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Court métrageTranscription
00:00 À la fin, on se dit que les films ne peuvent pas être faits à nouveau après Chinatown.
00:05 Je ne sais pas si il y a d'autres réalisateurs que Hitchcock que je puisse vivre avec pour toujours.
00:10 Ce film a changé le cinéma.
00:11 Lester Banks a dit que la musique ne sera jamais la même après The Velvet Underground.
00:15 Brief Encounter, un autre film parfait.
00:17 Fassbender a dit que les meilleurs réalisateurs font le même film de nouveau et de nouveau.
00:23 [Musique]
00:36 - Bienvenue dans ce tour. - Merci.
00:38 Avant de passer au cinéma, quelles sont vos relations avec ce genre de tour et avec la physicalisation ?
00:44 Ils ont signifié tellement pour tant de réalisateurs que je connais.
00:48 Quand j'étais enfant, j'avais une fantaisie.
00:53 Tu pouvais aller dans un magasin, aller au counter et dire "je veux voir ce film".
00:59 Et ils avaient tous les films du monde.
01:03 Tu pouvais le trouver au counter et ils te le donnaient.
01:06 Donc mon rêve est arrivé.
01:07 J'étais en train de parler de Le Clipse de la Nuit avec mon ami John Raymond,
01:11 qui a vu et n'avait jamais vu ça.
01:13 [Musique]
01:16 C'est probablement mon film préféré d'Antonioni.
01:19 La cinématographie est incroyable.
01:22 Et le sens des espaces vides et la location de ce film.
01:26 Et le travail de caméra et l'aspect Monica Vitti.
01:30 C'est extraordinaire.
01:31 J'ai regardé beaucoup de Monica Vitti pour Carol.
01:36 Et certaines de ses vêtements, des vêtements inspirés de Carol,
01:41 elle porte le haut de couture de bateau.
01:44 Et j'ai dit à Sandy Powell, "Qu'est-ce d'un haut de couture de bateau?"
01:47 Et Sandy a dit, "Oui, oui, elle a un haut de couture assez sympa."
01:51 Donc on a pris un haut de couture de bateau.
01:52 Murnau est l'un des grands maîtres du cinéma silence.
01:56 Et Le Rire Décisif est l'un de mes favoris.
02:01 [Musique]
02:04 Ça me rend compte d'une personne très importante dans ma vie,
02:07 qui est Fassbender.
02:08 C'est très difficile de choisir un seul film de Fassbender.
02:11 C'est un favori de consensus pour des raisons évidentes.
02:14 Et un remake, sa propre interprétation de Cirque's All That Heaven Allows.
02:23 Ça marque vraiment le moment où Fassbender rencontre Douglas Cirque.
02:30 Et ça a vraiment changé le genre de films qu'il allait faire d'ici.
02:34 Et je ne sais pas si il a jamais amélioré sur ce film que Ali Firid's The Soul,
02:39 mais il a fait des variations.
02:41 Fassbender a dit une fois que les meilleurs directeurs
02:44 font le même film de plus en plus de fois.
02:47 Et il l'a fait.
02:48 Quel film de Fassbender aurais-tu choisi ?
02:50 Je le choisirais.
02:51 C'est une entière industrie de cinéma qu'il a créé dans une vie.
02:56 Et c'est une industrie qui réappraise une histoire allemande repressée,
03:00 qui se concentre principalement sur l'ère Adenauer, l'ère post-guerre.
03:04 Il a fait Lili Marleen,
03:06 qui est un film plus difficile à trouver,
03:08 parce que c'était une production de studio.
03:10 C'est son seul film de scène de l'ère de la Deuxième Guerre mondiale.
03:15 Fascinant, étrange, Hannah Shagula.
03:18 La mariée de Maria Braun, Veronica Voss et Lola.
03:21 La trilogie BDR est super.
03:25 Tu connais un peu le film d'un directeur ?
03:28 Oui, Karim.
03:29 Il habitait à New York City quand nous commençions à faire du cinéma.
03:33 Karim était notre éditeur d'assistance.
03:35 Il a fait le premier film de la série Poison.
03:37 Il étudiait le cinéma à l'époque.
03:40 Je faisais le film dans mon appartement à Williamsburg, Brooklyn,
03:44 avec Jim Lyons, qui a réalisé Poison,
03:47 qui était mon amie, mon partenaire,
03:50 qui éditait tous mes films,
03:53 pendant que Karim était là.
03:54 Donc, c'était Jim, moi et Karim, tous les jours, dans mon appartement.
