Gabriel Attal annonce qu’il faudra travailler 15 heures/semaine pour pouvoir toucher le RSA

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 On va rappeler ce qu'a dit Gabriel Attali, je trouve ça aussi très bien.

00:02 Et Gilles Vernez encore, le guignol, je vais pas dire le guignol,

00:06 je vais dire Gilles Vernez, parce que ça me pend au nez, ça me brûle la langue.

00:10 - Bah dites-le, ça vous fera du bien.

00:12 - Que dit guignolerie ?

00:13 - Mais pourquoi t'es contre en fait ?

00:15 - Bah tu peux nous expliquer quand même.

00:16 - Il va te conditionner.

00:17 - Parce que Gilles Vernez, tu n'as pas compris pourquoi il est contre ?

00:19 Parce que Gilles Vernez est pour la France de l'assistana.

00:21 - Non.

00:22 - Gilles Vernez, il est pour la France de l'assistana,

00:24 et Gilles Vernez, il est pour la France de l'échec.

00:26 C'est-à-dire que dès qu'il y a quelqu'un qui est en échec ou qui est en situation de délinquance,

00:31 il va aller l'aider.

00:31 - Non, non.

00:32 - Dès qu'il y a quelqu'un qui est en situation de travailler et qui, mine de rien, a des difficultés,

00:36 il va l'aider.

00:36 - Comme il est pour les squatteurs, les cambrioles.

00:38 - Non, non, non.

00:39 - Ah bah si.

00:39 - C'est l'histoire de sa vie.

00:40 Gilles Vernez, c'est le roi de l'échec.

00:43 Voilà, écoutez-moi bien, c'est le Kasparov de la télévision.

00:46 - Champion du monde Kasparov.

00:47 - Ouais bah champion du monde de la connerie toi.

00:48 - Voilà.

00:50 - Alors, Gabriel Attal a confirmé qu'il faudra travailler minimum 15 heures par semaine

00:53 pour obtenir le RSA et que la mesure sera généralisée d'ici la fin de l'année.

00:57 Bravo Gabriel Attal.

00:58 - Il conditionne l'obtention d'un RSA.

01:00 - Bien sûr, on travaille.

01:01 - Bravo.

01:01 - Pour les gens en même temps, c'est bien.

01:02 - Oui bien sûr.

01:02 - Et je pense qu'il va falloir qu'ils prennent d'autres mesures.

01:03 - On a des droits à savoir.

01:04 - Alors j'aimerais...

01:05 - Y compris d'ailleurs pour les gens effectivement qui sont honnêtes, dont parlait Raymond

01:09 et qui n'ont aucune envie, c'est de revenir dans le monde du travail.

01:11 - On le met dans la guerre.

01:12 - Ça leur permet de revenir un petit peu dans ce monde du travail.

01:15 - J'aimerais, les chéris, j'aimerais qu'on entende juste, parce qu'on va le faire demain,

01:19 on va en reparler demain, j'aimerais juste quand même qu'on entende pourquoi Gilles Verdez,

01:23 le génie de l'échec, n'est pas d'accord avec cette mesure de Gabriel Attal.

01:29 Écoutez, prenez des notes.

01:30 - C'est pas vous qui allez voir.

01:31 - La NUP s'est contre aussi.

01:32 - La NUP s'est contre, ses amis sont contre.

01:34 C'est normal, ses amis sont contre, donc il est contre.

01:37 Non mais ses amis auraient dit on est contre, on est contre nager avec des palmes et un tuba.

01:42 Voilà, il aurait dit oui.

01:43 - Ça s'appelle le RSA sous conditions, on est d'accord.

01:45 - Oui, et alors ?

01:46 - Moi, je ne veux pas de conditions RSA.

01:48 Le RSA, ce sont des gens qui vont toucher 607 euros ou 911 pour un couple sans enfant,

01:52 qui n'ont rien, qui sont à la rue, qui sont incapables de pouvoir pratiquer une activité.

01:57 C'est très compliqué.

