Invitée de France Bleu Paris, mercredi 31 janvier, en pleine crise agricole, Valérie Lacroute, maire LR de Nemours (Seine-et-Marne) , vice-présidente à la région Ile-de-France en charge de l'agriculture et de l'alimentation.
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00:00 France Bleu Paris, 8h15, vous réagissez à l'actualité chaque matin à 7h00.
00:04 C'est l'image de la matinée, les tracteurs qui progressent vers la capitale et les CRS qui les empêchent d'avancer.
00:10 Est-ce que vous comprenez que ces agriculteurs accentuent la pression ou alors au contraire, est-ce qu'ils sont trop exigeants ?
00:16 01, 42, 30, 10, 10.
00:18 Et on va poser exactement la même question à notre invité.
00:21 Bonjour Valérie Lacroute.
00:22 Bonjour.
00:23 Vous êtes maire de Nemours, vous avez un peu galéré en prenant l'assise ce matin où c'est bien bloqué.
00:27 Vous êtes du parti Les Républicains et vous êtes vice-présidente à la région Île-de-France en charge de l'agriculture et de l'alimentation.
00:33 Alors, vous qui avez été bloquée au niveau de l'assise, trop exigeant ou pas les agriculteurs ? Est-ce que ça va trop loin ?
00:40 Alors moi, je vais vous dire clairement non, je trouve que ça ne va pas trop loin.
00:43 Bien évidemment, il faut que ça se fasse dans de bonnes conditions, avec un climat apaisé où là, on sent bien que c'est tendu.
00:50 Ça allait de moins en moins, on l'entend aussi.
00:52 C'est bien tendu et je sais que la profession essaye de maintenir ce calme.
00:58 Mais on sent bien effectivement que nos agriculteurs en ont ras-le-bol.
01:02 Ils crient leur détresse, on le sent au quotidien.
01:06 Moi, ça fait déjà plusieurs années que je suis sur ces sujets-là et au fil des années,
01:11 ils tirent la sonnette d'alarme en disant, voilà, trop de normes, surtransposition française,
01:17 difficile pour nous de vivre, difficile de négocier les prix et donc là, on est arrivé quelque part à un point de non-retour.
01:26 Après, Gabriel Attal, le problème, il est connu et tout le monde nous dit,
01:29 tous les responsables politiques nous disent qu'on le connaît depuis des années.
01:32 Bon, Gabriel Attal a fait des annonces hier, il promet des normes simplifiées.
01:37 Est-ce que vous, il vous a convaincu ?
01:39 Je pense qu'il a en tout cas bien compris la situation.
01:43 Il a fait un diagnostic, il a posé le diagnostic et j'ai envie de dire, tant mieux.
01:47 Moi, il ne m'a pas convaincu.
01:49 Qu'est-ce qui manque ?
01:50 Parce qu'il manque des mesures claires et il manque surtout un dialogue.
01:53 Et je pense que les agriculteurs attendent le président de la République demain à Bruxelles.
01:58 Est-ce que vous voulez qu'Emmanuel Macron se déplace sur un point de blocage ?
02:02 Parce que Gabriel Attal est allé les voir quand même.
02:04 Sincèrement, il pourrait le faire et il le fait très clairement sur le terrain.
02:08 Mais j'ai envie de dire, ce n'est pas là qu'on l'attend.
02:10 À chaque fois, il est très... il parle beaucoup.
02:15 Là, maintenant, ce qu'on attend, c'est des actes et ce qu'attendent les agriculteurs,
02:18 c'est des actes et notamment à Bruxelles.
02:20 On le voit bien, nous, à la région Île-de-France,
02:22 on a mis beaucoup de dispositifs en place pour les agriculteurs.
02:25 Il n'empêche qu'au-delà de ces dispositifs,
02:28 tout le premier pilier de la politique agricole commune, c'est l'État.
02:32 Et toutes les principales décisions en matière agricole, c'est Bruxelles.
02:36 Et donc, c'est là où il y a besoin d'agir auprès de la Commission européenne.
02:41 Et donc, c'est demain que ça se joue avec cette rencontre
02:43 entre Emmanuel Macron et la présidente de la Commission.
