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Just Choupo : "Deux jours avant que la liste de Rigobert Song ne sorte, l’on apprenait par les réseaux sociaux, les journaux, qu’il pourrait ne pas être sélectionné. Puis, l’on ajoutait qu’il y a des négociations en cours et qu’à l’issue de celles-ci, l’on verrait s’il est sélectionné ou pas. Sachant que Maxim et moi ne sommes pas informés, qui donc négociait ? "

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Transcription
00:00 Un peu oui. Je peux dire un peu oui. Ça m'a surpris.
00:04 Donc vous ne vous y attendez pas ?
00:06 Ça me surpris Massimo. Effectivement, je crois qu'on va me poser la question si je sais pourquoi on n'a pas su le sélectionner.
00:10 On va voir ça. Pourquoi ?
00:12 Je ne sais pas pourquoi. Eric Massime ne sait pas pourquoi. Mais ça ne veut pas dire que je ne vais pas parler.
00:17 Allez, dites-nous.
00:18 Alors, je vais vous dire, je ne sais pas pourquoi. Eric Massime ne sait pas pourquoi parce qu'on n'a aucune preuve.
00:23 Mais cependant, nous on a essayé de suivre tout.
00:26 Il a été pré-sélectionné. Il a été pré-sélectionné.
00:30 Avant qu'il ne soit pré-sélectionné, on lui a demandé d'envoyer ce qu'il a envoyé pour les tenues, pour les pointures des chaussures et tout.
00:37 Un joueur comme Eric Massime Choupo-Mouti, s'il est pré-sélectionné, ça veut dire que c'est clair qu'il va être sélectionné.
00:45 Parce que quand on regarde la valeur des joueurs ou bien ce qu'ils donnent, ce qu'ils sont capables de faire.
00:51 Si on prend même 20, même 15 joueurs au Cameroun, même 11, normalement il n'est pas mis.
00:57 Ça c'est clair.
00:58 Et on a été étonné de voir qu'il n'est pas sélectionné.
01:02 Mais avant ça, deux jours avant que la liste de Rigoberts ne sorte, on a déjà suivi qu'il risque de ne pas être sélectionné.
01:13 Il y a eu des bruits qui sont sortis.
01:15 Qu'il risque de ne pas être sélectionné.
01:17 Et comment vous l'avez appris ? Par vos sources en interne ou quoi ?
01:22 Même pas en interne, c'était dans les réseaux sociaux, dans les journaux.
01:25 C'était écrit partout que Maxime risque de ne pas être sélectionné parmi les 23.
01:30 Et puis on a ajouté qu'il y a des négociations qui se passent.
01:34 Et à l'issue des négociations, finalement on verra s'il sera sélectionné ou pas.
01:38 Sachant que je ne suis pas convoqué, je ne suis pas informé.
01:42 Sachant que Maxime n'est pas informé.
01:44 Qui sont ceux qui négocient ?
01:45 Ça veut dire déjà une chose.
01:47 Ça veut dire qu'il y a des gens qui étaient pour parmi les décideurs et des gens qui étaient contre parmi les décideurs.
01:52 Ça c'est clair.
01:53 Puisque la décision c'était entre eux.
01:55 Qui sont ceux qui étaient pour ? Qui sont ceux qui étaient contre ? Je ne sais pas.
01:59 Maintenant je prends ceux qui se sont prononcés là-dessus.
02:03 On dit ceux qui essaient de dire et croient savoir pourquoi Choupo-Moting n'est pas venu.
02:09 Quand on prend par exemple ce que le sélectionneur Rigoberts m'a dit.
02:13 Il dit que c'est un très bon joueur.
02:15 C'est un joueur très important.
02:17 Mais j'ai fait mon choix, je ne vais pas sans lui.
02:19 Je vais vous dire une chose.
02:21 Je suis persuadé qu'il sait ce qu'il fait.
02:24 Il y a des gens qui disent que ça n'a pas de sens.
02:26 Ça a un sens.
02:27 Tu peux vouloir dire des choses aux gens, mais tu ne peux pas le dire directement.
02:31 Tu as des problèmes.
02:32 Tu préfères le dire et tout le temps on le comprendra.
02:34 Moi, j'ai mis ça sur un scanner.
02:36 J'ai dit que tout joueur, tout entraîneur veut avoir les meilleurs joueurs.
02:41 Tout entraîneur veut avoir ceux qui sont importants.
02:44 A moins que sur le plan disciplinaire, c'est clair que tu viens venir faire des problèmes dans l'équipe.
02:49 Là, on préfère que tu vas nuire l'équipe.
02:51 Mais il n'y a rien qui montre que Choupo-Moting Maxime pouvait nuire à l'équipe.
02:55 Et l'entraîneur le dit.
02:56 C'est clair et net que l'entraîneur voulait que Choupo vienne.
03:00 Il y en a qui ont dit qu'il ne vienne pas.
03:02 Et ceux qui ont dit qu'il ne vienne pas n'ont plus de pouvoir.
03:05 Et ils ont décidé qu'il ne vienne pas.
03:07 Et c'est comme ça qu'il n'est pas venu.
03:09 L'entraîneur s'est dit "Bon, je ne veux pas rester comme ça.
03:11 Je veux faire de façon que certaines personnes qui vont réfléchir,
03:14 qui vont sentir que je ne pouvais pas faire autrement."
03:17 Vous allez demander à l'entraîneur, il va dire "C'est mon choix."
03:19 Mais je vous dis que ce n'est pas son choix.
03:21 Mais est-ce que Choupo-Moting n'était pas au dernier remboursement des résultats de Cameroun ?
03:24 Ça pouvait renseigner l'entraîneur sur son non-engagement en sélection nationale.
03:28 Je vais arriver.
03:29 Le match contre la Russie, il ne l'a pas joué.
03:31 Je vais arriver. Je suis préparé pour ça.
03:33 Je vous ai dit qu'il y a des gens qui disent que Choupo-Moting choisit ses matchs.
03:38 Est-ce que ce n'est pas vrai ?
03:40 Ce n'est pas vrai. Je vais vous dire pourquoi.
03:43 Si c'est vrai, c'est normal.
03:45 Celui qui choisit les matchs qui ne viennent pas jouer pour le Cameroun,
03:48 le jour où ça lui plaît, il dit oui. Le jour où ça ne lui plaît pas, il dit non.
03:51 Ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon pour le club.
03:53 Donc, si on ne le prend pas, c'est normal.
03:56 Mais même si c'est ça, il faut le communiquer.
03:59 Si par exemple, Choupo-Moting choisissait les matchs,
04:02 ou bien on croyait qu'il choisit, et c'est pour ça qu'on l'écarte,
04:05 il faut le communiquer, même au public et même à lui-même.
04:08 Choupo-Moting, nous n'avons pas été communiqués.
04:10 L'entraîneur n'a dit nulle part qu'il choisit les matchs, mais il a laissé entendre.
04:14 Et c'est ce que j'essaie de critiquer à l'Afrique Afrique.
04:17 Parce qu'après la Coupe du Monde, quand on a parlé du problème Andona,
04:23 on m'a demandé. J'ai dit que c'est l'Afrique Afrique qui fait en sorte que les rumeurs,
04:28 que chacun puisse penser ce qu'il veut.
04:30 Parce que si on dit qu'on chasse un joueur, le joueur ne doit pas être à la tanière.
04:34 C'est pas le droit pour l'indiscipline. Vous ne donnez pas le nom de l'indiscipline.
04:39 Qu'est-ce qui a été indiscipliné ? Vous donnez la possibilité aux gens de penser ce qu'ils veulent.
04:43 Et la même chose quand on dit qu'un joueur est fort, qu'il est important,
04:47 mais vous ne dites pas ce qui fait en sorte qu'il ne vienne pas à leur jouer.
04:50 Vous donnez l'occasion aux gens d'interpréter.
04:53 Et ceux qui ont interprété, oui parce qu'ils choisissent les matchs, ils ont ce droit-là.
04:58 Mais il y a des choses qu'ils ne connaissent pas.
05:00 Je vais vous dire les cinq derniers matchs de Lyon-Zendon-Table.
05:05 Les cinq derniers matchs.
05:07 1, 2, 3, 4, 5.
05:12 C'est deux défaites, une victoire et deux matchs nus.
05:15 Oui. Ça fait six.
05:17 Deux défaites, une victoire, deux matchs nus.
05:20 Ah oui, oui. Bon voilà.
05:22 1, 2, 3, 4, 5.
05:24 Bon, le premier, c'était le 12-9 à Garoua contre le Burundi.
05:28 On a gagné. Choupo-Moting était là.
05:31 Le deuxième match, c'était contre la Russie.
05:34 Choupo-Moting n'était pas là.
05:36 Le troisième match, c'était contre le Sénégal.
05:38 Choupo-Moting n'était pas là.
05:39 Le quatrième match, contre la Mauritanie.
05:41 Choupo-Moting n'était pas là.
05:43 Le cinquième, contre la Libye.
05:44 Choupo-Moting n'était pas là.
05:45 Ça laisse croire que, oui, on va dans la continuité, puisqu'il ne vient pas.
05:49 Cherchons à savoir pourquoi il ne vient pas.
05:52 Après, le match contre le Burundi, il y a eu la Russie.
05:55 Choupo-Moting a joué contre Cologne le 21 novembre.
06:05 Non, ça c'est autre chose.
06:08 Maxime a joué le match de la Russie.
06:11 Oui, avant le regroupement.
06:12 Oui, avant le regroupement, il a joué ce match.
06:14 Il a été invité, il devait venir.
06:15 Il a joué peut-être trois, juste quatre minutes.
06:17 Il a eu un problème au genou.
06:19 Et ils ont signalé ça à l'infirmerie de Lyon.
06:27 Et le médecin de l'équipe nationale, de l'équipe du Bayern, a bien précisé
06:33 qu'il a besoin d'une injection qui va durer quatre jours.
06:37 Après les quatre jours, il a l'habitude d'avoir ça.
06:39 Il est apte à jouer tout.
06:42 Ce qui voulait dire qu'on a bien signifié, clair et net, que pour la Russie, il ne peut pas,
06:46 à cause de l'injection.
06:47 Et après, la Russie, il peut jouer contre le Sénégal.
06:50 Ça a été dit.
06:53 Choupo a précisé à Rigobertson, s'il vous plaît, communiquez ça comme ça est.
07:01 Parce que je ne peux pas, après, qu'on dise que j'ai choisi.
