Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo
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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous, merci d'être avec nous dans le Meilleur de l'Info. J'accueille ce soir Réda Bellage, bonsoir.
00:05 Vous êtes le porte-parole Unité SGP, Île-de-France. Vous avez défilé dans un bus impérial aujourd'hui.
00:11 - Oui, un très bon moment. - On va voir les images, ça avait l'air pas mal.
00:15 Vous aviez loué quatre bus, il y a des moyens chez Unité SGP. Quatre gros bus, on verra ça.
00:20 - Il faut mettre les moyens pour défendre mes collègues.
00:22 - Richard Ramos, voilà les images, je ne sais pas si on vous voit mais on reverra tout à l'heure.
00:26 Richard Ramos, bonsoir, vous êtes député modem du Loirais et les Français doivent savoir que si on peut appeler aujourd'hui une tomate "coeur de bœuf",
00:33 "coeur de bœuf" et pas n'importe quelle tomate, c'est grâce à vous. Oui, c'est vrai.
00:36 - C'est vrai. - Bah oui, c'est important. Camembert aussi.
00:39 - Camembert, défense du camembert au lait cru avec des industriels qui voulaient mettre toutes nos AOP françaises avec du lait pasteurisé.
00:45 - Et ça c'est important. Yohann Uzeil, vous avez défendu quelque chose aujourd'hui ?
00:48 - Comment ? - Vous avez défendu quelque chose aujourd'hui ?
00:50 - J'ai défendu ? Non, rien de particulier en réalité. Je dois l'avouer.
00:53 - Bon, au deuxième jour de son mandat de Premier ministre, Gabriel Attal était donc à l'écoute de la police avec Gérald Darmanin.
00:59 Gabriel Attal était à Hermont dans le Val d'Oise. Désir, vous le savez, le Premier ministre, était dans le Pas-de-Calais.
01:05 Il avait salué police et services de secours qui sont intervenus pendant l'épisode des intempéries.
01:09 La rencontre et écoute du quotidien des policiers, comment on démantèle un point de deal, le concret, le quotidien.
01:14 Commissariat d'ailleurs qui avait l'air, vous allez me dire si je me trompe, assez neuf, dans un bon état.
01:19 Peut-être pas tous les commissariats qui sont comme ça.
01:21 - Non, non, pas tous. Malheureusement, pas tous.
01:24 - Bon, la symbolique, la réalité du terrain, l'écoute des policiers. Le signal qu'il a envoyé, c'est le premier d'ailleurs, Yohann.
01:30 Hier, c'était près des Français. Aujourd'hui, c'est près de la police. Donc, on continue sur les axes majeurs qui ont été définis.
01:35 - Oui, c'est vrai que la sécurité a été dressée comme l'une des priorités, si ce n'est la priorité de Gabriel Attal.
01:42 On voit bien effectivement là qu'il a été nommé, ça confirme qu'il a été nommé notamment pour faire barrage au Rassemblement national.
01:49 On a parlé d'élection européenne. Là, il impose le thème de la sécurité, de l'autorité, de l'ordre.
01:54 Il a répété ces mots plusieurs fois et a un déplacement aussi pour montrer l'entente cordiale avec Gérald Darmanin,
02:01 qui n'est en réalité qu'une entente de façade, mais il fallait montrer que les deux hommes vont travailler en concorde.
02:08 - Oui, il n'a pas dit un mot, Gérald Darmanin. Pas un mot.
02:12 - Ça a dû être difficile pour lui.
02:13 - Oui, voilà. Et puis, Gabriel Attal a rappelé que la police était là pour la tranquillité de tous.
02:18 Ça va de soi, mais les messages simples et clairs sont importants à rappeler. On l'écoute.
02:23 - C'est des actes que je veux rappeler, un investissement majeur qui a été conduit ces dernières années,
02:30 encore par Gérald Darmanin récemment avec la loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur,
02:35 qui nous a permis de recruter depuis 2017 plus de 14 000 forces de sécurité, d'investir massivement dans les moyens de la sécurité dans notre pays.
