Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
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00:00 que la répartition sur le sol de France des migrants et les maires peuvent être particulièrement inquiets
00:10 de cette disposition. Nous allons être, je crois, avec Ariane qui souhaitait intervenir sur ce sujet
00:20 et que je salue. Bonjour Ariane.
00:23 - Bonjour Pascal, merci de me recevoir à l'antenne.
00:26 - Je vous en prie.
00:27 - Je suis de Brest, donc moi je suis commerciale dans le voyage, je vois environ 100 à 200 personnes par jour
00:34 avec une population sur Brest qui a augmenté de plus de 25%. On a eu un article hier justement dans le West France
00:41 qui parlait de ça et beaucoup de ces personnes au début fuyaient les guerres, mais on constate de plus en plus
00:48 en fait sur Brest que c'est des gens qui fuient le climat. On a de plus en plus de gens qui nous disent
00:54 "moi je viens de tel pays parce que je n'en peux plus du climat" et même des français qu'on pourrait appeler des migrants
01:01 qui fuient eux-mêmes le climat en fait.
01:03 - Et qui viennent par exemple du sud de la France ?
01:06 - Du sud de la France, du Nord Pas-de-Calais, même de Maudane, on a des gens qui supportent plus le climat sur Maudane
01:12 et demain on peut tous être en fait le migrant de quelqu'un. Quand on voit par exemple Egon Cholakian
01:19 qui tire la sonnette d'alarme par rapport au réchauffement des océans à 450%, on peut tous demain nous-mêmes être des migrants
01:27 et donc je reboussais là-dessus puisqu'il existe un projet qui s'appelle Société Créatrice qui peut répondre à tous ces problèmes.
01:34 Sans les médias on n'est rien, puisqu'il n'y a que vous qui pouvez faire connaître justement ce projet Société Créatrice
01:41 et on veut justement changer de format de société pour pouvoir accueillir les migrants parce que demain nous-mêmes
01:47 nous pouvons être réfugiés climatiques quelque part.
01:49 - Alors Des Mers tire la sonnette d'alarme sur, je cite, la répartition des migrants à l'approche des Jeux Olympiques.
01:55 L'appel est lancé par Bernard Carayon qui est le maire des Républicains du Tarn.
01:59 Le président de la République a décidé de disperser dans les territoires ruraux des dizaines de milliers d'immigrants, d'immigrés dit-il.
02:06 On voit en tout cas aujourd'hui un mouvement de front de peut-être se mettre en place.
02:12 Ariane, est-ce que vous êtes sur la même position que le maire du Tarn ?
02:18 - Pas du tout, puisqu'il faut aider les populations, au contraire, à repeupler déjà les villages
02:25 puisque vous voyez bien que Brest par exemple était une ville qui coulait, qu'il n'y avait plus beaucoup de monde.
02:30 Ça nous a énormément aidé.
02:31 - Brest qui coule, ça vous allez me faire sourire, mais je ne suis pas sûr que les populations...
02:35 Si on leur demandait leur avis aux populations, vous pensez que les populations ont envie d'accueillir des migrants sur leur terre ?
02:42 - Je pense que pour la Bretagne, oui, au contraire, c'est une richesse.
02:45 - Vous pensez vraiment ça ? Moi je vous propose quelque chose Ariane, on va simplement interroger les gens.
02:51 On va faire des référendums locaux et je ne pense pas que les gens vont dire oui pour tout vous dire.
02:56 Parce que le problème d'immigration en France est un problème important.
03:00 Je pense qu'on n'est plus capable aujourd'hui bien souvent d'accueillir dans les meilleures conditions des migrants
03:06 et que ça pose hélas des problèmes si tu intègres mal, si tu n'as pas de job à leur donner,
03:12 s'ils ne sont pas dans les meilleures conditions de sécurité, ça pose des problèmes aux populations.
03:18 Et c'est les populations qui doivent trancher et c'est à elles qu'il faut s'adresser.
03:23 Donc je pense que l'immigration aujourd'hui, dans beaucoup de cas, les Français comprennent
03:29 qu'effectivement on est sans doute à un degré où il n'y a plus de possibilité de bien accueillir les uns et les autres.
03:39 - D'accord, mais pourquoi Pascal ? Parce que notre format de société, en fait, consumériste, ne peut plus répondre à ces demandes.
03:47 - Oui, enfin, ça c'est des discussions très longues qu'on pourrait avoir.
