Il y a autant de climato-sceptiques chez les jeunes (36%) que dans les autres catégories d’âge, et la proportion de jeunes qui agissent concrètement contre le réchauffement climatique est identiques à celle des plus âgés. Guillaume Petit, directeur du département Corporate Reputation d’Ipsos en France, bat en brèche les idées reçues.
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00:00 Aujourd'hui je vous propose de combattre une idée reçue en matière d'environnement,
00:03 celle qui voudrait faire croire que les jeunes sont plus préoccupés et plus engagés en matière
00:08 d'environnement et de réchauffement climatique. Ce n'est effectivement pas le cas, nous le répétons
00:12 souvent chez Ipsos, mais les gens aiment bien y croire tout de même. Ils se laissent biaiser
00:16 par les jeunes qui les entourent ou par les représentations des jeunes dans les médias,
00:20 qui montrent souvent des étudiants de grandes villes manifestées, censés être représentatifs
00:25 de la jeunesse. Mais les jeunes, c'est un peu comme les plus âgés, il y en a de toutes sortes.
00:28 La jeunesse n'est qu'un mot, disait Pierre Bourdieu. Je vous renvoie pour plus de détails
00:32 à l'article écrit par le chercheur Olivier Galland dans le cadre de l'étude sur le
00:36 changement climatique pour EDF, qui montre qu'il n'y a pas de génération climat,
00:40 constatant qu'il y a dans le monde autant de climato-sceptiques chez les jeunes que chez
00:45 les plus âgés, environ un tiers, 36%. Il n'y a pas non plus plus d'engagement dans les éco-gestes,
00:50 dans les gestes éco-responsables chez les jeunes que chez les plus âgés, il y en a même moins
00:54 chez les plus jeunes que chez les plus âgés.