F1 GP BRESIL 2003 TF1 & Eurosport France 1e VICTOIRE de GIENCARLO FISICHELLA

  • il y a 8 mois

Category

🚗
Motor
Transcript
00:00:00 Voilà, c'est le départ du Grand Prix.
00:00:02 C'est le départ du Grand Prix et c'est pour ça que Pizzonia va faire le plein d'essence.
00:00:06 Le départ donc de ce Grand Prix d'Interlagos.
00:00:09 Un départ certes très peu mouvementé avec la voiture de sécurité.
00:00:13 On va rouler à un rythme de sénateur.
00:00:15 Ça va permettre également aux monoplaces d'assécher la trajectoire de façon un petit peu plus rapide.
00:00:19 Regardez les rigoles, c'est émouvantable.
00:00:21 Ça va permettre aussi à certains pilotes de s'arrêter en pensant,
00:00:24 et ils auront raison, que la voiture de sécurité va rester assez longtemps.
00:00:27 Pis vu les trombes, les rigoles d'eau que vous avez sur cette piste,
00:00:30 ça va peut-être changer la stratégie dans certaines équipes.
00:00:32 On va rentrer peut-être faire le plein d'essence pour ne faire qu'un seul arrêt.
00:00:35 Et Jacques, ça va nous permettre à nous de découvrir à vitesse modérée ce tracé d'Interlagos.
00:00:40 Alors que le feu vert est allumé au bout des stands.
00:00:44 On vient de passer l'aise de Sénat.
00:00:46 Ici, l'autre freinage avec cette portion modifiée.
00:00:48 Et le bitume à l'extérieur de la trajectoire à la place du gravier.
00:00:51 Absolument, qui a permis pas mal de sentiers de route sans aucun casse mécanique très important.
00:00:56 Que vous allez voir après, ce gauche.
00:00:59 En troisième, on va arriver dans un double droit en montée.
00:01:02 Ici, ça monte énormément.
00:01:04 Voilà, ici c'est ferradura, une courbe très très rapide.
00:01:06 On passe une vitesse.
00:01:08 Et on enclenche une vitesse et on remet les gaz à fond.
00:01:10 Ça ne sera pas le cas sous la pluie, évidemment.
00:01:12 Alors que Ferman n'a pas démarré.
00:01:15 Le stand.
00:01:17 Ferman, c'est toujours Sherman en train de réparer sa voiture.
00:01:21 On l'a vu à l'image.
00:01:22 Fernando Alonso volant de sa Renault.
00:01:24 Fernando Alonso, le plus jeune poleman de l'histoire de la Formule 1.
00:01:27 Il a remplacé dans les tablettes Rubens Barriquello, justement l'auteur de la pole position aujourd'hui.
00:01:32 Ici, on sort de ce double droit de ferradura.
00:01:34 Pour rentrer maintenant dans la portion la plus lente du circuit.
00:01:37 Où les Renault ont fait merveille hier aux essais.
00:01:39 En s'octroyant les deux meilleurs temps très très facilement.
00:01:42 On peut le dire.
00:01:43 Très très facilement.
00:01:45 Et on voit ici, ça monte, ça descend.
00:01:47 Ce sont des virages en seconde, troisième.
00:01:50 Freinage, accélération.
00:01:52 C'est là où on voit toute la qualité du moteur Renault fabriqué, conçu par Jean-Jacques.
00:01:57 Ce qui donne un avantage certain à la voiture dans sa droite.
00:01:59 C'est un petit inconvénient ici, dans cette remontée sur les stands.
00:02:03 Où on va accélérer à fond.
00:02:04 On vous l'a dit tout à l'heure, Christophe.
00:02:07 Une très très longue ligne droite, 17 secondes à fond.
00:02:09 Et c'est vrai qu'ici, là le moteur Renault était un peu plus faible.
00:02:13 Mais bon, c'est un équilibre la Formule 1.
00:02:15 Voilà le premier tour.
00:02:16 Le premier tour avec les drapeaux jaunes qui sont bien sûr agités.
00:02:19 Interdiction de ce doublé.
00:02:21 Et ça va faire peut-être les affaires de certains pilotes qui étaient partis un petit peu plus léger en carburant.
00:02:26 Avec un peu moins d'essence embarquée.
00:02:28 On pense notamment à Mark Webber.
00:02:30 Oui, et puis on pense aussi aux pilotes qui étaient rentrés dans les stands.
00:02:33 Parce qu'ils avaient des problèmes mécaniques.
00:02:35 Ils vont récupérer tout de suite la queue de la course.
00:02:40 Et vont se retrouver dans le cours.
00:02:41 Et je vais vous dire tout simplement aussi, ça évite un immense carton dans les deux ou trois premiers freinages.
00:02:47 Alors, attention, Olivier Panisse est rentré au stand.
00:02:49 Olivier Panisse va certainement prendre le choix.
00:02:52 Le voilà, il est dans les stands.
00:02:53 Oui, le voilà.
00:02:54 Il est rentré dans les stands.
00:02:55 Il est rentré dans les stands.
00:02:56 Regardons si on va le voir à l'écran.
00:02:58 Ou nous, en tout cas, on va vous le dire.
00:02:59 On voit le stand d'ici.
00:03:01 Est-ce qu'on lui remet de l'essence ?
00:03:02 Certaines.
00:03:03 Regardez.
00:03:04 Oui.
00:03:05 On met de l'essence.
00:03:06 Il met de l'essence.
00:03:07 Donc Olivier Panisse a choisi de ne faire qu'un seul arrêt.
00:03:09 Voilà.
00:03:10 Il saute un coup, comme on dit dans ces cas-là.
00:03:13 Et oui, ça avait très bien réussi Akimi Raikkonen.
00:03:15 Rappelons-nous le Grand Prix d'Australie.
00:03:16 Il avait fait ça au même moment, après, à la fin du premier tour,
00:03:20 du tour de formation, puisqu'en Australie, on avait pu prendre le départ de façon classique.
00:03:23 Et il avait chargé en carburant sa monoplace.
00:03:26 Il aurait pu l'emporter s'il n'avait pas eu connu un petit souci de limitation de vitesse dans la voie des stands.
00:03:30 Bien sûr.
00:03:31 Alors vraisemblablement, dans toutes les équipes, on a déjà ce qu'il faut en essence.
00:03:34 En tout cas, on n'a pas changé la tactique et les prévisions que l'on avait faites,
00:03:39 excepté Olivier Panisse, qui lui était très mal placé avec une voiture assez performante,
00:03:43 parce qu'il s'était un peu loupé pendant ses essais de qualification.
00:03:47 Autre information que l'on ne peut pas vous donner malheureusement,
00:03:50 c'est le nombre de tours que les pilotes vont effectuer derrière la voiture de sécurité.
00:03:53 Là, il s'agit tout simplement d'attendre que les conditions s'améliorent.
00:03:57 Et dans ce cas-là, on ne peut pas faire de prévision.
00:03:59 Si le circuit reste en l'état, s'il y a un petit peu de vent, on aperçoit,
00:04:03 c'est des énormes flaques d'eau.
00:04:05 Si ça reste comme ça, il va falloir attendre quand même 4, 5, 6, peut-être 7 tours.
00:04:09 Oui, ça dépend.
00:04:10 On leur fait faire des tours sur le safety car pour qu'ils se rendent compte
00:04:13 où sont placés les rigoles exactement.
00:04:15 Et en 4, 5 tours, ils vont largement avoir le temps.
00:04:17 Il ne pleut plus, la piste va s'assécher.
00:04:19 Et la première indication pour nous, c'est dès que le Pescar, la voiture de sécurité,
00:04:23 aura fini d'avoir ses feux clignotants, aura éteint ses feux clignotants,
00:04:29 ce sera le signe du départ de la course.
00:04:31 Alors ce qu'il faut préciser également, c'est qu'il y a une liaison constante
00:04:34 entre l'homme de la pole position, qui est Rubens Barrichello,
00:04:37 et la voiture de sécurité.
00:04:39 Et c'est l'homme de la pole, c'est Rubens Barrichello,
00:04:41 qui va dire à un moment donné, on peut ou on ne peut pas.
00:04:44 Et à ce moment-là, Charlie Whiting, qui est un homme compétent,
00:04:47 dira, on retire le Pescar ou on le retire.
00:04:51 Alors, petite information importante, je ne sais pas si ce sera le cas,
00:04:54 mais en sachant que Barrichello est équipé d'un pneu concurrent des autres voitures,
00:05:00 par exemple, qui sont juste derrière lui,
00:05:03 et qui sont à vraisemblablement moins performants sous cette pluie battante,
00:05:07 peut-être qu'il va en profiter pour dire, ah non, non, trop dangereux,
00:05:10 c'est lui le patron, vous avez raison de le dire.
00:05:12 Cela dit, il pousse, hein.
00:05:14 Il est arrivé, Rubens, dans le siège direct de la voiture de sécurité,
00:05:21 en descendant du reste de Senna, et il se fait une petite frayeur.
00:05:26 Il est arrivé déjà assez vite.
00:05:28 Petite indication, messieurs, avec le temps de Ralph Fierman
00:05:30 qui a réussi à sortir des stands, il vient d'effectuer un tour en 1 minute 36 secondes,
00:05:33 parce que lui, forcément, il n'a personne devant lui,
00:05:35 donc il peut rouler un petit peu plus vite,
00:05:37 et 1 minute 36 secondes sur un tour dans ces conditions,
00:05:39 cela veut dire que c'est en train de s'améliorer, tout simplement,
00:05:41 parce que les pilotes avaient roulé dans des conditions similaires
00:05:43 entre 1 minute 28 secondes et 1 minute 30 secondes lors des séances d'essai.
00:05:47 Oui, absolument, Chester, vous avez raison.
00:05:50 Et alors, il y a un autre phénomène qui se passe aussi,
00:05:53 qu'on fait chauffer les pneus avant le départ d'une course,
00:05:55 on fait aussi chauffer les pneus de pluie,
00:05:57 et que ces pneus-là sont en train de se refroidir,
00:05:59 parce que la voiture de sécurité ne peut pas aller aussi vite qu'elle le ferait sur sec,
00:06:04 et que les voitures derrière, vous avez vu, elles piaffent d'impatience,
00:06:06 parce qu'on ne peut pas non plus aller de gauche à droite de la piste
00:06:09 pour faire chauffer ces pneus sans risquer de faire un tête à queue,
00:06:11 et que quand les pneus sont froids, ça devient plus compliqué.
00:06:13 C'est exponentiel, plus vous ralentissez, plus les pneus refroidissent,
00:06:16 et moins la voiture est efficace.
00:06:18 Dans l'autre sens, c'est ce qui avait permis au Grand Prix d'Espagne,
00:06:20 à Michael Schumacher de distancer un petit peu Jean Alési et Jacques Villeneuve sous la pluie.
00:06:26 Très beau Grand Prix.
00:06:27 Oui, c'était un Grand Prix magnifique.
00:06:29 En tout cas, voilà, on a toutes les voitures en piste.
00:06:32 Cette fois-ci, tout le monde s'était lancé.
00:06:34 On va faire un petit point sur le classement, même si évidemment, il n'a pas beaucoup changé.
00:06:37 Mais entre les pilotes qui sont rentrés au stand pour changer un petit peu la stratégie,
00:06:41 c'est surtout dans le bas de classement que ça change.
00:06:43 Pour l'instant, Rubens Barrechello, l'auteur de la pole position, est bien sûr devant David Coulthard.
00:06:47 Mark Webber est toujours là, Kimi Raikkonen, 4e, devant Jarnot Roli.
00:06:51 Ralf Schumacher, Michael Schumacher, est 7e, devant Giancarlo Fisichella.
00:06:55 Tous ces hommes respectent pour l'instant leur stratégie qu'ils avaient définie lors de la première séance qualificative.
00:07:02 Seul Olivier Paniz a vient de tenter un coup, on vous l'a dit.
00:07:04 Il occupe pour l'instant le 19e rang.
00:07:06 Mais avec cette voiture de sécurité, le Français a finalement perdu très peu de temps.
00:07:10 Il est à une vingtaine de secondes seulement du premier.
00:07:13 Et donc, lui a un coup à jouer parce qu'après avoir rechargé en carburant,
00:07:16 il va sans doute tenter de ne faire qu'un seul arrêt.
00:07:18 Ça avait été le cas l'an passé lorsque Michael Schumacher s'était imposé.
00:07:22 Ça dépendra un peu des conditions atmosphériques.
00:07:25 Imaginez un petit peu ce que cela donnerait si on lâchait ces monoplaces,
00:07:31 déjà en roulant à vitesse réduite.
00:07:33 C'est un brouillard derrière les roues.
00:07:35 Imaginez à 250, 300 km/h.
00:07:37 On l'a fait beaucoup à notre époque, où il n'y avait pas de voiture de sécurité,
00:07:42 et on nous faisait partir dans des conditions dantesques.
00:07:44 C'est ce qui m'a toujours fait dire que dans ces conditions,
00:07:47 les pilotes de Formule 1 méritaient leur salaire.
00:07:49 Ça c'est sûr.
00:07:52 Il reste donc 68 tours après ces trois premiers tours à vitesse modérée.
00:07:58 Rubens Barriquello, pour l'instant, qui ne semble pas avoir envie de libérer la meute,
00:08:03 puisqu'on vous le rappelle, c'est lui qui va prendre un peu la décision.
00:08:06 Il a un peu raison, parce qu'il y a beaucoup de rigoles d'eau qui traversent la piste
00:08:10 et qui sont très dangereuses à pleine accélération.
00:08:12 Mais je peux vous garantir qu'une fois qu'on aura bien fait quelques tours comme ça,
00:08:16 on va les lâcher.
00:08:17 Il prévient Rubens. Il prévient qu'il faut accélérer un peu.
00:08:21 Mais Lander est un bon pilote.
00:08:23 Je voulais le dire, mais Lander est un très bon pilote qui est au volant.
00:08:26 C'est celui de Pescar.
00:08:27 Mais je vous donne une anecdote. Le docteur qui conduit la voiture,
00:08:31 Jacques Tropenat, m'a dit que la première fois qu'il se réjouissait d'avoir une voiture aussi puissante
00:08:36 que cette Mercedes, et de pouvoir suivre les affaires dans le premier tour,
00:08:39 il m'a dit "J'ai pris le départ, j'ai accéléré comme un dingue,
00:08:42 et trois secondes après je l'ai les yeux, je ne voyais déjà plus les Formule 1."
00:08:45 C'est pour vous dire l'accélération de ces voitures.
00:08:47 Vous remarquerez sur l'image qu'il n'y a pas beaucoup d'eau qui arrive sur la visière de Barrichello.
00:08:57 On est très protégé dans les Formule 1 par l'aérodynamique,
00:09:01 par l'aérodynamique, pour éviter justement d'avoir le casque qui bouge assez violemment,
00:09:06 ce qui perturberait beaucoup la condition et les muscles du cou.
00:09:11 C'est du coup également un petit problème pour le pilote, pour se rafraîchir,
00:09:14 parce que bien sûr il n'y a pas de lime dans les Formule 1,
00:09:17 et donc pour se rafraîchir il y a souvent des petits trous qui sont pratiqués dans le nez des monoplaces
00:09:21 afin d'apporter un petit peu d'air dans cet habitat.
00:09:23 Et quand il pleut comme ça, quand on est dans des virages le plus lent,
00:09:26 quand on va vite, la pluie on ne la prend pas du tout,
00:09:28 mais par contre quand vous êtes à l'arrêt en première,
00:09:30 là c'est les trompes d'eau qui vous tombent dessus, ça vous mouille,
00:09:33 ça mouille les visières, ça fait de la buée, et c'est une situation très désagréable.
00:09:38 Tout le monde est là, pas de panne.
00:09:43 Et pour l'instant en tout cas c'est une très bonne opération
00:09:46 pour ceux qui avaient décidé de partir avec peu d'essence,
00:09:48 parce que là ils sont en train de rouler à l'économie.
00:09:50 On voit Olivier Panisse bien sûr, un arrêt pour modifier sa stratégie,
00:09:54 le Français est 19ème, il devrait rapidement remonter
00:09:57 lorsque la voiture de sécurité libérera les monoplaces.
00:10:00 Oui, d'ailleurs on ne sait pas si dans ce peloton,
00:10:02 quelques-uns n'avaient pas déjà choisi depuis les essais qualificatifs du samedi après-midi
00:10:07 de mettre beaucoup d'essence pour n'effectuer qu'un seul arrêt.
00:10:10 C'est possible ici, très pénalisant,
00:10:13 mais comme l'appui était quand même très prévu depuis le début de la semaine,
00:10:17 peut-être qu'on a choisi cette solution dans certaines équipes.
00:10:20 Regardez Schumacher, je vous l'ai dit tout à l'heure,
00:10:22 il doit cette 7ème position, paraît-il,
00:10:25 à avoir relevé un peu l'auteur de caisse de sa voiture
00:10:27 pour éviter de faire trop d'aquaplaning aujourd'hui.
00:10:29 Donc c'est un coup de poker aussi, parce que si ça se mettait à sécher,
00:10:33 il serait en difficulté le pilote de la Ferrari.
00:10:38 En tout cas, effectivement, vous avez raison Jacques,
00:10:40 la météo a été exacte, beaucoup plus exacte qu'en Malaisie il y a 15 jours,
00:10:45 qui avait trompé un petit peu la scooterie de la Ferrari notamment,
00:10:49 dont on tenait les informations sur la météo,
00:10:52 et là ça a été plutôt bien, et c'est même plutôt à l'heure,
00:10:55 puisque à l'heure près, la météo avait dit qu'il fallait s'attendre à un orage dantesque.
00:11:03 Regardez, on voit la sortie de cette courbe, là près du trottoir,
00:11:05 cette petite flaque d'eau là, où en pleine accélération les pilotes sont,
00:11:09 créerait certainement à l'heure actuelle, la piste est vraiment trop dangereuse pour tous les pilotes.
00:11:14 Et ça continue, on en est maintenant au quatrième tour.
00:11:21 Cinquième tour, là, au moment de la ligne de preneur de freinage,
00:11:24 cinquième tour sur la tour de sécurité.
00:11:26 C'est énorme.
00:11:27 Mais Jacques, c'est-à-dire que les conditions étaient démentielles.
00:11:31 Quand ça s'est mis à tomber, il y a vers onze heures et quelques minutes,
00:11:37 les égouts ont commencé à dégorger, le circuit a été envahi par les eaux,
00:11:41 on a vu pendant deux heures les pompiers et les techniciens du circuit
00:11:46 nettoyer avec des lances à eau, nettoyer toute la boue.
00:11:49 Oui, parce qu'en plus, ça met beaucoup de terre sur cette piste,
00:11:52 et là les pilotes ont commencé à s'impatienter,
00:11:55 mais regardez, on ne peut pas donner le départ dans ces conditions.
00:11:58 Non, c'est certain.
00:12:00 Il faut attendre que la quantité d'eau, la hauteur d'eau diminue.
00:12:05 Il faut savoir qu'avec le nouveau règlement qui demande un train de pneus de pluie,
00:12:09 c'est un type de pneus de pluie seulement,
00:12:12 et bien les manufacturiers ont prévu quelque chose de moyen,
00:12:18 sachant que les pneus plein de pluie n'étaient pas vraiment utilisables
00:12:22 et utilisés parce que souvent il y avait le départ sous voiture.
