• l’année dernière
Une enfance dans le Béarn, une adolescence dans la Meuse, sa carrière à Paris, ses nombreuses tournées de spectacles dans toute la France : Michaël Gregorio connaît bien nos territoires et leurs spécialités. Le comédien, chanteur et imitateurs hors pair nous présente sa France à lui, entre saveurs, tournées de spectacles et anecdotes de vie. Place(s) à Michaël Gregorio !

#MichaëlGregorio #Meuse #Humour

Place(s) à, c’est l’occasion de découvrir une personnalité de façon plus intime à travers des lieux auxquels elle est attachée. Aujourd'hui, on découvre les souvenirs à travers la France de Michaël Gregorio.

Retrouvez tous les épisodes de notre série Place(s) à : https://www.francebleu.fr/theme/place-s-a

00:00 - Place(s) à Michaël Gregorio
00:14 - L'alsace, terre de sa naissance
00:44 - Son enfance à Pau, dans le Béarn
01:37 - Michaël le sportif ?
02:13 - Sa première scène
03:10 - L'accident de tour bus
04:23 - Les vacances dans le Médoc
04:53 - Chanter en flamand à Tours

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Amusant
Transcription
00:00 On a eu un accident une fois.
00:01 On a été réveillé. Le bus a fait comme ça.
00:03 Et en fait, on a été repêché par le tourbus de Gaëtan Roussel.
00:05 On a vidé toutes leurs cavavins.
00:07 Donc merci Gaëtan Roussel qui était en train de dormir.
00:10 Je suis né à Mulhouse, en Alsace.
00:16 Je n'ai vécu que quelques jours.
00:17 Je n'ai aucun souvenir.
00:19 J'ai aucun souvenir de l'Alsace.
00:21 L'accent alsacien, je ne sais pas le faire,
00:23 mais c'est un accent que j'aime, que j'aime beaucoup.
00:27 Gastronomiquement, c'est...
00:29 C'est très bon, mais comme je ne suis pas un gros mangeur de viande,
00:32 bon, forcément, je suis un peu malheureux.
00:34 Mais il y a plein de trucs super chouettes.
00:36 Il n'y a pas que le becque-œuf et la choucroute.
00:39 Sur ceci, la choucroute, j'aime bien,
00:41 mais sans tout le lard et tous ces trucs-là.
00:43 Je suis allé à Pau, dans le Béarn.
00:49 C'est un peu là où j'ai grandi,
00:51 voilà, jusque l'âge de 9 ans, 9-10 ans.
00:55 Et après, je suis revenu dans le Nord-Est,
00:58 à Étain, dans la Meuse.
00:59 Voilà, c'est en Lorraine.
01:00 Quand tu grandis dans le Sud-Ouest,
01:03 que tu as toute ta famille,
01:05 que tu peux aller à l'océan Atlantique très facilement,
01:10 en une heure, le week-end, dès qu'il fait beau, toute l'année,
01:13 ou la proximité de la montagne,
01:14 c'est vrai qu'arriver dans le Nord-Est,
01:17 les premières semaines, les premiers mois,
01:20 avec le soleil qui se couche très tôt,
01:23 loin de l'océan, loin de mes copains,
01:26 au début, c'était un peu dur,
01:27 puis très vite, je me suis fait plein de camarades.
01:30 Et puis, les Meusiens sont des gens assez extraordinaires.
01:34 J'ai fait du sport quand j'étais jeune ?
01:39 Non, pas vraiment, pas beaucoup.
01:40 Je n'étais pas un grand sportif.
01:42 Alors, à Pau, j'ai fait du foot.
01:43 Après, quand je suis allé à Étain, j'ai fait du handball.
01:46 Je crois que c'était pour la finale,
01:47 parce que je suis quand même champion de Meuse de handball,
01:49 catégorie poussin.
01:50 En tout cas, un match pour avoir le titre.
01:52 Je me retrouve complètement démarqué.
01:54 Je suis face au but,
01:56 mais je suis hyper bien placé.
01:57 J'arme mon bras et je me dis mais...
01:59 Et puis, je regarde le jardin et je me dis mais je le connais.
02:02 C'était mon gardien.
02:03 C'est-à-dire qu'on l'avait changé de côté
02:05 et puis je n'avais pas percuté.
02:07 Grand moment de solitude.
02:08 Je crois qu'après ça, j'ai arrêté le handball.
02:10 Il y a bien eu des kermesses d'école,
