• il y a 9 mois
Des barrages se lèvent et la circulation reprend samedi 27 janvier sur certaines autoroutes, mais les agriculteurs, loin d'être tous satisfaits des annonces du gouvernement, s'interrogent sur la suite de leur mouvement. Certains ont déjà prévu de "monter à la capitale" dès lundi, pour une action au marché de Rungis.

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Transcription
00:00 Oui absolument, un jour de repos.
00:01 D'ailleurs vous le voyez, les agriculteurs mobilisés ont laissé en grande partie leur tracteur ici sur ce parking,
00:07 ici à proximité de la ville d'Agen.
00:09 Mais l'objectif c'est de revenir dès lundi en faisant le cap sur Paris.
00:12 Karine Duc, bonjour.
00:13 On vous a vu quelques fois déjà à l'antenne pour l'instant.
00:16 On était en train de dire pas d'action ce week-end, mais lundi ça repart de plus belle.
00:19 Pas d'action dimanche parce que ce week-end s'est bien démarré.
00:23 Pas d'action dimanche effectivement.
00:25 Première mi-temps du combat et du match terminé.
00:30 Deuxième mi-temps lundi matin.
00:32 Rassemblement ici le plus tôt possible.
00:35 On s'organise.
00:38 On reçoit énormément d'appels de personnes qui s'engagent à venir.
00:43 Entre 8 et 9 ici, le départ du cortège se fera et on partira tranquillement sur Paris.
00:51 La suite c'est quoi ? Marmont, Bordeaux ?
00:52 On essaie de rameter le plus de monde, se faire rejoindre par le plus d'agriculteurs
00:56 afin d'être le plus nombreux à Paris, c'est ça ?
00:58 Oui, ça va se faire naturellement.
01:00 On va lancer l'opération et puis effectivement, on va arriver à rejoindre nos collègues.
01:08 Et s'ils le souhaitent, on ne force personne, mais s'ils le souhaitent, bien sûr, ils viendront vers nous.
01:12 Mais on reçoit déjà beaucoup d'appels de personnes de département Limitrof
01:15 qui vont se greffer à notre convoi.
01:18 Donc aucune difficulté.
01:20 Est-ce que le marché de Rungis est un de vos objectifs, par exemple, autour de Paris ?
01:24 Oui, c'est l'objectif principal, bien sûr.
01:27 Le site de Rungis est notre point de chute.
01:30 L'idée c'est quoi ? Rien de rentre, rien de sort, on bloque totalement Rungis ?
01:34 Oui, tout à fait.
01:35 Il y a eu ces annonces hier, dernière question de Gabriel Attal, on en a déjà un petit peu parlé.
01:40 Vous avez plutôt l'impression que ça a renforcé la mobilisation ?
01:42 Vous avez vu ça comme très largement insuffisant, on va dire ?
01:46 Alors il faut admettre qu'il y a une avancée, mais ce n'est pas suffisant en fait.
01:53 L'essence même de nos revendications, on n'a pas de réponse à celle-ci.
01:58 Même s'ils restent ouverts et assez évasifs, ce dont on a besoin, ce sont des précisions.
02:04 Et ce sont surtout des engagements financiers sur les trésoreries des agriculteurs.
02:09 Et surtout sur la diminution de certaines taxes.
02:13 Voilà, c'est un soulagement financier en plus qu'il nous faut.
02:16 Je pense que ce n'est pas beaucoup demandé.
02:18 Nos revendications sont assez, je pense, très correctes.
02:22 Et il y a une avancée.
02:26 Il faut maintenant satisfaire et surtout apporter du concret, encore plus de concret.
02:32 Sans quoi, nous ne serons pas assurés de pouvoir revenir sur nos fermes, travailler correctement.
02:40 Pour revenir pour l'action de la semaine prochaine, départ lundi matin, 8h-9h, direction Rungis.
02:45 Quand est-ce que vous planifiez d'arriver ? On imagine que ça va prendre un petit peu de temps.
02:48 On verra. On n'a pas d'urgence absolue.
02:54 Ils ont pris tout leur temps pour faire leurs annonces.
02:57 On va prendre tout notre temps pour monter à Paris.
03:00 Avec vous, merci beaucoup, Karine.
03:02 Vous le voyez, tous ces tracteurs qui sont ici, qui sonnent la pause, la fin de cette première mi-temps,
03:08 comme l'appelle la coordination rurale ici, avant l'acte 2, qui va commencer lundi,
03:13 et qui donc se dirige vers la capitale et le marché de Rungis.

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