Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 Stanislas, puisque un député, je crois que c'est monsieur Vannier qui a pris la parole hier à l'Assemblée nationale,
00:05 qui a demandé la démission de madame Oudéa Castera et qui a demandé que même Stanislas, je crois, le contrat,
00:12 en tout cas ce qui lie l'État à Stanislas, exactement comme le lycée à Véroges.
00:17 Je voulais savoir si vous aviez une position là-dessus.
00:19 - On a quand même une ministre de l'Éducation nationale qui a menti éhontément
00:24 et qui, pour ses enfants, va mettre ses enfants dans des écoles qui excluent les pauvres,
00:30 qui veulent exclure les homosexuels et qui excluent la mixité sociale.
00:34 Si, c'est ça parce qu'elle prôt.
00:36 - C'est sans doute, je connais Stanislas, Stanislas n'exclut pas les homosexuels, Stanislas n'exclut pas les pauvres.
00:42 - Il y a eu un rapport de l'Inspection nationale, de l'Éducation nationale, qui parle d'homophobie dans cet établissement.
00:49 Donc oui, pour moi, c'est un problème. Elle n'est absolument plus en position de rester comme ministre de l'Éducation nationale,
00:56 elle n'a plus une crédibilité, sans compter sa complète déconnexion où elle a gagné plusieurs dizaines de milliers d'euros,
01:02 53 000 euros pour huit réunions dans des jetons de présence.
01:06 Enfin, je ne sais pas, tous ceux qui nous écoutent, ils aimeraient bien toucher 53 000 euros pour huit réunions.
01:10 - J'entends bien, mais je pourrais vous... - Elle est hors sol, elle n'est pas ministre de l'Éducation nationale,
01:14 elle est ministre des privilèges nationaux.
01:16 - Je pourrais vous répondre que si elle n'était intéressée que par l'argent,
01:25 elle serait restée directrice de la Fédération française de tennis, où elle gagnait 5 ou 600 000 euros,
01:30 alors qu'elle est ministre et elle gagne dix fois moins.
01:32 Je pourrais vous répondre cela.
01:34 - Oui, elle s'est quand même plaint de sa rémunération insuffisante en tant que ministre,
01:38 mais surtout, ce qu'il faut, c'est une éducation nationale au service du grand public,
01:42 pas au service d'une toute petite minorité que manifestement Amélie Oudiak-Esterret est en train de défendre.