La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a réagi au discours de politique générale de Gabriel Attal : «Un cruel réquisitoire des 7 ans d’Emmanuel Macron»
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00:00 - Richard Ferrand: La parole est à monsieur Jean-Michel Blanquer.
00:05 - Jean-Michel Blanquer: Après 7 ans de pouvoir d'Emmanuel Macron, je ne
00:09 crois pas que vous puissiez modifier ce qui apparaît être une marque de
00:12 fabrique du macronisme. Votre discours sonnait comme un
00:15 réquisitoire des 7 ans d'Emmanuel Macron.
00:17 Vous n'avez pas de majorité, au lieu d'en chercher une par le respect de
00:20 vos alliés, par l'écoute, par le dialogue et éventuellement par le
00:23 compromis. Vous comptez sur des ruses
00:25 institutionnelles en excluant par principe les voix transparentes et
00:29 les rues de la République. Vous comptez sur des rues de la
00:32 République qui sont encore en débat, par des 49.3 à la mitrailleuse.
00:36 Les décisions publiques au marteau ou les atteintes au droit d'amendement
00:40 au nom de prétendus cavaliers ne sont pas admissibles dans une
00:43 démocratie moderne. Lorsque le Conseil constitutionnel
00:46 participe au détricotage arbitraire de l'expression de la
00:49 représentation parlementaire par une lecture militante de la
00:52 Constitution, il en ressort une impression de déni démocratique,
00:55 inquiétudement du principe même de la démocratie.
00:58 [SILENCE]