• il y a 11 mois
Invité de BFMTV ce samedi 20 janvier, le chorégraphe Yanis Marshall est revenu sur ses accusations de "viols aggravés sur mineur" à l'encontre du chorégraphe Bruno Vandelli.

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Transcription
00:00 – Dans vos messages sur les réseaux sociaux, cette semaine,
00:02 il y a Sinise Marshall, vous avez aussi lancé un appel
00:06 à d'autres victimes potentielles de Bruno Vandelli.
00:09 Est-ce que depuis vous avez reçu des témoignages ?
00:11 – S'il vous plaît.
00:14 Désolé, deux secondes.
00:20 Alors oui, c'est ça le plus traumatisant pour moi dans l'histoire.
00:29 C'est que, oui, il y a mon histoire à moi personnelle, ça c'est une chose.
00:34 Mais encore une fois, comme je dis, j'ai toujours été au courant.
00:38 Tout le monde, on est tellement… ça se sait dans le milieu,
00:42 c'est pas une surprise, juste personne n'a jamais voulu parler.
00:46 Les enfants étaient très jeunes, ils avaient tous entre 14 et 16 ans.
00:51 Tous.
00:52 Le schéma était le même, et là, en l'espace de 24 heures,
00:58 j'ai plus ou moins fait le psychologue
01:00 et j'ai eu énormément de témoignages bouleversés en téléphone.
01:04 – Combien à peu près, qu'on se fasse une idée ?
01:07 – En tout, j'ai à peu près 16, 17 personnes maintenant,
01:12 dans le cas de gens qui veulent vraiment témoigner.
01:17 Pour l'instant, on est vers 7 ou 8 de victimes qui sont prêts à témoigner.
01:23 Mais je travaille dessus.
01:25 – Pour des faits similaires à ceux que vous dénoncez ?
01:29 – Alors similaires, dans le sens qu'on a été tous manipulés par lui,
01:38 de la même manière, c'est-à-dire tous ces jeunes ont un truc en commun,
01:42 c'est qu'ils ont été, déjà c'était les seuls garçons, qu'ils avaient du talent,
01:45 qu'ils ont été amenés aller en stage avec lui pour les assister.
01:49 Il leur demandait en gros, voilà, est-ce que tu veux venir avec moi en stage m'assister ?
01:54 Tu peux dormir dans ma chambre, voilà, ou alors, enfin beaucoup de choses,
01:58 mais je ne veux pas rentrer dans tous ces détails-là encore.
02:00 – Non mais ce que je veux dire, c'est qu'est-ce qu'ils vous ont relaté des scènes
02:05 qui pourraient s'apparenter à de l'agression sexuelle ou à du viol ?
02:09 – Ça va bien plus loin que ça en fait.
02:11 Alors il y en a eu qui ont eu des relations avec, sexuelles.
02:16 Il y en a d'autres, non, il y en a d'autres qui ont eu des vidéos pornographiques.
02:22 Il y a eu plein plein d'histoires différentes.
02:24 Il faut juste comprendre qu'il y a déjà eu des plaintes de déposées.
02:28 Ça c'est très important de le comprendre.
02:30 Moi je viens d'avoir la maman d'un garçon,
02:34 je viens d'avoir la maman, il n'y a même pas une heure, au téléphone d'une victime.
02:39 Et elle me dit clairement qu'elle est allée déposer plainte,
02:43 parce qu'à l'époque son fils avait 14 ans, donc c'est elle qui l'a fait,
02:47 avec des vidéos, avec des preuves,
02:49 et que la police de Cannes n'a jamais rien fait encore en tout cas.
02:54 Il faut savoir que dans les victimes, j'en ai eu une par exemple,
02:58 enfin un, qui lui ça date de 1990, d'accord ?
03:03 Moi 2004, je ne vais pas citer tous les gens entre,
03:07 et le dernier en date, qui a donc fait fermer plus ou moins l'école de Bruno
03:11 en octobre ou novembre là, lui sa plainte date de 2023.
03:16 Donc on a 30 ans, et en 30 ans il ne s'est jamais arrêté en fait,
03:20 il faut le comprendre ça, il ne s'est jamais arrêté en 30 ans.
03:23 Moi, mon problème à moi perso, c'est que j'ai une notoriété aujourd'hui,
03:29 j'ai lancé des appels aux témoins avant de faire ce que j'ai fait sur Instagram,
03:33 et personne ne voulait témoigner, personne, tout le monde avait peur,
03:36 personne ne voulait me suivre, même des témoins de mon histoire
03:39 qui étaient au courant pour moi, personne ne voulait me suivre.

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