00:12:26 Oui.
00:12:29 Mais il en est tellement tombé ici que ce règlement s'est avéré trop peu pragmatique.
00:12:35 Oui, en tout cas...
00:12:36 Et que maintenant on veut demander deux...
00:12:38 Oui, mais la FIA a répondu très sèchement, évidemment,
00:12:42 et on ne rechangera pas de pneus de pluie.
00:12:45 Et oui, ce règlement sera bien sûr conservé ici.
00:12:53 Barrechello toujours devant David Coulthard et Mark Webber.
00:12:57 Pour l'instant, pas de signe de tension.
00:13:00 On ne s'impatiente pas trop derrière Rubens Barrechello qui joue sa carte
00:13:04 puisque c'est lui qui a le droit de décider quand la voiture se retirera.
00:13:07 Il va en profiter.
00:13:08 En tout cas, on a aperçu sur certains plans larges
00:13:11 que la trajectoire commençait légèrement, on le voit notamment ici, à s'assécher.
00:13:15 Oui, il y avait encore beaucoup d'eau.
00:13:22 Un nouveau tour, ce sera le sixième derrière la voiture de sécurité.
00:13:26 Regardez la vue.
00:13:31 Ici, on est avec Michael Schumacher.
00:13:35 Et là, on s'aperçoit des difficultés de conduire dans ces conditions.
00:13:38 Là, les pilotes ne sont pas à pleine vitesse.
00:13:40 On s'aperçoit ici qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:42 On voit bien qu'il y a un peu plus de vitesse.
00:13:44 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:46 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:48 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:50 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:52 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:54 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:56 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:13:58 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:00 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:02 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:04 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:06 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:08 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:10 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:12 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:14 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:16 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:18 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:20 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:22 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:24 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:26 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:28 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:30 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:32 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:34 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:36 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:38 On voit bien qu'il y a un peu moins de vitesse.
00:14:40 Et oui, pour l'instant, ce n'est pas pour ce tour que la voiture de sécurité va se retirer.
00:14:44 Six tours couverts déjà dans ce Grand Prix.
00:14:46 Barrichello, Coulthard, Weber, Raikkonen, Trulli, les frères Schumacher, Alfa devant Michael et Fisichella.
00:14:52 C'est pour l'instant les hommes, les pilotes qui occupent les 8 premières places et qui sont en position de marquer des points.
00:14:57 Bien sûr, ça ne veut pas dire grand chose puisque l'on attend que la piste s'améliore afin de libérer ces monoplaces.
00:15:04 On l'a vu lors des essais du vendredi.
00:15:06 Ces conditions sont très difficiles pour ce type de voiture.
00:15:09 Elles ont une tenue de route très précaire dans ce genre de situation.
00:15:13 Il ne faut bien sûr ne prendre absolument aucun risque.
00:15:15 D'autant que le tracé d'Interlagos est quand même un tracé très délicat, en dévers, beaucoup d'appui.
00:15:20 Il est très facile de partir à la faute.
00:15:22 On l'a vu notamment lors des séances de qualification.
00:15:25 On va laisser encore les monoplaces derrière la voiture de sécurité.
00:15:28 On va marquer une pause dans ce Grand Prix.
00:15:30 C'est parti.
00:15:33 La voiture de sécurité vient de se retirer il y a quelques secondes.
00:15:36 Le départ de ce Grand Prix du Brésil a été donné dans la grande ligne droite des stands.
00:15:41 Rubens Barrechiello a fait patienter tous les pilotes pour essayer de conserver l'avantage.
00:15:46 Mais à l'accélération, c'est David Coulthard et sa McLaren Mercedes qui a repris l'avantage au premier virage dans les S2 Sénat.
00:15:53 Qui a plongé pour se retrouver en première position.
00:15:56 Barrechiello donc désormais deuxième.
00:16:03 David Coulthard s'est emparé de la première place.
00:16:06 Mark Webber se maintient en troisième position.
00:16:09 Mark Webber, voilà, c'est exact.
00:16:12 Très bon départ de David Coulthard à fond.
00:16:15 Regardez ce que l'on vous disait tout à l'heure.
00:16:17 Derrière, c'est une grosse grosse bagarre avec la Renault de Jenson de...
00:16:21 Oui, c'est l'émotion.
00:16:27 Ah oui, mais ce départ...
00:16:29 C'est Coulthard qui cavale en tête.
00:16:31 Il s'est imposé magnifiquement sur ce freinage, il faut le dire.
00:16:34 Parce que Rubens Barrechiello a retenu le peloton au maximum.
00:16:38 Regardez, il est doublé.
00:16:41 Et regardez, de nouveau un dépassement avec Kimi Raikkonen qui a mis la pression sur Rubens Barrechiello et qui a pris l'avantage.
00:16:46 Peut-être que Barrechiello n'a pas des réglages pour son puits sur sa voiture.
00:16:50 Non, je pense que c'est tout simplement les voitures qui sont devant.
00:16:52 Ce sont des voitures équipées en Michelin qui, on vous l'a dit, étaient un peu plus rapides sur les pistes.
00:16:56 Cette piste est détrempée, avantage à Michelin.
00:16:59 Et c'est pour cela que, aussi bien Rubens Barrechiello que son coéquipier Michael Schumacher...
00:17:04 Et c'est Montoya cette fois-ci qui prend l'ascendant sur Barrechiello.
00:17:07 Il perd du terrain, le poleman, le pilote brésilien avait réalisé une pole position de toute beauté.
00:17:13 Et devant son public, il est en difficulté dès les premiers tours de ce Grand Prix.
00:17:17 Et regardez, Kimi Raikkonen qui met la pression sur son coéquipier.
00:17:21 Il est revenu très rapidement dans les déchappements de Coulthard.
00:17:25 Alors qu'on a vu la balle de Ed Feld, je me le rappelle.
00:17:28 C'est un problème de moteur sans doute.
00:17:30 Il y a un garçon aussi qui revient très fort.
00:17:33 Le blocage, il est parti à l'extérieur, il a souviré David Coulthard.
00:17:39 Attention entre les deux coéquipiers, ça a été très chaud.
00:17:42 David Coulthard conserve l'avantage mais Kimi Raikkonen est bien présent.
00:17:45 Et regardez d'ailleurs qu'il revient comme un obus.
00:17:47 Très très très rapide, le Colombien Juan Pablo Montoya en train de mettre la pression sur les deux hommes.
00:17:54 C'est lui le plus rapide en course.
00:17:56 Il aurait pu remporter son premier Grand Prix ici même en 2001.
00:17:58 Il avait été 1er alors qu'il était en tête.
00:18:00 Il est en train de revenir sur les deux McLaren.
00:18:02 Alors on va voir si Kimi Raikkonen va se porter à l'attaque.
00:18:06 Il se porte à l'attaque, que va faire David Coulthard ?
00:18:09 Il retarde son freinage, Raikkonen il plonge à l'intérieur dans l'Ouest de Sénat.
00:18:12 Alors attention.
00:18:13 Il prend l'ascendant, il réussit à maintenir la monoplace sur la bonne trajectoire.
00:18:17 Est-ce que Coulthard va lui rendre l'appareil à la fin de cette longue histoire ?
00:18:21 Kimi Raikkonen, le patron de ce début de saison.
00:18:23 Regardez la rapidité de Montoya.
00:18:26 À l'extérieur, on voit le peuple Montoya, l'homme le plus rapide en piste.
00:18:29 Ça y est, il est passé.
00:18:30 David Coulthard vient de se faire passer coup sur coup par Raikkonen et Montoya.
00:18:37 Les deux sont absolument déchaînés.
00:18:40 Et je peux vous dire que dans les premiers partiels, ça va très vite.
00:18:43 Il est plus d'une seconde plus vite que Coulthard dans le premier partiel, Raikkonen.
00:18:46 Ça veut vous dire la différence.
00:18:48 Nous ne savons pas encore une fois les quantités d'essence.
00:18:51 On peut penser que d'avoir un peu plus d'essence sous la puce à aide,
00:18:54 les pneus se mettent, sont mis en bien meilleure température.
00:18:57 Oh, regardez !
00:18:58 Le désaquet avec Ralph Schumacher.
00:19:01 Les deux Renaults.
00:19:03 Oh là là.
00:19:04 Ça c'est le problème, Ralph Schumacher, il en a fait beaucoup des têtes à queue lors des séances libres.
00:19:08 Et oui, c'était certainement avec Trulli.
00:19:10 Et Alonso derrière, on l'a vu passer un peu à l'extérieur.
00:19:15 Et c'est parce que le groupe de têtes est en train de disparaître à l'horizon et tout le monde veut accrocher.
00:19:20 Le wagon.
00:19:21 Le pauvre wagon.
00:19:22 Ça va être difficile, c'est ce que je peux vous dire.
00:19:23 Le petit Mireille Coulthard ne n'amuse pas le terrain.
00:19:26 Il est en train d'attaquer comme un beau diable.
00:19:28 Et regardez du côté de chez Ferrari, même Michael Schumacher.
00:19:30 Pour un lâchement d'or sur Rubens Barrechello.
00:19:32 Michael Schumacher qui était loin.
00:19:34 Et le quintuple champion du monde allemand vient de passer son coéquipier.
00:19:38 Nous allons en profiter pour retrouver le jeu de notre position.
00:19:43 Le télé-avion des trois pilotes en tête au moment de l'apparition du signal.
00:19:47 [Musique]
00:19:51 TF1.fr 36.15, un scott TF1.
00:19:56 Le téléphone 0 892 704 704 34 centimes d'euros la minute.
00:20:00 Pour gagner un stage de pilotage en monoplace.
00:20:02 Et sur l'ensemble de la saison, une voiture d'une valeur de près de 40 000 euros.
00:20:07 Un point sur le classement après 11 tours.
00:20:10 Raikkonen devant ce Montoya et Coulthard.
00:20:13 Mark Webber tient la quatrième place.
00:20:15 Il y a Michael Schumacher qui est en train de fondre sur le pilote Jaguar.
00:20:18 Il devance désormais Rubens Barrechello.
00:20:20 Fernando Alonso est septième devant Jenson Button.
00:20:22 Yarno Trulli est neuvième.
00:20:24 Et pour le moment, l'homme le plus rapide en piste, c'est le leader du championnat.
00:20:28 Leader de cette course, Kimi Raikkonen, une 28 411.
00:20:31 On retombe dans les temps qui avaient été réalisés le vendredi.
00:20:33 Les conditions de piste sont donc similaires.
00:20:35 Montoya, le pointe qu'a une seconde deux derrière le jeune Finlandais.
00:20:44 Le tour à 60 tours de l'arrivée.
00:20:46 Et ces deux hommes, tenez-vous bien, sont trois secondes, pratiquement trois secondes plus vite que tout le monde au tour.
00:20:51 Coulthard est en train de réagir.
00:20:54 Mark Webber aussi.
00:20:55 Les conditions de piste s'améliorent.
00:20:57 On voit sur nos datas les petits points violets qui annoncent le meilleur temps.
00:21:01 Presque sur toutes les voitures.
00:21:03 Après 12 tours, Kimi Raikkonen deux secondes d'avance sur Montoya.
00:21:08 David Coulthard a inversé la tendance sur ce tour.
00:21:11 Il vient même de signer la meilleure performance sur un tour.
00:21:14 Une 27,7.
00:21:15 C'est la raison pour laquelle on peut se demander si Coulthard ne joue pas les hommes expérimentés.
00:21:21 Et il a raison. Plutôt que de s'emballer dans ses premiers tours, avec beaucoup d'eau, et risquer quelque chose de définitif.
00:21:27 Il laisse passer la rage.
00:21:29 Je crois qu'il n'avait pas beaucoup de foi.
00:21:31 Devant la détermination de Kimi Raikkonen, de Robert Montoya, il a été obligé d'être très calme.
00:21:36 Et puis l'Écosse a compris qu'on ne peut pas laisser filer Kimi Raikkonen comme ça.
00:21:39 On le disait, Easy, c'est-à-dire facile, sur la fin du Grand Prix, était encore le plus rapide en course.
00:21:45 Ce n'est pas le genre de garçon à lever le pied.
00:21:47 On nous l'a prouvé maintenant depuis longtemps.
00:21:50 Il l'a prouvé également en Malaisie.
00:21:52 Comme on vous l'avait annoncé, David Coulthard, meilleur temps au tour en course.
00:21:55 Une 27,766.
00:21:57 Un autre homme est très rapide. Il est passé sous la barre de la minute 28 sur un tour.
00:22:00 Jacques C. Michel.
00:22:01 Michel Ferrat, on l'a dit, une voiture certainement très bien avec des sous-appuis.
00:22:04 On vous rappellera que pendant les qualifications, c'est lui qui avait fait le plus beau tour.
00:22:08 Alors que la piste était détrempée, on sait que Michel Schumacher, c'est le champion de l'appui.
00:22:12 Et il est là, Michel Schumacher. Il est cinquième, il est à 9 secondes.
00:22:16 Kimi Raikkonen qui en rajoute un petit peu par rapport à Montoya.
00:22:20 Trois secondes d'écart maintenant entre les deux hommes.
00:22:22 Alors il y a un autre problème aussi qui peut se poser à ces pilotes.
00:22:29 C'est que si la piste s'assuchait trop, ces pneus seraient de moins en moins performants,
00:22:33 s'useraient beaucoup, on serait obligé de s'arrêter pour les changer.
00:22:37 Il y a quelque chose qui est accroché à l'aileron de Kimi Raikkonen.
00:22:40 Peut-être un bout de visière, en tout cas un bout de plastique.
00:22:44 Oui, c'est ça, peut-être la visière.
00:22:46 Enfin la visière, non, le protège-visière.
00:22:50 Le protège-le, le tire-off.
00:22:51 En tout cas, l'homme le plus rapide en piste, c'est encore lui, il vient de réaliser 1'26.849.
00:22:56 Ils sont en train de survoler ce début de course, Kimi Raikkonen.
00:23:00 Et derrière, il va y avoir une lutte qui est en train de se préciser entre Juan Pablo Montoya et David Coulthard.
00:23:06 Les deux hommes sont roue dans roue, 2/10 d'écart seulement entre le 2e et le 3e de ce Grand Prix.
00:23:10 Alors on peut se demander si la performance de Raikkonen au essai, qui était 4e après avoir fait une grosse faute,
00:23:16 n'est pas simplement qu'il est beaucoup moins décent que David Coulthard.
00:23:20 Parce que là, il va vite, un peu trop vite à mon avis, par rapport à tout le monde.
00:23:25 David Mark Webber qui vient de signer le meilleur premier partiel.
00:23:31 Ça veut dire que du côté de Chez Agua, la performance est de nouveau au rendez-vous. Il a tourné en 1'26.8 tout de même.
00:23:36 Oui, et on s'attendait aussi, certains observateurs, à dire que Mark Webber ferait peut-être 3 arrêts.
00:23:41 Ce qui ne sera plus le cas maintenant, je crois, avec ces conditions. On va l'arrêter, lui remettre beaucoup d'essence.
00:23:46 David Coulthard, qui est en train de mettre la pression sur Juan Pablo Montoya, à la respiration.
00:23:50 Un petit problème peut-être pour le Colombien.
00:23:52 Et il a repris l'avantage, le pilote McLaren qui s'empare de la 2e place.
00:23:59 Et il pointe désormais à environ 4 secondes, 5 secondes 2 maintenant.
00:24:04 Et oui, puisque Kimi Rahnkonen vient d'améliorer le record de tour en course, 1'26.7.
00:24:09 Michael Schumacher maintenant l'améliore également, 1'26.0.
00:24:12 Les temps sont en train de tomber.
00:24:14 Ray Konnen, Coulthard, Montoya, Webber est 4e.
00:24:18 Michael Schumacher revient toujours sur le pilote Jaguar.
00:24:22 Ruben Sebarrequello est 6e à déjà 16 secondes, presque 17 secondes.
00:24:27 Et l'écart, oui, le réalisateur ne se trompe pas.
00:24:30 L'écart entre Ray Konnen et Michael Schumacher, 9 secondes 2.
00:24:33 Il est à peu près constant depuis les 3-4 tours.
00:24:38 A priori simple alerte pour Montoya qui est toujours présent.
00:24:40 Il n'est pas loin Schumacher, vous l'avez vu ?
00:24:43 Juste derrière Montoya et Webber.
00:24:46 Montoya sorti un petit peu large, il a pu mettre une roue sur ses fameuses bandes blanches très glissantes.
00:24:53 Il va perdre beaucoup de temps, même si le Colombien est un peu lent dans cette partie trécineuse.
00:24:58 Alors que Michael Schumacher met la pression sur Mark Webber.
00:25:02 Un coup à droite, un coup à gauche.
00:25:04 Il ne peut pas passer, il est encore un peu loin.
00:25:06 Il met véritablement la pression sur le pilote Jaguar.
00:25:09 Complètement à l'intérieur Michael Schumacher, lui qui sait prendre également les extérieurs.
00:25:15 Quand il en a besoin pour améliorer la trajectoire.
00:25:18 Ça va être difficile parce que l'extérieur, regardez, il ne travaille pas.
00:25:21 Regardez comme il rentre dans ce virage.
00:25:23 Très très humide, il rentre à l'intérieur pour couper la trajectoire et se retrouver dans la bonne aspi.
00:25:28 Michael Schumacher qui tente de prendre l'avantage.
00:25:31 Ça y est, il l'a pris.
00:25:33 Et qui à la réaccélération a fait parler la poudre.
00:25:35 Le moteur Ferrari qui devance à la régulière Mark Webber.
00:25:41 Michael Schumacher qui est revenu en quatrième position.
00:25:44 Nous allons en profiter pour retrouver très vite le jeu top position.
00:25:47 Notez bien le nom des trois pilotes en tête au moment de l'apparition du signal.
00:25:51 TF1.FR 3615, code TFO.
00:26:01 Le téléphone 0892 704 704, 34 centimes d'euros la minute pour gagner un stage de pilotage en monoplace.
00:26:07 Et sur l'ensemble de la saison, une voiture d'une valeur de près de 40 000 euros.
00:26:12 On revient sur la lutte avec Juan Pablo Montoya troisième et Michael Schumacher qui revient sur le Colombien.
00:26:19 Sur les deux hommes, il y a un contentieux ici même d'ailleurs.
00:26:22 L'an dernier, Juan Pablo Montoya avait réalisé la pôle position.
00:26:25 Michael Schumacher avait pris le meilleur envol.
00:26:27 Il s'était accroché à l'extérieur.
00:26:29 Schumacher, il lui a rendu la monnaie de la pièce.
00:26:32 Attendez, il n'est pas encore passé.
00:26:33 Réaccélération impeccable.
00:26:35 C'est passé très très proche entre les deux hommes.
00:26:37 Magnifique.
00:26:38 Mais Schumacher a pris l'avantage à l'extérieur.
00:26:40 Je me demande si Montoya n'a pas beaucoup d'essence.
00:26:43 Parce qu'il n'accélère pas très fort.
00:26:45 Vous avez vu, il est au freinage.
00:26:47 Déjà tout à l'heure, il est peut-être chargé en essence.
00:26:49 En tout cas, le meilleur tour, c'est David Coulthard qui a réagi.
00:26:52 Et qui vient de faire une 25.
