L'entraîneur du Paris-SG, Luis Enrique, faisait face à la presse avant le déplacement à Lens, ce dimanche, lors de la 18e journée de Ligue 1.
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00:00 Moi je savais déjà depuis longtemps que vous allez aimer cette phrase où je disais qu'on allait être plus fort en février,
00:10 là je vois que vous la faites passer à janvier, donc ça passe un peu en même temps que la galette des rois,
00:16 et bien sûr vous voulez que l'équipe soit meilleure, c'est pas 1+1=2, c'est un processus.
00:22 Donc l'équipe sera plus forte en février, en mars, en avril, en mai, en juin,
00:26 et je le dirai toujours parce que je suis une personne très optimiste et je pense que le travail de mes joueurs va payer.
00:32 C'est mon opinion.
00:34 Et bien sûr quand on va perdre vous allez dire que ça n'est pas le cas et qu'on n'est pas mieux et que ça a été terrible,
00:40 mais c'est comme ça, c'est toujours comme ça.
00:43 Tout ça c'est très normal, ça n'est pas facile de changer de club, ça ne l'est pas pour un joueur vétéran, ça ne l'est pas non plus pour un jeune,
00:52 ça ne l'est pas pour un joueur qui a déjà de l'expérience, changer de pays, changer de langue.
00:57 Chaque période d'adaptation pour chaque joueur est différente.
01:01 Et tout au long de la saison c'est tout à fait normal qu'il y ait des hauts et des bas, c'est normal.
01:06 Moi je vois que Manu va bien, je le vois comme un joueur d'équipe, un joueur impressionnant,
01:13 il a une personnalité très forte, il a beaucoup de qualité, il est à disposition de tout ce que demande son entraîneur.
01:19 Donc bien sûr je parle avec les joueurs, parfois c'est superficiel, parfois c'est plus profond quand c'est nécessaire,
01:25 mais moi je suis à disposition de tous mes joueurs, je ne peux pas parler avec chacun d'entre eux chaque semaine à fond,
01:31 mais je ne suis pas du tout inquiet, aucun de mes joueurs ne me donne aucune inquiétude,
01:37 certains s'adaptent, certains s'adaptent plus tard, certains ne s'adaptent jamais, c'est la vie d'un grand club,
01:43 c'est difficile la vie au PSG aussi, c'est aussi le cas dans tous les grands clubs des autres pays,
01:47 c'est un processus qui n'a rien à voir je pense avec l'âge, mais ça a à voir avec le moment,
01:55 les événements dans ta vie aussi, différentes choses, mais dans ce cas-là, moi je vois que tous les joueurs qu'on a recrutés,
02:03 je les vois dans une phase d'adaptation qui se passe très bien, et même les joueurs qui viennent des -19 et qui arrivent,
02:12 ils s'adaptent, pour les français évidemment c'est peut-être un peu plus facile, mais tout ça est tout à fait normal,
02:17 que ce ne soit pas linéaire, qu'il y ait des hauts et des bas, c'est normal dans un processus d'adaptation.
02:22 Beraldo est arrivé il y a à peine deux semaines avec nous, et on vient de parler de l'adaptation,
02:29 il y a forcément une période d'adaptation où tu changes de pays, tu changes de langue, tu fais un voyage lointain,
02:39 là c'est l'été, ici c'est l'hiver, mais pour chaque joueur c'est différent, pour Beraldo je le vois, il va bien, je vois qu'il s'adapte,
02:48 pour moi il est très mûr pour son âge, donc au sein du club on est comme une famille, et on essaie de faire entrer les gens,
03:01 de les intégrer à cette famille, et on essaie de faire en sorte que leur intégration soit la plus rapide possible,
03:06 afin qu'ils aident l'équipe rapidement, et il aide déjà l'équipe durant l'entraînement avec le niveau de jeu qu'il a,
03:12 c'est un joueur un peu différent, il a des qualités différentes par rapport aux autres, c'est ce qu'on avait vu, c'est ce qu'on savait de lui,
03:20 c'est un joueur avec beaucoup d'avenir.
03:23 Moi je suis au dernier échelon, donc moi je bénéficie du travail qui a été fait avant, d'abord le fait de détecter des joueurs,
03:33 et ensuite le fait de les former, tous les entraîneurs qui sont dans les catégories inférieures rentrent en ligne de compte dans ce processus,
03:40 et bien sûr à partir de là quand on voit qu'ils ont le niveau, ils arrivent avec nous, ils commencent à s'entraîner avec nous,
03:47 c'est très important d'être très calme avec les joueurs jeunes, de rester calme, ils arrivent, ils se forment, ils s'améliorent,
03:56 il y a un nutritionniste de l'équipe 1 qui les aide, ils peuvent accéder à la salle de sport,
04:05 ils ont aussi toute la partie éducative avec le lycée, ils doivent continuer à suivre leurs cours,
04:11 il faut rester dans une atmosphère tranquille, et bien sûr en fonction de leur qualité, ça se fera tout seul ensuite,
04:19 et aussi par rapport à leur capacité en tant que personne à s'adapter aux nouveautés,
04:23 mais c'est important de maintenir ce calme, donc je sais que vous n'allez pas forcément m'écouter,
04:28 mais je vous assure qu'il faut rester très calme, parce que c'est facile de perdre la tête, les amis, la famille, l'entourage autour,
04:35 mais avec ces joueurs-là, c'est encore plus important d'être calme autour d'eux, aujourd'hui tu vas jouer, tu es jeune, ne sois pas pressé,
04:43 mais c'est merveilleux pour moi évidemment d'avoir des joueurs de ce niveau-là, et de pouvoir les utiliser au niveau professionnel.