02:46 Vous, à votre échelle, à l'échelle de la région Île-de-France,
02:50 vous serez à Jossigny ce soir sur le blocage de l'autoroute A4,
02:54 à Villabé aussi sur le blocage de l'autoroute A6.
02:58 Vous allez leur dire quoi à ces agriculteurs ?
03:01 - Alors, on leur dit le soutien de la région Île-de-France,
03:03 mais ce qu'on fait depuis plusieurs années,
03:05 et d'ailleurs, quand vous échangez avec eux,
03:08 ils sont très conscients du soutien de la région Île-de-France sur les dispositifs.
03:13 Oui, alors on va évidemment annoncer plus, mais c'est un travail.
03:16 Alors, ça se télescope avec leur actualité,
03:19 mais bien évidemment, parce que souvent on dit des politiques
03:21 qu'ils mettent en œuvre des mesures au dernier moment quand il y a le feu.
03:26 - Mais c'est pas faux ?
03:27 - C'est pas faux. Là, en l'occurrence, on a une commission permanente aujourd'hui.
03:30 Et aujourd'hui, on annonce un dispositif complémentaire
03:35 pour les agriculteurs qui partent à la retraite.
03:37 Souvent on dit, la retraite des agriculteurs est très maigre.
03:40 Et donc, on annonce un dispositif qui va venir aider un agriculteur
03:45 qui souhaite partir à la retraite, un complément de retraite,
03:48 dans la mesure où il aide à l'installation d'un repreneur,
03:52 puisqu'il faut savoir que dans les 10 prochaines années,
03:54 la moitié des agriculteurs vont partir à la retraite.
03:57 Donc, c'est un dispositif qu'on va mettre en place
03:59 grâce au deuxième pilier de la politique agricole commune
04:03 que les régions de France ont récupéré.
04:05 Comme on a mis en place il y a quelques mois,
04:07 un dispositif d'aide à l'installation des jeunes agriculteurs
04:11 qui existait mais qu'on a réévalué pour inciter financièrement
04:16 à l'installation de nouveaux agriculteurs.
04:18 - Et c'est vrai que l'installation des nouveaux agriculteurs,
04:20 c'est une vraie question qu'on entend beaucoup dans les blocages,
04:23 encore ce matin, sur France Bleu Paris.
04:25 On était aussi tout à l'heure sur France Bleu Paris,
04:27 dans ce convoi qui monte à Rungis.
04:29 Alors, très très énervé, pour le coup très tendu,
04:32 il est du côté d'Orléans.
04:33 Le blocage de Rungis, Valérie Lacroute, vous approuvez ou ça va trop loin ?
04:37 - De toute façon, normalement ils ne peuvent pas bloquer Rungis,
04:42 puisque c'est un point stratégique.
04:44 C'est d'ailleurs pour ça qu'il y a des CRS.
04:45 - Ils seront arrêtés avant, vous pensez ?
04:47 - Ils seront arrêtés avant, voilà.
04:48 Donc j'ai envie de dire, la question ne se pose pas.
04:51 Mais malheureusement, en France maintenant,
04:53 si on ne manifeste pas, si on ne crie pas sa colère,
04:56 si on ne bloque pas des lieux stratégiques,
04:59 eh bien on n'est pas entendu.
05:00 - Mais pourquoi ?
05:01 Comment ça se fait qu'en France,
05:02 on arrive toujours à des extrêmes comme ça ?
05:05 - Je pense que l'État français veut,
05:08 et le fonctionnement de la France veut,
05:10 qu'on se retrouve dans cette situation.
05:13 Vous le voyez bien, on a un empilement de normes,
05:15 on a un empilement de règles,
05:17 on a un décalage entre Paris et l'administration parisienne,
05:21 et le terrain.
05:22 Et donc finalement, on se retrouve dans des situations
05:25 où les cris de détresse, les cris de colère, c'est dans la rue,
05:29 et ce n'est pas autour d'une table.
05:31 Voilà, on peut les comprendre.
05:34 J'espère qu'il n'y aura pas de débordements.