00:26:54 Et encore le record du tour pour 24.659.
00:26:59 Ou alors il a des petits problèmes avec son antipatinage.
00:27:01 Oui, c'est très possible.
00:27:02 Parce qu'il a du mal à accélérer.
00:27:03 Vous avez vu, il n'est pas bon en accélération.
00:27:05 On se rappelle que Léa Pannis, lors de la première séance de qualification,
00:27:08 avait connu également un problème d'antipatinage.
00:27:10 Il était à fond partout.
00:27:12 Mais ça n'avançait pas.
00:27:13 Alors Olivier Pannis qui lui s'est arrêté, tout comme physique,
00:27:16 est là aussi pendant ses tours.
00:27:18 Pannis, lui, il est 17ème.
00:27:20 Il tourne en 1'30.
00:27:21 C'est-à-dire 6 secondes moins vite que le meilleur temps.
00:27:24 C'est beaucoup.
00:27:25 Mais on vous rappellera qu'il ne fera qu'un seul arrêt.
00:27:27 Écart stable entre Raikkonen et Schumacher.
00:27:29 9 secondes 1, 9 secondes 2.
00:27:31 David Coulthard, meilleur tour, vous l'aviez annoncé Jacques.
00:27:34 1'24.659.
00:27:35 Confirmation.
00:27:36 L'Ecossais est bien présent.
00:27:38 Il est revenu à 2'03 de son coéquipier.
00:27:40 Et oui, parce qu'il y a Michael Schumacher qui presse.
00:27:42 Michael Schumacher qui est maintenant en 3ème position.
00:27:45 On va commencer à s'inquiéter chez McLaren Mercedes.
00:27:48 C'est quand même le roi de la pluie à la 3ème place.
00:27:52 Il y a un petit garçon, un petit jeune devant,
00:27:54 qu'ils appellent Raikkonen, qui a l'air pas mal aussi.
00:27:56 Raikkonen-Coulthard, ça va être peut-être la première lutte.
00:28:02 Alors, je voudrais aussi vous rappeler encore une chose.
00:28:04 C'est que devant, vous avez ces deux pilotes équipés par le même manufacturier.
00:28:08 Derrière, l'autre manufacturier.
00:28:10 Qui disait-on, quand la piste s'assècherait, serait beaucoup plus performant ?
00:28:14 Ça doit être le cas à l'heure actuelle.
00:28:16 Parce qu'on voit revenir aussi Rubens Barrichello sur Mark Webber.
00:28:20 Et Juan Pablo Montoya, qui lui, certainement a un problème.
00:28:23 Parce que regardez, Webber va aussi le doubler.
00:28:25 Et je peux vous dire que c'est vrai.
00:28:26 Ce que vous disiez, les Bridgestones sont en train de s'améliorer.
00:28:28 1'24.324 pour Michael Schumacher.
00:28:31 Le meilleur tour tout simplement pour le pilote allemand.
00:28:33 Qui a repris plus d'une seconde, pratiquement deux secondes.
00:28:36 A Ray Connen sur ce tour.
00:28:38 Oui, et puis on le voit aussi derrière, sur les autres pilotes équipés en Bridgestone.
00:28:42 Ça fonctionne bien pour Bridgestone.
00:28:43 Tant mieux, chacun son tour.
00:28:44 Là, c'est très très mouillé.
00:28:45 Vous avez vu.
00:28:46 Il va rester le pied à coudre.
00:28:49 Il va faire un petit peu plus extérieur.
00:28:50 Pour bénéficier d'une meilleure vitesse.
00:28:52 Surtout d'une piste un petit peu plus accrochage pour lui.
00:28:54 Et là-bas, tout au fond, c'est Fernando Alonso.
00:28:57 Volant la Renault en 7ème position.
00:28:58 Tête à queue, Jacques, malheureusement pour le pilote Minardi, Justin Wilson.
00:29:03 Malheureusement, il n'a rien tapé.
00:29:05 On peut apprécier ces nouvelles zones de dégagement en bitume.
00:29:07 Ça évite bien sûr d'abandonner.
00:29:09 Quoique, là pour un coup, il n'a rien tapé.
00:29:11 Mais peut-être un problème mécanique.
00:29:14 Michael Schumacher, 1'24.324.
00:29:16 Confirmation de ce meilleur temps réalisé par le pilote allemand.
00:29:18 Qui est revenu à moins de 8 secondes du leader Kimi Raikkonen.
00:29:21 Du coup, les deux McLaren sont en train d'attaquer.
00:29:24 Un aileron cassé.
00:29:25 Un aileron cassé avec un accident au bout de la ligne droite.
00:29:28 Une Jordan et une Toyota très probablement.
00:29:32 Un aileron, ils se sont touchés.
00:29:34 Ici, regardez, le bout d'aileron devant nous.
00:29:36 Il ressemble malheureusement que c'est Olivier Panisse.
00:29:39 Et Jean-Luc Carleau physique est là.
00:29:41 Il n'y a rien de grave.
00:29:42 Les voitures, on les voit, elles sont à l'extérieur.
00:29:44 Regardez, l'image.
00:29:46 Malheureusement, ça n'a rien à voir avec Olivier Panisse.
00:29:49 Il s'est fait harponner.
00:29:50 Il était pour rien.
00:29:51 C'est Ralph Fuhrman qui a perdu sa monoplace finalement.
00:29:53 Il y avait effectivement l'autre voiture.
00:29:55 Regardons.
00:29:56 Il était ensemble.
00:29:57 Il a perdu sa roue.
00:29:58 La roue avant droite.
00:29:59 C'est une...
00:30:00 Heureusement qu'elle est branchée.
00:30:02 Il tape dans Panisse.
00:30:04 Et regardez, les bouts d'aileron sont devant nous, devant notre cabine de commentaire.
00:30:08 Il a perdu une roue.
00:30:09 Non, en fait, c'est son aileron qui a dû casser.
00:30:11 Et se mettre sous la roue.
00:30:13 Peut-être.
00:30:14 C'est sûrement ça.
00:30:15 Ça m'étonnerait qu'il ait perdu une roue.
00:30:16 Il va sans doute y avoir une nouvelle voiture de sécurité, monsieur,
00:30:18 avec ce débris en plein milieu de la ligne droite.
00:30:20 Oui, puis vous avez vu que Fuhrman s'était...
00:30:22 On vous l'a signalé tout à l'heure, arrêté.
00:30:23 On avait changé déjà une roue.
00:30:25 Les roues sur sa voiture.
00:30:26 Je regarde.
00:30:27 Peut-être une roue mal serrée.
00:30:28 Je regarde au loin.
00:30:29 Je pense qu'il est descendu de sa voiture.
00:30:30 Oui, oui, parce que la voiture, elle est placée un peu plus loin dans le...
00:30:33 À l'extérieur.
00:30:34 Heureusement, il n'a rien touché, Olivier.
00:30:36 Malheureusement, il est coin à l'abandon.
00:30:38 Et la voiture de sécurité rentre en piste.
00:30:40 Et c'est bien normal.
00:30:41 Il y a un débris énorme en plein milieu de la ligne droite.
00:30:44 Ça s'est passé juste sous nos yeux.
00:30:46 Très surprenant.
00:30:47 Je ne sais pas si vous avez pu entendre le bruit que ça a fait.
00:30:50 En tout cas, il y a pas mal de pièces sur toute la longueur du freinage.
00:30:56 Il y a sur plus de 150 mètres, il y a des débris.
00:30:58 Donc, il va falloir réagir.
00:31:00 Et c'est ce que fait la direction de course en envoyant tout de suite les voitures de sécurité.
00:31:04 Belle réaction.
00:31:05 Heureusement, plus de peur que de mal, puisque les deux pilotes sont ce qu'ils se rendent compte de leur monoplace.
00:31:10 Ça, c'est également une bonne nouvelle.
00:31:11 C'est signe également que les conditions de sécurité sont en place.
00:31:13 Alors, regardez, on rentre.
00:31:14 On rentre.
00:31:15 On va changer de pneus.
00:31:17 Michael Schumacher, David Coulthard.
00:31:20 Ils se sont suivis dans la ligne des stands.
00:31:22 Et ça, c'est peut-être un tournant de la course, puisqu'ils vont remettre un peu d'essence.
00:31:26 Ils perdent sans doute moins de temps.
00:31:27 Kimi Raikkonen est encore en piste.
00:31:29 Regardez, Juan Pablo Montoya également rentre.
00:31:31 Rubens Barrechello, Mark Webber fait un endeux à l'en-dessous.
00:31:34 Jenson Button.
00:31:35 Et chez Toyota, bien sûr, on attend Cristiano Damata.
00:31:39 Course dans les stands entre Coulthard et Schumacher.
00:31:44 Intéressant de voir qu'il va pouvoir reprendre l'avantage.
00:31:47 Cours dans les stands.
00:31:50 On peut faire une différence.
00:31:51 C'est un petit peu un embouteillage.
00:31:52 Et Michael Schumacher.
00:31:56 Les deux Renaults s'arrêtent.
00:31:57 Dernière partie.
00:31:58 On change les pneus.
00:31:59 On ne change pas les pneus.
00:32:01 Je n'ai pas bien vu.
00:32:02 Les deux Renaults se sont arrêtés dans le même tour.
00:32:04 Il y en a un qui a dû patienter derrière l'autre.
00:32:06 Heureusement, il y avait un peu d'écart sur la piste.
00:32:08 Et oui, ce point noir qu'il y a dans la ligne droite.
00:32:13 C'est un débris que nous avons juste devant notre cabine commentateur.
00:32:17 C'est un long arrêt chez Renault.
00:32:19 Et pour l'instant, ce débris est bien en place.
00:32:23 C'est un morceau de carbone qui fait à peu près 1,50 m de long.
00:32:26 Trulli était resté très longtemps en stand.
00:32:28 On a remis de l'essence.
00:32:31 On a changé les pneumatiques.
00:32:33 En tout cas, excepté Kimi Raikkonen, toutes les voitures derrière lui se sont arrêtées.
00:32:41 A l'exception des derniers.
00:32:45 En tout cas, Ralph Fuhrman, bien malheureux dans cette affaire.
00:32:49 Et encore plus malheureux, Olivier Panisse, qui avait choisi une stratégie impeccable pour cette course.
00:32:53 Il est maudit en ce début de saison, Olivier Panisse.
00:32:55 Il est peut-être maudit, mais il a eu beaucoup de chance.
00:32:58 Donc, l'un va avec l'autre.
00:33:00 C'est vrai.
00:33:01 Il est pour rien encore une fois.
00:33:03 Le point sur les arrêts au stand.
00:33:06 Kimi Raikkonen ne s'est toujours pas arrêté.
00:33:08 David Coulthard et Michael Schmauer se sont arrêtés.
00:33:10 Ils sont le deuxième et le troisième.
00:33:11 Et regardez qui pointe à la quatrième position.
00:33:13 Cristiano Damata, sans arrêt.
00:33:15 Il n'est pas encore repassé par la case au stand.
00:33:18 Le pilote brésilien, Marc Webber, reste un peu regardé avec son arrêt.
00:33:22 Fred Zenn ne s'est pas arrêté non plus.
00:33:24 Ni Verstappen d'ailleurs.
00:33:25 On vous rappellera qu'ils étaient partis des stands, ces pilotes.
00:33:28 Et regardez, dans les certains temps, mettre de l'essence.
00:33:31 Ce débris en plein milieu, juste au niveau des 100 m.
00:33:36 On met du temps pour aller les chercher, ces débris.
00:33:38 Je ne comprends pas que les commissaires...
00:33:40 Que les commissaires ne les doivent pas cela.
00:33:45 Et deux drapeaux.
00:33:48 Le drapeau jaune parce qu'on est sous le régime de la médaille de sécurité.
00:33:50 Et le drapeau rouge et jaune, drapeau de glissance.
00:33:53 Un nom un petit peu barbare, mais c'est celui-là.
00:33:58 Et pour l'instant, les pilotes commencent à avoir l'habitude de rouler à régime modéré.
00:34:04 On va revoir au ralenti.
00:34:06 Ici, regardez, en pleine accélération.
00:34:09 Il perd sa roue.
00:34:10 Il perd sa roue.
00:34:11 Il casse sa suspension.
00:34:12 Il a cassé la suspension avant.
00:34:13 C'est un miracle qu'il soit arrivé en travers comme ça,
00:34:17 plutôt que monté sur la voiture d'Olivier.
00:34:19 Et regardez, choc.
00:34:21 Pas très violent, heureusement.
00:34:23 Mais en tout cas, ça aurait pu être dramatique s'il était arrivé avec une roue sur les roues arrière d'Olivier.
00:34:28 Physique et là, ça sort bien aussi dans cette histoire.
00:34:32 Ça s'est passé entre les gouttes.
00:34:33 Oui, vraiment.
00:34:34 Comme on dit.
00:34:36 Surtout par ce temps-là, c'est important.
00:34:38 Pour l'instant, Kimi Raikkonen, qui n'a pas l'air décidé de rentrer dans la ligne des stands,
00:34:48 il se rend de sa stratégie.
00:34:50 Pourtant, juste derrière, Coulthard et Michael Schmarrond effectuent une très, très belle opération.
00:34:54 Mais peut-être que chez McLaren Mercedes, on a décidé aujourd'hui
00:34:58 de modifier un peu les stratégies
00:35:01 et de faire des stratégies différentes, et pour Raikkonen, et pour Coulthard.
00:35:05 Ah, ça y est.
00:35:06 Très décontracté.
00:35:10 Très décontracté au téléphone, enfin avec la radio.
00:35:13 Parce qu'on est en train de lui indiquer qu'il y a d'autres débris un petit peu plus loin.
00:35:16 Il est parti faire un sprint pour enlever cet autre débris.
00:35:19 Il faut dire qu'il y en a sur une centaine de mètres.
00:35:21 On va profiter de cette voiture de sécurité pour marquer une nouvelle pause dans ce Grand Prix.
00:35:26 Raikkonen est toujours en tête.
00:35:29 On s'aperçoit que les deux pilotes vont bien.
00:35:33 Olivier Panis n'a rien ni Ralph Fearman.
00:35:36 La voiture de sécurité vient de se retirer il y a quelques secondes.
00:35:39 Kimi Raikkonen a pris l'avantage devant David Coulthard.
00:35:43 Michael Schmarrond est sur les talons de l'Ecosse.
00:35:45 Il est en train de mettre la pression et derrière, c'est un festival offert par Ruben Sobarrequello
00:35:49 qui a passé Cristiano Damata et qui va maintenant revenir sur son chef de file.
00:35:53 Kimi Raikkonen, Michael Schmarrond, deux secondes d'écart.
00:35:56 Rien n'est joué dans ce Grand Prix.
00:36:00 Le drapeau vert est de rigueur, désormais il n'y a plus de débris en piste.
00:36:03 Raikkonen, Coulthard, Michael Schmarrond et Ruben Sobarrequello.
00:36:08 Les deux McLaren poursuivis par les deux Ferrari et les écarts sont infimes.
00:36:13 Trois secondes d'une entre ces quatre hommes.
00:36:15 Cristiano Damata est sous la pression de Juan Pablo Montoya.
00:36:18 Anthony Pizzonia qui ne s'est pas arrêté occupe le septième rang.
00:36:21 Antonio Pizzonia devant Mark Webber.
00:36:26 Un petit peu plus loin le point avec Jarno Trulli, quinzième.
00:36:30 Fernando Alonso occupe le quatorzième rang.
00:36:34 Et pour vous rappeler, l'abandon d'Olivier Panis qui a été harpené par le malheureux Ralf Fiermann
00:36:38 qui a perdu une roue et est venu percuter à l'arrière le pilote français.
00:36:44 Un 48 tours de la fin de ce Grand Prix du Brésil.
00:36:49 Kimi Raikkonen a fait un petit écart face à David Coulthard, Michael Schmarrond et Ruben Sobarrequello
00:36:55 sont désormais roues dans roues à la poursuite de l'Ecossais.
00:36:58 Le leader du championnat qui gère parfaitement la situation.
00:37:02 Et qui conserve l'avantage sans problème.
00:37:09 Un petit rappel sur les 8 premiers, Raikkonen, Coulthard, Schumacher, Michael, Sobarrequello,
00:37:13 Damata, Montoya, Pizzonia et Webber.
00:37:16 Comme on vous l'avait annoncé en début de transmission, nous avons laissé la place à l'information.
00:37:21 C'est important avec la situation internationale actuelle. On va retrouver Laurence Ferrari.
00:37:25 Ce déroule dans un quartier de la ville, les Zopit.
00:37:33 Il a fait la même erreur, il est parti sur les flaques.
00:37:35 C'est le petit problème qu'on a.
00:37:37 Quand on part sous safety, on fait 2 ou 3 tours, les pneus perdent la température.
00:37:42 Et quand on repart, le pilote est chaud parce qu'il était déjà dans la course.
00:37:45 Dès qu'on repart, on se sent bien mais la voiture a perdu un petit peu de grip.
00:37:50 On est sur ces rigoles où l'eau est tout le temps en mouvement.
00:37:52 Les voitures sont très instables.
00:37:54 Il suffit qu'on fasse une toute petite faute d'inattention et on se retrouve à la place de la Jaguar et de la Bridia.
00:38:00 Je ne vais pas dire Franck mais ça fait 2 miracles.
00:38:02 Depuis Firman Panis et Pizzonia Montoya, dans les 2 cas, ça aurait pu mal se terminer.
00:38:08 Pour l'instant, tout va bien.
00:38:10 Et on a comme au bon vieux temps, 2 McLaren 2 Ferrari en tête.
00:38:16 Raikkonen, Coulthard, Schumacher, Barrichello. Une seconde 7 entre le leader du championnat, le Finlandais, et son équipier, l'expérimenté écossais, Rubens Barrichello.
00:38:25 On profite pour recoller légèrement à son chef de file.
00:38:29 On voit que Barrichello arrive à faire tout le circuit.
00:38:31 Il arrive à remonter légèrement sur les 3 zones de tête, sur toute la 2e et 3e partie du circuit.
00:38:36 Par contre, dans le turn 1 et 2 où il y a quand même les rigoles d'eau, c'est pour ça que je pense qu'il est typé plus sec que les autres.
00:38:43 Il prend tout l'extérieur de la courbe numéro 2, ce qui l'empêche de poser les roues sur la gomme qui est en place sur le sec, qui est une partie très glissante généralement.
00:38:53 Et voici Rubino de Brasil, Antonio Pizzonia, Jungle Boy car il est d'Amazonie.
00:39:00 Il a été pilote d'essai pour Williams BMW et il a couvert quasiment 15 000 km l'année dernière au volant de l'une des meilleures monoplaces du plateau.
00:39:12 Il connaît la Formule 1, Antonio Pizzonia, mais il connaît aussi un début de saison extrêmement difficile.
00:39:17 Qu'est-ce qu'on entend dire des antipatinages à l'accélération ?
00:39:19 On peut donc les régler sur le volant.
00:39:23 Pour mon expérience dans la Renault, il y a à peu près 6 positions disponibles.
00:39:29 On y joue tous les tours suivant la quantité d'eau, suivant la température du pneu.
00:39:36 On peut en poser plus ou moins, si le pilote veut gérer lui-même son accélération.
00:39:41 Ou s'il veut faire confiance au système.
00:39:43 C'est-à-dire que ces 6 positions correspondent à quoi ?