03:58 Et Karim, je savais qu'il allait faire
04:02 une carrière artistique de sa propre,
04:04 qui serait énorme.
04:05 Je suis toujours en train de me rapprocher de Karim.
04:08 Il est tellement prolifique.
04:09 Il y en a beaucoup qui ne parlent pas l'anglais.
04:11 Il a réalisé des films en espagnol,
04:14 il a réalisé des films en français,
04:15 il a réalisé des films dans tous les langues.
04:17 Il habite à Berlin.
04:19 Je l'ai vu à la fête du Cannes Film Festival,
04:22 il y a quelques jours.
04:24 Il avait réalisé un film en compétition.
04:26 Il a réalisé un film en compétition, et moi aussi.
04:29 C'est incroyable.
04:29 C'était génial.
04:30 C'était tellement cool.
04:31 Il avait le même visage magnifique,
04:34 les yeux brésiliens, mais avec un cheveu blanc,
04:38 un moustache blanc, des cheveux blancs,
04:40 et des cheveux noirs.
04:42 Il avait un visage super cool.
04:44 Cette actrice, j'ai entendu parler de la.
04:48 La dernière fois que j'ai vu Kate,
04:52 c'était en Paris, en mai.
04:53 Elle est venue au Centre Pompidou
04:56 pour les deux scénes
04:59 qui ont été vendues très rapidement
05:01 parce que les gens savaient que Kate Blanchett
05:02 allait être là pour Carol
05:05 et pour I'm Not There.
05:06 Je n'avais pas regardé les deux films
05:08 depuis qu'ils avaient été réalisés.
05:11 J'ai donc regardé la scénographie de Carol
05:13 avant que Kate arrive avec un espace
05:16 plein de élèves de haute école.
05:17 Je ne me souviens pas exactement
05:20 de ce qui s'est passé ensuite.
05:21 J'ai trouvé moi-même très spectateur,
05:23 touché par la histoire et, vous savez,
05:26 en attendant l'encontre du roman.
05:29 Bien sûr, je le savais,
05:30 mais j'ai vécu dans ce lieu du duel.
05:32 Et puis, je suis resté avec Kate
05:34 en regardant I'm Not There.
05:35 Et je pense que I'm Not There
05:36 était le film de mon côté
05:38 que j'ai vu à Pompidou
05:39 qui m'a fait le plus d'impact
05:41 cette fois-ci.
05:42 C'est vraiment un film unique
05:44 et ça encompassse vraiment
05:47 les multitudes de ce sujet, Bob Dylan,
05:51 et de telles aspects de la culture américaine
05:53 et de l'histoire des années 1960
05:55 avec un tonal changeant,
05:57 vous savez, un humour
06:00 avec Marcus Carl Smith
06:01 qui joue Young Woody
06:02 et des performances vraiment incroyables.
06:04 Kate est sublime dans sa performance
06:07 et elle était la préférée de Bob Dylan
06:09 et de nombreuses personnes dans le film.
06:11 Charlotte Gainsbourg,
06:16 qui joue en face de Heath Ledger
06:18 dans la histoire de la mariage,
06:21 c'est vraiment où se trouve le cœur
06:23 et la âme de ce film.
06:26 C'était incroyablement agréable.
06:28 J'ai pu parler à Charlotte sur Zoom.
06:30 Elle était coincée au sud de la France.
06:32 Elle allait être là en personne,
06:33 mais je l'ai écrite
06:36 pour Charlotte Gainsbourg
06:38 et je l'ai rendue une femme française.
06:41 Ce film, je ne sais pas comment,
06:44 est sorti de ma liste des top 10.
06:46 Il est sur chaque liste des top 10.
06:48 Bienvenue, Mr. Gain.
06:50 Bienvenue.
06:52 Il a redéfini comment les histoires
06:54 peuvent être racontées,
06:56 comment l'acte de raconter une histoire
06:58 peut être la histoire.
06:59 Ainsi, aucun script n'aurait été le même
07:02 après Citizen Kane.
07:03 Aucun moyen de regarder
07:05 une sorte d'invisible, innocente façon
07:07 de raconter une histoire
07:08 n'aurait pu retourner à cette inconscience
07:12 après Citizen Kane.
07:13 Donc, la sophistication,
07:15 cinématiquement, narrativement,
07:16 de ce film a mis en place un nouveau standard
07:20 pour ce qui était possible dans le cinéma,
07:23 à mon avis.
