Les agriculteurs se mobilisent contre la hausse des taxes et des normes environnementales jugées trop lourdes. La profession est aussi échaudée par les reports successifs du projet de loi agriculture.
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00:00 La venue d'un haut responsable du gouvernement, Gabriel Attal par exemple, ou le ministre de l'agriculture Marc Faino.
00:07 Et pour ce qui est des revendications, et bien elles varient parce que derrière moi, ils sont plusieurs centaines.
00:12 Et vous avez aussi bien des éleveurs que des céréaliers. On continue de leur donner la parole.
00:17 Je suis avec Florent qui est agriculteur depuis cinq ans.
00:21 Avant de parler de ce soir et de la réunion, d'abord votre quotidien, le nombre d'heures de travail par semaine et votre salaire.
00:27 Alors aujourd'hui, je suis à peu près à 60 heures de travail par semaine.
00:32 Et tu m'as demandé pardon ?
00:35 Le salaire.
00:36 Ah oui, le salaire. Donc moi, ça fait cinq ans que je suis installé.
00:39 Sur mes trois, quatre premières années, j'arrivais à me sortir un salaire d'à peu près 800 euros.
00:46 Et là, donc depuis un an, c'est 800 euros tous les deux mois.
00:50 800 euros tous les deux mois, ça vous demandait à ce que ça change. Qu'est-ce que vous attendez d'autre aussi ce soir ?
00:55 En fait, aujourd'hui, le problème qu'il y a, c'est qu'en gros, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
01:04 On nous rajoute des taxes. Et chaque fois qu'une taxe s'ajoute à notre quotidien, c'est sur notre salaire que c'est impacté.
01:12 Donc on s'en sort plus.
01:15 Vous êtes là aujourd'hui. Si vos revendications ne sont pas entendues, est-ce que vous serez là demain ?
01:19 Dans les prochains jours, est-ce que vous allez aussi peut-être monter à Paris comme l'ont fait vos confrères allemands à Berlin ?
01:26 Ce qui est sûr, c'est que le mouvement ne va pas s'arrêter.
01:30 Pour le moment, ici, tant qu'on n'a pas de réponse claire et signée, on ne bougera pas. On n'élèvera pas le camp.
01:37 Merci, Florent. Jusqu'à quand seront-ils là ? Même l'ignore, vous l'avez compris.
01:41 Ce qui est sûr, c'est que c'est un mouvement qui est en train, on le voit, de se structurer, de s'organiser.
01:46 On présente des stands de nourriture qui ont été installés et des réchauds pour permettre peut-être à ce mouvement de s'inscrire dans la durée.