05:35 - Valérie Lacroute, je rappelle que vous êtes vice-présidente
05:38 à la région Île-de-France en charge de l'agriculture et de l'alimentation.
05:41 On entend des agriculteurs qui disent qu'on veut affamer les Parisiens.
05:45 Est-ce que bloquer Rungis, ça veut dire affamer les Parisiens,
05:48 ou est-ce que ce n'est pas un peu présomptueux ?
05:50 - Oui, mais c'est toujours comme ça.
05:51 Quand on est dans une manifestation,
05:53 on a toujours tendance à avoir des propos qui sont forts.
05:56 - Mais est-ce qu'on va être en difficulté si Rungis est bloqué ?
05:59 - Alors, si Rungis est bloqué, oui, bien sûr que ça mettra en difficulté Paris,
06:02 puisqu'une grande partie de l'approvisionnement en Île-de-France
06:05 se fait au travers de Rungis.
06:07 Mais c'est aussi pour ça que j'en appelle aux Français à consommer local,
06:12 à consommer français.
06:13 Vous voyez, on a la chance, en Île-de-France,
06:15 on a 50% de terres agricoles.
06:18 On a beaucoup d'agriculteurs qui ont diversifié leurs exploitations
06:22 et qui ont des boutiques à la ferme et qui vendent dans les supermarchés locaux.
06:25 - On va y revenir, c'est promis sur ce point,
06:27 parce que je sais qu'il vous tient à cœur, les auditeurs, en attendant la parole.
06:30 - Et oui, en attendant cette colère des agriculteurs
06:33 et cette tension qui s'installe en Île-de-France,
06:36 pour autant, la majorité des Français soutiennent le mouvement.
06:40 Bonjour Hélène.
06:41 - Bonjour Romain, bonjour à tout le monde.
06:44 En fait, ce que j'expliquais à votre standardiste,
06:47 moi je soutiens tout à fait les agriculteurs,
06:50 je suis petite fille d'agriculteur, je l'ai déjà expliqué 20 fois.
06:54 Le problème, c'est que le président, il n'est jamais là.
06:58 Il laisse ses ministres en première ligne et eux, a priori, ne peuvent rien faire.
07:04 Moi, c'est vraiment l'impression que j'en retiens,
07:06 c'est que de toute manière, on se heurte à un mur parce qu'il n'est jamais là
07:10 et on a l'impression que c'est du blabla sans arrêt et qu'il n'y a rien qui suit.
07:15 Donc, on comprend que les agriculteurs, ils en ont ras le bol.
07:19 Mais on les comprend.
07:22 - Hélène, Valérie Lacroute, qui est avec nous en studio, maire de Nemours,
07:25 nous dit que le plus important dans cette crise, c'est que finalement, on consomme français.
07:31 Est-ce que vous, vous consommez français quand vous allez faire vos courses ?
07:35 - Alors, je l'ai déjà expliqué hier, notamment à Corentine.
07:38 En tant que français, mon porte-monnaie n'est malheureusement pas extensible.
07:44 Donc, dans la mesure du possible, j'achète français.
07:49 Je sais qu'au niveau du lait, du fromage, tout ça,
07:51 je sais que c'est des agriculteurs français, de ce que j'achète.
07:55 Mais après, je suis désolée, je n'ai pas les moyens d'acheter plus que ce que j'ai dans mon porte-monnaie.
08:05 Donc, il y a des fois, le choix, il est vite fait, on achète le moins cher malheureusement.
08:09 - Merci Hélène.
08:10 - Mais ce n'est pas un choix.
08:12 Enfin, je veux dire, c'est mon porte-monnaie qui décide.
08:14 - Mais c'est dommage.
08:15 - Ce n'est pas fait de guettée de cœur.
08:16 - C'est dommage, c'est ce que vous nous dites.
08:17 Merci Hélène pour ce témoignage.
08:19 Et du coup, je rebondis.
08:20 Est-ce que ce n'est pas un peu facile, Valérie Lacroute,
08:22 de demander aux Français de consommer français,
08:24 alors qu'en fait, il y a une inflation énorme et on n'a pas tous les moyens de le faire ?
