Jacquelin : « C'était du beau biathlon » - Biathlon - CM (H)

  • il y a 8 mois
Lors de cette poursuite de Ruhpolding (Allemagne), dimanche, Émilien Jacquelin s'est accroché jusqu'au bout mais termine en quatrième position derrière la triplette norvégienne Johannes Dale, Vetle Christiansen (2e) et Johannes Boe (3e).

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Transcript
00:00 Alexis, dis que vous avez fait une course très solide du Bobby Atlon.
00:04 J'ai essayé, merci Alexis.
00:06 Ouais, ouais, ouais, c'était du Bobby Atlon où, comme on le sait, sur les premiers tirs
00:12 on peut perdre la course mais il faut savoir s'accrocher pour essayer de quand même donner
00:17 le meilleur sur la fin et pourquoi pas espérer la meilleure place possible.
00:20 Je suis très content de, malgré ces tirs couchés pas super, de m'être battu et d'avoir
00:28 fait des très bons tirs debout et avoir cru jusqu'au bout.
00:30 Donc ouais, je pense que c'était une belle course de Biatlon.
00:33 Emilien, c'est une deuxième cérémonie des fleurs en deux jours, ça veut dire que vous
00:37 retrouvez le haut du classement, les sommets.
00:40 Vous cherchez souvent le plaisir dans le sport, vous le retrouvez ce week-end.
00:44 Ouais, après le plaisir, comme je dis souvent, il y a plein de manières de l'avoir.
00:48 Là, je suis très content de faire du bon travail, c'est ça mon plaisir.
00:52 Je suis content de faire des tirs debout que j'ai essayé de mettre en place depuis vraiment
00:56 beaucoup de temps et je pense que je n'avais pas assez de patience et de calme en moi pour
01:02 le mettre en place en course.
01:03 Et voilà, sur ce week-end, je l'ai fait et je suis vraiment très content.
01:06 J'ai pris beaucoup de plaisir.
01:08 Comme je le disais depuis le début de saison, faire des fleurs, ce n'était pas très loin
01:12 en soi parce que je me sens, oui, mieux en ski, mais c'est surtout de la confiance et
01:17 du calme, je pense, qui manquait.
01:19 Et comme j'ai pu le dire un peu auparavant, c'est de faire table rase du passé, être
01:23 dans l'instant présent, ne pas vouloir réitérer des performances passées, mais faire le
01:29 biathlon que j'essaye de faire aujourd'hui à 28 ans et pas à 24.
01:33 Je suis content vraiment de faire ça.
01:35 Deux fois quatrième, on l'a dit.
01:37 Aujourd'hui, qu'est-ce qui vous manque selon vous pour aller chercher cette troisième
01:40 place et ce podium ?
01:41 En tout cas aujourd'hui, la dernière relance avant la Bosse où c'est parti un peu en
01:47 Puvila, les quatre athlètes en passe-auté à mettre tous les watts qui restent.
01:51 J'ai manqué un petit peu de lucidité sur la relance.
01:56 Je conseille quelques mètres à Yohannes et Vettelé.
01:58 Et en fait, quand ils lancent, j'ai déjà cinq, peut-être dix mètres, en tout cas
02:02 c'est comme ça que je le ressentais avec manque de lucidité, mais je pense que c'était
02:05 plus cinq mètres.
02:06 Et ces cinq mètres-là, c'est autant de watts en plus que j'ai mis pour revenir dans les
02:09 skis de Yohannes et Vettelé en haut de la Bosse.
02:12 Mais derrière, j'avais tout mis à ce moment-là.
02:15 Le petit surplus d'énergie que j'ai mis pour revenir dans leur ski, je ne l'avais
02:19 plus sur la fin.
02:20 Mais encore une fois, ça reste des athlètes d'exception.
02:24 Sur un finish comme ça, il n'y a pas le droit à l'erreur.
02:26 Il faut être vraiment à 100%.
02:29 Il ne faut pas rater 1,99,9.
02:31 Ça ne suffit pas.
02:32 Et voilà, peut-être y croire encore un peu plus.
02:36 J'étais surpris de voir Justus Trello sauter dans le dernier tour.
02:40 Alors que dans ma tête, j'ai l'impression que ça ne skiait pas.
02:44 C'est vraiment dans la dernière Bosse où chacun avait l'air de garder un peu des réserves.
02:49 Et vraiment, ça a chauffé dans les jambes.
02:51 Et on vous laisse parce que je crois que vous allez partir rapidement vers Antols, c'est
02:55 ça ?
02:56 C'est ça.
02:57 On a décidé avec l'équipe de partir dans l'heure et demie qui va suivre sur Antols
03:01 - Interselva.
03:02 Il y a à peu près trois heures de route.
03:03 Et le but d'y aller ce soir, c'est de déjà s'acclimater.
03:08 On est à 1.600, 1.700 mètres d'altitude sur Antols.
03:11 Et donc déjà dormir là-bas et faire une vraie journée de récupération demain, ça
03:15 va permettre au corps de mieux récupérer et de mieux s'acclimater.
03:18 Ce sont des petits détails qui peuvent faire la différence.
03:22 En tout cas, on le sait, pour rivaliser cette année avec les Norvégiens, il faut optimiser.
03:27 Et c'est ce qu'on essaye de faire.
03:28 Bon repos et bonne route.

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