Michaël Gregorio est venu présenter son spectacle, L'odyssée de la voix qu'il présentera samedi 9 mars 2024 à La Seine Musicale.
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00:00 Il en fait ce qu'il en veut. Je parle de la voix de notre invité. Bonjour Mickael.
00:05 Bonjour.
00:06 C'est pas faux, vous faites ce que vous voulez de votre voix presque.
00:08 C'est pas complètement vrai, mais je fais des petites choses avec, ouais.
00:11 Mais c'est pas complètement faux non plus.
00:13 Vous continuez, Mickael, à cartonner dans toutes les énigmes de France avec votre spectacle intitulé "L'Odyssée de la voix"
00:19 et vous serez, c'est important, le 9 mars prochain à la scène musicale, donc Boulogne-Biancourt, ça touche Paris.
00:25 Grande salle, je crois que c'est 4000 places assises.
00:27 Je crois bien, oui.
00:28 Ouais, c'est un bel événement à ne pas rater, "L'Odyssée de la voix".
00:31 Ça donne quoi ? Regardez, ça donne ça.
00:34 Je dois y aller, j'ai un spectacle qui est en cours et les gens m'attendent.
00:39 Regardez-les, regardez-les tous. Ils sont là.
00:42 Les sopranos étaient vraiment sopranos. Ils chanteraient comme ça.
00:55 Il est temps d'aller pousser, il doit falloir une émule.
01:03 Eh, pardon, je vous ai connu débutant, Mickael.
01:18 C'était quand, quelle année, vous, quand vous avez commencé ?
01:20 Oh, j'ai commencé à 16 ans, donc ouais, à 20 ans.
01:23 Café de la Garde, je crois que c'est possible.
01:24 Café de la Danse, en 2006.
01:26 2006. Eh, vous dansiez pas comme ça.
01:28 Vous avez acquis de l'expérience, de l'aisance.
01:31 Je danse, je bouge.
01:34 Non, vous avez fait le progrès du mode de la danse, quand même.
01:36 On le voit, un éventail de chansons, d'imitations très larges.
01:40 Vous avez une voix particulière, vous avez quelle tessiture, Mickael ?
01:43 Parce que quand vous faites soprano dans les aigus, là, c'est costaud.
01:46 Je dois être bariton, bariton peut-être Martin.
01:49 J'ai entendu, quelqu'un un jour m'a dit que j'étais ténor anxieux.
01:53 Ça existe, ça, ténor anxieux ?
01:54 Non, je crois pas.
01:55 Ah, d'accord, parce que je connaissais ténor léger, mais ténor anxieux.
01:58 Ténor fainéant, on m'a dit aussi.
01:59 Ah oui, très bien, c'est drôle, ça.
02:01 Mais en vrai, je dois être pas très loin du bariton Martin, je pense.
02:05 Ténor fainéant, quand on sait que vous êtes un gros bosseur, ça me fait doucement rire, quand même.
02:08 Oui, mais j'avais des notes que j'avais pas, je sonnais comme un ténor.
02:11 Alors, elle était là, "Ah, tu dois être un peu ténor, mais bon..."
02:14 Je disais, "Mais je vais pas chercher le contrutte en voix pleine comme ça, donc..."
02:18 "Oui, mais bon, quand même, voilà."
02:20 Bon, au résultat, ça fonctionne merveilleusement bien.
02:22 Combien, alors, vous dites imitation, vous dites interprétation, c'est quoi le mot ?
02:26 Pour vous dire, oui, il y a des imitations, il y a pas que ça, il y a des chansons, il y a des sketchs,
02:32 c'est un spectacle qui est assez protéiforme, oui.
02:35 Et il y a des clins d'œil à des chanteurs qu'on adore, notamment dans cette émission, vous l'adorez, c'est Dev.
02:42 Regardez ce que ça donne sur scène grâce au talent de Mickaël.
02:45 Ma voix ! J'ai perdu ma voix !
03:01 C'est le Dev Metal.
03:03 Dev Metal, faites le mariole "J'ai perdu ma voix", mais ça vous est arrivé ?
03:06 Ça m'est arrivé pour de vrai, ouais.
03:08 Alors, dans quelles circonstances ? Et quand on est imitateur, ça doit faire flipper, pardon, cette familiarité quand on perd sa voix, quand même.
03:13 Oui, c'était un petit peu compliqué, mais en même temps, j'avais pas hyper... C'est pas une angoisse, je me disais "Oh, ça fait partie du chemin, ça fait partie de ça."
03:21 Je savais que j'allais récupérer ma voix, je savais pas comment j'allais récupérer, mais je me disais "C'est pas grave, je ferai autre chose."
03:27 Donc c'était 2001, juste avant le confinement, je crois.
03:29 C'était 2020, exactement, pendant...
03:31 Qu'est-ce que j'ai dit, 2001, j'ai dit ?
03:32 Oui, c'était pas loin, c'était 2001-2020.
03:35 Non, mais ça, c'est à peu près pareil.
03:37 C'est un avantage d'être vieux, c'est qu'on confond les décennies, donc c'était 2021.
03:40 Et vous savez pourquoi, parce que, ailleurs, vous avez trop tiré sur votre voix, ou pas ?
03:44 Non, je pense qu'il y a plein de petites choses qui ont fait que...
03:47 Je sortais de création, de résidence, j'étais un peu fatigué, je suis tombé malade.
