Magali Berdah et son avocat David-Olivier Kaminski étaient les invités de BFMTV ce samedi soir pour parler de l'affaire de cyberharcèlement qui oppose la cheffe d'entreprise au rappeur Booba.
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00:00 – Vous auriez aimé qu'il soit placé en détention provisoire,
00:03 est-ce que vous aimeriez en parallèle qu'il soit, si cela est possible,
00:07 et je m'adresse à vous là pour le coup, Magali Berda, bannie des réseaux sociaux.
00:11 – Oui, je pense que pour moi et ce que ressentent les victimes
00:13 aujourd'hui de cyberharcèlement, le cyberharcèlement c'est comme le monde réel,
00:18 c'est-à-dire que sauf que c'est virtuel.
00:19 Dans le monde réel, quand vous agressez quelqu'un physiquement,
00:22 vous êtes arrêté.
00:24 Sur les réseaux sociaux, quand vous avez agressé quelqu'un tous les jours
00:27 pendant presque deux ans, vous n'êtes pas arrêté.
00:30 Et les plateformes aujourd'hui, pour moi, ont cette responsabilité
00:32 parce que vous savez, des gens qui sont, excusez-moi du terme, un peu dérangés,
00:37 malheureusement il y en aura toujours.
00:38 Mais il y a une responsabilité des plateformes pour authentifier ces actes,
00:42 ce qu'ils ont fait, puisque Twitter nous a envoyé un courrier
00:45 en reconnaissant que Booba enfreignait les règles constamment,
00:48 qu'ils ont retiré plus de je ne sais combien de tweets,
00:50 mais malheureusement le lendemain il en refaisait, il en refaisait,
00:53 et j'ai envie de dire, pour moi, oui, il est responsable,
00:57 mais pour moi, Twitter est aussi responsable que lui,
01:00 et j'en veux aussi parce qu'ils auraient pu arrêter ça tout de suite
01:03 en lui supprimant son compte Twitter parce qu'il est dangereux.
01:06 Il est dangereux, mais pas que pour moi, il est dangereux pour d'autres aujourd'hui.