02:15 des la maternelle, mais j'avais fait la première partie d'Eric Collado,
02:19 Eric Masso aussi, quand j'avais 14 ans.
02:21 Je venais de rentrer en seconde.
02:23 C'était au Grenier Théâtre à Verdun, dans la Meuse, donc chez moi.
02:27 C'est une histoire improbable.
02:29 Je fais la queue avec un de mes sketchs écrits.
02:34 Je voulais faire dédicacer le sketch.
02:36 Là, il y a un mec dans la queue que je connais absolument pas.
02:38 Il me dit "mais pourquoi tu veux dédicacer ton sketch ?"
02:42 Le gars m'a poussé.
02:44 "Mais lui, il fait des sketchs, il est jeune, il a 14 ans."
02:47 Et je me suis retrouvé le lendemain,
02:49 pas du tout préparé, évidemment, avec un sketch pas très bon.
02:52 Je me suis retrouvé en première partie de ces deux gars.
02:54 J'ai pris un bide monumental, évidemment.
02:55 Je me souviens avoir discuté avec Eric Collado.
02:57 Il me dit "un jour, j'ai rencontré Bigard, il m'a dit
03:00 "toi, ce que tu fais, c'est de la merde, mais t'as un truc."
03:04 Je l'ai pris pour moi.
03:05 Je me suis dit "tiens, c'est peut-être un message qu'il veut me faire passer."
03:08 Jet privé, bien sûr.
03:12 Ce qu'on utilise en numéro un, c'est le tourbus, numéro deux, le train.
03:16 J'adore le tourbus, mais qu'est-ce que c'est fatigant.
03:18 On a eu un accident, une fois.
03:20 On a été réveillé, le bus a fait comme ça.
03:21 En fait, c'est une voiture qui nous a percuté sur le côté,
03:26 qui a pété toutes les vitres.
03:27 On a été repêché par le tourbus de Gaëtan Roussel.
03:29 Merci Gaëtan Roussel, qui était en train de dormir,
03:32 qui ne nous a pas du tout entendu.
03:34 On a vidé toutes leurs calevins, tout ça.
03:37 Non, c'est pas vrai.
03:38 C'est très potache, quand même, comme ambiance.
03:40 On a 10 ans d'âge mental.
03:42 On avait mis plein de ballons qu'on avait gonflés
03:44 pendant le trajet dans la couchette du chauffeur.
03:47 Du coup, le matin, quand il arrive, il est content,
03:49 il ouvre sa couchette, elle est remplie de ballons.
03:51 Pour se venger, il a mis les ballons dans la laie
03:53 et puis il les a éclatés.
03:54 C'était un joli réveil.
03:55 Lille est une ville extraordinaire, mais Strasbourg aussi.
04:03 J'aime beaucoup jouer à Marseille, j'aime Bordeaux.
04:06 J'aime bien jouer chez moi à Pau aussi, ou quand je retourne en Lorraine.
04:09 Par exemple, au Galaxy, à Danesville,
04:11 le premier gros concert que j'ai vu, c'est là-bas.
04:15 Moi, je suis lié à vie avec le Bataclan à Paris.
04:19 C'est la salle dans laquelle j'ai le plus joué.
04:21 C'est un petit peu ma maison.
04:22 En France, c'est le Médoc.
04:27 J'adore le Médoc parce qu'il n'y a pas beaucoup de monde.
04:30 Même en plein mois d'août, ça reste supportable.
04:34 Et puis, il y a la forêt, il y a l'océan.
04:40 Sinon, j'adore évidemment le Bern chez moi, le Pays basque juste à côté.
04:45 Mais par exemple, au mois d'août, j'évite complètement le Pays basque.
04:48 C'est impossible de se garer.
04:49 Il y a trop de monde, c'est oppressant.
04:51 En France, par exemple, à Toulouse,
04:57 évidemment, je chante au Toulouse de Nougaro.
05:01 C'est une chanson que j'adore, donc ça me fait plaisir.
05:03 Un jour, on a fait une vanne qui n'a pas du tout marché à Angers.
05:05 On a fait "Don't look back in Angers" d'Oasis.
05:08 Voilà, c'était pas d'un goût.
05:11 Après, j'aime bien l'absurde aussi,
05:12 parfois, justement, faire des choses qui n'ont rien à voir.
05:16 Par exemple, chanter en flamand alors qu'on est à Tours,
05:22 ça n'a aucun sens.
05:23 Ils ne connaissent pas la chanson.
05:24 C'est vraiment pas un goût.
05:25 ♪ ♪ ♪
05:30 ♪ ♪ ♪
05:33 [Musique]

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