S'il est fier de la prestation de ses joueurs, réduits à dix et battus par Lyon (2-1) ce vendredi en 16es de finale de la Coupe de France, Yassine Azahaf, l'entraîneur de Bergerac, a regretté certaines décisions de l'arbitre défavorables à son équipe.
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00:00 Il y a de la frustration au départ parce que voilà on est des compétiteurs.
00:04 Je pense que les garçons ont fait le match en tout cas pour aller au tir au but
00:10 ou voir le gagner. Maintenant il y a des faits de jeu, il y a eu plusieurs choses
00:15 sur le plan tactique. Le match a été très long sur le plan tactique, notamment
00:18 quand on est réduit à 10 et puis quand on est mené il faut rechanger des choses pour
00:20 être conquérant et aller chercher quelque chose. Mais après en second temps
00:25 beaucoup de fierté, les garçons se sont battus sur le terrain corps et âme.
00:29 On a laissé je pense une belle image du BPFC.
00:32 J'ai pas revu les images, j'ai revu l'image de mon joueur quand il se fait expulsé.
00:38 Il y a jaune oui parce qu'il y a excès d'engagement, il n'y a pas
00:44 blessure. Je pense que le rouge il est donné trop rapidement.
00:49 L'arbitre est un être humain, c'est pas un robot, on sait qu'il a amené à faire des
00:52 erreurs. Et puis après j'ai entendu parler du pénalty à Anto Lopez
00:56 visiblement pour lui qui est bien proche à pénalty.
01:00 Donc voilà, c'est des faits de jeu, c'est comme ça, ça fait
01:06 partie du foot. La Coupe de France nous apporte
01:09 forcément de la confiance. On a fait notre première victoire à l'extérieur le
01:13 week-end dernier à Voine. On se dit qu'on a de belles choses à vivre en
01:17 championnat pour cette deuxième partie de saison. Et quoi qu'il en soit,
01:21 cette Coupe de France c'est une compétition qui est très riche sur le plan collectif.
01:24 Avec Pierre on s'est rencontrés il y a trois ans sur une conférence sur le
01:29 jeu de position sur Mérignac. C'est un guillot sur l'homme et le
01:35 technicien. Dès que ça parle de football, il est dans les murs.
01:37 C'est un passionné qui arrive d'en bas, on a à peu près le même parcours.
01:42 C'est vrai qu'avant le match, quand j'ai eu le tirage, je lui avais dit
01:46 finalement le foot est un petit village qu'on se retrouve.
01:49 C'est le destin, c'est comme ça. On a une relation très
01:54 proche et amicale. L'hamme-temps, c'est déjà dire aux joueurs que je pense
01:59 qu'on a fait le plus dur à égaliser. Et puis en plus au pire des moments pour
02:02 l'Ouel, juste avant l'hamme-temps. Et que cette deuxième hamme-temps, en fait,
02:06 ça allait se jouer au mental surtout. Et puis après on a fait quelques
02:12 ajustements tactiques. Les Lyonnais étaient trop dans le confort dans la
02:15 préparation du jeu, notamment les trois centraux. Et Scarpite, c'était trop
02:19 énergivore le fait qu'il aille les gêner. Donc on est passé sur une
02:23 première ligne défensive à deux attaquants sur la deuxième hamme-temps.
02:26 Et un joueur de puce au milieu, sur un 5-3-2 pour être plus équilibré
02:31 dans notre façon de défendre et aussi d'attaquer. Parce qu'on joue au foot
02:34 pour marquer des buts, pas pour être sur le reculoir et subir.
02:37 Le foot, c'est toujours une question d'équilibre. Tu peux pas faire que
02:39 défendre ou penser qu'à attaquer. Il faut être mesuré, proportionnel dans ce
02:44 qu'on fait, équilibré. Donc je pense que cet ajustement technique nous a apporté
02:47 de l'équilibre. L'idée, c'était d'être plus solide défensivement.
02:51 Parce que, mine de rien, sur la première mi-temps, on a eu un partout.
02:53 Mais on a pas mal souffert. Il y a eu pas mal de situations pour l'OL.
02:57 L'idée, c'était d'être plus costaud défensivement et avec le ballon,
03:00 de mieux l'utiliser et s'installer dans le camp de l'OL pour avoir des
03:03 opportunités pour mettre ce deuxième but.