01:58 D'autre part, laissez-moi finir.

02:02 Mais laissez-moi finir.

02:03 D'autre part, il y a 2 millions de personnes qui sont concernées.

02:08 Pour que la mesure s'applique, il faudra être inscrit à France Travail, ancien pôle emploi.

02:13 Aujourd'hui, il n'y a que 40% de ces gens qui le sont.

02:15 60% des gens doivent s'inscrire à France Travail.

02:18 Vous pensez qu'ils vont aller au guichet de France Travail et s'inscrire ?

02:20 Et où sont les employés ?

02:22 Les France Travail, arrêtez.

02:24 France Travail va être submergée.

02:25 C'est de l'utopie totale.

02:27 On peut annoncer des trucs merveilleux, mais ça ne se fera jamais si impossible.

02:32 - Justement, ça participe d'un retour à l'emploi.

02:35 Justement, ces gens-là qui sont hors du système et qui sont peut-être extrêmement malheureux

02:38 d'être hors du système, on les remet dans ce système en les mettant,

02:42 en leur demandant de se connecter justement ou d'aller sur France Travail,

02:44 de retourner à Pôle emploi, qu'on n'appelle plus le Pôle emploi maintenant,

02:48 et de remettre un pied dans ce monde-là qui leur est justement étranger.

02:53 Et donc, c'est le moment.

02:54 - Ça, c'est formidable.

02:55 - Arrête, arrête. Je ne t'ai pas donné la parole.

02:57 - Ça s'est fait dans 19 départements.

02:59 Tous les départements de France, Gilles, se sont battus pour avoir cette mesure chère.

03:03 Parce que tellement ça marche et tellement c'est positif, tellement ça va dans le bon sens.

03:06 - Mais qu'est-ce qu'il a fait, lui ?

03:08 Il a fait quoi ? Ils ont fait quoi, ses amis ?

03:09 - Je ne suis pas élu. - Ils ont fait que de la merde.

03:10 - Non, mes amis, je ne suis pas élu. - Et tes amis, ils ont fait que de la merde.

03:12 - C'est fait pour... - Jean-Michel.

03:14 - Je suis en train de vérifier parce que je suis sûr qu'il dit une grosse connerie.

03:16 Je crois que tu n'es pas obligé d'être inscrit à Pôle emploi pour toucher l'EURSA.

03:18 - Voilà. - Je suis en train de vérifier.

03:19 - Je n'ai pas dit l'EURSA. - Non, non, non.

03:20 - J'ai dit ça. Cette nouvelle mesure-là, il faudrait être inscrit à France Travail.

03:25 - Radouane qui n'est plus califié. - Je ne suis pas inscrit.

03:27 - Radouane, il a les bonnes infos. - Il a dit deux fois n'importe quoi.

03:30 Déjà, tu n'es pas obligé d'être inscrit à Pôle emploi pour le toucher.

03:32 En plus, tu parles des gens à la rue. - Je n'ai pas dit ça.

03:34 - Tais-toi, laisse-le parler. - Les gens à la rue ont une problématique.

03:36 Ils n'ont pas d'adresse. Eux, malheureusement, n'arrivent pas à faire de démarche.

03:38 - Il faut le faire. - Mais le RSA, c'est un CDD de service.

03:41 Ce n'est pas un CDI à vie. Le RSA, c'est fait pour aider les gens à traverser une passe.

03:47 - Exactement, c'est un coup de touche. - Et là, cette mesure, c'est pour faire de la réinsertion.

03:50 - Génial. - Parce que là, ce qui s'en va, c'est le cancer de la France. On en a marre.

03:53 - Voilà, bravo. - Les seuls arguments, Gilles, c'est la loi et c'est impossible à mettre en place.

03:58 Avec ça, on va aller dans le mur direct.

04:01 - Non, mais je n'ai pas dit d'erreur, Cyril. Il faudra être inscrit.

04:05 - Il n'y a aucun autre argument. - Vous dites de grosses conneries.