07:23 C'est ce qu'a fait ce type,
07:26 qui était une sorte de découverte plus tard
07:29 dans l'ère d'Auteur.
07:31 Je n'ai jamais senti de cette façon avant.
07:34 Jamais si complète et si heureuse.
07:38 Il était dans la prochaine couche,
07:41 la prochaine génération d'artistes
07:43 qui seraient réapprisés
07:45 sur les épaules de la théorie d'Auteur
07:47 et très bien, je pense, dans le cadre
07:49 de la théorie du film féministe
07:50 qui commençait à prendre
07:51 un regard différent de mélodramatique.
07:55 Mais Douglas Sirk,
07:56 un intellectuel qui venait du théâtre,
07:58 qui a trouvé l'Europe,
07:59 a tombé inexplicablement
08:02 à Universal Studios dans les années 1950.
08:04 Il a été envoyé dans tous ces
08:06 "Ladies Home Journal",
08:07 des histoires de vie domestique
08:09 dans des petites villes repressives
08:11 et a apporté un niveau
08:13 de dénonciation complexe
08:15 dans la mise en scène.
08:18 Il a dit que la seule chose
08:20 qu'il pouvait dire, c'est que Cameron
08:21 ne l'a jamais faillie.
08:22 Et je pense que sa caméra
08:23 était la perspective critique
08:25 qu'il a utilisée pour dénoncer
08:29 ce qui semblait être la surface
08:31 de ces histoires.
08:32 Mais elles sont entre les plus exquisies
08:35 et complexes et parfaites
08:36 de films jamais faits.
08:37 Et cela inclut
08:38 "Imitation de vie"
08:39 écrit sur le vent
08:40 et "Tout ce que le Ciel permet".
08:41 "Brief Encounter",
08:42 un autre film parfait,
08:44 a inspiré le sort de bouclier
08:50 que j'ai apporté au film "Carol".
08:52 Il n'y a rien de tel.
08:53 Ces premiers films de David Lean
08:55 sont assez remarquables.
08:56 Et cela a réussi à balancer
08:58 entre le scénario de Noel Coward
08:59 et la scénographie de David Lean
09:01 et la performance de Celia Johnson,
09:03 qui est juste l'un de ces moments
09:04 qui se réunissent
09:06 de grands artistes.
09:08 Ce film est juste le plus...
09:09 "Night of the Hunter".
09:11 Je ne sais pas si c'est expérimental,
09:17 mais il intègre
09:19 un cinéma indépendant,
09:21 un cinéma sous-terrain.
09:24 Il a anticipé
09:25 un genre de Hollywood extérieur.
09:28 C'était un film très bas de budget.
09:29 Et l'histoire allégorique
09:32 que l'on raconte
09:33 a une simplicité et une beauté
09:35 à propos de l'histoire,
09:36 mais aussi une profonde
09:38 tristesse entre le petit garçon
09:40 et la façon dont il misera
09:42 son amour pour le personnage
09:44 de Robert Mitchum
09:45 à la fin du film.
09:46 C'est un film singulier,
09:47 parce que Charles Lotton,
09:48 je ne pense pas qu'il ait
09:49 fait un autre film.
09:50 Charles Lotton était
09:51 un acteur incroyable,
09:52 brillant,
09:53 un homme progressive,
09:54 pensant, brillant.
09:56 Je ne sais pas
09:57 s'il y a un autre film-makeur
09:58 que Hitchcock
09:59 avec qui vivre pour toujours,
10:01 et les regarder de nouveau
10:02 et apprendre à faire quelque chose.
10:03 Il embâte l'entière
10:09 histoire du cinéma,
10:10 mais quelqu'un qui a
10:12 mis ensemble les éléments
10:13 les plus subversifs
10:15 et les plus populaires
10:17 du milieu.
10:18 Il est devenu
10:19 une intuition.
10:21 C'était son intérêt,
10:23 son distruste de pouvoir
10:25 et son sentiment
10:26 d'être toujours
10:28 implicitement coupable
10:29 dans notre société.
10:31 Il a fait que les spectateurs
10:32 se sentent implicitement
10:34 impliqués
10:35 dans la criminalité.
10:36 C'est pour ça qu'il est
10:37 toujours un homme innocent
10:38 qui est
10:39 insufflé dans une histoire
10:40 de crime.
10:41 Et il est tous de nous.
10:43 Nous sommes tous impliqués
10:45 dans la société.