08:28 - Alors oui, honnêtement, pour le vivre au quotidien,
08:33 et pour avoir à Nemours une cuisine centrale,
08:36 où on achète des produits locaux,
08:38 on est à 50% de produits locaux dans les assiettes des enfants.
08:42 - Dans les cantines scolaires, vous voulez dire ?
08:43 - Dans les cantines scolaires de Nemours.
08:45 La progression, l'augmentation des prix des produits locaux
08:49 a été moins importante que les produits qu'on pouvait trouver dans les supermarchés
08:54 ou dans les centrales d'achat.
08:55 - Sur certains produits, pas tous, mais par exemple une tomate.
08:58 Je prends une tomate, la tomate du Maroc sera toujours moins chère que la tomate française.
09:01 - Sauf qu'il faut aussi manger en fonction des saisons.
09:03 Et des tomates françaises, on n'en trouve pas en ce moment.
09:06 Donc on va se décaler un peu, c'est aussi ça.
09:09 Il y a aussi cette sensibilité à inculquer à nos concitoyens.
09:14 C'est aussi de manger en fonction des saisons.
09:16 Moi, je n'achète pas de fraises en ce moment.
09:19 Je vais attendre le mois de mai, le mois de juin pour manger des fraises.
09:22 Les tomates, c'est pareil.
09:23 - Est-ce que vous, à la région Île-de-France, Valérie Lacroute,
09:26 vous ne pourriez pas faire, finalement, pour les personnes qui n'ont pas beaucoup de moyens,
09:29 comme une sorte de chèque déjeuner qui nous permettrait d'acheter français,
09:33 qui nous encouragerait à acheter français, en tout cas à bien manger ?
09:36 C'est ce que fait par exemple le département de Seine-Saint-Denis.
09:38 - Oui, alors on le fait dans les lycées,
09:41 puisque la région Île-de-France est compétente en matière de lycées.
09:46 Donc, on a donné aux chefs de cuisine qui commandent les produits dans les lycées
09:53 pour mettre dans les assiettes des lycéens,
09:55 on leur a donné un budget supplémentaire pour qu'ils puissent acheter des produits locaux
10:01 et parfois, enfin, même pas parfois, mais une somme supplémentaire, pardon, pour acheter bio.
10:08 Donc, c'est vraiment, on a ciblé les budgets dans les lycées,
10:13 dans les cantines des lycées pour acheter...
10:16 - Mais c'est pour les lycées, c'est pas pour tout le monde. Vous n'avez pas les moyens de faire ça ?
10:18 - Ben non, on n'a pas les moyens. 12 millions de franciliens, c'est compliqué.
10:21 - Allez, la parole à un francilien, c'est Philippe qui nous rejoint.
10:24 - C'est l'un parmi les 12 millions, il est de Nogent-sur-Marne.
10:26 Philippe, bonjour.
10:28 - Bonjour.
10:29 - Vous, ce que vous dites ce matin, c'est que les agriculteurs sont arrivés
10:32 à un tel point de non-retour qu'ils n'ont plus rien à perdre.
10:35 - Alors, je pense qu'ils n'ont plus rien à perdre et comme je le disais à Félix,
10:39 dans une situation comme celle-là, aucun des deux partis, ni les agriculteurs,
10:43 ni les politiques, je vais être très vulgaire, ne vont vouloir la culotte.
10:48 - Mais c'est la culotte, c'est ça que vous dites, ça a coupé.
10:51 - Ils n'ont pas envie de retourner les tracteurs et de repartir sans rien.
10:54 Les politiques ne se déjugeront pas parce que c'est une perte de...
11:00 Comment je vais dire ? D'identification et de...
11:04 - D'autorité.
11:05 - Donc si vous voulez, je ne vois pas franchement comment ça va se terminer.
11:09 Et je disais à Félix, moi j'ai un souhait, un vœu, j'aimerais qu'il y ait
11:15 quelques politiques qui aillent passer une semaine dans une ferme
11:19 au lieu d'être d'université ou ailleurs dans Paris.
11:22 Parce que je pense qu'ils verraient ce que c'est.