00:39:46 Plus ou moins d'antipatinage.
00:39:48 Je crois que pour notre part, les Renault...
00:39:52 Ah, Michael Schumacher au même endroit.
00:39:54 Il m'avait bien semblé apercevoir un trait rouge en bas à droite de l'écran.
00:39:58 Sans l'aileron arrière. Schumacher qui abandonne au 26ème passage.
00:40:03 Mon Dieu, quelle course !
00:40:06 Exactement la même chose au même endroit. Sur cette flag, cette rigole dont vous nous parliez.
00:40:09 Elle est incontrôlable la Ferrari du quintuple champion du monde.
00:40:12 Il va falloir enlever la Williams, la Jaguar et la Ferrari vite fait.
00:40:16 C'est exactement à cet endroit que Ricardo Zonta, l'année dernière, pendant la course de Nissan, avait fait la même erreur.
00:40:22 C'est très dangereux avec le 4 ici.
00:40:25 Oui, ce que j'allais dire, il faut neutraliser l'épreuve dans ces conditions.
00:40:28 Comment peut-on à un tel niveau manquer de professionnalisme ?
00:40:31 Ça va vite quand même. On est à 180-200 km/h.
00:40:35 Là quand même, les commissaires... Il n'est pas content Schumacher évidemment.
00:40:39 Il fait signe à la foule que tout va bien, mais il a de quoi ne pas être content.
00:40:42 Certes, il commet une erreur en passant à l'intérieur en roulant dans la flag, mais ça aurait pu extrêmement molle.
00:40:46 C'est incroyable.
00:40:48 Alors, safety car numéro 3.
00:40:51 Je pense que Marie-Conan va en profiter pour ravitailler.
00:40:54 Dis donc, Franck Montagny, Schumacher connaît un début de saison extrêmement difficile.
00:41:02 Il a vécu...
00:41:04 Ça va conforter la place de Rubino à l'intérieur de Ferrari, mais je crois que...
00:41:07 De la tête de Schumacher, ça fait longtemps que ça ne s'est pas passé comme ça.
00:41:10 Et ce doit être quand même... C'est toujours des moments difficiles à gérer je crois.
00:41:13 Et votre pronostic se confirme. Regardez, ce sont des pneus... Normaux ?
00:41:18 Non, je crois qu'ils sont toujours pour la puissance.
00:41:21 Ah oui, il y a plus de réduit. Vous avez raison.
00:41:23 Raikkonen qui conserve, qui s'arrête au stand.
00:41:25 Comme tout à l'heure David Coulthard et Schum lors de la neutralisation précédente.
00:41:31 Il conserve encore des pneus pour la pluie qu'il met Raikkonen.
00:41:34 De même que Dammata vraisemblablement.
00:41:38 Oui, Dammata qui rentre au stand à ce moment-là.
00:41:40 Vous voyez qu'il y a toujours ces damiers sur les pneus.
00:41:43 Beaucoup, beaucoup d'essence.
00:41:45 Il ne fera qu'un arrêt sûrement.
00:41:47 Stratégie différente. À moins que ça s'assèche et qu'on change...
00:41:50 Il sera obligé à se prendre à s'arrêter une nouvelle fois, tant pis pour lui.
00:41:53 Quelle image.
00:41:55 En même temps, il sait qu'il s'en sort bien. Il doit être très partagé Schumacher.
00:41:58 Il sait qu'il fait un début de saison désastreux.
00:42:00 C'est vrai.
00:42:01 Mais en même temps, il sait qu'il est entier et que ça aurait pu bien se terminer avec ses quatre pilars à côté.
00:42:06 Je crois qu'il pense uniquement au résultat de la course et pas du tout au fait qu'il aurait pu se faire mal.
00:42:11 Généralement, quand on a une sortie de piste comme ça, si on se fait mal, on se fait mal.
00:42:16 Si on ne se fait pas mal, on se dit "ça s'est bien passé".
00:42:19 Là, je crois qu'il doit être vraiment déçu de tout ce qui se passe pendant ce début de saison.
00:42:28 Sur un potentiel de 30 points, il en aura marqué 8 en 3 Grands Prix, Schumacher.
00:42:32 Alors qu'année dernière, il avait fait un carton plein.
00:42:34 Coulthard, Rubinho et Weber qui est revenu à la quatrième place.
00:42:40 Avec Fernando Alonso qui est sixième.
00:42:43 Avec deux arrêts déjà.
00:42:45 Jos Verstappen, Giancarlo Fisichella. Très bien pour eux que ça dure.
00:42:49 Nous, on prend des classements et des attaques comme ça, c'est chouette.
00:42:52 Sans s'être arrêté encore.
00:42:55 Le petit cinquième et qui est en onzième avec un stop.
00:42:58 Harry Connen qui s'est arrêté pendant le deuxième safety.
00:43:02 À l'inverse de Coulthard et de Schumacher et qui lui se retrouve neuvième.
00:43:06 C'est le septième abondant Schumacher. Il reste 13 voitures en course.
00:43:10 Une course qui a déjà été neutralisée.
00:43:13 À trois reprises, le départ qui avait été reporté a été donné sous voiture de sécurité.
00:43:18 Pour cette tour.
00:43:21 Et puis, à la suite, après l'accident de Sherman et Panis, on a neutralisé l'épreuve à nouveau trois tours.
00:43:26 Le temps de débrider les débris qui ont encombré la ligne droite des stands.
00:43:30 Et de dépêcher ce fameux caterpillar dans le arrière.
00:43:33 Et puis, Montoya, Antonio Pizzonia et Michel Schumacher.
00:43:38 Les trois au même endroit, c'est incroyable.
00:43:40 Beaucoup d'hécatombe.
00:43:42 C'est un circuit qui veut ça quand même. C'est un circuit qui est très bossé.
00:43:45 Qui est quand même...
00:43:47 C'est assez joli à voir.
00:43:50 Il a plu pendant toute la matinée.
00:43:52 Tout le début d'après-midi, le départ était incertain.
00:43:55 On voyait les gens danser dans les tribunes.
00:43:57 Avec beaucoup de...
00:43:59 De punch.
00:44:01 C'était super sympa là-bas.
00:44:03 Ce qui est étonnant, c'est que c'est aussi le Grand Prix à domicile pour Juan Pablo Montoya.
00:44:07 Le Colombien, cette tribune qu'on a aperçue, c'était surtout des gens qui le soutenaient.
00:44:11 Vous entendiez peut-être de l'autre côté chez vous, le public.
00:44:14 Les spectateurs colombiens acclamant leurs héros.
00:44:18 Malgré... Oh attention ! Malgré leur retour.
00:44:21 Ça c'est un danger dans les neutralisations.
00:44:23 Ne pas rentrer dans le pilote qui vous précède.
00:44:26 Toujours parce que vous ne décidez pas de la vitesse.
00:44:28 Ça va partir.
00:44:30 Safety a coupé les lumières.
00:44:32 Le Safety Car, la voiture de sécurité qui a coupé les lumières pour sa troisième intervention.
00:44:43 Elle descend la portion sinueuse.
00:44:46 Le leader de la course laisse de l'air derrière.
00:44:48 Tout à l'heure c'était Raikkonen, puis il se fut Barrichello.
00:44:50 C'est maintenant David Coulthard. Où est-il ?
00:44:52 Ça sense HB1.
00:44:54 Mais où est-il ?
00:44:56 Monsieur Coulthard.
00:44:58 Il prend son temps.
00:45:00 Regardez comme ça, faillit se toucher.
00:45:02 Alors attention. On s'approche de la remontée.
00:45:07 Le gauche ici et ce sera à fond.
00:45:09 On voit que Coulthard a fait une stratégie complètement différente par rapport à Raikkonen.
00:45:13 Raikkonen a attendu de passer le dernier virage et a remis l'accélérateur à fond après.
00:45:19 Tandis que Coulthard a pris plus d'espace et s'est lancé dès le dernier virage.
00:45:23 Ce qui est plutôt payant d'ailleurs.
00:45:25 Alors le départ.
00:45:27 Ralph va attaquer Michael.
00:45:29 À l'extérieur, Barrichello.
00:45:31 Il est sorti trop large.
00:45:33 Ralph Schumacher, Barrichello va-t-il répliquer en bas du reste de scène ?
00:45:36 Attention parce qu'ici il y a l'eau.
00:45:39 Ah la réaccélération. Rubens Barrichello qui conserve sa deuxième position.
00:45:42 Et Weber qui prend la speed derrière de Ralph Schumacher.
00:45:45 Alors attention. C'est un peu loin.
00:45:48 La puissance du V10 BMW qui s'exprime dans cette longue ligne droite.
00:45:52 Il y a un grand relief sur ce circuit.
00:45:56 C'est dommage parce qu'à la télévision on ne se rend pas compte.
00:45:59 C'est une cuvette somptueuse. C'est magnifique.
00:46:01 Une très belle vue partout.
00:46:03 Et là on était en pleine descente et ici ça remonte.
00:46:08 C'est magnifique ce grand truc.
00:46:09 Alors c'est reparti au 29ème passage.
00:46:15 Derrière David Coulthard.
00:46:17 Après la troisième voiture de sécurité.
00:46:19 Deuxième Rubens Barrichello.
00:46:21 Troisième Ralph Schumacher.
00:46:23 Quatrième toujours Mark Weber.
00:46:25 Suive Jenson Button, Fernando Alonso, Jöss Verstappen et Giancarlo Fisichella.
00:46:31 C'est un beau relief.
00:46:32 Ça sèche.
00:46:40 Ça sèche pas mal.
00:46:42 Par rapport au relief, souvent quand on voit les circuits, la télévision, etc.
00:46:49 On se donne une idée de ce que ça peut représenter.
00:46:51 Je peux vous dire que quand je me suis rendu sur le site l'année dernière
00:46:54 et qu'on a fait des tours à pied avec les ingénieurs.
00:46:56 Le Est de Senna justement.
00:46:58 C'est quelque chose de très impressionnant quand on y va à pied.
00:47:00 Il y a un bon bévers, un gros banking.
00:47:03 Et quand on roule sous la pluie c'est encore plus impressionnant
00:47:07 parce qu'il y a une ancienne piste qui passe au-dessus.
00:47:09 Et qui justement donne toutes ces rigoles de boue et d'eau
00:47:13 dès qu'il y a des fortes pluies.
00:47:15 Est-ce que ça va se stabiliser un petit peu maintenant ?
00:47:20 On a eu des émotions quand même dans cette première partie de course.
00:47:23 On atteint bientôt la mi-course en 55 minutes.
00:47:28 Ce qui veut dire quasiment une heure pour la mi-course.
00:47:31 Et donc on atteindra peut-être, mon cher Franck, la limite réglementaire des deux heures.
00:47:36 Hop là !
00:47:38 Eh bien, une minardi en moins.
00:47:40 Joss Verstappen, quel dommage.
00:47:42 Quel dommage Joss Verstappen.
00:47:45 Et au même endroit.
00:47:47 C'est incroyable.
00:47:49 Mais les écuries ne préviennent pas les pilotes dans un cas pareil.
00:47:51 Il y a un piège et ils s'en rendent bien compte les pilotes quand même.
00:47:53 Moi je connais le piège et je n'y suis allé qu'une fois.
00:47:57 Donc je pense que les pilotes qui sont en formula, ils doivent quand même le savoir.
00:48:00 Enfin, peut-être la fatigue un petit peu.
00:48:04 Je ne sais pas.
00:48:06 Ce sont des conditions qui sont très difficiles quand même.
00:48:07 Facile à dire.
00:48:09 Bien sûr, dans l'anti-fauteuil, je ne me permettrai pas.
00:48:11 Il faut relativiser.
00:48:13 Là derrière, ça va très vite.
00:48:14 Puis c'est quand même une course.
00:48:16 On a quand même envie d'aller le plus vite possible.
00:48:17 Et on est toujours tenté de dire, bon, on repose le pied sur l'accélérateur plus rapidement
00:48:23 parce que ça sèche, parce que sur tout le circuit c'est un peu plus facile.
00:48:26 Et on se fait piéger.
00:48:27 On se fait piéger.
00:48:29 Aikenem qui se retrouve à la 7ème position.
00:48:32 Par contre, je crois que Barricadero perd souvent un petit peu de temps dans cette grande courbe.
00:48:35 Mais il est beaucoup plus...
00:48:37 Il est sans risque dedans.
00:48:39 Parce qu'il prend justement cette partie extérieure où il n'y a pas la grotte.
00:48:42 Et qui est pour moi beaucoup moins glissante.
00:48:44 Le public de Sao Paulo en délire malgré la température bien plus fraîche que d'habitude.
00:48:49 Malgré la pluie, bien sûr.
00:48:51 Parce que Rubens Barricadero est à la deuxième position.
00:48:54 Vous savez que depuis 8 ans il n'a pas terminé son Grand Prix National.
00:48:58 Bignes, le dernier, c'était un position...
00:49:01 C'était pas que la mi-course.
00:49:02 C'était Ayrton, Senna.
00:49:03 Oui, bien sûr, c'est pas la mi-course.
00:49:05 Il reste quoi ? 30, 40 tours à disputer.
00:49:08 Donc on a encore le temps de voir venir.
00:49:10 Mais, quand même, c'est un peu comme au foot.
00:49:12 C'est ce qu'il a dit Barricadero.
00:49:14 C'est le 12ème même le public, surtout chez lui.
00:49:15 Oui, c'est clair.
00:49:17 Quand même, ça ferait plaisir de voir son poteuble encore plus à la victoire.
00:49:23 Ça ferait plaisir aussi pour Coulthard.
00:49:24 Mais c'est vrai qu'on a un petit peu en faute...
00:49:26 Il a déjà gagné, ça va.
00:49:27 Un petit peu en faute en ligne de Brésilien qu'on n'entend plus très souvent.
00:49:31 Il faut être prêt à quitter.
00:49:33 C'est vrai, il faut être partageur.
00:49:35 Alors, McLaren a bien gagné en début de championnat pour le moment.
00:49:42 Il faut rappeler que ce sont deux voitures de 2002, en fait, évoluées,
00:49:46 mais qui sont en tête de ce Grand Prix.
00:49:48 On peut voir quand même que McLaren ont fait un gros step en avant.
00:49:51 Ils n'étaient pas du tout au niveau par rapport à la Ferrari 2002.
00:49:54 Et on voit que tout le début de championnat, quand même,
00:49:58 ils ont des autos qui sont vraiment très compétitives
00:50:01 et qui sont peut-être un petit point de mieux que ce que peut l'être la Ferrari.
00:50:06 La part des pneus dans cette progression ?
00:50:08 Difficile à dire.
00:50:10 Difficile à dire, parce que c'est quand même un travail très...
00:50:13 Oh la la, Jenson Button.
00:50:14 ... qui était 5ème au même virage.
00:50:15 C'est au même endroit.
00:50:16 C'est au même endroit.
00:50:18 Il n'y en a pas beaucoup qui vont finir le circuit, qui vont finir la course.
00:50:21 Mais c'est très bien pour Fernando et Renaud.
00:50:24 Je vous l'ai déjà dit, Franck, quant à lui, c'est pas joli de se réjouir du malheur des autos.
00:50:29 Et pourtant, il passe un peu plus large, non ?
00:50:31 Il est en pleine trajectoire.
00:50:32 Il est en pleine trajectoire.
00:50:33 On voit, il y a deux petites bosses.
00:50:35 Il a levé les mains du volant avant de...
00:50:39 Oui, pour éviter, comme il a redouté le choc frontal,
00:50:42 d'avoir un retour de volant, de se casser le pouce éventuellement.
00:50:47 C'est pas souvent de voir le pilote avoir le réflexe de faire ça.
00:50:51 C'est vrai.
00:50:52 Parce que c'est quand même très difficile d'aller lâcher le volant
00:50:54 quand vous êtes en perdition et que vous allez taper le mur.
00:50:57 Ce qui dénote quand même une belle lucidité dans ce cas-là.
00:51:00 Tiens, alors donc, ben voilà.
00:51:01 Eh ben, on y retourne.
00:51:02 Je compte numéro 4.
00:51:05 Tiens, surmettez quelques billets sur le nombre de safety cars aujourd'hui.
00:51:09 Il n'y a plus que 11 voitures en course, mais il peut souffler, Jenson Button.
00:51:12 J'adore.
00:51:13 Effectivement, dans ces conditions, qu'est-ce qu'ils doivent souffrir, les pilotes ?
00:51:15 La concentration que réclament ces conditions de course, quand même.
00:51:19 C'est quelque chose.
00:51:22 Voici Mark Webber, qui en profite pour s'arrêter avec la neutralisation.
00:51:26 Mark Webber qui fait une belle course.
00:51:28 Et en plus, avec les sorties de route qui se passent,
00:51:31 je pense que si sa voiture a la fiabilité d'aller au bout,
00:51:33 il va mettre des gros points.
00:51:35 Alors, de nouveau, des pneus, évidemment, au ramassure,
00:51:38 avec des pneus de pluie, 8,8 secondes.
00:51:40 Pas énormément d'effort.
00:51:43 Mais c'est bien joué. Il était quatrième au moment de cet arrêt, Mark Webber.
00:51:47 Retour sur le safety.
00:51:50 Avec son gros V8 à compresseur et son beau bruit.
00:51:54 33ème tour, Coulthard, Barrichello, Ralph.
00:51:57 Alors Ralph, dont on critique quelquefois le manque d'agressivité,
00:52:03 là, il a fait taire ses détracteurs en faisant l'extérieur tout à l'heure à Barrichello.
00:52:06 Oui, exactement. Et puis, il a fait une course assez calme, en fait, depuis le début.
00:52:09 Il a un bon rythme de course.
00:52:11 Je pense qu'il est...
00:52:13 Sous la pluie, je pense qu'il y a deux manières.
00:52:15 Une, on va surcombir pour essayer d'être dans le rythme,
00:52:17 mais à ce moment-là, tous les virages, tous les freinages, à chaque moment,
00:52:20 c'est très difficile parce qu'on se bat vraiment avec la voiture.
00:52:22 On a vraiment un bon rythme.
00:52:24 Et on a trouvé toutes les trajectoires dans tous les virages
00:52:27 et ça devient vraiment facile à ce moment-là de faire sa course
00:52:30 parce qu'on roule d'une manière...
00:52:32 On roule assez doucement quand même sous la pluie.
00:52:34 On prend le temps de freiner, on prend le temps de braquer,
00:52:36 de chercher vraiment la bonne trajectoire pour bien motricer.
00:52:39 On n'accélère pas à fond sur les pédales d'accélérateur,
00:52:41 donc on prend son temps.
00:52:43 Et si on arrive vraiment à trouver les bonnes trajectoires,
00:52:46 on se fait à l'image de Ralf.
00:52:48 On a l'impression que c'est très cool, mais bon,
00:52:50 il est bien remonté, il est troisième, il fait des temps plutôt sympas.
00:52:53 Ralf, qui est un pilote extrêmement expérimenté,
00:52:55 qui a du mal à se faire au nouveau format des qualifications
00:52:58 sur un seul tour lancé.
00:52:59 On se souvient qu'en Malaisie, à 15 heures, il s'est lancé 17e.
00:53:02 Et là aussi, il a fait une course discrète, mais extrêmement solide
00:53:05 en terminant la quatrième position.
00:53:08 Les feux clignotent toujours.
