OGC Nice : "Il n'y a pas de raison que ça flanche", Riolo vante la méthode Farioli

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"Quand un groupe adhère à ce point-là avec l'entraîneur, et que dans ce groupe il y a de la qualité, il n'y a pas de raison que quoi que ce soit flanche." Nice peut-il tenir le rythme ? Daniel Riolo nous livre son avis.

Transcript

00:00 - Le podium, il n'est pas exclu que ce soit encore celui-là au final,

00:04 même si Monaco décroche en ce moment.

00:07 En revanche, Nice tient.

00:09 Et ils tiennent même quand ils vont moins bien.

00:12 Et ça je pense que c'est une vraie force.

00:14 De toute façon, effectivement, l'entretien m'a fait connaître un petit peu plus l'entraîneur

00:21 avec qui j'ai discuté longtemps, pendant, avant, après.

00:24 Oui, je pense qu'on l'avait tous compris que c'est un type très intelligent, brillant,

00:30 qui immédiatement a fait en sorte que tout le groupe adhère à tout ce qu'il veut.

00:36 Et quand un groupe adhère à ce point-là, et qu'en plus dans le groupe il y a de la qualité,

00:40 a priori, il n'y a pas de raison que quoi que ce soit flanche.

00:44 Je ne vais pas refaire l'histoire, qu'il raconte dans l'interview,

00:47 de comment il est arrivé, de comment il a séduit tout le monde.

00:49 En fait, on a l'impression que c'est une personne, quand il parle,

00:52 d'ailleurs le mot qu'il utilise le plus, c'est "croire".

00:56 Quand lui, son but, c'est qu'on croit en lui, et que les joueurs croient en son projet.

01:03 Et quand il rencontre des gens, visiblement, en tout cas, son expérience, même courte,

01:09 montre qu'il séduit tout le temps.

01:11 Il passe un entretien, il éclate tout le monde.

01:14 Il rencontre Ghisolfi, bim !

01:16 Messa Ndiaye, qui est quand même un agent parmi les plus en vogue en ce moment,

01:22 a priori que ce gars-là est dans son écurie un entraîneur

01:27 avec aussi peu de background que finalement,

01:31 c'est en soi même étonnant.

01:33 Et Messa Ndiaye croit en lui.

01:35 Il dit "c'est un entraîneur du futur, c'est un mec qui a quelque chose de différent".

01:39 On le voit, alors, je lui ai encore dit dans l'interview,

01:44 moi je suis encore impatient, j'ai envie de voir, parce qu'en fait,

01:48 là où il a énormément séduit,

01:51 d'abord il a la théorie, il a tout ce qu'il dit, mais évidemment, au bout d'un moment, on veut voir.

01:56 Les phases de jeu,

01:58 pour l'interview, je suis allé regarder les matchs turcs avec son équipe inconnue qui dirigeait,

02:07 les séquences de jeu développées là-bas, moi je ne les ai pas encore vues à Nice.

02:12 Le jour où on va les voir, ça ressemblera à quelque chose de différent.

02:17 Alors oui, lui c'est Maître, c'est Bielsa,

02:19 Guardiola, on a bien compris, le jeu de position,

02:22 bon évidemment son mentor c'est De Zerbi.

02:24 Donc le mouvement des joueurs,

02:26 moi ce qui me frappe le plus c'est surtout le calme que dégage son équipe,

02:29 et qui même dans un match où il ne se passe pas grand chose,

02:35 elle finit toujours par s'en sortir.

02:37 À travers une sorte de certitude, donc de croyance en ce qu'ils font.

02:41 Alors évidemment que cette équipe doit progresser,

02:45 après tout elles ne travaillent ensemble que depuis 6 mois,

02:48 donc moi j'ai le droit d'être impatient et les niçois ont le droit d'être satisfaits,

02:51 il n'y a aucun problème avec ça.

02:53 Après il y a une question que je me suis posée, c'est

02:55 est-ce que les séquences de jeu qu'on voit dans les extraits des matchs de son équipe turque,

03:05 est-ce qu'en France on joue de cette façon ?

03:09 Qu'est-ce que je veux dire par là ?

03:11 Beaucoup d'équipes en France ne vont pas au contact,

03:13 ne vont pas au pressing et attendent.

03:15 Et lui c'est sortie de balle avec les joueurs en mouvement qu'il donne,

03:18 ses phases de jeu avec je ne sais pas combien de passes,

03:20 mais ils le font aussi parce que tu en avais décrit d'ailleurs Flo quand tu avais vu Rennes-Nice,

03:24 tu avais vu des choses déjà assez impressionnantes de ce point de vue là.

03:27 Donc ces longues phases de possession carrément presque parfois anesthésiantes,

03:32 il arrive à le faire, quand je dis on n'a pas vu, si un peu quand même.

03:36 Mais c'est mieux, c'est plus spectaculaire quand tu as une équipe qui vient vers toi,

03:41 qui essaye de venir te prendre le ballon,

03:44 et que toi par ton mouvement, par la coordination de cette espèce d'orchestre qui met en place,

03:49 tu arrives à t'en sortir.

03:51 Là ça donne ce côté un peu enthousiasmant.

03:55 Quand tu as les équipes qui attendent un peu bas,

03:58 non seulement tu peux te faire braquer,

04:00 mais ça peut donner quelque chose d'un peu chiant parce qu'il fait tourner,

04:04 en attendant l'ouverture,

04:07 et parfois oui ça donne quelque chose d'un peu plus ennuyeux.

04:11 Écoutons justement dans le DR Show.

04:13 Attends je termine, mais à ta question est-ce qu'ils vont tenir,

04:15 honnêtement je ne vois pas pourquoi ils ne tiendraient plus maintenant, vraiment.

04:18 [SILENCE]

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