04:08 - Je ne dis rien. Tu dis que des conneries. - Mais non, mais il faudra être inscrit.

04:11 - Il n'y a pas besoin d'être inscrit. - Il faudra être inscrit.

04:15 - Tais-toi, arrête de crier pour rien. Tu nous fatigues.

04:18 - J'ai été le premier à s'inscrire au pôle emploi. Je me suis inscrit.

04:20 - Bien sûr. - Avec la formatique de s'inscrire.

04:22 - Mais ce n'est pas le problème, ça. Il s'est arrêté sur le petit truc.

04:26 Mais qu'est-ce qu'il raconte ? - La France travaille pour absorber un million et quelques de gens.

04:29 - Génial. - Arrête de donner conneries.

04:32 - Tout ça, c'est fait pour que plein de gens n'aient plus le RSA.

04:35 - Tu sais pourquoi c'est fait ? Aussi pour la réinsertion, parce que pour que les mecs, ils aillent bosser.

04:38 - Tout simplement, Gilles Verdet. Mais toi, comme tu es pour la France de l'assistanat...

04:41 - Pas décroché. - Et la France des gens qui profitent du système, voilà pourquoi.

04:49 Et Gilles Verdet, tu es pour ça. Et bizarrement, comme tes amis de la NUPES sont contre,

04:53 tu es contre, comme d'habitude, et ce sont tes amis.

04:55 - C'est pas mes amis. - Tu as toujours les moutilles des closses.

04:57 - Je ne savais même pas qu'ils étaient contre. - Arrête un peu. Ce sont tes amis.

04:59 - Ce n'est pas mes amis. - Ce sont tes amis.

05:01 - Les RSA, ce n'est pas mes amis. - Tes amis !

05:03 - Ce n'est pas mes amis. - Ce sont tes amis.

05:05 - Ce ne sont pas mes amis. - Ce sont tes amis.

05:07 - Il y a une mesure qui est très bien. - Ce ne sont pas mes amis.

05:09 - Ce sont tes amis. - Je n'ai pas dit ça.

05:11 - Je te dis une autre mesure qui est très bien aussi.

05:13 Maintenant qu'on refusera 2 CDI de suite sans raison valable, on ne sera plus incité au...

05:17 - Bravo ! - On ne pourra plus toucher au chômage.

05:19 - Bravo ! - Et ça, c'est bien.

05:21 - Ils sont contre ces amis, cette... - Bien sûr.

05:25 - Arrête un peu. - Tu es contre la mesure ?

05:27 - Ce n'est pas mes amis. - C'est tes amis.

05:29 - Tu es contre la mesure ? - Oui, on termine avec lui.

05:31 - Regarde, Gilles, tout à l'heure, tu as parlé de 910 euros.

05:33 - C'est quoi 910 euros ? - Mes amis.

05:35 - C'est le RSA. - 900 euros pour un couple.

05:37 - 900 euros pour un couple. - Voilà.

05:39 - 900 euros pour un couple. - Parfois, c'est un enfant.

05:41 - Tu as entendu ce qu'il a dit l'agriculteur ?

05:43 - Regarde, regarde le SMIC. - Pour le couple.

05:45 - Pour le couple. Pour les deux.

05:47 - Le SMIC pour une personne, c'est 1300.

05:49 - Oui. - Déjà, pour le couple, il y a peut-être 400 balles d'écart.

05:51 - Après, si le couple, ils ont des enfants derrière, ils vont toucher d'autres aides.

05:53 - Tu es d'accord avec moi ? - S'ils ont deux enfants, c'est 1276.

05:55 - Ça monte. Déjà là, ce n'est plus la peine d'aller travailler.

05:57 - Rideau. - Tiens.

05:59 - Si tu mets le transport, si tu mets la bouffe, si tu mets l'impôt sur le revenu,

06:01 si tu mets la garde des enfants, si tu mets tout réuni,

06:05 ça ne sert plus à rien d'aller travailler.