07:04 Je ne viens pas au match, tout ça.
07:06 Je suis un blessure.
07:07 C'est le médecin qui parle entre eux.
07:08 Le médecin dit, il ne peut pas faire un premier match, il préfère faire le deuxième.
07:12 L'entraîneur lui a dit, non, il n'y a pas de problème.
07:14 C'est mieux que tu te reposes.
07:15 Ne viens pas jouer contre le Sénégal.
07:16 Voilà une information que personne ne sait.
07:19 Que c'est le Cameroun qui lui a dit de ne pas venir jouer contre le Sénégal.
07:23 On compte ça comme un match qu'il a boycotté.
07:26 Et je vais vous dire, il y a des gens qui disent, oui, il a dit qu'il ne peut pas.
07:32 Quelques jours après, on l'a vu s'entraîner.
07:34 C'est vrai, c'est s'entraîner.
07:35 Mais l'entraîneur avait dit quatre jours.
07:36 Et l'ironie du sort fait que le match qu'il a joué après contre Cologne, il a joué tout le match.
07:41 Il a fait une fête passée décisive et c'est Harry Kane qui a mis le but.
07:47 Après le match, il a eu la même chose.
07:49 On lui a encore donné quatre jours.
07:51 Il n'a pas joué contre Copenhagen.
07:53 Le match d'Europe contre Copenhagen, il n'a pas joué.
07:56 Alors qu'il avait joué l'autre match.
07:57 Il est sorti en jubilant.
07:59 Mais il a eu la même chose.
08:00 Il n'était pas sur la feuille de match.
08:01 Quelques jours après, il était en train de jouer.
08:04 L'ironie du sort a fait en sorte que celui qui disait que c'est un mensonge, c'est un truc diplomatique.
08:09 Il ne va pas mentir aussi pour ne pas jouer un match de Champions League au Bayern.
08:13 Bon, voilà.
08:14 Quand ça s'est passé, on ne l'a pas fait jouer contre le match de Sénégal.
08:17 Maintenant, les deux autres matchs arrivent.
08:20 Oui, les deux autres matchs arrivent.
08:28 Lille-Maurice et la Libye.
08:31 On ne l'appelle pas.
08:32 Il est prêt à jouer.
08:33 On ne l'appelle pas.
08:34 On ne communique pas.
08:35 On ne dit pas qu'il choisit les matchs.
08:37 On ne dit rien.
08:38 On ne l'appelle pas.
08:39 Ce n'est pas de sa faute qu'il n'est pas venu.
08:41 Donc, ce n'est pas lui qui a boycotté les matchs.
08:43 Ce n'est pas lui qui a boycotté les matchs.
08:44 Ce n'est pas lui qui a boycotté.
08:45 Si vous ne voulez pas, dites la vérité aux gens.
08:47 On ne l'appelle pas.
08:49 On se dit qu'il a choisi les matchs.
08:50 Il y a des gens qui disent qu'il attend maintenant qu'on ait qualifié pour venir.
08:53 Il était là contre le Burundi.
08:55 Après, tous les matchs qui sont passés, il était prêt à jouer.
08:58 Et ce qui est plus grave, tu es vice-capitaine.
09:00 Tu ne viens pas.
09:01 On ne t'appelle pas.
09:02 On ne te dit rien.
09:03 On ne t'appelle même pas pour te dire qu'on ne va pas te taper.
09:06 Tu te rends compte que ce n'est pas ça.
09:08 Tu dis bon, ça va.
09:09 Maintenant, pour la Cannes, on lui dit que tu es présélectionné.
09:14 On l'appelle.
09:15 On lui demande d'envoyer les pointilles de chaussures.
09:17 Il m'appelle.
09:18 Papa, bon, manager, je dois envoyer la liste des choses qu'on demande.
09:22 J'envoie.
09:23 Oui.
09:24 Il a tout envoyé.
09:25 Il est sorti dans la présélection.
09:27 S'il est irrégulier, qu'est-ce qu'il fait déjà dans la présélection ?
09:31 Si c'est un critère pour ne pas l'appeler.
09:34 On le présélectionne et il part faire ses vacances en Arabie Saoudite.
09:39 C'était prévu à Abu Dhabi.
09:42 Donc, il se dit juste après ça, il va aller directement en stage.
09:47 Il va aller directement en stage.
09:51 La liste sort.
09:52 Il n'est pas dedans.
09:53 L'entraîneur vient expliquer qu'il est très fort.
09:56 Il est important, mais on ne le prend pas.
09:58 C'est un truc qui a été programmé.
10:01 Et ce n'est pas de sa faute.
10:03 Il n'a pas choisi de match.
10:05 Mais est-ce qu'il n'y a pas un précédent ?
10:07 Avec la Coupe des Nations de football au Cameroun,
10:10 Thibault Moting avait délibérément refusé de jouer le match de la 3e place
10:15 contre le Burkina Faso.
10:16 Sous le Conseil Sao.
10:17 Sous le Conseil Sao, pourtant, il était présenté de capitaine à ce match.
10:21 Est-ce que ce n'est pas ce précédent qui amène les dirigeants de football à dire
10:25 que c'est un réussi dévice, il peut nous refaire le même coup ?
10:28 Encore du voir.
10:29 Si c'était ça, pourquoi est-ce qu'après ça on l'a appelé ?
10:33 Il a dit clair et net qu'il n'a rien contre le Cameroun.
10:36 Il aime son pays.
10:38 Il va toujours tout faire pour son pays.
10:39 Mais avec le Conseil Sao, la façon dont on l'a souillé,
10:41 on lui a manqué de respect.
10:43 Cet entraîneur, il ne joue plus avec l'entraîneur.
10:45 C'est ce qu'il a dit.
10:46 Et on a vu Samuel Eto'o avec lui le même jour lui parler.
10:50 Et Samuel Eto'o, c'est lui qui a fait partir le Conseil Sao.
10:54 Si vous voulez lui faire la même chose, peut-être que c'est parce que vous vous apprêtez
10:57 à la Canne de l'appeler aussi et de ne pas le faire jouer, de le souiller de la même façon.
11:01 Et vous ne voulez pas qu'il refasse la même chose.
11:03 Peut-être que c'est possible que ce soit ça.
11:05 Mais est-ce qu'en club, il a ce comportement où il choisit les matchs ?
11:08 Est-ce qu'il a choisi un match au Cameroun ?
11:10 Est-ce que le Grande-Dièvre, aux entraîneurs, puisqu'au Bayern, il n'est pas titulaire,
11:13 mais il accepte de jouer au Bayern.
11:14 Pourquoi au Cameroun, il doit boycotter Madou Troisième place parce qu'on l'a mis au banc
11:17 durant toute la compétition ?
11:18 Non, non, ce n'est pas parce qu'on l'a mis au banc.
11:20 Qu'est-ce qui s'est passé ?
11:21 Je vais vous dire.
11:22 Ça, c'était une souillure.
11:23 Tu ne peux pas venir pour aider ton pays.
11:25 Tout le monde sait que tu es fort, tout le monde sait que tu es bon.
11:27 On joue.
11:28 Tu viens pour gagner la Canne.
11:30 Tu viens pour donner ton apport pour qu'on gagne la Canne, pour donner ton plus par rapport
11:34 aux autres qui donnent leur plus.
11:35 On fait 90 minutes, 120 minutes au match éliminatoire.
11:40 Toi qui es fort, tout le monde connaît que tu es fort.
11:42 Tout le monde connaît qu'en 15 minutes, tu as délivré le PSG.
11:45 On ne te fait pas jouer.
11:47 On l'a envoyé à l'échauffement.
11:49 On l'a envoyé à l'échauffement.
11:50 Il s'est chauffé 120 minutes de ne pas jouer.
11:51 On te dit de jouer.
11:52 Et il a expliqué que son mental ne veut pas faire du mal au Cameroun.
11:56 Il peut rentrer au terrain, il va très mal jouer parce qu'il n'est pas bon par rapport
12:00 à ce qu'on lui a fait.
12:01 Donc, pour aider le Cameroun, il préfère que les autres continuent à jouer pour qu'on
12:04 gagne ce match.
12:05 Parce qu'il risque de...
12:06 Et quand il a, s'il joue mal, on va dire qu'il aurait dû ne pas jouer.
12:08 Quand il ne joue pas, on dit qu'il a boycotté le match.
12:10 Il a bien expliqué pourquoi.
12:12 Et il a dit que non seulement il ne joue pas ce match, mais il ne jouera plus avec cet
12:16 entraîneur.
12:17 Donc, je ne vois pas pourquoi aujourd'hui...
12:19 On avait voulu rattraper le coup en lui donnant le brassard.
12:21 Lors de la petite finale, il avait refusé.
12:24 Donc, je ne vois pas pourquoi maintenant, on risque de dire qu'il risque de refaire le
12:28 même coup.
12:29 Mais, puisqu'au PSG également, on le savait, il n'était pas le titulaire.
12:31 Il n'était pas un joueur incontesté.
12:33 Il y avait quand même des joueurs beaucoup plus acquéris.
12:36 Mbappé et les autres quand même.
12:38 Cavani et les autres.
12:39 Mais au PSG, il acceptait de jouer tous les bouts de match qu'on lui donnait.
12:44 Même au Cameroun, il a joué des bouts de match.
12:46 Il n'a pas refusé.
12:47 Mais on ne l'a jamais humilié.
12:48 Là, à la Cannes, on l'a humilié.
12:50 C'est quand même un grand joueur.
12:51 C'était quand même un joueur du Bayern qui a donné des bons résultats.
12:53 Qui a fait au PSG.
12:55 Et puis aussi, ça, je ne vais pas me vanter.
12:57 Parmi les joueurs camerounais, tu ne peux pas dire que c'est le plus mauvais ou bien
13:00 l'un des plus mauvais ou bien l'un des meilleurs.
13:02 Ça, c'est clair.
13:03 Et quand il ne joue pas, ça peut être le plan du sélectionné.
13:06 Il va le faire jouer alors ce dernier match.
13:07 Je vais vous dire.
13:08 Je vais vous dire.
13:09 Moi, j'ai été à l'initiative du plan pour qu'il ne joue pas ce match.
13:13 Moi, en tant que son manager.
13:15 Moi, j'ai dit, quand je regarde ce qui se passe, j'ai déjà expliqué.
13:19 On va te laisser jouer.
13:22 Sachant que moralement, tu n'es pas bon.
