La cinquième édition du Dakar organisée en Arabie Saoudite se profile comme la plus exigeante pour les hommes comme pour les machines. Plus d'informations :
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00:00 La passion, le partage et puis le dépassement.
00:09 Quand on s'engage c'est pour aller au bout.
00:14 Le Dakar à l'époque partait de la Concorde et j'avais mes bureaux place de la Concorde
00:21 donc ils venaient me narguer.
00:22 Et deux trois ans après ça s'est produit.
00:27 Une première expérience en 1985 pour le vétéran du Dakar Jean-Pierre Strugaud, la première
00:35 d'une très longue série.
00:36 C'était l'inconnu, l'aventure, l'aboutissement d'un ou deux ans de préparation donc heureusement
00:49 j'en garde un très fort souvenir.
00:51 C'était n'importe quoi, c'était n'importe quoi.
00:56 C'était l'improvisation complète et d'ailleurs Thierry Sabine c'était un de ses points forts.
01:01 Il emmenait une bande d'aventuriers, de copains.
01:04 On savait vraiment pas ce qui nous attendait.
01:06 Je pense à ceux qui viennent là pour la première fois, ils prennent plein les yeux.
01:19 Même la 18ème fois c'est toujours ça.
01:22 Il y en a qui après le premier ça les guérit définitivement.
01:27 Moi ça n'a pas été le cas.
01:28 Je suis pas arrivé après le premier, ni le deuxième, ni le troisième, ni le quatrième.
01:32 Donc il fallait une certaine dose de persévérance.
01:35 Il a tout vu et tout connu l'Afrique, l'Amérique du Sud et l'Arabie Saoudite au fur et à mesure
01:41 de l'évolution du Dakar.
01:42 Ce qui se passe ici c'est formidable.
01:44 C'est la compétition.
01:45 A 100% ça n'est que la compétition.
01:46 Mais c'est l'occasion de courir avec des Lod, des Peter Hansel, des Nasser.
01:53 C'est comme si aujourd'hui un amateur pouvait courir en Formule 1.
01:58 33 ans plus tard, Jean-Pierre Strugaud est toujours là.
02:02 Avoir 77 ans ne semble pas être un problème.
02:04 C'est plus facile.
02:05 C'est plus facile parce qu'il y a l'expérience.
02:08 Et donc je conduis vraiment en fonction de la voiture, de ma condition physique, du terrain.
02:16 Et puis ça m'oblige pendant toute l'année à avoir une forme suffisante.
02:19 Chaque fois je me dis "Bon, tu t'occupes plus du classement.
02:23 Tu fais ça pour le plaisir.
02:26 Tu roules à ta main pour aider les copains si besoin est."
02:29 A l'arrivée de chaque étape, je regarde mon classement pour voir ce que j'ai fait par
02:32 rapport aux copains.
02:33 Là c'est mon dernier.
02:34 C'est mon dernier.
02:35 Il y a deux ans c'était mon dernier.
02:36 Je continuerai tant que je n'ai pas trouvé l'antidote.
02:37 Tant que j'aurai la passion, tant que je pourrai physiquement, il n'y a pas de raison de
02:49 m'arrêter.
02:50 [Musique]
02:52 [Musique]
02:54 [Musique]
02:56 [Musique]
02:58 [Bruit de l'espace]
03:00 [SILENCE]