Dans son édito du 13/01/2024, Eliot Deval revient sur la 1ère journée, 1ère polémique pour A. Oudéa-Castéra
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00:00 A la une ce matin au plus jeune Premier ministre de la Vème République,
00:03 la polémique la plus rapide, un déplacement dans les Yvelines.
00:06 Une école publique, un mégaphone, des selfies comme un air de village Potemkin.
00:11 Les as de la communication ne peuvent pas faire mieux.
00:14 Mais Patatras, il est accompagné de la nouvelle ministre de l'Éducation nationale.
00:18 Amélie Oudea Castera est interpellée car ses trois enfants sont dans un établissement privé.
00:23 Et en plus, c'est une école kato, sacrilège.
00:26 Elle répond en toute transparence et dit avoir été frustrée par l'absence d'enseignant,
00:30 de voir un paquet d'heures qui n'étaient pas remplacés, ne pas supporter ce mammouth administratif.
00:35 Résultat adieu l'école publique, direction le privé.
00:38 Soyons clairs, l'enseignement privé n'est pas un gros mot, bien au contraire.
00:42 Il pourrait être un modèle d'excellence, d'autorité, de valeur, de transmission des savoirs, de mixité.
00:47 Bref, ce qui constitue les piliers essentiels pour l'épanouissement d'un élève dans le privé
00:52 est le miroir inversé des fondations qui s'effondrent dans le public.
00:56 Amélie Oudea Castera vient d'arriver à l'Éducation nationale.
01:00 Elle n'y est pour rien, mais voilà 7 ans qu'Emmanuel Macron est à la tête du pays,
01:03 12 en comptant le quinquennat de François Hollande.
01:06 Il serait injuste de noter la copie de la nouvelle ministre.
01:08 En revanche, son constat rejoint celui de millions de Français.
01:11 Les résultats de la Macronie sont en dessous de la moyenne.
01:14 Hier, c'était l'école, demain ce sera la santé, la justice, etc.
01:20 Moral de cette histoire, la com' c'est bien, les résultats c'est mieux.
01:24 [Musique]
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