10:46 Mais ensuite, bien sûr,
10:47 il a expandi
10:49 le vernacular du cinéma
10:51 de film à film,
10:52 de film à film,
10:53 de l'ancien
10:54 jusqu'à la fin de sa carrière
10:56 et de collaborer avec des auteurs
10:58 et des acteurs incroyables.
10:59 Et je...
11:04 Il, encore une fois,
11:05 encompassse tout,
11:07 comme Fassbinder
11:08 comme le sujet
11:10 du cinéma jamais allemand.
11:11 OK, ce homme est mort
11:13 quand nous étions
11:14 en pré-production
11:16 en mai-décembre.
11:17 Peut-être qu'un objet
11:18 est ce qui permet de relier,
11:20 de passer d'un sujet à l'autre,
11:22 donc de vivre en société.
11:24 Il n'y a juste pas
11:25 d'auteur plus important
11:26 après 1968
11:28 que Godard.
11:29 Et Godard a apporté
11:31 un discours politique
11:32 et une pensée critique
11:33 dans une manière
11:35 d'interdire et de déconstruire
11:37 la narration populaire.
11:38 Mais il adorait et savait
11:40 la narration et le genre
11:41 du Hollywood tellement bien.
11:42 Mais ce homme n'a jamais
11:43 arrêté de coller des images
11:45 et de contempler le sens
11:47 de la production d'images.
11:49 Cela est un des mes préférés,
11:51 mais c'est très difficile
11:52 de choisir un seul Godard.
11:54 Je me retrouve tellement
11:55 à l'origine.
11:56 Oh, bien, ceci.
11:57 Ce type a inspiré
11:58 mon premier film de feature,
11:59 Poison.
12:00 J'ai le journal des fichiers
12:01 avec moi sur cette voyage.
12:02 Je veux le réécrire.
12:03 Je ne l'ai pas lu
12:04 depuis 20 ans
12:06 parce que le film
12:07 que je développe actuellement
12:08 avec Joaquin Phoenix
12:10 me retournera à un genre
12:13 de transgressif, gay, homme,
12:15 une histoire d'amour.
12:16 Quelque chose que nous avons
12:17 inventé nous-mêmes,
12:18 créé de la partie,
12:19 le script,
12:20 basé sur les instincts
12:21 et les désirs
12:22 et les curiosités de Joaquin.
12:23 Et j'ai regardé
12:24 Un Chant de Mour
12:26 à Pompidou.
12:27 Je pensais que je regardais
12:28 juste le début,
12:29 mais ça a commencé
12:30 à minuit ou quelque chose
12:31 après un jour très long
12:32 et je ne pouvais pas bouger.
12:34 Et j'ai oublié
12:35 combien radicalement explicit
12:36 ce film est sexuel
12:38 et étonnant.
12:39 Et il y a un rumor
12:40 que Jean Cocteau
12:41 a filmé le film.
12:42 La cinématographie est
12:43 tellement belle,
12:44 mais je ne pense pas...
12:45 Je suis sûr
12:46 que c'est documenté
12:47 quelque part.
12:48 Ce film a changé le cinéma.
12:53 Je connaissais Chantal
12:59 et tous ses films
13:00 sont fascinants,
13:02 beaux,
13:03 pensants.
13:04 Ce film particulier
13:06 était un expériment radical
13:07 dans la langue minimaliste.
13:10 Je pense qu'elle détestait
13:11 ce terme.
13:13 Mais c'était aussi
13:14 un film qui racontait
13:16 la histoire de tout
13:17 que la plupart des films
13:18 laissent de la histoire
13:20 et qui parle des routines
13:23 de la vie domestique
13:25 et qui réduit
13:27 les angles de la caméra
13:31 aux mêmes angles répétés
13:34 autour de la maison
13:35 et ne jamais aller au-delà
13:37 de ce vernaculaire
13:39 si limité.
13:41 Mais je me souviens
13:42 de la première fois
13:43 que je l'ai vu
13:44 à l'école de Brown.
13:45 Tu la regardes
13:46 faire son café chaque matin
13:48 et faire les mêmes cups de café
13:50 dans le pot de café.
13:52 Les choses commencent à s'ébranler.
13:54 Et deux heures et demie
13:55 après le film,
13:56 elle fait le café
13:57 encore la prochaine journée
13:59 et met en un extra
14:01 coup de pouce, je pense.
14:02 Et tout le monde
14:03 dans l'audience a dit...
14:04 C'était un moment incroyable.
14:08 On peut aller
14:09 dans la section anglo-francaise.
14:10 Tu es là?
14:11 Oh, oui.
