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A Paris, en 1930, Célestine, une employée de maison douce et gentille, prend sous aile Paul, un petit Parisien orphelin. Ensemble, ils partent rejoindre Borel, le mari de Célestine, un garde-chasse bougon qui officie dans un vaste domaine en Sologne. Au grand dam de Borel, Paul devient ami avec Totoche, un braconnier et pêcheur à la mouche émérite qui n'a que faire du droit de propriété. Totoche apprend la nature et ses animaux à Paul, émerveillé. Lorsque le comte de la Fresnaye, l'employeur de Célestine et Borel, décide d'organiser une chasse à courre pour abattre un sublime cerf, Totoche et Paul vont tout faire pour que l'animal échappe au danger...
Transcription
00:00 *musique*
00:03 Je veux pas parler ?
00:04 Je suis Célestine.
00:06 Maman Célestine.
00:08 Et voilà chez nous.
00:11 Vous allez fermer la porte à clés ?
00:14 Je pourrais m'échapper ?
00:15 Pour s'échapper, il faut être enfermé.
00:16 Et ici, tu l'es pas.
00:17 Vous avez le droit d'arrêter des gens ?
00:21 Garde de chasse, gendarmes de la forêt.
00:23 Y a des voleurs dans la forêt ?
00:24 Ouais, enfin, un braconnier.
00:25 Totoche.
00:26 Pire de tous.
00:27 C'est bon, là.
00:28 Il va se moller !
00:29 Eh, mon aiguille, moi !
00:31 C'est Borel qui t'envoie pour m'expirer ?
00:33 Non, je vous jure.
00:34 Bah !
00:35 On doit jamais jurer, tu sais pas ça ?
00:36 Tu les vois, là ?
00:39 Ces deux petits toits, là.
00:40 Ça donne le poids à les bestiaux.
00:41 Juliet !
00:44 Juliet !
00:45 Je te fais chevalier dans l'ordre des pêcheurs à la mouche.
00:49 C'est ça, braconner ?
00:50 Y a qu'il, Juliet.
00:51 D'un jour sur un domaine, d'un mois sur un autre.
00:54 Qui est ce jeune garçon posé sur prêtre Adi ?
00:57 C'est la copte de Parisien que j'ai pour les vacances,
00:59 mais il vous dérangera plus, monsieur le comte.
01:01 Il aurait un géant.
01:02 Il en a s'aventuré parfois jusque sur nos terres.
01:05 Personne ne l'a jamais vraiment vu.
01:07 Sacré seigneur !
01:10 Il est parti vers l'amour !
01:15 Arrière !
01:17 Reculez !
01:18 Je veux plus le voir traîner en forêt.
01:22 Sinon, je le remets dans le premier train pour Paris.
01:24 C'est clair ?
01:25 J'ai un amoureux, ce gamin.
01:27 Alors tu vois plus, tu lui parles plus.
01:29 Ma mère, tu la connaissais ?
01:30 Non, c'est pas comme ça.
01:31 Aux idées noires de ta calabase.
01:33 La vie est belle, enfin, quand elle veut bien.
01:36 Vous avez pas eu de parents ?
01:37 Non.
01:38 Alors on est pareil.
01:39 Ça empêche pas de pousser, tu verras.
01:42 Tu verras.
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