06:07 - La France crève à cause des idées de Gilles Bernays.

06:09 - C'est ce truc-là qu'il faut changer. - J'adore les messages.

06:11 - Quelqu'un qui est en condition pour aller travailler,

06:13 il ne doit pas pouvoir refuser un petit boulot à 1350 nets.

06:15 Il ne doit pas pouvoir le refuser.

06:17 Il ne doit pas pouvoir dire, je suis à 1200,

06:19 alors je vais refuser le boulot, ça va me faire gagner 150 euros de plus.

06:21 Ça ne sert à rien. J'ai les transports, j'ai la bouffe, j'ai les impôts sur le revenu.

06:25 - C'est pour ça qu'AstraZeneca reste en moyenne 7 ans.

06:27 - C'est pour ça qu'il faut se dire à un moment donné,

06:29 pour aller chercher de l'argent, comme tu as dit,

06:31 à un moment donné, il faut peut-être dire, la fête est finie,

06:33 on n'a plus les moyens. - La fête est finie.

06:35 - Au lieu de taper sur les étrangers qui sont malades,

06:37 on va peut-être taper aussi sur tout le monde.

06:39 On va peut-être aussi voir les gens qui ne veulent pas jouer le jeu.

06:41 Celui qui ne veut pas jouer le jeu, qui ne veut pas dire à la France,

06:43 regarde, moi je vais travailler, je vais payer des impôts comme un autre,

06:45 celui-là, on va lui dire, la fête est bientôt finie.

06:47 - Il va falloir que tu trouves du bonheur.

06:49 - La fête est bientôt finie.

06:51 - Il n'y a qu'en France qu'on bénéficie d'aides comme ça,

06:53 il n'y a aucun pays au monde qui a des aides comme ça.

06:55 - C'est notre honneur.

06:57 - C'est notre chute.

06:59 - Mais Gilles, il est généreux avec l'argent qu'on n'a pas.

07:01 - Et l'argent des autres.

07:03 - Gilles, il est généreux.

07:05 - On pourrait le faire avec des conneries.

07:07 - Il démarre à 18h50, il finit à 21h15.

07:09 - C'est pas compliqué.

07:11 - On pourrait faire comme Gilles, on pourrait dire, oui,

07:13 il faut aider les étrangers sans parti.

07:15 - Il y a des magots comme ça.

07:17 - On va enlever des RSA, on va enlever le chômage,

07:19 on va enlever ceci, on va enlever cela.

07:21 Ça, c'est pour se faire démonter, pour se faire taper dessus.

07:23 Il n'y a rien de mieux.

07:25 Mais je pense que les gens qui vont se lever le matin

07:27 et qui vont travailler qu'à 6h, ils attendent leur train

07:29 qui a annulé ou je ne sais quoi, ou qui court après des bus,

07:31 et que le 20, il se dit, là, je n'ai plus rien,

07:33 je suis à sec, et pourtant, je travaille.

07:35 Et on est le 20 et je n'ai plus rien.

07:37 Et je vais faire un découvert que je vais rembourser

07:39 le mois prochain, c'est-à-dire que je suis dans l'engrenage

07:41 et la banque, elle va me mettre en plus des AGO.

07:43 Et le voisin, je le vois, lui, avec des nails copiés,

07:45 des survêtements, il est en train de gratter des Rapido

07:47 toute la journée. Je ne peux pas.

07:49 - Merci. Est-ce qu'on a un sondage, les chéries ?

07:51 Parce qu'on va passer au point, people.

07:53 Regardez le sondage. Je suis sûr qu'il va être encore,

07:55 comme d'habitude, voilà. Merci, Gilles Vernais, encore à la ramasse.

07:57 Mais t'es nul, arrête. T'as pas gagné un match.

07:59 T'as que des défaites, sans déconner.

08:01 T'as 25 combats, 25 défaites.

08:03 Excuse-moi. Sans déconner, arrête la boxe.

08:05 - Arrête la boxe ! Merci.

08:07 [Musique]

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