• il y a 11 mois
Adversaire de Lyon ce vendredi en 16es de finale de Coupe de France (20h45), Victor Elissalt, le capitaine de Bergerac, veut croire aux chances de son club face à «une équipe malade».

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Transcription
00:00 Ce qui change par rapport à d'habitude, je pense que c'est l'animation qu'il y a.
00:04 On a beaucoup de monde qui vient nous voir aux entraînements.
00:07 On est assez sollicité aussi par les journalistes.
00:11 Mais sinon, en dehors de ça, nous, les joueurs et le staff, personnellement, dans notre préparation,
00:18 on essaye de faire comme si de rien n'était.
00:21 On essaye de garder nos habitudes et de faire comme si c'était une semaine normale,
00:27 même si l'excitation est bien plus forte que d'habitude.
00:31 Ce qu'on sent, c'est qu'il y a une excitation particulière autour de ce match.
00:36 Les gens, quand on va au club ou quand on les croise ici en centre-ville à Bergerac,
00:41 tout le monde nous en parle.
00:44 Le premier sujet qui revient, c'est toujours ça, c'est le match contre Lyon.
00:48 C'est une saveur particulière.
00:52 C'est dans les têtes de tout le monde, je pense.
00:54 Et quand on croise quelqu'un, la première chose qui revient, c'est ça.
00:59 En fait, on s'est tous réunis, les joueurs, le staff, au clubhouse de notre club.
01:06 On a regardé ça sur la télé.
01:10 Au niveau des attentes, nous, ce qu'on espérait, c'était de rencontrer une Ligue 1,
01:16 de tirer un gros.
01:17 Ça pouvait être Marseille, ça pouvait être PSG et Lyon.
01:22 Mais évidemment, ça nous convient aussi.
01:24 Ça a été très long parce qu'on a été tirés vers la fin.
01:29 On voyait les équipes passer, passer, passer.
01:32 Et puis, quand est venu notre retour, ça a été une explosion de joie.
01:37 D'abord parce qu'on savait qu'on allait recevoir, comme on a été tirés en premier.
01:41 Et puis de voir que c'était l'Olympique lyonnais en plus, ça a été une explosion de joie.
01:48 Et depuis, on ne va pas se mentir, c'est dans nos têtes.
01:53 Déjà, ça me rappelle indirectement les émotions qu'on a vécues il y a deux ans.
02:00 Sur l'édition de la Coupe de France il y a deux ans, on avait eu le bonheur d'éliminer
02:06 déjà deux clubs de Ligue 1, le FC Metz et la S.S.Tétienne.
02:10 Donc, en fait, on a envie de revivre ces émotions-là, on a envie d'avoir le stade rempli.
02:18 Pour nous, c'est une fierté.
02:20 On sait qu'on va passer à la télé en prime time.
02:23 Donc, oui, en tant que capitaine, pour moi, on va dire que c'est une fierté supplémentaire.
02:29 On va essayer tous ensemble de remouveler l'exploit.
02:34 Et voilà, c'est clairement une fierté.
02:38 On va essayer de rendre fiers tout le monde, nos proches, les familles, le peuple bergeraquois,
02:44 pour aller chercher quelque chose, on ne sait jamais.
02:46 On sait évidemment qu'on n'est pas favoris.
02:49 Maintenant, on regarde un petit peu cette équipe de Lyon cette saison.
02:54 On se dit que s'il doit y avoir une année où Lyon peut perdre en Coupe de France
02:59 contre une équipe plus faible et une équipe amateur, pour nous, c'est cette année.
03:03 Donc, c'est ce qui nous permet d'y croire.
03:06 Alors après, c'est sûr que dernièrement, ils ont repris du poil de la bête un petit peu,
03:12 puisqu'ils ont gagné trois matchs consécutifs, je crois, en championnat.
03:16 Mais si on regarde sur le dernier match aussi contre Le Havre,
03:19 on voit que c'est une équipe qui est encore un petit peu malade
03:21 et qu'ils ont pris deux cartons rouges en plus.
03:24 Donc, nous, dans nos esprits, on se dit que c'est des choses qui peuvent faire tourner de notre côté.
03:32 On arrive à les faire douter.
03:34 Ce qu'on veut faire, c'est essayer de...
03:36 On sait que la Coupe, ça joue plus que les autres matchs sur l'émotion et sur le mental.
03:41 Donc, on veut essayer de les faire douter.
03:43 Et une fois que le doute entrera dans leur tête et qu'on arrive à tenir le score le plus longtemps possible,
03:49 à ce moment-là, pourquoi pas, sur la main entendue, aller chercher ce but qui pourrait nous faire gagner
03:55 ou les amener aux pénaltys si nécessaire.
03:58 On veut les faire douter et aller chercher cet exploit.

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