Face à l’arrivée de la concurrence et la nécessité de financer le renouvellement des voies ferrées, la SNCF réfléchirait à alléger le poids des lignes TGV déficitaires. Deux pistes sont sur la table : une rationalisation des dessertes ou une participation financière des collectivités locales.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Plusieurs villes risqueraient de perdre des TGV.
00:02 D'après un document de la SNCF que nous avons pu consulter,
00:05 les lignes Paris-Arras, Dijon, Chambéry, Metz, Nancy, Grenoble, Annecy,
00:09 Reims ou encore Paris-La Rochelle risquent d'être moins bien desservies.
00:13 Pourquoi ? Parce que ces lignes ne rapportent pas assez d'argent.
00:16 En réalité, sur le réseau TGV, moins d'une ligne sur deux est rentable,
00:20 et ce même avec le prix du café en wagon-bar.
00:22 Alors jusqu'ici, pour gagner de l'argent, la SNCF pouvait compter sur ces lignes les plus empruntées,
00:26 les Paris-Brussels, Lyon, Marseille ou encore Paris-Strasbourg.
00:29 Mais depuis que la concurrence étrangère est arrivée,
00:32 comme Traine Italia qui propose des Paris-Lyon,
00:34 et bah... c'est plus compliqué.
00:36 Et les compagnies étrangères devraient être encore plus présentes dans les années à venir.
00:39 Alors pour trouver de l'argent, la SNCF réfléchirait à deux options.
00:43 La première, ce serait de demander aux collectivités locales de financer en partie les lignes déficitaires,
00:48 comme c'est déjà le cas en Bretagne et dans les Hauts-de-France.
00:50 La seconde, ce serait de réduire le nombre d'allers-retours quotidiens vers certaines villes.
00:55 C'est déjà le cas pour la ville de Laval, qui va perdre un de ses 8 trajets quotidiens avec Paris.
00:59 D'autant que la SNCF doit aussi acheter de nouvelles rames et trouver de l'argent pour moderniser le réseau ferré,
01:04 et autant dire que ça... bah ça coûte cher.
01:06 Les prix devraient en tout cas augmenter en moyenne aux alentours de 2,6% dans la limite de l'inflation.