13:25 Quand tu ne vas pas bien jouer, on va te faire sortir.
13:27 On va faire entrer ceux qui ont joué bien.
13:30 Et quand ils vont bien jouer, on va dire, vous voyez bien pourquoi on ne les faisait
13:33 pas jouer avant.
13:34 Donc, si tu ne te sens pas bien, tu ne joues pas ce match.
13:37 Et j'ai eu la preuve que c'était ça.
13:39 La preuve est que quand on nous a battus, on menait 3-0, on a fait entrer les Aboubakar
13:43 et on a remonté la situation.
13:44 Ils ont gagné.
13:45 Imaginez-vous si ils jouaient et qu'on nous mettait les trois buts, on l'enlevait et
13:50 les Aboubakar venaient mettre le but.
13:51 Ça allait être clair que le conseil servant avait eu raison du début à la fin de ne pas
13:55 le faire jouer.
13:56 Un entraineur, un manager doit penser à tout ça.
13:59 Mais on sait également que Aboubakar a été pour jouer très bien.
14:02 Oui.
14:03 On a essayé de me le reprocher.
14:05 Samuel a essayé de me le reprocher au Mondial.
14:08 Pourquoi j'ai dit qu'Aboubakar et Choupo devaient jouer ? Je n'ai pas à moi de parler
14:14 à l'entraîneur.
14:15 Je lui ai répondu que je suis le manager de mon joueur.
14:17 Mon joueur doit jouer.
14:18 Moi, j'avais vu Rigaud.
14:19 J'ai dit à Rigaud, pourquoi tu ne fais pas jouer les deux ? Le premier match qu'on a
14:23 perdu contre la Suisse, c'est parce que les deux n'ont pas joué ensemble.
14:25 Quand on a commencé à les faire jouer ensemble, on n'a plus perdu de match.
14:28 On n'a plus perdu de match.
14:30 Je ne sais pas ce qui se passe, mais je ne sais vraiment pas pourquoi il n'a aucun
14:36 problème avec personne.
14:37 On n'a jamais entendu qu'il est indiscipliné quelque part.
14:39 Il n'y a pas de raison pour ne pas venir.
14:41 C'est l'une des raisons que j'ai dit.
14:43 Ceux qui ont dit qu'il choisit les matchs.
14:44 Il y a encore d'autres raisons.
14:45 Il y a des raisons.
14:46 Il y a des gens qui disent que son père vient dans les platées de télévision dire des
14:52 choses contre l'Afrique à foot.
14:54 Même aujourd'hui, on m'a dit que j'ai dit des choses contre l'Afrique à foot.
14:56 Oui, si quelque chose n'est pas bien, je vais le dire.
14:58 Je n'ai pas peur.
14:59 Je dis la vérité.
15:00 Est-ce que finalement, le cas de Martin Choupo-Moting ne doit pas rappeler celui de Joël Matip
15:07 qui lui, carrément, a refusé la sélection ? Est-ce qu'après ce qui vient de se passer,
15:12 cette Coupe d'Afrique des Nations, qui peut-être était la dernière de Martin, est-ce que nous
15:16 avons espoir qu'il pourra un jour rejoindre encore la tanière ?
15:19 Je veux d'abord parler de Joël Matip.
15:21 Joël Matip, c'est l'ami de Martin Choupo-Moting.
15:24 Ils ont joué à chaque 0-4 ensemble.
15:26 Même quand il était en sélection, ils étaient toujours dans la même chambre.
15:29 Jean Matip, le père de Joël Matip, c'est mon ami intime.
15:32 On est ensemble.
15:33 Je vous donne la raison principale pour laquelle Matip n'est plus revenu jouer pour les Lyon.
15:37 Et ça, c'est un cas qui est similaire à quelque chose qui se passe actuellement avec
15:41 notre jeune joueur Meugueu.
15:43 Joël Matip a subi ce qu'il a subi.
15:46 C'était difficile, mais il réussissait à dire "Bon, d'accord, je viens".
15:49 Quand en 2017, ils ont décidé de ne pas venir parce qu'ils ne trouvaient pas que ce
15:55 qui était bien, ils ont dit qu'il ne viendrait pas.
15:57 On a essayé de le sanctionner avec la loi de la FIFA qui dit que quand vous ne venez
16:02 pas, on vous bloque dans vos clubs.
16:04 Vous ne pouvez plus jouer en club.
16:06 Le Cameroun a fait ça avec Tombi Areco.
16:08 Ils ont fait ça.
16:09 Donc Martin Choupo-Moting, Zambor, Guitart et tous ne devaient pas jouer dans le club
16:13 vu que le Cameroun sort de la compétition.
16:16 Qu'est-ce qui s'est passé ?
16:17 En Angleterre, la compétition commence un peu plus tôt.
16:20 Joël Matip, on l'a bloqué pour deux matchs.
16:22 La concurrence est rude.
16:23 Joël Matip s'est dit "Ah, si les gens veulent déjà casser ma carrière".
16:27 Parce que si je ne joue pas ici, ils ne vont même pas m'appeler.
16:29 Et maintenant, ils font en sorte que je ne joue pas pour un truc que j'ai juste dit
16:33 que je ne suis pas content, je ne viens pas.
16:35 Si c'est ça, vraiment, je ne viens plus jamais jouer pour le Cameroun.
16:38 Si c'est ma carrière qu'on veut casser, mieux je n'ai plus rien à faire avec le Cameroun.
16:42 Vous savez comment la situation s'est débloquée ? Non.
16:44 Charles Kézoroka devait jouer un peu après.
16:47 Juste au moment où Charles Kézoroka devait jouer et Choupo-Moting devait être aussi
16:51 sanctionné, ne devait pas jouer, j'ai vu une faille.
16:54 J'ai vu une faille dans comment est-ce qu'on a invité le joueur, comment ça a été donné.
16:58 C'est moi qui suis parti représenter Charles à la FIFA pour contredire.
17:02 Et j'ai montré la faille.
17:04 Le Cameroun avait fait une erreur très bête.
17:06 Ils ont envoyé l'invitation au club et ils ont envoyé la copie à Maxime.
17:13 Or, le règlement de la FIFA dit qu'il faut inviter le joueur.
17:17 J'ai dit "Ils n'ont jamais invité le joueur".
17:19 Ils ont informé le club mais ils ne l'ont pas invité.
17:22 Oui mais je dis "Vous ne l'avez pas invité.
17:24 Il n'y a pas une invitation.
17:25 Monsieur Choupo-Moting vous êtes invité".
17:26 Tout à fait.
17:27 C'est ça qui a débloqué.
17:28 Mais il faut d'abord être très fort, penser, réfléchir et voir la faille.
17:32 Parce que quand il y a une invitation.
17:34 Donc c'est ça qui a débloqué.
17:35 Et comme on a regardé pour tout le monde c'était comme ça.
17:37 On a débloqué aussi tout.
17:38 C'est là où les Matip ont joué.
17:40 Mais pourquoi Choupo-Moting n'est pas venu en 2017 ?
17:43 Matip et le Cameroun ont gagné.
17:45 Pourquoi ils ne sont pas venus ?
17:47 Ils ne sont pas venus parce qu'ils n'étaient pas satisfaits
17:49 avec la manière dont le coach travaillait.
17:52 Et au lieu de venir boycotter un coach, vous dites que vous ne venez pas.
17:55 Et ils ont donné les raisons.
17:57 Moi, Choupo-Moting a envoyé des raisons à l'Afrique Afrique qu'on n'a jamais donné.
18:03 On n'a jamais donné.
18:04 Et je vais vous dire aujourd'hui, on a écrit exactement pourquoi le ministre Bidonkouat
18:08 et Tombi Haroko m'ont appelé spécialement pour que Choupo-Moting revienne.
18:13 On a expliqué tout.
18:14 On a écrit tout.
18:15 Et ils m'ont demandé si après ça, il était prêt à venir parce qu'on allait résoudre le problème.
18:21 On a posé le problème.
18:22 On a dit non, il n'y a pas de problème.
18:24 Si après vous nous appelez, on s'assoit avec…
18:26 Comment c'est ça ? Non, ce n'était pas lui.
18:28 Hugo Boss.
18:29 Hugo Boss.
18:30 On s'assoit avec lui.
18:31 Si c'est réglé, il revient.
18:32 Ils m'ont dit d'accord.
18:33 Et ils m'ont dit, je l'ai dit ici, de toute façon, on ne va pas venir nulle part.
18:38 Donc, dès qu'on va nous éliminer, on va le chasser.
18:40 Ils m'ont dit ça.
18:42 Bon, à répit, on a gagné.
18:45 Un entraîneur qui gagne, tu le chasses.
18:46 Pourquoi ? Quand il gagne, il a gagné.
18:49 Et c'était normal qu'il reste.
18:50 Mais ils me l'ont dit au téléphone.
18:52 Et malgré tout, après on nous a appelés.
18:54 On a discuté du problème.
18:56 On a dit ça et ça.
18:57 Et ça nous gênait.
18:58 L'entraîneur acceptait que oui, d'accord.
18:59 On a trouvé le compromis et il est revenu.
19:01 Concrètement, qu'est-ce qui vous gênait ?
19:03 C'était une lettre qui allait à l'Africa Foot.
19:05 C'était l'entraîneur.
19:06 C'était toujours l'entraîneur.
19:07 Et on a énoncé tout à l'Africa Foot.
19:09 Ils ont une lettre.
19:10 Ils m'ont même supplié de ne pas donner la lettre aux Camerounais.
19:18 Parce que ça risquait de déstabiliser l'équipe.
19:21 Nous, on ne veut pas déstabiliser l'équipe.
19:23 Nous, on a souhaité que ça se passe comme ça s'est passé.
19:25 Le Cameroun a gagné.
19:26 On était tous contents.
19:27 Parce que c'est une étoile de plus.
19:28 Même pour lui, je suis promoting.
19:29 Pour tout le monde.
19:30 Alors, mais est-ce que finalement, les choix de l'entraîneur ne doivent pas être respectés ?
19:35 Il peut vous appeler, il vous met au banc.
19:36 Il peut ou ne pas vous appeler.
19:37 Et je vous rappelle, vous reviendrez, ça a été le cas de Rabiot en France.
19:41 Qui n'a pas été appelé pour une Coupe du Monde.
19:43 Et puis une autre encore, il est appelé.