11:24 Et il n'y en a jamais aucun qui l'a fait, ça.
11:26 - On en a vu quelques-uns ces derniers temps qui vont enfiler les bottes.
11:31 - Et on entend Philippe avec Hélène, toujours cette rupture avec le politique.
11:34 - Mais ça vous inquiète ça ?
11:36 - Je le dis moi aussi, quand Philippe parle de l'administration française
11:41 et de la rue de l'université pour avoir été députée pendant 8 ans,
11:45 oui je confirme qu'il y a un décalage, mais qui n'est pas forcément...
11:49 - C'est très inquiétant quand même.
11:50 - Qui est inquiétant mais qui n'est pas forcément au niveau du politique pur.
11:53 Ce décalage se fait avec les hauts fonctionnaires, avec l'administration.
11:58 Moi je l'ai vu à l'Assemblée nationale, on a beau déposer des amendements
12:02 qui sont de bon sens, des amendements pragmatiques,
12:05 et bien vous avez derrière le ministre un certain nombre de fonctionnaires
12:09 qui vont dire "non, ça c'est pas possible, ça c'est pas possible, ça c'est pas possible".
12:13 Et il y a un décalage entre l'élu terrain et les hauts fonctionnaires.
12:16 Et on voit bien au niveau du ministère de l'Agriculture le nombre de fonctionnaires.
12:22 Je ne sais plus combien de fonctionnaires derrière chaque agriculteur.
12:25 - Il y en a un pour 16 je crois.
12:28 - J'ai 14, un pour 14 ou 16.
12:30 - Ça fait beaucoup.
12:32 - Je voulais juste qu'on termine en 30 secondes,
12:35 parce que je voulais quand même faire un peu d'info pratique.
12:37 Il y a ce label "Produit de France" qu'on voit sur les produits avec la petite étoile,
12:41 la fameuse qu'on a les mêmes sur les plaques d'immatriculation.
12:43 On trouve quoi sur ce produit ?
12:45 Si on a vraiment envie de manger francilien, c'est quoi comme produit qu'on trouve ?
12:49 - On trouve de tout.
12:51 On trouve aussi bien des pâtes, des fruits, des légumes,
12:56 des produits transformés, du brumeau, des rillettes.
13:01 C'est un label qu'on a mis en place il y a déjà quelques années.
13:05 - Et ça marche ?
13:05 - Qui est en train de monter en puissance,
13:07 puisqu'on va atteindre les 5000 produits labellisés "Produit en Ile-de-France".
13:11 La présidente Valérie Pécresse nous a confié pour mission avec mon collègue Sébastien Dromini
13:17 de monter en puissance.
13:18 On profitera du Salon de l'Agriculture.
13:21 Si vous avez envie de venir nous voir sur le pavillon Ile-de-France,
13:25 vous trouverez beaucoup de produits en Ile-de-France.
13:28 - Oui, on a des beaux produits.
13:29 Je cite aussi le miel du gatinet, les cerises de Montmorency, les asperges d'argenteuil.
13:34 - Pourquoi vous me regardez quand vous dites asperges ?
13:36 - Ah ben non, je pensais que ça allait vous donner faim.
13:39 - Mais bien sûr que ça donne faim.
13:41 - Nous avons de beaux produits en Ile-de-France.
13:42 - On espère voir ce label le plus possible,
13:46 et dans le plus de supermarchés possible à l'avenir.
13:48 Merci Valérie Lacroute, maire de Nemours en Seine-et-Marne,
13:51 vice-présidente à la région chargée de l'agriculture et de l'alimentation.
13:54 On se donne rendez-vous sur le centre de la région Ile-de-France sur le 24 février à Paris, porte de Versailles.
13:59 Merci à Hélène, merci à Philippe qui ont réagi à l'actualité.
14:02 Merci à tous pour vos appels.
14:03 Une nouvelle fois ce matin sur France Bleu Paris,
14:05 on est en train de vous préparer une émission spéciale à la mi-journée avec Wendy Bouchard
14:10 qui sera en direct sur France Bleu sur l'autoroute.
14:13 [Musique]
14:15 Ici Matin, reposez-vous.