• il y a 9 mois

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Transcription
00:00 Pour le moment, on va donc parler de l'émission de Jacques Cardoze, "Enquête complémentaire".
00:05 Une émission qui semble faire peur à certains.
00:09 Et le Parisien a publié un article hier disant que l'enquête faisait peur au groupe Canal+,
00:15 groupe dont nous faisons partie, et que l'enquête ne serait pas diffusée.
00:20 Et forcément, ça a eu le don de m'énerver, parce que je suis producteur.
00:25 Donc je me suis dit, pour prouver qu'elle va être diffusée, on va commencer à la diffuser dès ce soir.
00:31 En balançant trois extraits, puisque l'enquête est terminée.
00:34 On va encore peut-être rajouter des petites choses qui vont tomber.
00:38 Ça tombe toujours.
00:40 Mais l'enquête, en tout cas, est pratiquement finie, et on va la diffuser dès qu'on le sentira.
00:48 Et dès qu'on le sentira, que le Parisien et France Télévisions nous auront fait assez de buzz.
00:55 Pour l'instant, on attend.
00:57 Je voudrais les remercier, car ils nous ont fait un tel buzz que tout le monde va attendre l'enquête.
01:01 Et donc aujourd'hui, tout le monde attend les extraits.
01:03 Donc merci aux Parisiens, merci de travailler pour nous.
01:05 – On va mettre un petit peu de pression. – Merci à eux.
01:07 Voilà, donc je les embrasse fort, et continuez dans ce sens.
01:10 Ça ne fait que faire monter le nombre de téléspectateurs.
01:14 Merci à eux.
01:15 Jacques Cardoze, on va mettre trois extraits.
01:17 Dans votre enquête, vous avez mis en lumière la diffusion de fake news
01:20 au sein des émissions d'Élise Lucet et de Tristan Baldex.
01:24 – Oui, il s'agit, le premier chapitre, d'une fake news qui est passée presque inaperçue.
01:29 Ce qui est marrant, c'est que c'est la première fois et la seule fois presque
01:32 que Tristan Walex et Élise Lucet étaient aux commandes d'une même émission.
01:36 Ils avaient appelé ça une spéciale d'envoyés consacrées au glyphosate.
01:41 Et ils avaient eu l'idée de faire des glyphotests.
01:44 Et le problème, c'est que ces glyphotests étaient totalement bidons.
01:48 Ça avait fait un scandale en interne.
01:50 C'est passé presque inaperçu. On regarde le premier extrait.
01:52 – Vos lancements, ils sont hyper longs.
01:54 – Non, en vrai, vous êtes journaliste. Moi, j'aurais lancé ça.
01:56 Voilà, bon, alors dans son enquête, il dit, voilà, les fake news, regardez.
01:59 [Rires]
02:00 – Au premier rang de ces erreurs, le glyphotest que la journaliste a fait passer
02:04 à un panel de Français dont les résultats ont de quoi surprendre.
02:08 – Effectivement, ils ont voulu, dans cette émission, montrer aux gens,
02:12 montrer au public que tout le monde a du glyphosate dans ses urines.
02:16 Et pour ça, ils ont monté ce glyphotest.
02:19 Et malheureusement, ils s'y sont mal pris parce qu'ils ont décidé
02:23 d'envoyer les prélèvements d'urines dans un laboratoire allemand
02:27 qui s'appelle Biocheck, créé par une dame qui s'appelle Monika Kruger,
02:32 militante anti-glyphosate.
02:34 Et il se trouve qu'on a su de manière certaine que les analyses faites
02:39 par le laboratoire Biocheck sont fausses.
02:41 – Alors ce qui est encore plus grave, c'est qu'à la suite de cette émission,
02:45 Cyril, plusieurs journalistes et ces experts scientifiques ont été menacés,
02:50 l'une d'elles a été menacée jusque dans sa vie privée.
02:53 – Monique Kruger.
02:54 – Parce que précisément, ils avaient révélé que les glyphotests étaient bidons.
02:58 On écoute le deuxième témoignage.
03:00 – Ah, tu fais ta vie, toi.
03:01 – Ça a été terrible parce que moi, j'ai été attaqué dans ma vie privée,
03:05 ils ont essayé de joindre mes proches, ma porte a été forcée deux fois,
03:09 ils ont essayé de me faire virer, ils ont appelé mon patron
03:12 en disant que je faisais des trucs dans son dos, ce qui n'était pas vrai.
03:15 Heureusement que j'avais eu un patron solide qui savait que c'était faux
03:18 parce que sinon j'aurais été viré, quoi.
03:20 Ça a été terrible, terrible, terrible.
03:22 – Selon cette journaliste, c'est le cahier des charges
03:26 des émissions d'investigation de France Télé qui est à remettre en cause
03:30 cette quête perpétuelle du scandale aboutie à des enquêtes bâclées, voire tronquées.
03:34 – Vous êtes journaliste, vous savez comment on ne peut pas déterrer
03:37 un scandale par semaine, c'est pas possible.
03:40 Et quand votre cahier des charges c'est de dénoncer du scandale, du scandale,
03:43 forcément vous montez en épingle des scandales qui n'en sont pas.
03:47 Pour moi c'est du journalisme d'insinuation, au riz spécial.
03:50 L'UST, je pense qu'elle a des comptes personnels à régler avec le monde entier,
03:53 ça coûte une fortune à faire cette émission.
03:55 Je ne sais pas comment ils ont réussi à sauver ce truc-là,
03:57 et je pense qu'elle a des dossiers sur tout le monde et qu'elle est indébranable.
04:00 – Vous allez lancer un troisième extrait, mais l'extrait que je vais lancer
04:05 il est très foncé, alors allez-y, dénoncez votre truc.
04:07 – Non, je précise juste que les menaces dont elle dit avoir été victime,
04:10 on n'a jamais su si elles provenaient de journalistes,
04:15 ce que je n'ose évidemment pas imaginer,
04:17 ou de gens qui avaient intérêt à ce qu'on ne remette pas en cause
04:21 ce discours qui consistait à…
04:23 Il ne s'agit pas de dire dans le sujet d'ailleurs que c'est bien ou pas bien le glyphosate,
04:27 c'est pas du tout ça, il s'agit juste de dire qu'il y a des éléments facteurs.

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