19:45 Est-ce que finalement, dans la tête de Maxime, est-ce que c'est parce qu'on est binational
19:49 qu'on croit qu'on est forcément supérieur à d'autres et même aux entraîneurs
19:53 et qu'on devrait forcément être titulaire ?
19:55 Même si le choix d'accepter l'entraîneur peut nous exclure d'une phase de jeu ?
20:00 La question me paraît très embarrassante et pas correcte.
20:04 Maxime n'a jamais réclamé d'être titulaire.
20:07 Jamais au Cameroun.
20:09 Il a plusieurs fois joué.
20:11 Comme celui qui est entré, il ne s'est pas pris.
20:14 Même dans la Coupe du Monde qu'il vient d'avoir, il a dit 120 minutes.
20:18 On ne le fait même pas entrer 5 minutes.
20:20 Il n'a pas dit 120 minutes, je ne suis pas titulaire.
20:22 Donc je ne vois pas pourquoi je dois répondre à ces questions.
20:24 Parce qu'il n'a jamais exigé d'être titulaire.
20:26 Mais je vais vous dire aussi, vous ne pouvez pas faire la comparaison entre les joueurs du Bayern
20:30 et les joueurs de l'équipe nationale du Cameroun.
20:32 Il y a des joueurs qui jouent devant toi, tu sens qu'ils te dépassent.
20:35 Il y a des joueurs qui jouent devant toi, ils ne te dépassent pas.
20:37 Mais c'est l'entraîneur qui sait ce qu'il a de ce joueur.
20:40 Tu sais qu'au niveau football, tu es plus fort que lui.
20:43 Et tout le monde voit ça.
20:44 Vous ne pouvez pas me dire que le même statut que Maxime a, il doit avoir à l'équipe nationale.
20:49 Par rapport aux joueurs, la comparaison des joueurs du Bayern avec Maxime et les joueurs du Cameroun.
20:55 Ce n'est pas ça. Ce n'est pas pour rien qu'il joue là où il joue.
20:57 Je ne vais pas me mentir. Ce n'est pas moi qui le recrute.
21:01 C'est peut-être moi qui fais en sorte qu'on le recrute.
21:03 Mais ceux qui le recrutent savent pourquoi ils le prennent.
21:05 Et quand il vient ici, il ne joue pas.
21:08 Il a toujours serré le cœur.
21:10 Mais il n'a jamais réclamé d'être titulaire. Jamais.
21:13 Et le cas Régis Mouguet.
21:15 Est-ce que finalement, lui qui a été appelé parmi les 27, mais qui a déclenché l'invitation,
21:20 autour de lui on dit beaucoup de choses.
21:22 Est-ce qu'il y a un lien ?
21:24 Je ne sais pas s'il y a un lien, mais il y a un rapport.
21:26 Moi, par exemple, je crois que je vais décevoir beaucoup de gens.
21:29 Et Mouguet Régis a 100% raison.
21:32 Moi, ma façon de voir, je vais m'expliquer.
21:34 Je vais m'expliquer parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont me critiquer là-dessus.
21:39 C'est leur droit.
21:40 Mais on dit souvent, quand on appelle, tu dois venir.
21:43 C'est le pays qui appelle.
21:45 Il n'y a pas à discuter. Tu viens.
21:47 Même si c'est pour rester au banc, même si c'est pour ceci, cela.
21:49 On prend l'exemple des soldats.
21:51 Mais je vais vous dire, les soldats, quand les soldats, ils signent que c'est ça qu'ils viennent faire.
21:55 Ils signent qu'on va le payer s'il n'y a pas de guerre.
21:59 Pendant la guerre, on le paye. Après la guerre, on le paye.
22:01 En équipe nationale, on t'appelle, on te donne une récompense.
22:04 Ce n'est même pas un salaire par rapport au salaire que tu as.
22:06 On te donne une récompense et après ça, on ne t'appelle plus si tu n'es pas performant.
22:10 Le militaire, on ne l'appelle pas par rapport à sa performance.
22:14 Quand il y a un truc, il a signé qu'il doit le faire.
22:16 Bon, maintenant, s'il y a une situation comme celle de Régis,
22:20 où il se rend compte qu'il a une opportunité de jouer pour sa carrière,
22:26 de faire un pas en avant, reculer pour mieux sauter et revenir bien jouer au Cameroun,
22:32 et que l'opportunité se pose, il faut bien qu'il se pose la question.
22:35 Parce que j'ai vu des gens dire qu'il a été mal conseillé.
22:40 Il y a des gens qui le disent. Moi, je ne trouve pas qu'il a été mal conseillé.
22:43 Parce que s'il ne joue plus, s'il refuse par exemple de venir jouer à l'équipe nationale,
22:48 en se disant que non, c'est ma chance d'essayer.
22:51 Parce que les gens disent que quand les petits élèves vont revenir, il va reprendre sa place.
22:54 C'est vrai, mais il a l'occasion de montrer quelque chose.
22:57 Il n'a pas dit qu'il ne joue plus pour l'équipe nationale.
22:59 Et je suis contre qu'on essaie de dire qu'il n'est pas patriote.
23:02 Parce que dire que tu ne peux pas venir maintenant parce que ta situation peut s'améliorer dans le club,
23:07 ça ne veut pas dire que tu n'es pas patriote.
23:10 Puisque après, si on te laisse, tu reviendras plus fort en équipe nationale.
23:14 Beaucoup de cas se sont passés comme ça.
23:17 Même en 2017, il n'est pas venu.
23:20 C'est lui qui a choisi de ne pas venir.
23:22 Et grâce à ça, il a été tuté à Amsterdam.
23:25 À Ajax.
23:27 Et étant maintenant plus fort, il est revenu encore plus fort en équipe nationale.
23:30 Donc il faut qu'on arrête de vouloir toujours critiquer Eregis.
23:33 Il y a des gens qui ont dit "oui, on peut comprendre, mais comment est-ce que dans la presse élection,
23:38 tu sautes de joie et subitement tu refuses ?"
23:44 Pourquoi ?
23:45 Non, ça peut arriver. Tu peux sauter de joie et après tu réfléchis,
23:48 tu te rends compte que le risque est très grave.
23:50 Je me suis trompé. C'est possible. C'est humain.
23:52 Ça ne veut pas dire qu'il ne s'est pas trompé.
23:55 Mais tu peux te rendre compte que tu t'es trompé.
23:57 Et rien ne montre qu'il n'aime pas le Cameroun.
24:01 Peut-être qu'il aime le Cameroun même plus.
24:03 Parce que si, par exemple, il vient jouer pour le Cameroun,
24:06 je suis presque sûr et persuadé que je ne sais pas s'il aurait joué même quelques minutes.
24:11 On ne l'a jamais vu jouer ici.
24:13 C'est difficile que tu arrives et tu me dises "Au cas où, Jean-Pierre Samer ?"
24:17 Je ne sais pas, attends que je continue.
24:19 Et peut-être qu'il ne joue rien.
24:21 Le club dit "Tu avais eu l'occasion de venir,
24:23 Tom, tu sais que tu ne vas pas jouer, tu choisis le Cameroun pour la partie, tu reviens ici.
24:26 Bon, vraiment, on compte plus sur toi."
24:28 À partir du moment où il ne joue pas en club,
24:30 les chances qu'il joue encore en équipe nationale sont zéro.
24:33 Maintenant, s'il refuse comme il l'a fait là, maintenant,
24:35 il revient en club, il brille.
24:37 Sans qu'il revienne au Cameroun, 100%.
24:39 Si il joue le 1/10 de ce que Mbappé joue,
24:42 le Cameroun va aller le chercher.
24:44 Malgré qu'il ait refusé ça.
24:46 Mais l'inverse ne va pas se passer.
24:48 Donc s'il vous plaît, essayez de comprendre que si le joueur a fait ça,
24:51 peut-être que c'est même pour le Cameroun.
24:53 D'abord, s'il n'est pas dans le club, il ne peut pas jouer.
24:55 Donc il doit d'abord essayer de prendre le club.
24:57 Tant que tu n'as pas insulté le club, le pays,
25:00 et tu as pensé à ta carrière,
25:02 pour ce moment-là, c'est une part pour définitive.
25:05 Ça va. Moi, ça c'est mon point de vue.
25:07 Et dans un instant, les Binationaux en sélection nationale,
25:10 votre prognostic pour la Cannes et l'avenir de l'Enigma Cintu Promoting,
25:14 ne reviendra-t-il plus en sélection, juste après la pub ?
25:17 Édition spéciale.
25:19 Allez, merci d'être avec nous en direct à la radio et à la télévision,
25:45 aussi sur les réseaux sociaux, vous êtes de plus en plus nombreux à être connectés.
25:49 Bienvenue à ceux qui prennent l'écoute à l'instant.
25:52 Merci d'être avec nous pour cette édition spéciale.
25:54 Nous accueillons juste Tupou Moting, le père et manager du joueur Eric-Marcin Tupou Moting,
26:00 l'international camerounais.
26:02 Alors, doit-on donc s'en tenir à vos déclarations
26:04 pour comprendre la non-convocation de ce buteur potentiel,
26:09 Eric-Marcin Tupou Moting, en sélection nationale pour cette Cannes, en Côte d'Ivoire ?
26:12 Comme je vous l'ai dit, moi je ne sais pas, mais j'interprète ce que les gens donnent comme raison
26:17 pour dire que le sélectionneur, régulièrement, doit avoir raison.
26:21 J'ai donné le premier cas où on dit qu'il choisit les matchs,
26:24 j'ai essayé de dire pourquoi je vous dis qu'il ne choisit pas les matchs
26:27 et que ce n'est pas lui qui a décidé de ne pas venir pour cette continuité.
26:30 Il y a un autre cas où on dit que c'est parce qu'il y a eu un problème de chèque à UBA
26:36 et que c'est son père, son manager, qui a déclenché l'affaire
26:39 et que la FECAFUT veut se venger.
26:45 Alors justement, cette affaire de chèque UBA a fait beaucoup de bruit.
26:48 C'est un rumeur ou c'est fondé ?
26:50 Non, ce n'est pas un rumeur.
26:51 C'est fondé ?
26:52 C'est fondé, c'est fondé.
26:53 Que s'est-il passé ?
26:54 C'est fondé, j'ai expliqué ça à Equinox juste après.
26:56 Je veux vous dire, il y a des journalistes qui m'ont demandé, après la Cannes,
27:00 si les primes ont été touchées.