00:53:10 Fernando, peut-être trop pitte.
00:53:12 Quatrième, Fernando, à la faveur de la rue de Ronda.
00:53:16 Ou de Mark Webber.
00:53:19 Mark Webber qui se trouve en fin de peloton.
00:53:21 Non, il est toujours là, Fernando.
00:53:22 Il est toujours là.
00:53:23 Sur une trajectoire différente.
00:53:24 Oui, il va chercher un peu plus d'eau pour ses pneus.
00:53:26 Ce qui nous rappelle Schumacher, d'ailleurs,
00:53:33 dans ce genre de situation.
00:53:36 On voit que Mark Webber...
00:53:37 Regardez, ça c'est l'accrochage tout à l'heure.
00:53:39 Tout à l'heure, oui.
00:53:40 Entre Ralph et Jarnot et Fernando Alonso qui avait réussi à les éviter.
00:53:44 Justin.
00:53:45 C'est toute la série au même endroit.
00:53:47 Justin Wilson.
00:53:48 Justin qui a beaucoup souffert lors de la dernière course avec le système Hans.
00:53:52 Regardez qui est à gauche.
00:53:53 Montoya qui était déjà sorti.
00:53:54 Pizzonia qui est le rejoint dans le mur.
00:53:56 Mike Schumacher.
00:53:57 Incroyable.
00:53:59 Qui était pas loin de récupérer la voiture.
00:54:01 Roland.
00:54:02 Oui.
00:54:03 Il est repassé sur l'herbe après.
00:54:05 C'est un circuit qui est très piégeux pour ça.
00:54:07 Il y a deux grandes courbes, celle-là.
00:54:09 Et le turn 3, 4, 5.
00:54:13 Qui est un...
00:54:15 Verstappen, Ableton.
00:54:18 Qui s'appelle Ferradola.
00:54:20 Ferradola, oui.
00:54:21 À la sortie de ces virages, vous avez un petit vibreur.
00:54:23 Et juste derrière le vibreur, vous avez de l'herbe.
00:54:25 La dernière fois, en décembre dernier, quand je suis allé avec les Nissans,
00:54:28 je suis sorti un tout petit peu large.
00:54:30 La voiture s'est posée sur le mur.
00:54:32 La voiture s'est posée sur le fond plat, sur le vibreur,
00:54:34 les deux roues dans l'herbe et les deux roues sur le tarmac.
00:54:36 Mais sur le fond plat, vous n'avez absolument aucun contrôle.
00:54:38 À ce moment-là, vous prenez plus de vitesse que ce que vous pouvez freiner.
00:54:41 Et ça va vite, vite, vite dans les pneus.
00:54:43 Allez, on écoute le V10 Ferrari avec Marichello pendant la neutralisation, bien sûr.
00:54:47 Écoutez comme le moteur tourne bas en régime.
00:54:50 Avec les pieds sur le frein légèrement pour garder la température.
00:55:00 Car il faudra freiner extrêmement fort en bout de la ligne droite
00:55:04 lorsque les voitures seront libérées au sud-sénat.
00:55:06 Incroyable !
00:55:07 Vous savez ce que dit Jean-Romu, on le sait dans un cas pareil.
00:55:09 À vendre, peu rouler, Formule 1, prépare carrosserie.
00:55:12 Une, deux, trois, quatre, cinq autos là sur ce plan au même endroit.
00:55:16 Kimi Nardi en pôle.
00:55:18 Oui, on aimerait bien voir ça.
00:55:20 Heureusement, heureusement, tout ça sans gravité.
00:55:25 Sans gravité. Et Jean-Carlo, qui doit pointer à la 6ème place.
00:55:30 Alors expliquez-nous quelque chose, parce que les téléspectateurs nous demandent souvent ça.
00:55:34 Je sais pas.
00:55:35 Oui, vous allez savoir.
00:55:36 Jean-Carlo physique est là.
00:55:38 Il a reçu de la part des pilotes de Formule 1, alors que Cristiano Damatta repasse au stand.
00:55:43 Et la trappe à essence qui s'est ouverte une nouvelle fois.
00:55:45 C'est étonnant parce qu'il s'est arrêté tout à l'heure en 13 secondes 4.
00:55:48 On pensait qu'il irait au bout.
00:55:50 Peut-être un petit problème de pompe à essence ?
00:55:51 Ah, ou de pneus ?
00:55:52 Non, parce que...
00:55:53 Ils vont peut-être coller des slicks.
00:55:56 Non, non, toujours retaillé.
00:55:58 Toujours des pneus prévus pour la pluie.
00:56:00 Mais peut-être que ce train ne convenait pas à Damatta.
00:56:02 En tout cas, on remet légèrement de l'essence, vous voyez.
00:56:04 C'est pas grand-chose.
00:56:05 A 2 secondes à peu près de tuyau.
00:56:08 Ah, sympa.
00:56:09 Le tuyau déverse 12 litres d'essence par seconde.
00:56:12 On a remis une vingtaine de litres, donc à peu près pour Damatta.
00:56:15 Ça y est, la première est rentrée. Il repart.
00:56:19 Ce que je trends aussi, c'est ces systèmes de première vitesse.
00:56:23 Dès que vous enclenchez l'embrayage, vous appuyez sur la première vitesse.
00:56:27 Donc là, ça se fait tout seul au volant.
00:56:29 Et vous devez attendre que la première vitesse s'enclenche.
00:56:32 C'est-à-dire que vous êtes juste dans une position d'attente.
00:56:35 Et pas mal de fois, pour des problèmes de software, la vitesse ne s'enclenche pas.
00:56:40 Software, donc l'informatique de la voiture.
00:56:43 Oui, tout à fait.
00:56:44 Et là, qu'est-ce qu'on fait ? On tape sur son volant ?
00:56:46 Non, j'ai coupé le moteur, parce que généralement, ça prend vite la température.
00:56:49 Mais vous ne pouvez rien faire.
00:56:50 Pourquoi il ouvre sa visière ?
00:56:52 Parce qu'on passe cette vitesse, et il a un petit saut de vent qui est juste devant le volant.
00:56:56 Avec des vitesses normalement adaptées au circuit et à la voiture.
00:57:01 Ça fait que le flux d'air va arriver légèrement sur le casque pour ventiler.
00:57:04 Et là, à cette vitesse, il n'y a absolument pas d'air qui vient sur le pilote.
00:57:08 Ce qui fait qu'il prend beaucoup de buée.
00:57:10 Et ça va repartir.
00:57:12 Après 35 tours et la quatrième neutralisation de cette épreuve,
00:57:16 la voiture de sécurité a une nouvelle fois éteint la rampe lumineuse sur son toit.
00:57:22 Et une nouvelle fois, David Coulthard prend son temps avant de réaccélérer.
00:57:28 On va donc relancer la meute.
00:57:29 Franck Montagné vous faisait observer tout à l'heure que Barry Kello freinait pendant la neutralisation
00:57:34 pour garder les freins en température.
00:57:35 Parce qu'ils arrivent à quoi dans ces conditions des trempées ?
00:57:38 270 km/h quand même, en haut de scénario.
00:57:40 Oui, facilement. C'est une très grande ligne droite.
00:57:43 On dirait pas d'abord la jante, et tout de suite après, à peu près au premier terre,
00:57:48 elle commence à redescendre.
00:57:49 Généralement, aux endroits où on commence à mettre la 5 et la 6.
00:57:52 Et c'est là qu'il faut taper dans les freins et plonger dans ce Ouest de Sénac vertigineux.
00:57:56 C'est incroyable.
00:57:57 C'est une grande descente de ski comme on les aime, et qui est en dévers.
00:58:01 Avec un gros banking, ce qui aide beaucoup le train avant pour rentrer dans le virage.
00:58:05 Il faut savoir que quand vous arrivez dans la ligne droite, vous ne voyez absolument pas le point de corde.
00:58:08 C'est un point de corde qui est très tard.
00:58:10 Le point de corde, c'est l'endroit du virage sur lequel vous pouvez commencer à tracer une ligne droite
00:58:13 jusqu'au prochain virage.
00:58:14 Et le banking ?
00:58:15 Et le banking, c'est la piste qui est incurvée sur l'intérieur.
00:58:19 Un banking positif ou négatif.
00:58:20 Parce que notre ami Jacques Laffitte a gagné à Interlagos.
00:58:23 Le circuit n'avait pas cette portion intérieure.
00:58:26 On tirait tout droit dans la ligne droite des stands.
00:58:29 Il n'y avait pas l'Ouest de Sénac.
00:58:30 On continuait tout droit sur le banking, justement jusqu'en bas.
00:58:32 C'est la partie qui donne les rigoles, la boule.
00:58:35 Merci Jacques.
00:58:36 Et bien il a gagné dans ces conditions.
00:58:38 Bien sûr.
00:58:39 C'est vrai que comme c'est très incurvé, on l'a perçu à l'oeuvre.
00:58:43 Ah ! Allez !
00:58:45 Qui va commencer à attaquer sur Alphmarer.
00:58:48 Qui devrait passer dans la main.
00:58:50 Fernando Alonso, l'une des révélations de ce début de saison.
00:58:53 Franck Montagny, vous êtes intime du pilote.
00:58:56 Ah non, pas intime.
00:58:57 C'est lui, je connais.
00:58:58 Enfin, vous, vous habitez à Barcelone et lui à Madrid.
00:59:01 On ne parle pas très très bien.
00:59:02 Petite affaire.
00:59:03 Donc il y a un lourd contentieux footballistique.
00:59:06 Parlez-nous un petit peu quand même d'Alonso, la révélation du début de saison.
00:59:11 Votre ami.
00:59:12 C'est...
00:59:13 Attention, Raikkonen à la spi.
00:59:15 Ouest de Sénac, freinage retardé.
00:59:17 Alonso qui n'insiste pas.
00:59:19 Non, il n'a pas la possibilité d'insister à ce moment-là.
00:59:22 J'étais très content de voir son podium en Malaisie.
00:59:27 Par Alphi.
00:59:29 Oui, c'était très chaud.
00:59:30 Raikkonen qui va reprendre sa place dans les trois premiers.
00:59:33 Non, pas longtemps.
00:59:35 Est-ce qu'il va passer à l'extérieur ?
00:59:38 Il est gilet.
00:59:39 C'est beau, il a le droit de résister.
00:59:41 Alchoumar, tout à fait.
00:59:42 Il aurait pu assister même un peu plus que ça.
00:59:44 C'est bon.
00:59:45 Raikkonen en pleine remontée.
00:59:47 Le leader du championnat du monde qui a sa position à défendre contre son équipier David Coutard
00:59:53 qui lui mène le Grand Prix et qui est deuxième actuellement de championnat.
00:59:56 On arrive à voir sur des portions du circuit, on voit bien la différence sur la ligne trajectoire qui commence à s'assécher.
01:00:04 Et dans ce portion-là, où c'est quand même assez serré, on n'utilise pas trop le grand effect,
01:00:11 ce qui fait qu'on sèche beaucoup moins la piste.
01:00:13 Là, on s'est encore trempé et on lève un peu, c'est assez glissant.
01:00:18 Dans toutes les portions de rapide, on commence à avoir une ligne trajectoire assez sèche.
01:00:21 Allez Franck, Ralf, Fernando, acte 2.
01:00:24 Fernando, j'étais très content après son podium en Malaisie.
01:00:29 C'est sa plus jeune poleman de l'histoire.
01:00:31 Tout à fait, parce que ça redonnait un peu d'entrain à l'Espagne par rapport à ce sport qu'ils avaient un peu oublié.
01:00:40 Et c'était assez difficile de suivre des califs, de suivre des courses, ne serait-ce que par la télévision.
01:00:47 Donc ça, je trouve que c'est une très bonne chose.
01:00:49 Et puis je crois que ça fait lui bien à Fernando d'être un peu reconnu dans son pays, parce qu'il fait un super boulot et qu'il roule bien.
01:00:56 C'est mérité, donc non, c'est très sympa.
01:01:01 Et le meilleur tour pour le leader, une 23'846, 38ème passage pour David Coulthard,
01:01:07 qui doit être informé que Raikkonen revient.
01:01:17 On a dépassé la mi-course, ici à Ntaragos, dans ce grande premier de Brésil de Formula 1.
01:01:22 La troisième manche du championnat du monde des pilotes et des constructeurs 2003.
01:01:27 Voici la bagarre en tête, David Coulthard, McLaren, Mercedes, un arrêt.
01:01:32 Devant Rubens Barrichello, 6'10ème derrière, à bord de la Ferrari également, un arrêt.
01:01:39 On se retrouve comme au début du Grand Prix avec la McLaren de Coulthard et la Ferrari de Barrichello.
01:01:44 On est beaucoup moins à dos sur la piste et on peut voir que Rubens est complètement dans le rythme de Coulthard.
01:01:52 La voiture se comporte beaucoup mieux sur un tarmac plus sec que mouillé pour Rubens Barrichello.
01:01:59 Coulthard qui, pour l'instant, vieux brisquats, contrôle les événements.
01:02:06 Barrichello qui n'insiste pas. Qu'est-ce qu'on fait ? On a un trait qui n'insiste pas.
01:02:10 Il vient de tourner 6'10ème plus vite que David Coulthard de tout précédent.
01:02:15 Confirmation que ça s'assèche.
01:02:17 Ça s'achèche. Pas s'achèche.
01:02:19 Les plus archi-chèches.
01:02:21 On voit bien l'anime qui s'assèche.
01:02:24 Ils avaient ravitaillé lors de la deuxième safety car, 6'8" pour Coulthard.
01:02:34 C'était au 18ème passage, donc il y a 20 tours déjà.
01:02:37 Il y aura donc vraisemblablement un deuxième arrêt.
01:02:41 Oui, il y a de grandes chances pour qu'il y ait un deuxième arrêt.
01:02:45 Je pense qu'il va être retardé un maximum parce qu'il est possible que ça finisse avec des pneus slick.
01:02:51 Des "slicks" oui.
01:02:53 Des pneus pour le sec.
01:02:55 C'est même plus le nom qu'on devrait leur donner.
01:02:59 Je pense qu'il va aller au bout de la capacité des réservoirs.
01:03:04 Ça serait la meilleure possibilité.
01:03:08 Il faudrait qu'on ait un plan large qui nous montre la ville de Sao Paulo, les faubourgs en bas et les premiers immeubles.
01:03:13 Car c'est ça l'indication que suivent toutes les écuries.
01:03:15 En fait, il est passé Fernando!
01:03:17 Fernando Alonso qui vient de passer à l'instant Ralf Schumacher et qui s'empare de la 4ème position.
01:03:23 Un très bon début de saison pour Fernando, pour Renaud.
01:03:28 Ils sont pour l'instant en position de remarquer des points avec les deux voitures.
01:03:31 Oui, puisque Yarnotte Rouly est également là.
01:03:33 Ce qui montre quand même une belle évolution par rapport à l'année dernière.
01:03:36 On doit consulter les grenouilles pour savoir ce qui va se passer du côté de la météo.
01:03:42 Effectivement, pour retarder un maximum le prochain arrêt.
01:03:46 Et on voit que Coulthard et Barichello cherchent le moulin sur la piste.
01:03:50 Il faut refroidir un petit peu les pneus parce que sinon la structure commence à se dégrader beaucoup.
01:03:54 On a une voiture qui va commencer à flotter en latérale.
01:03:57 Donc on a le grip, mais on a une très mauvaise sensation au volant.
01:04:01 Ce qui est assez désagréable.
01:04:03 Puis on a une voiture qui bouge beaucoup et sur les freinages et dans les courbes.
01:04:06 Donc c'est assez difficile.
01:04:07 Ce qui est en même temps étonnant, c'est que sur ce plan large de cette caméra, il y a des gouttes.
01:04:11 Alors on va surveiller si ce sont les premières gouttes d'une nouvelle averse.
01:04:16 Une 23'132 la réplique de David Coulthard, dixième plus vite que Rubens Barichello au tour précédent.
01:04:24 Barichello qui doit rouler à peu près dans le même rythme de tous les manières.
01:04:28 C'est un joli dépassement.
01:04:30 Bravo Alfa, en tout cas aujourd'hui il résiste.
01:04:36 Il résiste, mais il se fait passer.
01:04:38 Il a fait un très bon passage à l'extérieur, certes il s'est passé.
01:04:40 Mais il ne fout pas la tâche à son petit camarade quand même.
01:04:43 Rubens qui commence à se montrer de plus en plus pressant.
01:04:49 Poète, poète.
01:04:50 Moins de 3 dixièmes entre les deux hommes.
01:04:52 On retrouve des anciens aux deux premières places.
01:04:54 Je jure un peu.
01:04:55 Mais c'est un jeune qui vous le dit.
01:04:58 Alonso qui a collé quasiment deux secondes en un tour à Ralph Schumacher.
01:05:04 Yarno Trulli toujours là avec la deuxième Renault dans les points.
01:05:07 Septième position.
01:05:08 Et Fisichella sixième.
01:05:10 Bien pour Giorno.
01:05:13 Alors on parlait de Giancarlo Fisichella Trulli alors j'avais une question.
01:05:17 Barichello qui grignote un dixième.
01:05:21 Ça va se faire ça à tous les tours.
01:05:23 Oui, oui.
01:05:24 J'grignote à chaque fois, je suis conscient.
01:05:25 Je vois, je vois.
01:05:26 À la fin de la saison dernière, Giancarlo Fisichella a reçu un "Driver's Driver's Award".
01:05:32 C'est-à-dire que de la part de tous ses camarades pilotes, il a été désigné meilleur pilote de l'année.
01:05:37 Très hypocrite.
01:05:38 C'est vrai ?
01:05:39 Non, je ne sais pas vraiment.
01:05:41 Mais je pense que tout pilote est assez égoïste.
01:05:43 Surtout dans ce monde-là, chacun travaille pour soi.
01:05:46 Et donc, aller décerner le prix du meilleur pilote quand on a des voitures qui sont toutes différentes.
01:05:51 Et sachant qu'on peut comparer un pilote seulement à son coéquipier devant, la même écurie, avec le même matériel.
01:05:57 Je trouve ça un peu étrange.
01:06:00 Oui, mais c'est un peu...
01:06:02 Mais c'est sympa, c'est sympa.
01:06:03 Parce que Giancarlo est un pilote qui va vite.
01:06:04 Giancarlo Trulli.
01:06:05 C'est un pilote qui va vite, qui n'a jamais eu vraiment une auto pour aller devant.
01:06:10 Mais c'est un pilote qui est assez agressif, qui a un bon tempérament latin.
01:06:16 Qui a bien gardé son style qu'il avait quand il était au karting.
01:06:21 Alonso, Storm.
01:06:22 En deuxième tour, pit stop de Fernando Alonso.
01:06:25 Giancarlo Fisichella, Just Versa.
01:06:28 Ah, mais ce n'est pas du tout un pit stop, c'est une drive-thru, une pédalité.
01:06:32 Ce qui signifie que l'on considère peut-être que Fernando Alonso a été un petit peu fort tout à l'heure sur Alfa Royal.
01:06:38 C'est dommage.
01:06:39 Peut-être qu'il a roulé un petit peu trop vite dans la pit lane.
01:06:42 Oui.
01:06:44 Bon, ça serait mieux ça.
01:06:46 On va dire ça.
01:06:47 Parce que sinon ça serait très triste.
