Marine Le Pen réagit à la déclaration de politique générale prononcée ce mardi par Gabriel Attal devant l'Assemblée nationale
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00:00 L'exercice auquel nous venons d'assister tient du rituel, un rituel presque mécanique et qui l'est plus encore aujourd'hui.
00:07 Un catalogue, une succession de promesses diverses et variées, sans lien entre elles et de niveau pour le moins inégal,
00:16 assez éloigné d'un discours de politique générale.
00:20 Mais ce n'est pas faire un jour à M. le Premier ministre de constater que son intervention n'est que la revue de détails
00:25 d'une déclaration de politique générale que le président de la République avait faite avant lui et du coup à sa place,
00:31 à l'occasion d'une conférence de presse fleuve.
00:35 Oh, vous comme nous, et surtout comme le pays, subissons l'intempérance jupitérienne.
00:41 Il est vrai que le nouvel équilibre institutionnel du quinquennat a trop souvent ravalé, et c'est malheureux,
00:47 le rôle du Premier ministre à celui d'un simple figurant, un communicant, un collaborateur, comme dirait un ancien président.
00:54 Avec Emmanuel Macron, cette atrophie institutionnelle est encore aggravée par la conception auto-centrée qu'il se fait du pouvoir.
01:02 Le président est ministre de tout, et évidemment le premier d'entre eux.
01:08 Pour aller directement au fait, je n'ai pas vu dans ce discours de politique générale,
01:14 qui tombe lourdement d'une des fenêtres du château, les voies et moyens du redressement.
01:19 Je n'ai pas senti le grand souffle qui puisse emporter le pays vers des lendemains heureux.
01:25 Et pour tout dire, je n'ai senti aucun souffle.