27:02 J'ai répondu que je n'ai pas vu les primes de mon enfant et de mon joueur.
27:06 Après la Cannes ou la Coupe du Monde ?
27:08 Après la Coupe du Monde, excusez-moi.
27:10 Juste au Qatar, pendant qu'on était au Qatar.
27:12 Donc il n'a pas eu de primes ?
27:14 Non, c'est ça le vrai problème.
27:17 C'est ça le problème.
27:18 J'ai dit que je n'avais pas vu les primes.
27:19 Et ça a été interprété que j'ai dit qu'on n'avait pas payé les primes
27:22 parce que Samuel Eto'o m'a appelé pour essayer de me menacer.
27:25 C'est mon fils, Samuel.
27:27 Il ne m'a jamais appelé autrement que papa.
27:30 C'est mon fils.
27:31 Ça veut dire que Maxime c'est son petit frère.
27:34 Et il m'a appelé.
27:36 Il était très fâché.
27:38 Il a compris un peu comme tu viens de le comprendre tout de suite.
27:40 Il n'a pas eu de primes.
27:41 Quand j'ai dit que je n'avais pas vu les primes,
27:43 ça ne veut pas dire qu'on n'a pas donné les primes.
27:45 Et je lui ai dit, je vais expliquer, il ne voulait pas me laisser expliquer.
27:49 Tu as gâté tout le travail.
27:51 Tout le travail que j'ai fait s'est gâté.
27:53 Dès demain, je vais balancer l'argent qu'il a touché avec les signatures et tout.
27:59 Le lendemain, c'était à la presse que 60 millions ont été touchés.
28:03 Deux fois 30 millions.
28:04 Il m'a dit le 15 janvier et le 16 janvier, c'était dehors.
28:09 Donc, ça a été appliqué.
28:11 Il était fâché.
28:12 Il m'a dit, papa, ça, je ne veux pas laisser.
28:14 Je donne son nom parce qu'il reste mon fils.
28:16 Si peut-être il va dire que mon papa est parti parler,
28:19 je vais faire comme avec Roger, il n'est plus mon papa.
28:22 Ça, ça ne va pas gêner.
28:23 Je vais toujours rester son papa.
28:25 Il a commencé à m'appeler papa.
28:26 Je suis papa.
28:27 Alors, je reviens sur le truc des primes.
28:30 Maintenant, je lui ai dit, comme tu ne veux pas m'entendre,
28:32 je crois que je vais lui expliquer ça à la télévision.
28:37 Et après, on va s'asseoir, tu vas voir si c'était vrai ou pas.
28:41 Tu m'accuses de dire que tout le travail qui a été fait,
28:44 on n'a pas payé des primes.
28:45 Et même quand j'avais donné l'interview,
28:47 j'avais dit dans l'interview que c'est possible qu'il y ait des raisons valables
28:51 pour qu'on ouvre les comptes aux joueurs à l'UBA, sans leur dire.
28:54 Mais quand même, il faut dire aux joueurs avant.
28:57 Donc, je vais m'en informer.
28:59 Je rentre ici et j'ai dit que je vais m'en informer.
29:01 Je rentre ici, c'est là où j'ai les documents
29:04 où on demande à mon fils d'ouvrir le compte.
29:07 Or, l'argent est déjà dans un compte qui est supposé être le sien.
29:11 Moi, qui gère ces finances, moi qui ai accès au compte,
29:14 j'entre dans le compte, je ne vois rien.
29:16 Vous voulez que je dise qu'il a touché de l'argent ? Non.
29:19 Et comme je suis prudent, je n'ai pas dit qu'on n'a pas payé les primes.
29:22 J'ai dit, je n'ai pas vu.
29:23 Et je ne pouvais même pas voir,
29:24 puisque le compte n'était même pas encore pour lui.
29:26 Ce n'était pas signé, c'était ouvert.
29:28 Et c'est là où je suis venu à la télévision,
29:30 j'ai expliqué, j'ai montré les documents qu'on m'a donnés
29:32 pour que mon fils signe et tout et tout pour ouvrir le compte.
29:36 Je les ai montrés et il paraît que les gens disent que c'est ça qui énerve
29:40 et que c'est un rancune.
29:43 Moi, je ne sais pas, je ne peux pas dire que c'est ça.
29:45 Mais j'ai prouvé, les trucs n'étaient pas faits.
29:47 Et je n'ai même pas fait de problème.
29:49 J'ai demandé à mon joueur de remplir et de faire tout.
29:53 C'était une question de savoir.
29:55 Il avait l'argent qui était dans un compte de l'UBA.
29:58 Mon fils n'avait pas de compte de l'UBA.
30:00 Si tu n'as pas signé, tu n'as pas de compte.
30:02 Même si ton nom est là, ce n'est pas ton compte.
30:04 - Et finalement, il a signé ?
30:05 - Même pas finalement, il n'a jamais refusé de signer.
30:08 On n'a même pas fait opposition avant de signer.
30:11 Quand on a lu les papiers qu'on a donnés, j'ai dit, pas de problème.
30:13 Qu'est-ce qu'il y a à faire ?
30:14 Je suis parti, je l'ai vu, on a fait ce qu'il y a à faire.
30:17 Sachant que peut-être la banque avait dit, il y a un peu de problème
30:21 avec ceux qui contrôlent tout ça.
30:22 Ils m'ont demandé de faire certains trucs anti-dater.
30:25 Je l'ai fait, j'ai demandé à mon fils de le faire.
30:28 Je n'ai aucune intention d'aller contre l'Africa,
30:30 aucune intention de faire des problèmes.
30:32 Mais seulement, on ne peut pas me demander si les primes ont été touchées.
30:35 J'ai dit, c'est touché si je ne l'ai pas vu.
30:37 Et même si l'argent était dans son compte, quand je dis, je ne l'ai pas vu,
30:41 je peux mal voir, l'argent est tort.
30:43 Mais je n'ai jamais dit qu'on n'a pas payé des primes.
30:45 Et ça veut dire que peut-être on était fâché de lui.
30:48 Samuel m'a dit que j'ai gâté tout le travail qu'il a fait.
30:50 J'ai dit qu'il n'a pas payé les primes alors que ça a été payé.
30:53 Tous les gens qui se sont accentués,
30:55 a fait en sorte que les joueurs aient l'argent.
30:57 Je lui ai dit, mais vraiment, même si peut-être j'étais fait mal,
31:00 je n'ai jamais eu l'intention, mais je n'ai dit que la vérité.
31:03 Je n'ai dit que la vérité.
31:05 Et il ne m'a plus jamais appelé, il n'a plus regardé ce côté-là.
31:08 Et je sais qu'il m'avait dit qu'il ne me laissait pas.
31:13 Papa, je ne vais pas le laisser. Cette fois-ci, je ne vais pas le laisser.
31:15 Peut-être c'est ça, peut-être. J'ai dit bien peut-être.
31:18 Alors maintenant, Eric-Marcin Thupo-Moting, la prochaine canne, c'est dans 12 mois.
31:26 Puisqu'on revient à la date normale, puisqu'on a eu ça en 2012 et en 2013.
31:32 On aura ça en 2024 et en 2025.
31:36 Est-ce que, Marcin Thupo-Moting, avez-vous l'intention,
31:39 ou a-t-il l'intention de poursuivre sous les couleurs du drapeau camerounais ?
31:47 Je ne sais pas. C'est une question.
31:49 Vous basez sur quoi pour demander s'il a l'intention ?
31:51 Parce que ce n'est pas lui qui décide de venir.
31:53 La preuve est qu'il voulait venir, mais il n'est pas là.
31:56 Bon, s'il a l'intention et on ne l'appelle pas, il va venir comment ?
31:59 On a vu des joueurs comme Arnaud Lallart, qui a renoncé à la sélection nationale.
32:02 Bon, peut-être qu'il revient après.
32:03 On a eu Alessandre Son, qui a refusé de revenir.
32:06 Stéphane Bia a refusé de revenir.
32:08 On a vu également d'autres footballeurs qui ont renoncé à Amel Kanabi-Hic.
32:13 Qui, suite à quelque chose comme ça, d'une convocation ou non-convocation,
32:17 a dit qu'il ne viendrait plus. Il n'est plus revenu.
32:19 Bon, pour l'instant, Tchoupo ne parle pas beaucoup.
32:22 Après aussi, on a plusieurs fois vu sur le critère âge des joueurs de cet âge-là
32:27 décider de se concentrer uniquement sur la carrière en club.
32:30 Parce que les années venues avec l'équipe nationale, ça leur demandait beaucoup d'énergie.
32:34 Donc, il peut également le faire. D'autant plus que, objectivement,
32:38 il y a également un choix qui peut s'expliquer sur le plan sportif.
32:42 Eric Massé, Tchoupo Moting, avec les Coupes d'Afrique des Nations et le Cameroun,
32:45 ça n'a pas toujours été de grandes performances.
32:48 Pas de but en camp, pas de passe décisive.
32:51 Ça peut aussi expliquer le choix d'Eric Aubin-Sombana.
32:55 Comment est-ce que le clan Tchoupo comprend tout ce qu'il y a autour de cette affaire ?
33:00 Pour moi, ça n'explique rien.
33:02 Je vous ai dit tout à l'heure que j'avais toujours dit à mon joueur
33:05 "Ce n'est pas parce que tu as mis les buts que tu es important pour l'équipe.
33:08 Tu peux aider l'équipe à mettre les buts."
33:10 Le simple fait que Tchoupo Moting soit là, personne ne peut douter.
33:13 L'adversaire, ça fait jouer l'adversaire autrement.
33:16 Et on peut se concentrer sur lui pour qu'il ne mette pas les buts et les autres en profitent pour mettre.
33:20 Donc, pour moi, ce n'est pas un critère.
33:22 Le Bayern, si le Bayern, malgré son âge, le prend...
33:25 A 34 ans quand même.
33:26 Oui. Si malgré son âge, les Cristiano Ronaldo sont encore en train de jouer.
33:30 Je ne veux pas le comparer à Cristiano, mais je veux dire qu'il y a des joueurs
33:33 qui jouent à cet âge encore au niveau et lui, il est en train de le faire.
33:36 Donc, ça ne peut pas être le critère de dire qu'il n'a pas mis les buts en Cannes.
33:40 Il a mis combien de buts pour le Cameroun au total ?
33:42 En fait, un but.
33:43 Oui. Bon, comptez combien de joueurs camerooniens ont mis ces buts.