03:50 - Il faut m'inviter sur le plateau Pascal.
03:53 - Je veux bien qu'on soit, si vous voulez, qu'on prône la décroissance et qu'on change de société.
03:58 Toutes les autres sociétés et modèles qui ont été tentées au XXe siècle, j'ai vu les résultats.
04:03 Alors le capitaliste, c'est une expression que j'utilise souvent, il a plein de défauts.
04:07 Il a plein de défauts le capitaliste.
04:09 Mais il vous permet de prendre la parole en ce moment, il vous permet d'être libre,
04:15 et il vous permet globalement d'avoir un certain niveau de vie supérieur à ceux qui ont tenté d'autres modèles.
04:21 Et tous les autres modèles, de Chili au Cuba jusqu'en Russie, qui ont tenté un autre modèle,
04:26 c'était l'appauvrissement sur le plan économique, et c'était sur le plan des libertés l'impossibilité de vivre.
04:32 Donc je préfère le nôtre.
04:34 - Pour l'instant Pascal, mais ça peut être un tranché avance, on sera obligés à un moment de changer de format de société.
04:40 - Je suis pas sûr, mais j'en suis pas sûr parce que moi je crois en l'homme, et l'homme il trouve toujours les solutions.
04:46 C'est peut-être là-dessus qu'on sera pas d'accord.
04:49 L'homme il trouve toujours les solutions, il trouvera les solutions sur le climat.
04:52 Il les trouvera.
04:54 - On les a, on les a Pascal, on les a dans ce projet.
04:57 On a ces solutions à proposer, j'espère que vous regarderez les conférences.
05:01 - Et la crise que nous traversons avec les agriculteurs est intéressante.
05:06 La France est responsable de la pollution de la planète à hauteur de 0,00 je ne sais combien.
05:12 Et malgré ça, on est en train de détruire pour des raisons idéologiques,
05:17 toute une économie et toute une civilisation, parce que c'est une civilisation, la ruralité, au nom de l'idéologie.
05:23 Permettez-moi de dire que je ne suis pas tout à fait d'accord.
05:28 - Tout à fait Pascal, je vous rejoins sur vos propos, il y a des choses où je suis entièrement d'accord.
05:34 Mais malheureusement, ce format de société actuel ne peut plus répondre aux besoins de la planète.
05:40 Et face à tout ce qui se passe, on a besoin d'évoluer.
05:43 Je rappelle encore l'appel des Gönsölakian qui s'adresse à tous les grands de ce monde,
05:47 et qui demandent justement de créer un consensus scientifique
05:51 pour pouvoir trouver des solutions, proposer quelque chose,
05:54 parce que demain, vous verrez, on sera nous aussi les migrants de quelqu'un.
05:58 Et qui pourra nous aider ?
05:59 - Ecoutez, moi demain, vous savez, quand je lis ce que certains imaginaient il y a 40 ans,
06:06 est-ce que la planète aujourd'hui, tous ces gens se sont bien souvent trompés,
06:10 et pour des raisons idéologiques.
06:11 Donc je me méfie beaucoup des prédictions, forcément,
06:14 parce que je sais que derrière cela, il y a instrumentalisation politique.
06:19 Donc je ne veux être surtout dupe de rien sur ces sujets-là.
06:22 - Non, nous ne sommes pas politiques, nous sommes apolitiques dans ce projet.
06:27 - Quand vous dites qu'il faut plus de migrants dans vos villes,
06:30 si ce n'est pas de la politique, ça c'est précisément de la politique.
06:33 - C'est des problèmes humains, c'est de l'humanitaire.
06:36 - Mais c'est parce que l'humanitaire ne fait pas politique.
06:39 Évidemment qu'il en fait, et d'ailleurs c'est votre droit.
06:42 C'est une vision de la société que vous avez, moi je ne la conteste pas.
06:46 - Tout à fait.
06:46 - C'est la vôtre.
06:48 - Tout à fait.
06:49 - Et elle est respectable, bien sûr.
06:51 Moi, je pense qu'il faut interroger les populations, c'est tout.
06:57 Après, si les populations veulent ça, il n'y a aucun souci.
07:00 Mais je ne veux pas qu'on impose un modèle sans demander aux gens.
07:03 Parce que ça, ça s'appelle du totalitarisme.
07:05 - Bien sûr, d'ailleurs, dans ce projet, on propose un lien.
07:07 et les 12h43, je vous dis à demain.