14:12 On n'a pas parlé
14:13 de Nashville.
14:14 Altman en général.
14:22 C'est juste un masterwork.
14:24 Et c'est un film
14:26 tellement remarquable
14:28 dans les histoires
14:29 que nous entendons
14:30 sur son processus,
14:31 la façon dont il a été fait,
14:32 son équilibre
14:33 entre un script structuré
14:34 et l'improvisation,
14:35 qui permet à cette compagnie
14:36 d'acteurs
14:37 d'inventer leurs personnages
14:38 au cours du film.
14:39 Quand on regarde
14:40 le film,
14:41 c'est tellement
14:42 visualisé,
14:43 chaque scène
14:44 se lient
14:45 narrativement,
14:46 mais il y a un sens
14:47 de la chose
14:48 étant lisse
14:49 et, vous savez,
14:50 découverte
14:51 dans le processus.
14:52 Bien sûr,
14:53 chaque acteur
14:54 en ce film
14:55 écrit
14:56 ses propres chansons
14:57 et chante
14:58 ses propres chansons
14:59 en direct,
15:00 sur la caméra.
15:01 Donc, ces demandes
15:07 qu'il a posées
15:08 sur les acteurs,
15:09 les acteurs l'adoraient
15:10 car ils étaient donnés
15:11 une telle liberté,
15:12 une telle confiance.
15:13 Vous passez le joint
15:14 autour du doigt
15:15 à la fin du jour
15:16 et vous allez
15:17 à la Dailies
15:18 avec Bob.
15:19 Et c'est un ratio
15:20 de l'aspect de l'écran
15:21 donc c'est juste
15:22 un film qui a l'air
15:23 très beau aussi
15:24 et qui a eu
15:25 des performances
15:26 remarquables
15:27 et surprises
15:28 de Lily Tomlin
15:29 et Ronnie Blakely
15:30 et Keith Carady.
15:31 "Half-Man" a révélé
15:32 et est en fait
15:33 très important
15:34 dans votre carrière
15:35 dans "Shortcuts".
15:36 Je me demande
15:37 si vous parlez
15:38 de quelqu'un.
15:39 Nous essayions
15:42 de raiser 1 million
15:43 pour faire
15:44 mon deuxième film
15:45 "Safe"
15:46 et nous avons
15:47 eu du mal.
15:48 Ça a pris 2 ans
15:49 pour le faire.
15:50 Je me serais déçu
15:51 si ce n'était pas
15:52 pour Christine Vachon,
15:53 mon productrice
15:54 de tous mes films.
15:55 Et elle m'a dit
15:56 "Si tu veux vraiment
15:57 faire ça,
15:58 on va le faire.
15:59 On va le trouver,
16:00 le money."
16:01 Et à un moment donné,
16:02 quelqu'un m'a dit
16:03 qu'il y avait une actrice
16:04 qui avait un nom
16:05 qui allait
16:06 avec la scène
16:07 et qui avait un nom
16:08 qui allait
16:09 avec la scène
16:10 et qui allait
16:11 avec la scène
16:12 et qui allait
16:13 avec la scène
16:14 et qui allait
16:15 avec la scène
16:16 et qui allait
16:17 avec la scène
16:18 et qui allait
16:19 avec la scène
16:20 et qui allait
16:21 avec la scène
16:22 et qui allait
16:23 avec la scène
16:24 et qui allait
16:25 avec la scène
16:26 et qui allait
16:27 avec la scène
16:28 et qui allait
16:29 avec la scène
16:30 et qui allait
16:31 avec la scène
16:32 et qui allait
16:33 avec la scène
16:34 et qui allait
16:35 avec la scène
16:36 et qui allait
16:37 avec la scène
16:38 et qui allait
16:39 avec la scène
16:40 et qui allait
16:41 avec la scène
16:42 et qui allait
16:43 avec la scène
16:44 et qui allait
16:45 avec la scène
16:46 et qui allait
16:47 avec la scène
16:48 et qui allait
16:49 avec la scène
16:50 et qui allait
16:51 avec la scène
16:52 et qui allait
16:53 avec la scène
16:54 et qui allait
16:55 avec la scène
16:56 et qui allait
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16:58 et qui allait
16:59 avec la scène
17:00 et qui allait
17:01 avec la scène
17:02 et qui allait
17:03 avec la scène
17:04 et qui allait
17:05 avec la scène
17:06 et qui allait
17:07 avec la scène
17:08 et qui allait
17:09 avec la scène
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