33:46 C'est comme ça qu'on doit regarder. On ne doit pas regarder.
33:48 Même si tu as aidé à ce qu'on arrive à la Coupe du Monde, à la Cannes.
33:52 Et à la Cannes, tu ne l'as pas.
33:54 Peut-être si tu n'as pas aidé, on n'arriverait pas à cette Cannes.
33:56 Donc, mettre les buts n'a jamais été, nulle part pour Maxime, le truc le plus important.
34:03 Jamais.
34:04 Même au Cameroun, selon les entraîneurs et selon les matchs,
34:07 on le met soit à gauche, comme Elie, soit comme 10 et soit comme 9.
34:13 Il n'est pas toujours attaquant.
34:14 Donc, ce n'est pas sur ça qu'on doit se baser.
34:16 Ça, c'est mon point de vue.
34:17 Ça ne veut pas dire que mon point de vue est juste.
34:19 Mais, est-ce qu'il est prêt à revenir en sélection ?
34:23 Ça dépend.
34:25 Ça dépend.
34:26 On ne peut pas chiffonner quelqu'un et l'appeler et attendre qu'il vienne n'importe comment.
34:31 Il ne peut pas dire que là, là, là, là, avec tout ce qu'il a fait pour le Cameroun,
34:35 tous les sacrifices qu'il a faits, ne pas l'appeler, ce n'est pas grave.
34:38 Mais ne rien lui dire.
34:40 En tant que vice-capitaine, vous voulez que quoi ?
34:43 Qu'on n'appelle pas ça chiffonnage ?
34:45 Non, ça, c'est mon point de vue.
34:46 Ce n'est pas lui qui le dit, mais moi, je le dis.
34:48 Je suis son agent.
34:49 Tu es vice-capitaine.
34:51 On fait une liste.
34:52 Tu es pris sur sélectionné.
34:53 Et on ne t'appelle pas.
34:55 Et on ne te dit rien.
34:56 Et tu regardes seulement à la télé, tu vois que c'est ça.
34:58 Si peut-être on voit qu'il est un peu âgé, on le prépare.
35:01 On dit avec tout ce que tu as fait, on voit que vraiment, on veut du sang en œuf.
35:04 Est-ce que tu peux… Bon, on ne va pas tout t'appeler.
35:06 Vous discutez.
35:07 Et dans son point de vue, même si après vous restez là, vous lui avez dit,
35:10 mais vous ne lui dites rien, rien, rien, rien, rien, rien.
35:13 Ça veut dire pour moi que vous voulez le faire partir.
35:16 Alors maintenant, évoquons la question des binationaux en sélection nationale.
35:20 Ça a toujours été un peu une question, une chimère.
35:24 Quelle est votre appréhension de ce plan de notre entretien ?
35:29 Vous qui les connaissez bien ces binationaux, qui choisissent le Cameroun au déclinement des pays
35:33 qui les ont formés et qui les ont statifiés sur le plan du football.
35:37 Vous savez, vous allez voir qu'il y a beaucoup de binationaux qui refusent de venir dans un premier temps
35:41 jouer pour le Cameroun.
35:43 Et plus tard, ils suppriment pour venir quand ça n'a pas marché pour jouer ailleurs.
35:48 Mais il y a beaucoup de raisons là-dessus.
35:50 Parce que les joueurs qui jouent en Europe, ils sont habitués à un professionnalisme.
35:53 Quand tu arrives dans la quille nationale, il faut oublier.
35:56 Même Samuel, lui, même quand il était capitaine, quand il jouait ici, il se plaignait tout le temps
35:59 que les choses ne marchent pas comme ça doit se passer.
36:01 Alors celui qui est né dans le professionnalisme, il est habitué.
36:04 Il faut qu'il ait beaucoup de courage, beaucoup de "hemle", beaucoup de "je ne sais pas quoi" pour supporter.
36:08 Et les gens au Cameroun, c'est ce qui est bizarre, ils attendent que tu supportes ça.
36:11 Ils n'attendent pas qu'on change.
36:13 Ils n'exigent pas qu'on change, ils exigent que tu supportes ça.
36:16 Et ça, c'est un problème.
36:17 Et bon, maintenant, c'est pour ça que tu vas voir beaucoup de binationaux qui vont dire
36:20 "Ah, j'ai réfléchi", et c'est quand ils ne peuvent plus rien qu'ils essayent de venir.
36:24 Et s'ils sont un peu bons, on essaie de les prendre.
36:26 Il y en a qui vont, avant de venir, appeler ceux qui sont déjà binationaux.
36:30 Pour leur demander "Tu vois comment, si on appelle Choupo, il ne va jamais mentir.
36:33 Les problèmes qu'il y a, il va dire.
36:35 Mais il va dire "Je reviens. Tu peux aussi faire comme moi, mais en venant,
36:38 sache que c'est comme ça, comme ça, comme ça, comme ça."
36:40 Et beaucoup, certains vont dire "Hm, est-ce qu'ils auront la force de venir supporter ça?"
36:46 Choupo même, il a supporté ce qu'il a supporté par rapport au fait qu'il venait tout le temps au Cameroun.
36:51 Et les Camerounais, qui ne sont pas binationaux, qui ont grandi ici, supportent parce qu'ils ont grandi au Cameroun.
36:56 Et au Cameroun, c'est souvent que l'injustice, c'est tout, tu dois accepter que c'est comme ça.
37:00 Pas qu'on doit faire des problèmes à ceux qui font l'injustice pour que ça change,
37:03 mais on dit que non, c'est comme ça au Cameroun, il faut accepter.
37:05 Donc, c'est un problème qui s'attrouve pour les binationaux.
37:08 Et tant qu'on ne traite pas ceux qui sont là bien, on aura toujours ces problèmes.
37:11 Et on aura presque toujours ceux qui n'ont plus eu la chance d'aller jouer en France ou en Europe pour revenir ici.
37:18 Donc, même les trucs qu'il faut qu'on fasse là maintenant avec Choupo, beaucoup de binationaux regardent.
37:22 Maintenant, est-ce que je voudrais venir, pourquoi on me traite comme ça?
37:25 Sans compter qu'il y a des moments où tu te mets là, mais comme moi, quand je n'ai pas de preuves,
37:30 je préfère ne rien dire, où tu sens qu'il y a beaucoup de choses qui se passent
37:33 parce que tu n'es pas Camerounais de père et de mère.
37:39 Parce que la façon dont le brassard a été retiré à Maxime Choupo-Moting,
37:44 je suis presque sûr qu'il y a eu cette histoire dedans.
37:49 Presque sûr. Je ne peux pas le prouver et c'est pour ça qu'on n'en a jamais fait un problème.
37:54 Et on ne pouvait même pas en faire un problème.
37:56 Le plan Choupo-Rester s'est lancé là-dessus.
37:58 On n'a même pas eu de problème parce qu'il n'a jamais demandé d'être capitaine ou vice-capitaine.
38:02 Il est resté chez lui. C'est moi qui l'ai enfermé un jour.
38:04 Il y a un décret qui dit que tu es capitaine.
38:06 Je suis vice-capitaine ou capitaine. Je l'ai informé.
38:09 C'est comme ça que ça se passe. On t'analyse, on t'étudie, on te met là comme ça.
38:13 Tu deviens ça. Donc, il n'a jamais voulu, pas qu'il ne le veut pas, c'est bien,
38:17 mais il n'a jamais lutté pour être capitaine.
38:19 Ce qui fait que même quand il a perdu le brassard, ça n'a pas été un problème pour lui,
38:22 ni pour lui, ni pour le clan.
38:24 Mais j'ai eu l'impression qu'on se disait que c'était un demi-Camerounais qui était président,
38:29 qui était capitaine. Non, il faut que ce soit un 100%.
38:32 Or, il n'y a pas de 50% Camerounais. Où tu es Camerounais, tu n'es pas là.
38:36 La loi du Cameroun dit que tant qu'un de tes parents est Camerounais, tu es Camerounais.
38:40 - A-t-il réussi parfois de regretter de ne pas avoir porté le maudit de la manchaft ?
38:43 - Jamais. Jamais. Quelqu'un soit, il a eu beaucoup de difficultés,
38:47 mais il est toujours fier d'avoir joué pour le Cameroun.
38:50 Et même pas d'avoir, parce que ça veut dire que c'est fini. Il n'a jamais dit que c'est fini.
38:53 Il n'a jamais dit, même en 2017, il n'a jamais dit qu'il ne joue plus pour le Cameroun.
38:57 Il a des problèmes. Il dit, j'ai tel problème, si on résout le problème,
39:00 je n'ai pas de problème de revenir aider mon pays.
39:02 Et quand il vient, c'est pour se mélanger aux autres, pour donner ce qu'on peut donner.
39:06 Et tout le monde sait qu'il est là. C'est un plus pour l'équipe.
39:09 Ce n'est pas que c'est lui qui décide. Ce n'est pas que, si maintenant,
39:12 comme il n'est pas là, on ne va pas gagner la campagne. Non, ce n'est pas lui qui va faire gagner la campagne.
39:16 Mais son apport est très important.
39:18 - Alors, juste une question. Depuis qu'Eruc Massim est en équipe nationale,
39:22 on a régulièrement vu son manager prendre les devants, parler à la presse.
39:27 Mais lui, rarement, il s'est prêté aux jeux de questions-réponses sur une interview,
39:31 comme c'est le cas là, sur les médias camerounais.
39:34 Est-ce qu'il y a un problème avec les médias camerounais, avec Eric Massim, Choupo-Moting,
39:38 qui a toujours d'ailleurs été sympa lors des Coupes d'Afrique des Nations,
39:41 où on l'a rencontré, ou lors des Coupes du monde ? Je peux en témoigner ?
39:43 - Je vais répondre à cette question. Un, ce n'est pas son travail.
39:46 Deux, on ne l'a pas pris. Il n'a pas ce temps-là.
39:49 Il ne vient pas au Cameroun en vacances, comme moi.
39:52 Si j'étais en train de travailler, de faire autre chose, je pourrais.
39:56 Mais c'est mon job aussi, de venir le faire. Et quand je viens, je ne viens pas en tant que joueur.
40:00 Et je vais vous dire, ce qui se passe en interne, même le problème d'Onana.
40:03 Je me prononce souvent là-dessus, mais c'est mon point de vue.
40:05 Je ne lui demande jamais ce qu'il s'est passé en interne.
