• il y a 9 mois
Malgré la fin de la crise sanitaire et le retour à la normale des réseaux d’échanges internationaux, notamment en matière d’approvisionnement, les grands groupes industriels avouent ne pouvoir prétendre à une « souveraineté ». Près d’un patron sur deux partage cet avis.

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Transcription
00:00 Relocalisé en France, la grande majorité des patrons français ne veulent pas rapatrier leur activité.
00:05 La fin de la crise sanitaire n'a conduit qu'à une faible amélioration de la souveraineté des grands groupes industriels français,
00:10 révèle un baromètre réalisé par OpinionWay pour BioGroup et cité par Les Echos.
00:14 Près de la moitié des patrons de grands groupes estiment ne pas être souverains,
00:18 une dépendance en hausse de 5 points par rapport à 2022.
00:20 Malgré le retour à la normale des échanges internationaux,
00:23 la relocalisation en France n'est pas envisageable pour 90% des patrons,
00:27 principalement en raison de la compétitivité des coûts de production.
00:30 La transition énergétique et les nouvelles réglementations imposées rendent le contexte français moins attractif,
00:35 et 7 dirigeants sur 10 appréhendent une incidence durable sur leurs dépenses de production en 2024.
00:40 Toutefois, le sondage révèle une légère ouverture à rapatrier des activités en Europe,
00:44 avec 28% des dirigeants exprimant ce souhait, contre 3% en 2022,
00:48 et 43% envisageant un tel projet.
00:51 Les bouleversements géopolitiques, notamment la guerre en Ukraine et au Proche-Orient,
00:54 continuent d'être perçus comme des obstacles à la croissance des affaires en France
00:57 par l'ensemble des patrons sondés.

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