01:06:48 Ben oui.
01:06:49 C'est quand même un sport de costaud, un sport automobile qui est sympa.
01:06:54 Il faut laisser un peu rouler.
01:06:56 Ils ne sont même pas touchés, pas de coups de roue, rien.
01:06:58 C'est dommage.
01:07:00 En tout cas, Fernando Alonso qui dans l'affaire va être gardé au classement.
01:07:03 Et vous avez vu le public, le poliste, qui est en train de s'enflammer.
01:07:06 Parce que là, très clairement, Rubens Barrichello, il est plus vite que David Coulthard.
01:07:11 Il observe.
01:07:12 On calcule chez Ferrari. On a vu Jean-Thaud.
01:07:14 Et les ingénieurs sur le muret.
01:07:17 Est-ce que c'est un coup de stratégie qui va donner la victoire à l'un ou l'autre de ces deux garçons ?
01:07:23 Je crois qu'ils sont à peu près au même nombre de stops.
01:07:26 Ils doivent à peu près avoir la même quantité d'essence parce qu'ils se sont arrêtés à peu près aussi longtemps l'un que l'autre.
01:07:31 Donc il y a des chances que ça se passe, espérons-le, sur la piste.
01:07:35 On voit que les voitures commencent à avoir beaucoup plus de vitesse en ligne.
01:07:38 Parce qu'on voit sur l'aileron arrière de Barrichello, les petits vortex qui se passent sur la droite et la gauche de l'aileron.
01:07:45 C'est incroyable comme cet endroit, Franck, vous nous essayez de nous le dire depuis tout à l'heure, mais ça ne sèche pas.
01:07:50 Ça ne sèche pas. Et puis il y a vraiment deux petits bosses au milieu.
01:07:52 Je ne sais pas où sont sortis les autres pilotes.
01:07:54 C'est une partie qui est très difficile.
01:07:58 Parce que comme on obtient un rythme complètement différent sur tout le reste du circuit,
01:08:02 on commence à rouler de plus en plus vite parce que la trajectoire sèche.
01:08:05 Quand on arrive, il faut vraiment se forcer à rouler doucement dans cette partie-là.
01:08:09 Tous les pilotes qui sont partis à la faute, c'est généralement parce qu'on exerce confiance par rapport à tout le tour qu'on vient de réaliser.
01:08:17 Et on continue à aller un petit cran au-dessus, un petit cran au-dessus.
01:08:20 Mais bon, là-bas c'est encore trempé, ça ne passe pas.
01:08:22 La pelletée infligée à Fernando Alonso fait les affaires d'Ainzar Alfransen qui rentre dans les points.
01:08:28 Attention, Madwepper, le mandroit !
01:08:31 Il passe, il passe, il passe !
01:08:33 Eh bien dis donc, bien joué, bravo !
01:08:35 Bien récupération. Alors là, c'est une des spécificités aussi d'Interlagos.
01:08:39 Un peu à l'image du HTTT, le Paul Ricard.
01:08:41 Ils avaient commencé à faire ça l'année dernière, à asphalter certaines portions à l'extérieur où on peut récupérer la voiture.
01:08:46 On peut récupérer la voiture, mais le seul petit problème, c'est que juste derrière le vibreur, c'est de l'herbe.
01:08:50 Il y a une portion de 50 cm d'herbe.
01:08:52 Ce qui fait que vraiment, si vous restez collé sur le vibreur, vous ne pouvez plus en sortir.
01:08:55 C'est une roue dans l'herbe, une roue sur le tarmac, et ils le font en place sur le vibreur.
01:08:58 Ça suffit pour accélérer vraiment la voiture et la mettre en perdit.
01:09:01 Ah, Rubens Barriquello qui passe ! C'est fait !
01:09:04 On entend les spectateurs, c'est excellent.
01:09:07 Formidable ! Enseignant au passage le meilleur tour de peu,
01:09:10 c'est 2 millième de mieux que son meilleur passage de tout à l'heure, au 44ème tour.
01:09:15 Rubien Odebraser, regardez la tribune en bas, c'est extraordinaire !
01:09:18 Écoutez !
01:09:19 Rubens Barriquello qui était derrière,
01:09:23 loin de la vitesse de David Coulthard depuis 7-8 tours maintenant,
01:09:27 qui prenait la température qui nous semblait manifestement plus rapide.
01:09:30 Il va s'en aller.
01:09:31 A pousser l'Ecossais à la faute, Coulthard un peu large à la sortie du S-de-Sénat.
01:09:35 Il n'a pas hésité une seconde, il a plongé ! Barriquello, regardez !
01:09:38 Coulthard, freinage légèrement manqué, et le jeu du chat et de la souris.
01:09:42 Ça c'est très bien.
01:09:45 C'est très bien que ça se passe comme ça.
01:09:47 Je pense qu'il va s'en aller.
01:09:49 Il ne faut pas qu'il fasse un petit excès de confiance,
01:09:52 un excès de slick sur une petite plaque, ça serait vraiment dommage.
01:09:54 Ça peut arriver.
01:09:56 Ouh là là, alors là, il y a 100 000 polistes qui se mettent en prière autour de la piste.
01:10:01 Rubens Barriquello n'a pas fini lors des 8 dernières années de son Grand Prix national.
01:10:05 Le dernier Brésilien à l'avoir emporté ici à Interlagos, c'est Ayrton Senna en 1993.
01:10:10 10 ans auparavant, écoutez !
01:10:14 C'est formidable, il a une souris sur le visage de ses spectateurs, c'est génial.
01:10:18 10 ans auparavant, 1983, c'était Nelson Piquet.
01:10:21 10 ans auparavant, c'était Emerson Fittipaldi.
01:10:26 Il s'envole, Rubens Barriquello.
01:10:28 Attention les flaques.
01:10:30 Attention à l'excès de confiance, on peut compter sur Jean Todt pour le lui rappeler via la radio.
01:10:34 C'est assez difficile dans la voiture, je pense, pour Rubens Barriquello d'être sur son circuit,
01:10:40 d'être en tête, de savoir qu'il a la voiture la plus rapide, entre guillemets,
01:10:44 parce que sur le concurrent direct, c'est Coulthard, il a quand même pu faire une dizaine de tours derrière lui,
01:10:48 donc juger réellement où il pouvait être plus lent et où il pouvait être plus rapide.
01:10:53 Et être dans l'expectative aussi du temps, de savoir qu'il peut repleuvoir, etc.
01:10:59 Sachant qu'il n'a pas la bonne voiture sur une piste vraiment détrempée.
01:11:03 Ça ne doit pas être très faible mentalement.
01:11:06 Et Fernando Alonso qui revient dans les points, puisque Mark Gilbert avec son 360,
01:11:10 heureusement pour lui, il est bien récupéré. Il est sorti.
01:11:13 Il l'a laissé passer.
01:11:17 Dommage pour Mark Gilbert qui est parti 3e, qui était très très longtemps pendant tout le Grand Prix en 4e place.
01:11:23 C'est pas fini !
01:11:24 Non, non, mais...
01:11:26 Plus à sa sèche...
01:11:28 Sèche, sèche, sèche...
01:11:29 Brasé !
01:11:30 Oh là là, le pauvre Damatha, mais quelle course catastrophique pour Toyota.
01:11:35 Décidément, tout à l'heure, Olivier Panis arponnait par le malheureux Ralph Fierman,
01:11:40 qui avait vu sa suspension avant droite s'arracher.
01:11:43 Et là, Damatha qui rentre pour la 3e ou 4e place.
01:11:47 On a l'impression qu'il tourne de plus en plus vite Barrichello.
01:11:49 Ouais, ouais.
01:11:50 Damatha, ce sont toujours des pneus pluies.
01:11:57 Seconde 8, la première est rentrée, c'est reparti.
01:12:00 Il a roulé sur quelque chose avec l'arrière droite.
01:12:02 25 tours !
01:12:08 25 tours encore !
01:12:10 1'22.0 pour Barrichello, 1'23.9 pour Coulthard.
01:12:14 Oh ! Il est en ralenti, Rubens Barrichello !
01:12:17 Ne me dites pas qu'il est en panne d'essence, il est en ralenti, il s'arrête,
01:12:20 mais c'est arrivé déjà les années précédentes, c'est incroyable !
01:12:23 C'est incroyable.
01:12:24 Il est maudit, Barrichello, il est maudit !
01:12:28 25 tours à couvrir, Rubens Barrichello qui abandonne alors qu'il est en tête de son Grand Prix national.
01:12:35 Sa machine tournait comme une horloge !
01:12:38 Oh le malheureux ! Chez Ferrari, il arrange tout.
01:12:42 C'est un bon week-end encore pour Ferrari.
01:12:45 Si on peut se gagner, on prend les remords.
01:12:47 Certes, il avait l'occasion de marquer les 10 points de la victoire,
01:12:52 de prendre peut-être un ascendant psychologique sur son équipé Schumacher,
01:12:56 Rubens Barrichello qui reste stoïque, le pauvre, chez Ferrari.
01:13:02 Et bien là, c'est terminé.
01:13:04 Il n'y a plus une voiture en course puisque Schumacher avait été sorti tout à l'heure,
01:13:07 avait été tapé le mur.
01:13:08 Et bien, revoici en tête l'un des hommes chanceux de ce début de saison
01:13:13 puisqu'il avait récupéré la victoire tout cru en Australie après la sortie de route de Montoya,
01:13:18 enfin, la tête à queue de Montoya, après la pénalité de Kimi Raikkonen,
01:13:22 David Coulthard qui est en deux McLaren en tête.
01:13:25 Eh oui.
01:13:26 Il m'a l'air ralenti à son tour, Coulthard.
01:13:29 Non, c'est qu'une impression.
01:13:31 C'est de l'essence dans cette voiture.
01:13:35 Oh, pauvre Rubens Barrichello.
01:13:37 Ça l'aide beau pourtant, ça l'aide bien.
01:13:41 Et voilà.
01:13:42 Ah, mais c'est ça le sport.
01:13:44 C'est aussi pour ça qu'on aime la course automobile, le sport mécanique.
01:13:48 Il n'y a que ça qui nous donne de telles émotions, mon cher Franck, le sport.
01:13:51 Oh, l'oro, l'igno.
01:13:53 Un petit peu trop habitué à cette image de Rubens au Brésil.
01:13:58 Eh bien, si tout le monde abandonne et que Damata finit,
01:14:02 un Brésilien gagnera, il ne faudra pas mentir la légende,
01:14:05 de gagner tous les 10 ans.
01:14:06 Mal barré.
01:14:07 Oh, le pauvre Barrichello, dis donc.
01:14:09 Enfin, il est stoïque et depuis qu'il est papa,
01:14:13 depuis un petit peu plus d'un an, il a pris un petit peu…
01:14:16 Oh, Coulthard, ne vous faites pas piéger tout seul, monsieur Coulthard.
01:14:19 Il a pris un petit peu…
01:14:21 Il reste distance.
01:14:22 Oui, il a une course auto, il est plus zen.
01:14:24 Il est plus zen.
01:14:25 Là, il a fait une belle course, il a bien bien travaillé,
01:14:28 donc pas trop trop de soucis, mais il n'y a pas le résultat.
01:14:31 C'est toujours très très décevant.
01:14:33 Et Coulthard qui est en tête.
01:14:36 48e passage, il en reste 23.
01:14:43 Coulthard, Raikkonen, Ralsch-Schumacher, physique,
01:14:46 est là et qui se retrouve à la 4e position.
01:14:48 Devant les deux Renault, de Troulli et d'Alonso,
01:14:50 qui a trois arrêts, enfin deux arrêts et une pénalité.
01:14:53 Heinz-Harald Frenssen et Jacques Villeneuve
01:14:56 qui pointent le bout du capot.
01:14:57 Il faut préciser, Franck, que juste avant le départ de la course,
01:15:00 ce matin, la FIA a autorisé,
01:15:03 et Jacques Villeneuve et Kimi Raikkonen à changer de moteur.
01:15:06 Tout à fait.
01:15:07 Villeneuve s'est plaint pendant la qualif' d'avoir un gros problème de moteur.
01:15:10 Enfin, du moins dans son tour qualif',
01:15:12 dès qu'il est sorti, il a eu un problème avec le moteur
01:15:15 et une perte de puissance.
01:15:16 Et c'était à peu près le même problème pour Raikkonen.
01:15:19 C'était beaucoup moins flagrant.
01:15:21 Mais c'était un problème qui avait été détecté
01:15:24 pendant son tour qualif'.
01:15:26 Et pendant ce temps-là, vous avez vu Ralsch-Schumacher s'arrêter.
01:15:28 C'est peut-être bien joué de s'arrêter le premier des hommes de tête.
01:15:31 Toujours des pneus sculptés, bien sûr.
01:15:34 Intermédiaire pour la pluie, 8 secondes, 6 pour Ralph.
01:15:36 Il y a de l'essence pour aller au bout, ça c'est sûr.
01:15:38 Du coup, voici Giancarlo Fisichella qui se retrouve 3e.
01:15:42 On a indiqué à la radio à la matin que
01:15:44 il fallait laisser passer Fisichella.
01:15:47 Qui est assez proche de Raikkonen.
01:15:49 Ils sont tous à un arrêt devant.
01:15:52 Guiltarne Raikkonen, Fisichella.
01:15:54 C'est pour ça que la pluie c'est bien également.
01:15:56 Parce qu'on peut voir des autos avec un potentiel un peu plus réduit
01:16:02 jouer les premières roues.
01:16:04 Ça nivelle, vous voulez dire que ça nivelle un petit peu le...
01:16:07 On a plus de chances, oui tout à fait.
01:16:09 C'est pas vraiment la valeur de la voiture,
01:16:11 mais c'est celle du pilote qui donne le résultat.
01:16:13 La valeur de la voiture est toujours très importante.
01:16:15 Mais le pilote peut arriver à faire quand même des différences,
01:16:17 ne serait-ce que par les trajectoires, par la manière d'appréhender la pluie.
01:16:21 Puisque c'est une surface qui est très glissante.
01:16:23 Donc on arrive à voir Giancarlo ici en 3ème position.
01:16:27 Si c'était sous sec, je pense qu'on n'aurait aucune chance de le voir ici.
01:16:31 On a pas envie que ça dure.
01:16:33 Ça nous fait bien plaisir de voir un Fisichella sur le podium.
01:16:35 Max Mosley doit se frotter les mains.
01:16:37 D'abord parce que ses changements de réglementation et la pluie
01:16:40 sont en train de lui donner raison.
01:16:42 Attention Guiltarne, ça fait deux fois.
01:16:44 C'est en train de donner raison au président de la FIA
01:16:48 qui a complètement changé les règlements.
01:16:50 Alors certes, on peut toujours doter sur le côté sportif de la chose.
01:16:55 Mais au niveau du spectacle, c'est bien.
01:16:57 C'est tout en main.
01:16:58 Je trouve que même au niveau sportif, de faire un tour qualif,
01:17:01 un pilote de F1 est censé être un des meilleurs pilotes au monde.
01:17:06 Trois fois.
01:17:08 Mettre un pilote à l'épreuve comme ça sur un tour et d'être parfait, c'est quand même bien.
01:17:12 Je crois que Guiltarne commence à avoir des petits problèmes avec les pneumatiques.
01:17:16 Je vous expliquais tout à l'heure le phénomène de flottement qu'on peut avoir en latéral.
01:17:20 Je crois que c'est ce qui commence à se passer avec un peu qui commence à bouger.
01:17:24 On peut voir sur le pneu gauche, on voit très dessiné, très marqué.
01:17:29 À l'arrière aussi, sur les flancs, sur les côtés.
01:17:31 C'est frappant sur les gros plans, effectivement.
01:17:34 Tiens, la rigole à l'extérieur, vous avez vu, dans le gauche.
01:17:39 Il n'y a plus Jacques qui attaque Frensen qui lui-même est sur Fernando Alonso.
01:17:45 Il est passé, Frensen.
01:17:47 Mais Fernando va repasser.
01:17:51 Il peut se prendre.
01:17:53 Non, non, trois fois, ça suffit.
01:17:56 Regardez, il y a de la bataille à tous les niveaux.
01:17:58 Vraiment, c'est bien la Formule 1.
01:18:00 Alors, alors, poit poit, le S de Senna, il était un petit peu loin quand même, Fernando Alonso.
01:18:06 Cette fois-ci, pour un peu d'intox.
01:18:08 Un peu d'intox, oui.
01:18:09 En même temps, il doit défendre sa place par rapport à Jacques Villeneuve, juste derrière.
01:18:14 Je crois qu'on ne peut pas faire deux choses en même temps, ou défendre ou aller chercher une place.
01:18:19 Je crois que Fernando a plutôt du style à aller chercher la personne devant et ne pas se préoccuper de la personne derrière.
01:18:26 Et je pense que c'est la bonne philosophie.
01:18:28 Villeneuve qui psychologiquement va marquer un point sur Jenson Button, en tout cas s'il est à l'arrivée.
01:18:34 Puisqu'on se souvient que le premier pilote baronda à terminer un Grand Prix cette année, c'était précisément Jenson Button.
01:18:42 En Malaisie.
01:18:44 Alors que Villeneuve n'avait pas rallié l'arrivée.
01:18:47 Attention, Fernando ça fait deux fois et Jacques aussi attaque derrière.
01:18:49 Ça c'est commencé à être assez chaud.
01:18:51 C'est trop Fernando.
01:18:52 Le fait que la piste sèche et d'avoir ses pneus intermédiaires donne pas mal de travail au pilote.
01:18:57 Ce qui est plutôt sympathique.
01:18:59 Il va patater l'extérieur quand même dans Villeneuve.
01:19:02 Yep.
01:19:04 Non mais le fait d'ouvrir un peu plus comme ça en entrée de courbe, ça lui permet d'essayer de croiser la sortie.
01:19:10 On a vu Jacques là qui vient de passer sur le vibreur.
01:19:12 Ouais.
01:19:13 Avec automatiquement un patinage de la roue obligatoire.
01:19:17 Il est car qui se recruse instantanément.
01:19:19 Là ça va il y a un traction control.
01:19:20 Faut savoir que si on a pas le traction control avec les autobloquants etc. c'est un détaqueux immédiat.
01:19:25 L'effilition de l'autobloquant si vous voulez dire.
01:19:27 C'est une petite pièce, c'est pas une petite pièce, c'est une pièce assez technique même qui est à l'intérieur.
01:19:33 Sur lequel vous pouvez jouer sur la décélération et sur l'accélération.
01:19:39 Vous pouvez changer différentes petites parties qui sont à l'intérieur.
01:19:43 Qui permettent de tenir la voiture et de vous donner un petit peu plus de sous-virage ou un peu moins de sous-virage.
01:19:47 Un peu plus de traction ou un peu moins de traction en entrée et en sortie du virage.
01:19:51 Merci monsieur.
01:19:52 On se prépare chez McLaren.
01:19:53 Il y a 18 secondes d'écart entre David Coulthard, le leader, et Kimi Raikkonen.
01:19:58 Actuellement deuxième de la course qui dans l'état actuel des choses conserverait la tête du championnat du monde.
01:20:04 Mais on n'en est pas encore là. Il reste une vingtaine de tours à couvrir.
01:20:07 Théoriquement on fait rentrer le leader.
01:20:09 Oui c'est David Coulthard.