40:08 Je ne veux même pas savoir, parce que je ne lui demande jamais.
40:12 J'ai fait mon analyse à moi. Sauf ce qui le concerne dans le groupe, je lui demande.
40:15 Mais ce qui concerne les autres, pourquoi Onana ne joue plus, tout ça,
40:18 je ne demande même pas. Donc, si moi je suis là, c'est mon travail,
40:23 de venir sur tout, sur tout, si on a dit ce qui ne marche pas, ce qui n'est pas vrai.
40:27 Chaque fois que je suis venu sur le plateau, c'était pour démentir les mensonges de la FECAPUT.
40:32 Je le dis bien. C'était pour ça. Chaque fois que je suis venu, pour démonter,
40:36 parce que quand on ne veut plus de quelqu'un, on l'incrimine.
40:40 Puisque vous avez vu, la première fois que j'ai vraiment apparu,
40:43 c'est quand on a dit qu'on l'a convoqué, elle a refusé de venir.
40:45 Vous voyez, alors qu'on ne lui avait jamais envoyé la convocation.
40:48 Et c'est comme ça. Et quand on ne te laisse même pas parler,
40:51 on ne te donne même pas les raisons, les gens sont soupçonnés.
40:54 Il n'y a même pas moyen de faire un droit de réponse.
40:56 Et ça reste dans la tête des gens. C'est comme maintenant,
40:58 il y a beaucoup de gens qui savent qu'ils choisissent ses matchs,
41:00 ils choisissent ses matchs. Non, ça ne marche pas. Et ce n'est pas vrai.
41:03 Sur l'affaire des matchs, il y avait cette interview d'Aurélien Chedjou.
41:06 Oui, j'ai suivi.
41:07 Voilà, justement, qui se plaignait un tout petit peu.
41:10 Il disait, nous également, à notre époque, lorsque nous arrivions en équipe nationale,
41:14 parfois on convoquait Eric Massime Choupo-Moting,
41:16 il ne venait pas. Le week-end après, pour utiliser ses expressions,
41:19 on le voyait jouer un championnat avec le Bayern,
41:21 ça nous faisait un tout petit peu chier, mais lorsqu'il était là,
41:23 c'était un coéquipier modèle.
41:25 Donc, il traîne ce boulet, cette rumeur de choix des matchs depuis un bon moment.
41:32 Pourquoi est-ce que le clan Choupo, qui sait que cette rumeur existe,
41:35 avant même qu'elle ne soit amplifiée avec l'arrivée de Rigoberto Sombrana,
41:39 et les rencontres Russie-Sénégal-Ile-Maurice, et on a joué la Libye aussi,
41:47 pourquoi le clan, ayant connaissance de cette rumeur, n'a jamais communiqué ?
41:53 Puisque là, depuis un moment, on parle d'un problème de communication de la fédération.
41:56 Pourquoi le clan Choupo n'a pas communiqué là-dessus ?
41:58 Je vais répondre à cette question, et c'est même très bien,
42:00 parce que j'ai failli oublier ce point-là.
42:02 En fait, je ne vais jamais entendre qu'on a dit que Choupo a fait ça,
42:06 il n'a pas fait ça, je me lève, je viens et je dis, oui, c'est quand on me pose la question.
42:11 C'est quand on me pose la question.
42:13 Et généralement, ce qui se passe, même ce que les responsables,
42:16 ce n'est pas eux qui le disent.
42:18 Et quand ce n'est pas les responsables qui le disent,
42:20 c'est difficile de venir se mettre et dire qu'on a dit que...
42:23 Quand la FEC a dit, quand je suis venu, c'est que la FEC a dit ceci, cela.
42:27 Je n'ai jamais entendu la FEC a dit qu'ils choisissent les matchs.
42:30 Jamais. Une seule fois, je n'ai jamais entendu la FEC a le dire.
42:33 Et ce que j'ai failli oublier de dire, c'est qu'on laisse les gens entendre
42:38 que c'est une certaine forme de mépris ou bien non, pas de prouvatisme.
42:42 Ils choisissent les matchs.
42:43 Mais même quand on choisit les matchs, il y a quand même à la fédération
42:47 une structure de gens qui décident quand un joueur se comporte mal,
42:52 on passe par le blâme, on passe par ceci, cela, on le convoque.
42:55 Une commission de discipline.
42:57 Oui, une commission de discipline.
42:58 On lui dit, on t'accuse de ceci, ceci, cela.
43:01 Et tu en penses et se défend.
43:03 Et après, on lui dit non, on n'est pas d'accord.
43:05 Vraiment, on te sanctionne ou bien oui, cela n'a jamais eu lieu.
43:08 Vous voulez que quelqu'un le fasse, on ne l'a jamais appelé.
43:10 Mais maintenant, si on dit qu'on continue dans la continuité parce qu'il n'est plus là.
43:13 Pourquoi vous ne le convoquez pas pour venir à la commission de discipline
43:16 et dire que tel match, tel match, tu n'es pas venu.
43:18 Nous, on sent que c'est comme cela.
43:20 Vous ne le faites pas. Vous ne le dites pas.
43:22 Oui, mais il y a la rumeur qui entache l'image du joueur
43:26 sans que la fédération ne se prononce sur x ou y question.
43:30 C'est inempêchable.
43:32 Même maintenant, il y a des gens, tu peux dire ce que tu veux dire.
43:35 Mais je ne peux pas venir me lever parce qu'on a dit,
43:38 parce que les réseaux sociaux ont dit, je n'ai jamais répondu aux réseaux sociaux.
43:41 Je réponds à la FECAFUT.
43:43 Alors justement, la question maintenant, nous partons à la Cannes sans votre joueur.
43:48 Et puis Martin, quel est votre pronostic ?
43:51 Vous voyez les chances du Cameroun par rapport à ces équipes que vous connaissez bien ?
43:55 Sur les papiers, il n'y a pas trop de chances.
43:57 Mais le Cameroun est le Cameroun.
43:58 Moi, par exemple, je viens d'avoir mon visa hier.
44:01 Il y a des gens qui m'ont dit, oh, ton fils n'est pas là, tu vas faire quoi ?
44:04 Je suis Camerounais. C'est mon équipe.
44:06 Je ne vais jamais souhaiter que le Cameroun ne gagne pas.
44:08 Ça, je ne vais pas le souhaiter.
44:09 Je vais supporter le Cameroun parce que si on gagne, on amène une sixième étoile.
44:14 C'est tout le monde qui va porter l'étoile.
44:15 Et Maxime Choupo-Moutin, et Gamaleu, et Ngandeu, et tout le monde.
44:19 Donc, même si on est fâché, on n'est jamais fâché de l'équipe nationale.
44:22 On est fâché peut-être des responsables.
44:24 Et les responsables sont changeables.
44:26 On va quitter, l'équipe nationale va rester.
44:29 Le responsable fait quelque chose.
44:30 Pourquoi faudrait-il que ce soit l'équipe nationale qui en souffre ?
44:34 Sur les papiers, on n'est pas favoris.
44:36 Mais on connaît tous comment le Cameroun a l'habitude de se battre, justement,
44:40 quand on ne l'attend pas.
44:41 Et tout est possible.
44:43 La dernière rumeur autour de l'actualité de Eric Massim,
44:45 Choupo-Moutin, c'est éventuellement un départ du Bayern de Munich.
44:50 Qu'en est-il réellement ?
44:52 Parce qu'il y a beaucoup de rumeurs toujours qui tournent autour de Choupo.
44:54 Même si le clan ne communique pas beaucoup, j'insiste, avec les médias cameroonais.
44:59 Ce n'est pas seulement les médias cameroonais,
45:00 même les médias européens, les médias allemands, les médias italiens, les médias anglais.
45:07 Oui, mais je vais vous dire une chose.
45:10 Chaque fois que Massim a fait un grand contrat ou bien un truc,
45:14 ce n'est pas trois jours avant qu'on l'a su.
45:17 Donc, je m'arrange toujours à ce que ce soit tellement discret.
45:21 Il faut que ça sorte déjà avant.
45:24 Et puis vous attendez, 10 jours, il n'y a rien.
45:25 Ça veut dire que ce sont des rumeurs.
45:27 Peut-être pas non fondées.
45:28 Il n'y a pas de rumeurs de fumée sans feu.
45:33 Il suffit que peut-être un entraineur se pose la question
45:36 "Est-ce que je peux avoir Choupo-Moutin ?"
45:38 Il y a des journalistes qui vont dire directement qu'on le veut.
45:42 C'est vrai, peut-être qu'on le veut, mais à quel niveau c'est sérieux ?
45:45 Mais là, il y a des sollicitations.
45:46 Je ne veux pas vous répondre.
45:47 Parce que même si c'est vrai, je ne vais pas vous donner cette chance-là
45:50 de dire qu'il a confimé parce que je sais que c'est ce que vous attendez.
45:53 Je ne vais pas le faire.
45:54 Je fais comme si je ne connaissais rien.
45:56 Et pourtant, je connais.
45:58 Alors maintenant, vous allez à la Cannes.
46:01 Je suis en train de tout faire pour y aller.
46:03 Je dois payer mon billet d'avion.
46:04 C'est la date que je suis en train de…
46:06 J'ai l'intention de partir le 14.
46:08 J'ai pu avoir mon visa hier.
46:11 Et oui.
46:13 Est-ce qu'il lui aussi viendra supporter ses coéquipiers ?
46:15 Parce que vous avez vu dans d'autres sélections où les non-sélectionnés viennent.
46:18 Oui, il va venir.
46:19 Il sera en Côte d'Ivoire.
46:20 Il va venir à la télé, chez lui, à la maison, regarder.
46:22 Il travaille.
46:23 Il peut venir comment ?
46:25 Il est au boulot.
46:26 Peut-être avant de refermer ce magnifique plateau.
46:29 À quand la première vraie interview de Chubut Moti sur un plateau camerounais ?
46:34 Je ne peux pas le définir.
46:36 Je ne peux pas le définir.
46:37 Vous êtes son manager qui arrête tout ça quand même.
46:39 Non, ce n'est pas le manager seul.
46:40 Le manager peut arrêter, mais il ne vient pas faire une interview comme ça.
46:43 Il faut qu'on lui dise de quoi il s'agit.
46:45 Il faut que son temps, son timing, correspondent.
46:48 Il faut qu'on lui dise qu'on a besoin de ta part pour ça, ça, ça, ça.