03:54 Et puis j'ai pas pu faire mes réglages son, le soir de la première, je sortais de la rangée, j'étais fatigué.
04:00 C'était pas mon ingé son d'habitude, on avait pas pu prendre le temps de faire les réglages.
04:07 L'envie de faire bien, donc pour une première, on en faisait trop.
04:11 Je m'entendais pas comme d'habitude, et voilà.
04:15 Et c'était plein de petites choses qui ont amené à l'accident vocal.
04:19 Aujourd'hui, tout va bien.
04:20 Vous la maîtrisez, vous la contrôlez, vous la connaissez par cœur, votre voix.
04:24 On se connaît bien, tous les deux.
04:25 C'est ça, hein ?
04:26 On se connaît bien.
04:30 Aujourd'hui, je fais un tout petit peu plus attention.
04:33 Oui, donc quand même, il faut faire attention, c'est-à-dire éviter les endroits où il y a trop de clim, de vent.
04:38 Ah oui, le clim, évidemment.
04:40 Les endroits trop bruyants, où il faut parler fort.
04:45 Et puis être en forme.
04:47 Je fais aussi des exercices avec des élastiques.
04:49 Ah dis donc, les conseils de Julie Ferrez, vous les appliquez ?
04:51 Avec les cordes vocales.
04:52 Ah, avec les cordes vocales, mais bien sûr, évidemment.
04:54 C'est vrai que la voix, ce sont des cordes vocales et c'est élastique, évidemment.
04:57 Je vais vous montrer la photo d'un chanteur italien, Caruso.
05:01 Est-ce que vous savez pourquoi je vous montre cette photo de ce grand Caruso ?
05:05 C'est un immense chanteur.
05:06 C'est peut-être le plus grand, d'ailleurs, de l'histoire.
05:08 Oui, mais ce n'est pas pour ça.
05:09 On est dans l'immeuble familial du petit Michael, il y a 20 ans, 25 ans.
05:14 Vous êtes gentil.
05:15 Oui, je suis gentil.
05:16 Il y a un peu plus de 30 ans.
05:17 À 30 ans, alors.
05:18 Oui, alors c'est effectivement le surnom qu'on m'a donné quand j'étais bébé en Allemagne.
05:23 Puisque je réveillais l'immeuble avec mes cris et mes pleurs.
05:27 Donc, vous aviez déjà une voix très puissante.
05:29 J'ai dû faire ma voix à cette époque, je pense.
05:31 Et c'est qui, là ?
05:32 Alors là, ça, c'est moi avec mon micro corde à sauter.
05:35 C'est mon premier micro.
05:36 Ça marche très bien.
05:37 Je recommande à tous les enfants qui veulent démarrer une carrière.
05:42 Là, on est à Pau, dans le Béarnes.
05:44 C'est vrai.
05:45 Et donc, en fait, si le petit Michael, il a une voix de ténor qui réveille tout l'immeuble
05:49 quand il est gamin et qu'il prend déjà son micro,
05:51 forcément, vous étiez prédestiné à finir sur scène.
05:54 Il y a des signes, en tout cas.
05:55 Il y a des signes.
05:57 Allez, regardez un autre extrait de votre spectacle.
06:00 Vous rendez hommage à différents styles musicaux,
06:02 notamment le jazz avec Moonlight in Vermont.
06:05 Là, on est vraiment dans votre univers.
06:07 Vous aimez ça.
06:08 C'est votre culture musicale, le jazz.
06:10 Pas que, parce que je suis plutôt arrivé par la musique avec le rock et la pop.
06:15 Et puis, le jazz est arrivé un peu après, avec des artistes très populaires
06:23 comme Ella Fitzgerald, Louis Armstrong.
06:26 Et puis après, j'ai découvert d'autres artistes jusqu'à Bill Evans.
06:29 Et puis là, ce qu'on va voir, c'est vraiment l'idée...
06:33 Un hommage.
06:34 Un hommage aux voix de crooneurs et de chanteuses de jazz.
06:38 Ce n'est pas forcément une imitation sur un crooneur en particulier.
06:41 C'est une imitation.
06:42 Exactement.
06:43 Regardez si c'est beau.
06:44 C'est beau.
06:46 [Musique]
06:50 [Musique]
06:54 [Musique]
06:57 Quel talent.
07:20 Merci beaucoup.
07:21 On vous attend ce dimanche matin.
07:22 Allez applaudir Mickaël Grégory sur scène.
07:24 Son spectacle s'intitule "L'Odyssée de la voix".
07:26 Musicien en direct, on l'a vu, évidemment.
07:28 Évidemment.
07:29 L'arrangement d'Étienne Guéraud, qu'on voit jouer.
07:30 Évidemment.
07:31 On va marquer une petite pause.
07:32 On revient, on va parler "Mimosa".
07:33 Vous aimez les fleurs.
07:34 J'adore.
07:35 J'adore le jaune.
07:36 Génial.
07:37 Et alors, on a choisi une chanson, je crois que Juliet Armanet, vous aimez cette chanteuse.
07:39 Oui, absolument.
07:40 Donc, si on part en pause avec "Le dernier jour du disco", vous validez.
07:42 "Le dernier jour du disco", pas de problème.
07:43 Du dernier jusqu'au...
07:44 Du premier jusqu'au dernier.
07:45 C'est ça.
07:46 Allez, à tout de suite.
07:47 On revient.
07:47 *musique d'outro*