01:20:11 On va déclencher les chronos. Deuxième pit stop de David Coulthard.
01:20:14 Attention il y a le radar à cet endroit.
01:20:16 Je pense qu'il est trop vite.
01:20:18 C'était une tolérance on peut dire. Il a glissé.
01:20:21 Tolérance zéro.
01:20:23 Ça me rappelle quelque chose. C'est très anonyme.
01:20:25 Alors Coulthard qui va conserver comme tout le monde des pneus à sculpture.
01:20:30 Des pneus pour la pluie.
01:20:32 Descense. Un rebout. 8.7.
01:20:36 Il ne prend pas de risque David dans le régime.
01:20:38 Pas de risque de caler.
01:20:40 Kimi Raikkonen qui se retrouve en tête du Grand Prix et qui voit fondre sur lui.
01:20:46 C'est incroyable. Jean-Carlo physique est là.
01:20:48 Pied avec l'âge différent.
01:20:53 Et voici Coulthard qui sort des stands. Vous avez vu comme c'est piégeur aussi.
01:21:00 Quand on passe dans la sortie des stands, la rigole que l'on voit sur le circuit continue dans le passage des stands.
01:21:09 Sauf que la piste est un tout petit peu plus étroite.
01:21:13 C'est un petit peu plus dangereux.
01:21:15 Alors allons-y. Coulthard qui se retrouve derrière.
01:21:18 À la 4ème position.
01:21:20 Frensen, Trulli, Villeneuve et Baird.
01:21:22 De nouveau Jean-Carlo physique qui claxonne.
01:21:25 On vous rappelle que c'est la bagarre pour la tête de la course.
01:21:30 Raikkonen qui a l'air d'avoir pas mal de sous-virages en entrée des serrées.
01:21:33 On voit souvent l'avant qui fuit un petit peu avant le point de corne.
01:21:36 L'expérience de physico.
01:21:44 La jeunesse et la machine supérieure.
01:21:48 Kimi Raikkonen avec un coup fort de crosswire.
01:21:51 C'est un théâtre de Jordan qui équipe également la mine Arby.
01:21:54 Et Najag.
01:21:56 Mais Najag a quand même une petite option de plus par rapport aux versions clientes.
01:22:01 Alors, Jogvilleneuve.
01:22:04 Toujours avec Alonso.
01:22:06 Trulli et Yernov je crois.
01:22:11 Ah mais Yernov entre stands.
01:22:13 Bah Jogvilleneuve tout seul.
01:22:15 Où ?
01:22:17 Avec Weber derrière. Un petit peu plus loin.
01:22:23 Voilà un autre trulli qui est rentré.
01:22:25 53ème tour.
01:22:27 Attention il s'arrête.
01:22:29 Vous reconnaissez bien les mécaniciens.
01:22:31 Les 18 hommes, le rated-dom qui sont sur la voiture.
01:22:34 Il y a énormément de monde chez Renault.
01:22:37 Chez Renault-Efa.
01:22:39 Et il y a différentes équipes pour les tests et différentes équipes pour les courses.
01:22:43 Vos tests à vous.
01:22:44 Là pour l'instant vous avez roulé en ligne droite à Santa Ponne en Grande-Bretagne.
01:22:47 Faire des mesures aérodynamiques et électroniques c'est ça ?
01:22:49 Aérodynamique et électronique.
01:22:51 On a également sur Imola.
01:22:53 On a avec le nouveau règlement d'ISRO.
01:22:57 C'est à dire les 4 équipes qui vont le vendredi matin en test privé.
01:23:00 Il passe ! Physico qui passe !
01:23:03 Erreur encore de Kimi Raikkonen.
01:23:05 Vous nous soulignez les difficultés de la McLaren tout à l'heure.
01:23:08 Il sourit.
01:23:09 Giancarlo Physic est là en tête du Grand Prix.
01:23:11 Jordan fait aujourd'hui son 200ème Grand Prix en Formule 1.
01:23:16 C'est le 700ème Grand Prix de l'histoire de la Formule 1.
01:23:19 Jordan est apparu à Phoenix au Grand Prix des Etats-Unis en 1991.
01:23:23 On va le revoir. La petite faute de Raikkonen.
01:23:25 On est parti sur la bosse.
01:23:27 Et Physico qui n'hésite pas une seconde.
01:23:30 Qui plonge. Qui est en tête.
01:23:32 Alors il dit Jordan.
01:23:35 Il doit faire des bons.
01:23:38 Il ne s'arrache pas les cheveux.
01:23:40 Non il ne peut pas.
01:23:41 Il s'arrache.
01:23:42 Ça va coûter cher.
01:23:44 Et il creuse l'écart Physico.
01:23:47 C'est beau.
01:23:49 La Marc Véder dans le mur.
01:23:52 Ça va neutraliser la course.
01:23:53 C'est dans l'Ouest de Sénat manifestement.
01:23:55 Ah non c'est dans la remontée.
01:23:57 Cette fois-ci c'est la remontée.
01:23:59 Ah oui alors là il y a des débris partout.
01:24:02 Safety car numéro 5 à prévoir dans la seconde.
01:24:05 Il est bien cassé là.
01:24:07 Il reste la roue arrière droite.
01:24:09 Attention il y a des débris partout.
01:24:10 J'espère que c'est bien indiqué au pilote qui arrive dans la montée.
01:24:13 Il a retraversé la piste Véder.
01:24:15 Oh là là.
01:24:17 Voilà.
01:24:20 Plus de Jaguar non plus.
01:24:22 Plus de Jaguar, des débris partout.
01:24:24 Des débris, des builles.
01:24:25 Qu'est-ce qu'on aime pas ces images.
01:24:27 Il y a quand même une très bonne chose c'est qu'aujourd'hui quasiment toutes les séries monoplace sont équipées de châssis carbone.
01:24:34 Oui.
01:24:35 Et je veux dire c'est quand même une sécurité incroyable.
01:24:39 Attention Physico à ne pas rouler sur les débris parce que là on peut...
01:24:42 Là je crois qu'il n'y a pas trop...
01:24:44 Trapaud rouge bien sûr.
01:24:45 Trapaud rouge.
01:24:46 Et Fernando Alonso qui bouge la tête a priori.
01:24:49 Il doit être en communication avec son stand.
01:24:52 Et regardez dans le stand Jordan.
01:24:54 Regardez dans le stand Jordan tout le monde...
01:24:56 C'est la liesse.
01:24:57 C'est la liesse oui parce que Jordan si la course est arrêtée maintenant elle ne redémarrera pas.
01:25:02 Et donc ?
01:25:03 Et c'est la victoire de Physicala.
01:25:05 Arrêtez cette éclatante.
01:25:06 Arrêtez cette éclatante.
01:25:08 Comment ça se fait ?
01:25:09 Ce circuit mais ce circuit.
01:25:10 Comment on ne peut pas nous avoir prévenu.
01:25:12 Comment le directeur de course...
01:25:13 Regardez moi sauter.
01:25:14 ... n'a déjà pas donné.
01:25:15 Regardez moi sauter.
01:25:16 Attendez il sort, il sort.
01:25:17 Il est très très choqué.
01:25:19 Il est choqué, la voiture est solide.
01:25:21 Attention.
01:25:22 C'est un authentique désastre.
01:25:24 Attendez monsieur.
01:25:25 Attendez ne bougez pas.
01:25:26 Il ne faut pas bouger.
01:25:27 Mais pourquoi personne ne l'aide à sortir ?
01:25:29 Pourquoi personne ne l'aide à sortir ?
01:25:31 Il a mal aux jambes.
01:25:32 Elle est où la voiture ?
01:25:33 Il a une boite.
01:25:34 Oh là là.
01:25:35 Il a une cheville.
01:25:36 Fernando Alonso.
01:25:37 Et oui vous savez les suspensions rentrent dans la voiture.
01:25:38 Vous voyez sur le bas de la voiture.
01:25:40 En tout cas beaucoup d'erreurs pendant ce Grand Prix.
01:25:42 Oui il y a ce truc-là.
01:25:43 Il faudrait que les commissaires de piste vont très rapidement prévenir les secours pour arriver sur la route.
01:25:50 Mais qu'est-ce qu'ils font ? Comment le directeur de course n'a pas mis tout à l'heure déjà le safety car quand la sortie de route de Schumacher il y avait une grue sur la piste.
01:25:56 On ne doit pas avoir de voiture qui roule à pleine vitesse quand une autre voiture est sur la piste et surtout une voiture de sécurité.
01:26:02 Où est la voiture médicale ? Je la cherche.
01:26:05 Oui la voiture médicale elle est...
01:26:06 Oh là là.
01:26:07 Elle est là.
01:26:08 Mais comment n'était-il pas prévenu ?
01:26:09 Le choc terrible de Fernando Alonso.
01:26:12 Il y aura certainement une polémique à l'issue de ce Grand Prix.
01:26:16 Je vais vous dire pourquoi.
01:26:17 Parce que ce n'est pas la première fois que le Brésil, il faut dire les choses comme elles sont sur le circuit, est pris en défaut.
01:26:23 En défaut complètement.
01:26:24 Ah quand même.
01:26:25 Parce qu'on peut dire que les commissaires ont fait leur travail peut-être.
01:26:30 En tout cas qu'est-ce qui a pris peut-être au Marshal, au commissaire de piste brésilien d'envoyer la grue ?
01:26:35 On ne le sait pas non plus.
01:26:36 Donc ça a toujours été, rappelez-vous ce Grand Prix, rappelez-vous les panneaux de publicité qui ont failli décapiter les gens.
01:26:43 Allez-y par exemple, c'est un désastre.
01:26:45 Ça a toujours été comme ça ici et franchement la polémique ne tardera pas à éclater.
01:26:50 Regardez Ray Conan, regardez ce pauvre.
01:26:53 On est en lieu d'enlever le système ANS et son casque bien sûr.
01:26:56 Ils sont quatre autour du jeune espagnol pour venir lui porter secours.
01:27:00 Mais où est le docteur Watkins ?
01:27:03 Alors que bien sûr, c'est un contrat chez William.
01:27:06 Vous rendez plus de 200 000 euros pour une victoire.
01:27:08 Première victoire de Fisicala en Grand Prix.
01:27:10 Oui ça serait formidable.
01:27:11 C'est vrai que c'est très très beau mais cette journée, on peut être pondéré par ce que l'on est en train de vivre avec Fernando Alonso.
01:27:17 Il a été très choqué, peut-être n'était-il pas blessé aux jambes.
01:27:21 110ème Grand Prix pour Fisicala alors qu'Alonso, vous voyez...
01:27:25 Mais ils ne sont pas là les secouristes de la WC médicale.
01:27:27 Je ne comprends pas, où est le docteur Watkins ?
01:27:29 Je vois bien que c'est un médecin.
01:27:30 Où est le docteur Gary Einstein ?
01:27:33 Je ne le vois pas non plus alors que c'est eux qui interviennent d'habitude.
01:27:37 En tout cas, on a vu Fernando Alonso qui a bougé les deux jambes.
01:27:39 Voilà un peu plus de secours.
01:27:41 Voilà la voiture.
01:27:42 Mais c'est pas possible.
01:27:44 C'est impossible de voir tout ça.
01:27:46 Les docteurs qui arrivent une minute après l'accident.
01:27:48 Mais on ne peut pas comprendre, ils ont des voitures puissantes.
01:27:51 On sait bien que la piste...
01:27:52 Vous voyez, regardez maintenant cette voiture en feu.
01:27:54 C'est pas une minute, Jacques.
01:27:55 C'est la voiture de Fisico qui vient de prendre feu.
01:27:58 C'est la voiture de Fisico.
01:28:00 Fin de Grand Prix absolument catastrophique.
01:28:02 La course est arrêtée.
01:28:03 Fisico est là, déclaré vainqueur.
01:28:04 On est content pour lui, on n'a pas de niavres.
01:28:06 C'est incroyable.
01:28:08 Déjà, je vous assure que Schumacher, s'il était rentré dans la grue,
01:28:12 ça aurait été une catastrophe.
01:28:13 Il faut le dire, une vraie catastrophe.
01:28:15 Mais Jacques, je n'arrive pas à savoir si...
01:28:17 On ne le saura qu'après l'enquête.
01:28:19 Si ce sont les commissaires qui ont envoyé la grue,
01:28:21 les commissaires, les trois commissaires sportifs,
01:28:23 délégués de la FIA, qui ont envoyé la grue sur leurs ordres
01:28:26 sans avoir dit pour le PSG.
01:28:27 Il y a retrouvé tout ça.
01:28:28 Ou bien si ce sont les Brésiliens qui ont pris ça sous leur bonnet.
01:28:31 Ce qui peut arriver ici.
01:28:32 C'est quand même des images surréalistes.
01:28:34 On ne voit ça extrêmement rarement.
01:28:36 C'est un capharnaum complet.
01:28:38 Et personne n'allait vraiment savoir exactement quoi faire.
01:28:42 Il faudrait peut-être maintenant se dépêcher.
01:28:44 Non, mais je crois que c'est bien de laisser comme ça.
01:28:46 Le Dr Watkins, vous le voyez avec les cheveux blancs.
01:28:48 Ça l'a plutôt rassuré.
01:28:49 Le voilà enfin, le Dr Watkins.
01:28:51 Écoutez, drapeau rouge à 15h47.
01:28:57 On est à 15h52.
01:28:58 Voilà Gary, notre ami Gary.
01:29:00 Le chirurgien également de la FIA.
01:29:03 Cinq minutes après.
01:29:04 Mon Dieu, c'est beaucoup.
01:29:06 C'est beaucoup trop.
01:29:07 Alors Jean-Louis, le résultat de la course, s'il était fini,
01:29:09 ce serait le tour d'avant.
01:29:11 Vous êtes d'accord ?
01:29:12 Ce serait Fisichella, Raikkonen et Alonso.
01:29:14 Fisichella et Alonso.
01:29:15 Fisichella et Alonso.
01:29:16 Oui, bien sûr.
01:29:17 Ah oui, vous parlez du classement final.
01:29:19 Oui, bien sûr.
01:29:20 Alors, on est content pour Jordan, évidemment.
01:29:22 On est très inquiet pour Ferdinand Loiseux.
01:29:24 Voilà la civière.
01:29:25 C'est long tout ça.
01:29:27 C'est vraiment très long.
01:29:31 Écoutez, franchement, je me demande, Jean-Louis,
01:29:33 si on va réorganiser un Grand Prix au Brésil.
01:29:36 C'est quand même incroyable.
01:29:38 N'est-ce pas, Christophe ?
01:29:39 Oui, c'est en tout cas une image absolument impressionnante.
01:29:42 C'est vrai qu'on a frôlé la catastrophe à plusieurs reprises
01:29:44 à la fin des H2 Sénat.
01:29:46 Et là, cette fois, on y a été en plein dedans.
01:29:48 Alors, bien sûr, on va s'attarder sur les images de Jean-Carlo Fisichella
01:29:50 parce que c'est quand même une belle victoire.
01:29:52 A priori, on est un petit peu rassuré tout de même
01:29:54 sur l'état de santé de Fernando Alonso.
01:29:55 On espère que, bien sûr, il n'y a rien de grave pour le pilote espagnol.
01:29:58 Mais il faut quand même laisser parler cette joie.
01:30:02 C'est un contraste énorme.
01:30:03 C'est un peu difficile d'ailleurs à commenter.
01:30:04 Mais Jean-Carlo Fisichella qui s'impose
01:30:06 sa première victoire en Grand Prix pour la 200e de Jordan.
01:30:10 Son 110e Grand Prix pour lui, Jean-Carlo,
01:30:15 il est titulaire d'une pole position, d'un meilleur taux en course,
01:30:17 et pour l'instant de 82 points dans l'histoire de sa carrière.
01:30:21 Je ne sais pas si on va revenir au Brésil. Je ne sais pas.
01:30:25 Ah ça ! Franchement, dans tous les circuits dits exotiques,
01:30:29 c'est celui qui fait le moins d'efforts.
01:30:32 C'est celui qui est toujours à dans l'à peu près,
01:30:34 il faut bien le dire, dans l'à peu près,
01:30:36 même s'il déploie une énergie mais de dernière minute
01:30:39 qui est souvent trop tardive.
01:30:41 Et on peut se demander effectivement si...
01:30:43 On va revenir ici.
01:30:45 [Musique]
01:30:49 Ah oui.
01:30:51 [Musique]
01:31:01 Alors c'est dommage quand même parce que c'est vraiment
01:31:04 un circuit absolument splendide.
01:31:06 Et qui mérite mieux que son entretien actuel et sa gestion.
01:31:13 Oui, attends, attends.
01:31:15 En tout cas, il y a eu un empilage de monoplace.
01:31:17 On nous remontre les images de Mark Webber.
01:31:19 C'est vrai que l'information est quand même sur ce malheureux
01:31:21 Fernando Alonso qui est en train d'être évacué.
01:31:23 On vous rassure.
01:31:24 Il lève les mains, il lève les mains, le pouce, ça va, ça va.
01:31:27 Voilà, c'est déjà une information un peu plus importante
01:31:29 que la sortie de Mark Webber.
01:31:30 Regardez, Fernando Alonso qui rentre,
01:31:32 enfin, qui est pris en charge par les secours.
01:31:34 Il va être évacué rapidement.
01:31:36 Il a fait un signe pour dire que ça allait bien.
01:31:38 Et ça nous rassure quand même beaucoup.
01:31:39 Oui, ça rassure sa famille bien sûr.
01:31:40 Il est un quart d'heure qu'il était par terre quand même.
01:31:41 Et tous ses amis, on en avait un peu marre de ne rien avoir
01:31:43 comme signe et de nouvelles.
01:31:45 En tout cas, le vainqueur de ce Grand Prix, le voilà.
01:31:48 C'est mérité.
01:31:49 On est contents pour ce garçon.
01:31:51 Franchement, c'est un des pilotes les plus talentueux
01:31:53 de sa génération.
01:31:54 C'est un artiste.
01:31:55 Oui, c'est un vrai artiste.
01:31:56 Je crois que c'est formidable.
01:31:58 Il est né en 1973 à Rome.
01:31:59 Il est marié, lui, à Monaco.
01:32:01 Il a débuté en 1983 en karting.
01:32:04 Il a fait ses débuts chez Minardi au Grand Prix d'Australie en 1996.
01:32:08 Ensuite, il a été chez Jordan en 1997 et bien sûr en 2002 cette année.
01:32:13 Il a été aussi chez Benetton entre 1998 et 2001.
01:32:17 Je vous l'ai dit, 110 Grand Prix aujourd'hui pour Giancarlo.
01:32:20 Une pôle, un meilleur tour et une victoire maintenant pour Giancarlo Fisichella
01:32:23 qui s'impose devant Kimi Raikkonen.
01:32:25 Et ça, c'est une autre belle information parce que le jeune Finlandais
01:32:27 est en tête de ce championnat du monde.
01:32:29 C'est de moins en moins une surprise vu le début de saison qu'il réalise,
01:32:32 Kimi Raikkonen.
01:32:33 Troisième place donc pour Fernando Alonso.
01:32:36 On l'espère, lui mettre un petit peu de paume au cœur
01:32:38 et lui permettre de se rétablir encore plus vite.
01:32:40 On ne sait bien sûr pas quel est l'état de ses blessures.
01:32:42 David Coutard termine quatrième devant Heinz-Harald Frenzen.