02:46 Évidemment, nous allons poursuivre cet investissement parce que c'est ce que nous devons aux Français, encore une fois,
02:52 qui aspirent à pouvoir vivre sereinement dans notre pays. Il n'y a pas d'ordre républicain sans notre police.
02:58 - Alors, d'abord sur la séquence politique. M. Ramos, vous en dites quoi ?
03:04 - D'abord, j'en dis que Gérald Darmanin ne parle pas. Nous-mêmes, qui de temps en temps sommes derrière les ministres quand on est député.
03:13 Quand le Premier ministre est là, le ministre ne parle pas. C'était déjà ça avec Mme Borne.
03:17 Moi, je reviendrai sur l'idée qui a été...
03:20 - On a l'impression qu'il a value une petite couleuvre.
03:22 - Mais il y a eu un moment...
03:24 - Même une grosse couleuvre.
03:25 - On a eu un moment...
03:26 - Même une très grosse couleuvre.
03:27 - Un boire.
03:28 - Non, non, pas du tout. Parce qu'à partir du moment où il y a eu cet échec à cinq voix à l'Assemblée nationale,
03:34 il savait, pardon, c'est un homme politique aguerri, Gérald Darmanin.
03:39 Au commissariat, c'était assez impressionnant, puisque les forces de l'ordre lui ont rendu hommage.
03:45 Donc là, pour le coup, c'était peut-être le Premier ministre qui a dû subir, j'ai envie de dire, ce qu'avait demandé.
03:50 Et je le dis, c'est les forces de l'ordre et notamment les patrons des forces de l'ordre qui ont demandé à ce que Gérald Darmanin reste à ce ministère-là.
03:57 Là où, je dis d'un point de vue politique, ce que vous disiez, Gabriel Attal, qui serait mis là comme un rempart à M. Bardella,
04:05 je dis attention avec ça, parce que sinon la DLC, moi qui suis un homme de la consommation et des consommateurs,
04:11 pourrait être plus courte pour notre Premier ministre. Pourquoi je dis ça ?
04:15 - La date limite de consommation de la DLC, comme chacun sait.
04:19 - Si on fait ça, la date de limite de consommation du Premier ministre, ça pourrait être les européennes.
04:23 Et donc, on a un Premier ministre qui est là pour résoudre les problèmes quotidiens des Français.
04:28 Et il faut arrêter de penser qu'on va lui faire la compétition d'une compétition qui sera européenne.
04:33 - Mais vous avez remarqué, d'ailleurs, c'est ce qu'il a fait. Il n'a pas parlé de la police pour la police, il a parlé de la police dans le quotidien des Français.
04:40 Rapidement, Johan.
04:41 - Oui. Parce que je voulais quand même revenir sur le discours, sur le fond de ce qu'a dit Gabriel Attal, qui dit
04:46 "Nous allons poursuivre notre effort absolu pour la sécurité des Français".
04:51 Dans la manière de présenter les choses, on a le sentiment qu'il se réjouit des résultats du gouvernement en matière de sécurité.
04:58 Alors, quand les chiffres sont connus, on connaît les chiffres de l'année dernière, depuis 24 ou 48 heures,
05:04 tous les chiffres concernant la criminalité et la délinquance sont en augmentation.
05:08 On ne peut pas dire qu'on va poursuivre les efforts.
05:10 Poursuivre les efforts, ça voudrait dire que ça va dans le bon sens.
05:13 Quand on est Premier ministre, quand on a des résultats comme ça, on dit qu'on va renverser la table,
05:17 qu'on va changer radicalement de politique pour qu'enfin les Français se sentent en sécurité.
05:22 Est-ce que vous attendiez ? Alors, je rappelle que cette rencontre, cette première rencontre, arrive au moment où il y a une immense colère
05:29 et un immense désarroi parmi les rangs de la police.
