• il y a 10 mois
Lauréate du dernier US Open, Coco Gauff n'a pas eu à forcer son talent lors de la première semaine de l'Open d'Australie. Sans perdre de set, l'Américaine a facilement dominé Anna Karolina Schmiedlova, Caroline Dolehide et Alycia Parks. La quatrième mondiale, sereine et déterminée, n'a pas freiné en écrasant la Polonaise Magda Frech, 6-1, 6-2. L'Américaine jouera son premier quart à Melbourne, déjà le sixième en Grand Chelem. Ce sera contre l'Ukrainienne Marta Kostyuk, tombeuse de la Russe Maria Timofeeva, 6-2, 6-1. Cette dernière disputera son premier quart en Majeur. En conférence de presse, elle est revenue sur la difficulté de performer en venant d'un pays en guerre.

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Transcription
00:00 Comment vous êtes-vous heureuse de faire partie de votre première équipe de la fin de quarantaine ?
00:06 C'est une très bonne sensation. J'ai travaillé très fort pour ça. Je ne suis pas surprise, mais j'ai toujours essayé de trouver les bonnes choses à faire.
00:23 Je suis très heureuse qu'ils ont réussi. Je veux continuer.
00:30 C'est la première fois que trois femmes ukrainiennes ont réussi la quarantaine.
00:35 Est-ce que vous êtes en contact avec Diana et Alina ? Vous avez joué deux fois avec elles. Vous vous êtes-vous entraînées ensemble ?
00:42 J'ai joué avec Alina trois fois l'année dernière. Tout le monde est bien. Tout le monde fait son travail.
00:53 Je suis très heureuse pour les filles. J'espère qu'elles vont pouvoir me rejoindre dans la quarantaine. Ce sera génial.
00:58 Avec Diana, par exemple, on avait des schédules très différents. Il y avait des tournois où on n'était pas ensemble.
01:10 Avec Alina, on s'est rassemblés. On s'est réunis pour des dîners.
01:19 Est-ce que vous allez jouer plus de doubles ?
01:22 Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout sur le ranking. J'ai joué semis l'année dernière et je n'ai pas défini ces points.
01:31 Je n'ai pas l'idée de mon ranking et si je vais même me qualifier pour les doubles olympiques.
01:36 Je pensais que si j'avais la chance, je jouerais avec Luda Kichernok, mais je pense qu'elle jouerait avec Nadia.
01:43 Ça a l'air si mauvais parce qu'on n'a pas parlé du tout. Je n'ai pas une réponse claire.
01:52 C'est un tournoi historique pour les joueurs ukrainiens.
01:57 Vous avez parlé de la traumatisation que vous avez vécue ces dernières années. Pourquoi est-ce que les joueurs ukrainiens ont réussi à réussir malgré les circonstances difficiles ?
02:11 C'est une très bonne question. Je ne sais pas. Je ne sais pas vraiment.
02:18 Je pense que ça montre qu'il n'y a pas de limite dans la possibilité de l'humain de s'en sortir du stress et de tout autour de lui.
02:32 Pour moi, personnellement, c'était très difficile. Mais en même temps, j'ai beaucoup grandi en tant que personne.
02:43 Toutes ces choses qui ont eu lieu m'ont aidé à grandir si vite. Je ne pense pas que si je n'avais jamais eu de guerre dans ma vie, je ne serais pas capable de grandir aussi vite que je l'ai fait ces dernières années.
02:56 Je ne sais pas. Je pense que c'est à propos de la perspective, de la façon dont on la prend.
03:03 Il y a différentes choses qui se passent, mais si on les prend comme un burde, comme "pourquoi ça se passe à moi et pas à d'autres gens" ou comme si on se victimise,
03:17 ce qui est normal, je pense que chaque personne vit ce genre de sentiment de temps en temps.
03:25 Mais je pense que plus on peut minimiser ce sentiment d'être victime, plus c'est facile de vivre.
03:33 Je suis très fière de nous tous, honnêtement, de nous avoir gardés là pour si longtemps, de ne pas perdre de confiance, de continuer à lutter,
03:46 de lutter pour nos droits, de lutter pour tout le monde, en fait.
03:52 Je ne sais pas. Je pense que ça montre juste combien de gens ukrainiens sont forts.
03:58 *Musique*

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