01:32:45 Jacques Duneuve marque ses premiers points de la saison.
01:32:47 Ralf Schumacher est septième et Yarno Trulli est dans les points.
01:32:50 Il a tout le huitième rang.
01:32:51 Et oui, ça n'est pas du tout aussi pour la Renault de Trulli.
01:32:53 Il est bien placé en tout cas.
01:32:55 Moi j'ai un petit faible pour Eddy Haudernal parce que c'est un voltigeur
01:32:59 plus qu'un vrai grand patron.
01:33:01 Je l'aime beaucoup pour ça.
01:33:02 Mais c'est surtout que c'est une bouffée d'oxygène pour lui absolument extraordinaire.
01:33:06 C'était complètement inattendu une victoire comme ça ici.
01:33:09 Et il s'en sort.
01:33:10 Et pour lui, sur le plan financier, c'est absolument...
01:33:12 Vous savez tout à l'heure ce que l'on a déclaré,
01:33:14 qu'il allait être là, physique et l'air.
01:33:16 Oui, vous avez eu raison.
01:33:18 Et c'est un grand prix où à part monsieur Raikkonen et Hernand Zozou,
01:33:22 on a à faire, et je répète ma phrase, des moustachus.
01:33:26 Il faut des gars confirmés pour terminer des courses pareilles,
01:33:31 pour amener, n'ayons pas peur des mots, aussi désastreuses,
01:33:34 quoiqu'elles aient été absolument éblouissantes sur le transport.
01:33:37 Il y a eu beaucoup, beaucoup, beaucoup d'accrochages,
01:33:39 beaucoup de sorties de routes violentes.
01:33:41 Mauvaise réaction des commissaires à tous les niveaux.
01:33:44 Pas très bonne réaction du directeur de course évidemment.
01:33:47 Il s'est passé quand même beaucoup, beaucoup de choses un peu inquiétantes,
01:33:50 je vous le dis, pour l'avenir de ce Grand Prix ici à Interlagos.
01:33:54 Et alors...
01:33:55 La monoplace, regardez, vous avez ce plan de la monoplace de Fernand de Lanzau.
01:33:58 C'est vous dire quand même les progrès quand même...
01:34:00 C'est ce que j'allais vous dire Christophe.
01:34:02 Parce qu'elle est quand même dans un très, très sale état.
01:34:04 Elle est dans un sale état, mais vous avez vu la solidité et la sécurité
01:34:08 qu'on a obtenue maintenant sur toutes ces voitures.
01:34:11 J'espère aussi que le Hans a protégé aussi les vertèbres de Alonso,
01:34:15 qui a tapé très, très violemment.
01:34:17 Et de face.
01:34:18 Et de face, oui.
01:34:19 Et Mark Holder aussi qui s'était fait surprendre quelques instants auparavant.
01:34:24 Cette première image, vous avez fait beaucoup peur,
01:34:25 parce qu'on pensait qu'il était écrasé dans le rail.
01:34:27 En fait, il est plus posé dessus.
01:34:28 C'est lui l'origine.
01:34:29 Il a longé le rail.
01:34:30 Oui, mais franchement, on peut se demander aussi pourquoi
01:34:33 Fernando Alonso est arrivé aussi vite dans ce mur de pneus
01:34:37 sans être prévenu par des commissaires.
01:34:39 Je n'ai pas vu l'image d'avant, malheureusement,
01:34:41 à l'entrée de cette grande ligne droite,
01:34:43 s'il y avait vraiment des drapeaux déployés et si Alonso pouvait les voir.
01:34:46 Il serait temps un jour de mettre maintenant,
01:34:48 comme c'est sur le circuit Paul Ricard,
01:34:50 des lumières flashing jaune ou rouge ou vert
01:34:52 pour prévenir les pilotes à l'instantané sur les voitures et sur la piste
01:34:56 qu'il y a un problème devant eux qu'il faut ralentir.
01:34:58 Ça revenait en question un petit peu, les conditions,
01:35:00 comment prévenir les pilotes de la façon la plus efficace qu'ils soient.
01:35:02 Bien sûr, et je peux vous garantir qu'il y en a un qui l'a échappé.
01:35:04 Bell, lui, il n'a pas eu de chance, parce que vraiment, c'était son Grand Prix.
01:35:07 Il l'avait gagné ce Grand Prix avec ses pneus Bridgestone.
01:35:09 Formidable victoire, en tout cas.
01:35:11 Il aurait dû l'avoir, malheureusement.
01:35:12 Et celui qui l'a échappé vraiment, Bell, c'est Michael Schumacher,
01:35:16 qui, avec cette grue sur la piste, il était rentré dans la grue.
01:35:19 Je peux vous garantir que ça aurait été très grave
01:35:21 et je ne peux pas comprendre comment le directeur de course...
01:35:23 Oui, il est dû s'échouer à 5 mètres de la grue.
01:35:25 Oui, à peine, à peine.
01:35:26 Et s'il n'y avait pas eu la voiture de Montoya pour l'arrêter,
01:35:29 je ne sais pas jusqu'où il aurait été, ce garçon.
01:35:31 Alors, le podium est en train de se préparer,
01:35:39 puisque les officiels, que j'aperçois de très loin là-bas, sont arrivés.
01:35:46 Ils étaient là en tout cas, mais...
01:35:52 Est-ce qu'ils sont...
01:35:54 Oui, voilà le podium, voilà les officiels.
01:35:58 Alors que l'on revoit l'accident de Fernando Alonso,
01:36:01 terrible accident, il est en pleine accélération sur cette très longue ligne droite que l'on voit.
01:36:05 Oui, alors, je vais vous expliquer...
01:36:07 Il a tapé un pneu de face et a terminé sa course dans les bruits.
01:36:10 Oui, alors, je vais vous expliquer aussi pourquoi Alonso est rentré dans ce pneu.
01:36:13 Parce qu'à cet endroit-là, en mode place qui est centre-base,
01:36:16 nous n'avons aucune visibilité,
01:36:18 ce qui n'était impossible pour Alonso de voir ce pneu, il le dira certainement.
01:36:20 Il s'est découvert d'un seul coup.
01:36:22 Regardez ici le très très beau dépassement.
01:36:25 Ah oui, Alonso certainement n'a pas pu le voir.
01:36:28 Et on revoit effectivement le dépassement de Fisico,
01:36:30 avec cette petite erreur de Kimi Raikkonen, il n'en a pas commis beaucoup.
01:36:34 C'est l'erreur provoquée par ce pneu, rappelez-vous de ça.
01:36:37 Et Fisico...
01:36:38 Fisico, vous l'avez dit, Fisico ?
01:36:39 Oui, Fisico.
01:36:40 Non, non, mais il faut l'appeler comme ça,
01:36:41 parce que plein de gens dans le monde des Grands Prix,
01:36:43 ils l'appellent Fisicella, et on l'appelle Fisico.
01:36:45 C'était l'équipe Minardi qui lui avait donné ce nom,
01:36:48 alors qu'Eddie Jordan était un peu tendu.
01:36:50 L'équipe lui avait donné ce nom parce qu'il était très costaud,
01:36:53 moralement et physiquement, donc Fisico.
01:36:55 J'imagine évidemment que la joie aussi bien de Giancarlo Fisicella
01:36:58 que d'Eddie Jordan est un petit peu pondérée par cette fin de Grand Prix,
01:37:00 un petit peu en queue de poisson, et terrible.
01:37:02 Regardez, c'est Raikkonen qui a gagné la course.
01:37:04 Oui, c'est ça.
01:37:05 On a fait ce que je vous disais tout à l'heure.
01:37:07 C'est ça la vraie histoire.
01:37:08 C'est la tour d'avant l'accident.
01:37:10 Et c'est la raison pour laquelle les officiers...
01:37:11 Eddie faisait une tour de tête depuis deux secondes.
01:37:14 Les officiers ont disparu du podium,
01:37:16 la course a été arrêtée au 53ème tour.
01:37:20 Et l'accident s'est produit au 54ème,
01:37:22 et à ce moment-là, Raikkonen était en tête.
01:37:24 Et ils sont revenus en arrière.
01:37:25 Donc les commissaires viennent de nous prendre de court tous.
01:37:27 Non, non, mais on en a parlé tout à l'heure, on était inquiets,
01:37:30 mais bon, on fait souvent confiance à ce que nous avons sur nos datas.
01:37:33 On s'en excuse, mais bon, on y avait pensé quand même.
01:37:36 Oui, vous l'avez très bien dit.
01:37:37 On l'avait dit Jacques, mais c'est vrai que cette fois-ci...
01:37:39 En tout cas, c'est toujours comme ça d'habitude.
01:37:41 Nouveau classement donc.
01:37:42 Ça veut dire encore une fois que la direction de course, elle est nulle.
01:37:45 C'est juste le point d'or, ou le point d'ironie de ce Grand Prix complètement ahurissant.
01:37:50 C'est-à-dire que le classement n'était pas finalement le bon,
01:37:54 et qu'il a fallu qu'on revienne en arrière.
01:37:55 Heureusement, on l'avait dit, et c'est pour ça que Edi Jordan était très inquiet.
01:37:59 Quel dommage pour Fisichella.
01:38:00 Alors donc, Raikkonen, excusez-moi, je reprends mes...
01:38:03 Deuxième victoire en Grand Prix pour le jeune Finlandais,
01:38:05 qui s'impose donc devant Giancarlo Fisichella,
01:38:07 et Fernando Alonso, qui n'est bien sûr pas sur le podium.
01:38:10 [Musique]
01:38:14 [Musique]
01:38:18 [Musique]
01:38:21 [Musique]
01:38:30 [Musique]
01:38:38 [Musique]
01:38:47 [Musique]
01:38:50 [Musique]
01:38:56 [Musique]
01:39:01 [Musique]
01:39:08 [Musique]
01:39:15 [Musique]
01:39:18 [Musique]
01:39:24 [Musique]
01:39:30 [Musique]
01:39:36 On acclame Kimi Raikkonen, vainqueur de ce Grand Prix du Brésil,
01:39:42 devant Giancarlo Fisichella, déclaré un temps vainqueur,
01:39:45 et malheureusement l'Italien a été rétrogradé en deuxième place.
01:39:48 Fernando Alonso n'est pas présent sur ce podium, mais on pense à lui.
01:39:51 Le jeune Espagnol a été victime d'un terrible accident dans les derniers tours,
01:39:55 c'est lui qui a occasionné ce drapeau rouge.
01:39:58 Kimi Raikkonen, vainqueur, deuxième victoire consécutive après la Malaisie.
01:40:01 Il est plus que jamais en tête du Championnat du Monde des pilotes,
01:40:04 et McLaren conforte également son avance au classement constructeur.
01:40:08 37 Grand Prix pour Kimi Raikkonen, et deuxième victoire,
01:40:13 alors que c'est Mansour Roger, le copropriétaire de McLaren, qui est aussi constructeur.
01:40:18 Giancarlo Fisichella, qui tout de même est acclamé par son équipe,
01:40:21 pour ce Grand Prix absolument incroyable, fou,
01:40:24 que vous avez pu suivre avec nous, sans la présence sur le podium, je le rappelle, de Fernando Alonso.
01:40:30 La victoire donc pour Raikkonen et Fisichella, on va vous laisser avec votre film du dimanche,
01:40:34 "58 minutes pour vivre", avec Bruce Willis. Bonne soirée à vous.
01:40:38 Respect pour Fernando Alonso, Mansour en a pris une petite gorgée quand même.
01:40:44 Là c'est l'arrosage des mécaniciens.
01:40:47 Giancarlo qui est vraiment pas heureux.
01:40:50 Ça c'est pour remercier les mécaniciens de leur travail, pour leur dire merci.
01:40:54 Les gars, à la prochaine.
01:40:56 Il n'y a pas eu trop de peps de toutes façons.
01:40:58 C'est dommage, ce Grand Prix était extraordinaire,
01:41:01 on se régalait toutes les vues à tous les points de vue.
01:41:04 C'est extraordinaire à tous les points de vue, avec des sorties de route,
01:41:08 Ayrisson, Duhaine, Flak, Avid, Button, Wilson, Verstappen, Pizzonia, Montoya,
01:41:15 et Michel Temoraire qui sortent tous au même endroit.
01:41:19 Rubens Barrichello qui prend la tête, le public danse, chante, et boum,
01:41:25 la voiture refuse tout service, il doit s'arrêter,
01:41:28 et la malédiction qui pèse sur lui continue.
01:41:31 Ah là là !
01:41:34 Voilà, voilà.
01:41:38 C'est la bonne phrase.
01:41:40 Cet homme au premier plan avec le pull sombre à droite, c'est Enrico Zanarini.
01:41:43 C'est l'ancien agent d'Eddy Irvine, et qui s'occupe désormais de Giancarlo Fisichella.
01:41:48 Et il est passé tout près de sa première victoire.
01:41:51 On a reçu Alephobourg de São Paulo, ce dont on vous parlait tout à l'heure sur le plan là.
01:41:54 On va se découvrir un petit peu.
01:41:56 La pluie a bien perturbé ce Grand Prix.
01:41:58 Les pilotes ont fait toute la course avec les pneus intermédiaires d'ailleurs.
01:42:02 Très bien fonctionné.
01:42:04 Après le départ sous voiture de sécurité, la première neutralisation.
01:42:09 C'est un petit résumé des événements.
01:42:11 C'est Jungle Boy qui signe les autographes, donc paddock maintenant.
01:42:17 C'est Antonio Pizzonia, donc une nouvelle fois, il n'a pas vu l'arrivée.
01:42:21 On a pris une bonne décision du côté de la direction de course de donner ce départ
01:42:25 sous voiture de sécurité après l'avoir retardé.
01:42:29 Une fois que c'était pendant la course, sur le bord même de la piste,
01:42:33 c'était limite.
01:42:35 Les commissaires résiliens cette fois-ci ne nous ont pas favorablement impressionné.
01:42:39 Surtout quand il pleut à la limite, c'est sec, on a quand même beaucoup moins de chances de sortir.
01:42:43 Là on voit une voiture, deux voitures, trois voitures sortir.
01:42:45 On prend encore ces risques inutiles de laisser continuer la course.
01:42:51 Le Safety Car est sorti pendant 4 fois à peu près.
01:42:54 Une fois de plus, une fois de moins, ça ne changeait rien.
01:42:57 Je crois que pour la sécurité des pilotes, c'est quand même très très fort.
01:43:02 C'est très très limite, notamment avec ce fameux caterpillar en plein milieu.
01:43:05 Regardez Alonso, 14 points.
01:43:07 Et Trulli qui est juste derrière, 9 points.
01:43:10 Les deux Renault qui pointent là aux armes, derrière les deux hommes de McLaren.
01:43:14 Ça doit être pas mal au niveau des constructeurs aussi pour Renault.
01:43:19 McLaren va faire le trou.
01:43:21 Renault va occuper bien sûr la deuxième place au classement.
01:43:24 Et on va écouter donc Kimi Raikkonen.
01:43:28 Alors un petit mot sur Fernando Alonso.
01:43:30 Apparemment, qu'on en voit au centre médical pour l'instant, il n'est pas là.
01:43:34 Donc on va écouter Kimi Raikkonen, deuxième victoire.
01:43:39 Difficile départ.
01:43:45 Parlez-nous de votre départ lorsque vous avez pris le commandement de la course.
01:43:49 Bien sûr, la première partie de la course, c'était difficile.
01:43:52 Connaître les conditions, évidemment, de la piste.
01:43:56 J'ai vu passer les premières voitures.
01:43:59 Et je voulais absolument obtenir la première place car d'ici là, la visibilité est bonne à cet endroit-là.
01:44:05 On n'a pas les sprays, les pulvérisations d'eau.
01:44:07 Et puis il y a eu les safety cars, bien sûr.
01:44:11 Et c'était la bonne décision de ne pas rentrer à la première safety car avec les autres.
01:44:16 Je pense que ça s'est bien passé de ce côté-là.
01:44:19 C'est vrai que j'ai eu un petit peu de chance, mais c'est donc une nouvelle victoire.
01:44:23 C'est ce que je voulais faire.
01:44:25 Expliquez-nous encore une fois pourquoi vous n'êtes pas rentré à la première safety.
01:44:29 Ça s'est passé tellement vite.
01:44:31 Il fallait prendre la décision dans la seconde.
01:44:35 Et finalement, ne pas rentrer a été la bonne décision.
01:44:38 Merci à l'équipe.
01:44:39 C'était une course difficile.
01:44:41 Les conditions étaient très mauvaises.
01:44:42 Voiture de sécurité après voiture de sécurité.
01:44:45 Mais je suis très heureux.
01:44:47 Vous perdez du temps sur David à un moment. Pourquoi ?
01:44:51 Parce que je suis rentré plus tard avec mes pneus différents de ses.
01:44:56 Donc à ce moment-là, ils étaient plus neufs que les siens.
01:45:02 Du coup, la différence des pneus, c'est que d'un côté sur une voiture, ils étaient presque en schlick.
01:45:06 La différence de performance.
01:45:09 Giancarlo, 200e Grand Prix de Jordan aujourd'hui.
01:45:12 C'est presque une victoire pour vous.
01:45:14 Ça reste un grand jour.
01:45:17 Mais d'abord, je veux dire que je suis déçu pour deux raisons.
01:45:21 D'abord, pour Fernando.
01:45:23 J'espère vraiment qu'il va bien.
01:45:26 Deuxièmement, parce que j'ai gagné.
01:45:30 J'ai gagné la course.
01:45:32 Mais vous savez, le règlement, une fois qu'il y a le drapeau rouge, c'est qu'on prend le classement au tour précédent.
01:45:39 J'en suis bien sûr navré.
01:45:41 Mais je ne pouvais pas imaginer avant la course terminer à la deuxième place.
01:45:44 Ça reste un grand jour.
01:45:46 Alors, Eddy Jordan, vous avez dit quoi ? Giancarlo, t'as gagné ?
01:45:51 Oui, on l'a vraiment cru.
01:45:54 Juste après la course, quand ça a été interrompu, c'était incroyable.
01:45:58 Un moment génial.
01:46:00 Et puis on a gagné. Et finalement, je suis le deuxième.
01:46:03 Je vous le dis quand même, ça reste un résultat fantastique.
01:46:06 Je veux remercier l'équipe.
01:46:09 La stratégie que nous avons adoptée a été fantastique.
01:46:13 C'est un très important résultat pour nous.
01:46:16 Surtout dans l'optique du futur pour Jordan Ford.
01:46:22 Parlez-nous un petit peu de la pluie et l'eau dans ce deuxième virage qui a entraîné beaucoup d'accidents.
01:46:28 C'était difficile de piloter dans ces conditions, spécialement avec les pneus intermédiaires.
01:46:33 Il y avait des rivières quasiment au virage droit.
01:46:36 C'était très effrayant parfois.
01:46:39 Vous avez eu beaucoup de voitures partir de tête à queue.
01:46:43 J'ai conduit très prudemment.
01:46:46 Je pense que j'ai fait une course fantastique. Je suis ravi.
01:46:51 Frank Montagny, à vous de traduire le finlandais maintenant.
01:46:54 Merci beaucoup, Frank, d'avoir été avec nous aujourd'hui.
01:46:57 Merci, Bill. Ça fait plaisir.
01:46:59 [SILENCE]

Recommandée