46:51 Et comme le Cameroun aussi ne peut pas payer les jours pour les interviewers en Europe,
46:55 quand on l'appelle, il a un salaire, il a quelque chose.
46:57 On paye son billet.
46:58 Première classe, tu viens, on te donne un course ici.
47:00 Le Cameroun ne peut pas.
47:01 Ils n'ont pas assez de moyens.
47:03 Vous nous sous-estimez alors ?
47:04 Non, je ne vous sous-estime pas.
47:05 Parce qu'invitez-le.
47:06 C'est pas la forme, monsieur.
47:07 Invitez-le.
47:08 Oui, c'est ce que je connais.
47:09 Peut-être que je suis mal informé.
47:11 Ah oui ?
47:12 À la fin, on peut.
47:13 Oui, bon, c'est bien.
47:14 Autour, comment on peut également ?
47:16 On peut se déplacer, lui faire une interview.
47:17 Je me place là-bas.
47:18 J'ai dit, il suffit seulement qu'on lui dise c'est ça qu'on veut faire.
47:22 Et qu'il s'agit de ça, ça, ça, ça.
47:25 On cale les trucs et c'est possible.
47:27 Et pour les trucs d'interview, moi, par exemple, je ne fais plus d'interview qui ne soit pas en direct.
47:31 Il y a Aquinox qui m'a appelé, envoie une vidéo par jour.
47:34 Je dis, je ne fais pas.
47:35 Oui, ça, vous nous l'avez dit au Qatar.
47:36 Je ne le fais pas.
47:37 Je ne le fais pas parce que je connais les journalistes.
47:40 Alors, qu'est-ce qui se passe ?
47:41 Pourquoi vous ne voulez pas faire des interviews en différé ?
47:43 Je vais vous dire.
47:44 Des interviews en différé, il y en a qui prennent, ils voient, ils ont des informations graves.
47:49 Ils vont voir la partie qui est accusée.
47:50 Ils disent, vous voyez ce qui va sortir ?
47:52 Alors, tu as combien d'argent ?
47:53 Sinon, je balance ça demain.
47:55 Les gens regardent et la province, c'est ça.
47:58 On donne de l'argent et puis, ils ne le font plus.
48:01 Il y en a d'autres, c'est pas pour l'argent, mais c'est pour vendre les journaux.
48:04 Tu fais une interview, on te fait dire tout.
48:07 Maintenant, ils choisissent.
48:08 On peut enlever un mot dans ta phrase, un seul mot et ça change tout.
48:13 Et puis, ça fait que les gens lisent les journaux.
48:15 Et puis, tu as beaucoup de gens qui ont lu et maintenant, dehors, on t'accuse alors
48:19 que c'est un mot qui a fait ça.
48:20 Donc, j'ai assez d'expérience pour ça.
48:22 Je ne fais plus.
48:23 Je ne fais plus.
48:24 Et je lui dis en direct.
48:25 C'est le cas ici au Cameroun ou bien en Europe ?
48:27 En Europe même.
48:28 C'est la même chose.
48:29 Les journalistes sont pareils.
48:30 Oh, c'est différent quand même.
48:32 Non, ils sont pareils.
48:34 Je vous dis, il y a d'autres.
48:36 Bon, maintenant, c'est mon expérience.
48:38 Et pour être sûr de moi, je préfère ne pas faire indifférer.
48:41 Je le fais comme on le fait là.
48:42 Personne ne peut couper ma phrase, enlever un mot.
48:45 Maintenant, c'est après.
48:46 Vous pouvez après, en diffusant, enlever.
48:48 Mais ceux qui ont écouté en direct, ils ont ça.
48:50 Je confirme ce propos parce qu'au Qatar, lorsqu'on avait rencontré M.
48:55 Moutin avec son épouse, justement, ils avaient imposé que ce soit en direct.
49:00 Suivre à la fonte, qu'on fasse l'interview, qu'on n'enregistre pas.
49:03 Il faut préciser également que juste sur Moutin, nous, on a partagé le même logement au Qatar.
49:08 Il était prévu que nous ayons cet entretien.
49:10 C'était prévu de longue date.
49:11 Donc, au coup de circonstance, la canne est là.
49:13 Il y en a qui pensent que, pourquoi vous faites l'interview maintenant ?
49:16 Pourquoi on n'a pas attendu la fin de la canne pour le faire ?
49:18 En fait, il y a aussi des informations qu'on doit connaître au moment venu.
49:23 Moi, par exemple, je fais attention quand je viens ici.
49:25 Parce que je sais qu'il y a des gens qui vont dire que c'est pour déstabiliser l'équipe nationale.
49:29 Alors, ce n'est pas vrai.
49:30 Tant que tu dis la vérité, il y a des moments, si tu ne le fais pas maintenant,
49:33 on va dire pourquoi tu n'as pas fait au moment-là.
49:35 Pourquoi tu as attendu longtemps pour venir ?
49:37 Donc, c'est mieux que quand il y a quelque chose à faire, que tu le fasses.
49:40 Et puis, je vais vous dire tout à l'heure, par rapport aux interviews, que je fais en direct.
49:43 Je peux faire l'exception de ne pas faire en direct et d'enregistrer.
49:46 Mais à condition qu'on signe un contrat avant d'envoyer la version finale.
49:52 100%, je donne mon accord.
49:55 Si vous changez parce qu'il n'y a pas assez de place, il n'y a pas assez de temps, il n'y a pas de problème.
49:59 Mais la version finale, je dois dire oui pour que ça se passe.
50:03 C'est ce que la règle exige d'ailleurs.
50:05 Quand vous accordez une interview à une entreprise de presse,
50:07 vous devez valider la version qui va être à l'antenne, si elle n'est pas en direct.
50:12 J'ajoute quelque chose.
50:13 La plupart des journalistes disent oui, mais le directeur dit qu'il n'y a pas de place,
50:18 on n'avait plus de temps.
50:19 Au début, ils te font dire tout, tout, tout.
50:21 Ils choisissent certaines choses et chaque fois, je connais presque tout ça.
50:25 Et ils mettent ici.
50:26 Maintenant, vous nous faites confiance ?
50:28 Je vous fais confiance.
50:29 Sinon, je ne venais même pas.
50:31 La prochaine fois qu'on va demander l'interview de Choupo, ne doutez pas de nous.
50:36 Puisqu'on va faire le contrat.
50:38 Parce que c'est important.
50:39 Merci juste Tupou Motsin d'avoir accepté de répondre à nos questions.
50:44 L'interview était prévue de longue date.
50:46 Depuis la Coupe du Monde au Qatar, vous deviez nous accorder cette interview.
50:49 Vous l'avez acceptée volontiers.
50:51 Nous vous remercions.
50:52 Même si cela arrive dans un contexte de compétition africaine, avec Le Cameroun qui va jouer la
50:57 Coupe d'Afrique des Nations de football et qui arrive ce jour d'ailleurs à Yamasoukro.
51:00 Merci Boris Bonteké pour cette transdentaine.
51:02 Merci à vous.
51:03 C'était magnifique.
51:04 Merci beaucoup.
51:05 Il y a un autre qui demande désormais, quelles sont vos relations avec Samuel Eto'o, le président de la fédération ?
51:10 Samuel Eto'o, c'est toujours mon fils.
51:12 C'est toujours mon fils.
51:13 Quand tu as un fils, tu peux avoir des différences avec lui.
51:16 Moi, je suis étonné qu'il ait…
51:19 Étonné ?
51:20 Oui, je suis étonné parce qu'un président, un entraîneur ne peut pas prendre une décision
51:25 pareille sans que le président soit d'accord.
51:28 Et s'il est d'accord, qu'il vienne le dire.
51:30 Et s'il est d'accord qu'Unchou Poumouti ne soit pas appelé maintenant, c'est son petit frère.
51:34 Bon, il faut laisser l'affaire des frères quand il s'agit du rendement.
51:37 Mais puisqu'il m'appelle toujours papa, et puisque vous avez vu qu'il a même refusé
51:41 que Maxime sorte d'un match en direct, il a pris le risque qu'on l'insulte parce
51:45 que Maxime était bon.
51:46 Ce n'est pas pour dire que la relation est normalement bonne.
51:48 Mais bon, soit c'est un petit truc depuis le truc du Qatar, on n'a plus de communication.
51:53 Je ne sais pas.
51:54 Mais moi…
51:55 Il ne vous l'a pas appelé, il n'a pas pris ?
51:56 Ça n'a pas marché, ça n'a pas donné.
51:58 D'accord.
51:59 Ça n'a pas donné.
52:00 Mais je ne veux pas dire qu'on m'a bloqué.
52:01 Il a appelé, ça n'a pas donné.
52:02 Donc oui, je dis ce que je connais.
52:04 Ce que je ne connais pas, je ne le dis pas.
52:06 Il y a des gens, ils appellent, ça marche pas, ils disent non, il n'a pas pris.
52:08 Je ne peux pas le dire.
52:09 Donc ça n'a même pas sonné.
52:10 Ça n'a pas donné.
52:11 Ça n'a pas donné.
52:12 Vous connaissez, ça donne.
52:13 Vous connaissez l'expression ça donne.
52:14 Ça donne, ça donne, ça n'a pas donné.
52:15 Allez, merci à moi, Jean-Claude Ténier, et surtout à Christian et Paul, merci à
52:20 Joël, Steph, merci à vous.
52:22 À vous, Boris Montaquet.
52:23 À vous les studios.
52:24 Ça se prononce bien, non ?
52:25 Les studios.
52:26 Allez, maintenant.
52:27 Merci Cyril Bojico.
52:28 Merci beaucoup.
52:29 Allez, maintenant la télé coupée, ce monsieur ne mérite pas de passer à la télé.
52:31 Qui ça ?
52:32 Coupez-moi la télé, mais laissez-moi à la radio quand même.
52:33 Il est trop bon.
52:34 Il est trop bon, il est trop bon.
52:35 Juste pour sortir, j'ai envie de dire que juste Maxime Choupo-Moting, je crois qu'on
52:40 va respecter la… Non, juste Choupo-Moting, on va respecter la Maxime, nul n'est prophète
52:44 chez soi.
52:45 Ça, ça m'a l'air.
52:46 Merci, c'est bien.
52:47 C'est pas très juste.
52:48 Il est brillant, je suis sûr.
52:49 Bon, quelques infos avant de sortir et de retrouver le journal après la pub.
52:52 Merci.

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