05:32 C'est ce que je vous avais dit aujourd'hui dans les rues de Paris, à bord de ces bus impérials.
05:36 Vous avez dit "Il y en a assez, il y en a marre de travailler autant, d'être peut-être sous-payé, des conditions de travail, d'être parfois sous-considéré".
05:46 Est-ce que Gabriel Attal, aujourd'hui, a répondu à cette question-là ?
05:50 Alors, je pense qu'il a répondu en partie, mais nous ce qu'on veut, et en plus il en a parlé,
05:57 parce que je pense qu'il parlait des forces de l'ordre quand il a parlé de ce mot, des actes.
06:00 Nous c'est ça qu'on veut, on veut des actes.
06:02 Mais pas renverser la table, comme dit...
06:05 On en parlait il y a quelques semaines, d'ailleurs, sur votre plateau, on parlait des centres de rétention administratifs.
06:12 À Vincennes, avec les évasions, des locaux qui sont insalubres, un manque d'effectifs qui s'élève à 60 effectifs.
06:21 Je ne sais pas si vous imaginez, parce qu'il parle là de 14 000 policiers, mais il ne faut pas oublier qu'il y a eu d'autres politiques avant.
06:27 On a eu des départs à la retraite qui n'ont pas été remplacés.
06:29 Donc là, on essaie de rattraper le passé.
06:32 Maintenant, en termes de moyens, c'est vrai qu'il y a eu beaucoup...
06:35 Le ministre, M. Darmanin, a fait beaucoup de choses pour la police.
06:41 Il est toujours présent dès qu'on a une difficulté.
06:44 Mais voilà, ce sont des actes qu'on va avoir besoin.
06:46 Parce que sur l'aspect missionnel, il y a eu des changements.
06:49 Et on n'est plus trop adapté, comme vous l'avez dit, au niveau de délinquance et à la violence, l'augmentation, l'accroissement de la violence.
06:56 C'est ça la problématique.
06:58 Non, c'est ce que vous dites, mais je crois que là-dessus, il n'y a pas photo.
07:02 Le ministre, d'ailleurs, c'est quasiment le seul ministre qui n'est pas en attente, avec la torture chinoise, de savoir s'il est maintenu.
07:09 Il est maintenu, ça veut dire que finalement, le ministre de l'Intérieur a fait du bon boulot.
07:14 Il est reconnu par ses pairs. Vous venez de le faire à l'instant.
07:17 Après, on en reparlera certainement.
07:19 On a un souci entre police et justice.
07:22 Et je pense qu'au-delà des efforts qui ont été faits financiers,
07:25 comme jamais le ministre Darmanin n'a jamais fait autant d'efforts budgétaires, nous en gendarmerie, on le voit.
07:30 Mais par contre, il y a des soucis.
07:32 C'est dans cette continuité-là que se place en fait Gabriel Attal.
07:36 Je voulais qu'on écoute quand même vos revendications, votre colère tout à l'heure.
07:41 JO 2024, des policiers en souffrance.
07:44 Quelle image pour la France ?
07:45 C'est ce qui est marqué sur la banderole, mais on va vous écouter à bord du bus.
07:51 [Sifflet]
07:55 Policiers méprisés, GIO en danger !
08:11 Voilà, c'était le petit tour de Paris avec les gros bus impérials.
08:16 Pour être vu, pour être entendu, pour marquer le coup et pour dire
08:19 "on ne va pas supporter ce qui va se passer cet été".
08:22 C'est une grosse alerte.
08:23 C'était notre...
08:25 En réalité, je dis une bêtise, vous allez supporter.
08:28 Parce que c'est comme ça.
08:29 Vous allez devoir supporter.
08:31 Oui, on va devoir supporter.
08:32 Mais vous savez, on a passé une année 2023 très très très très compliquée.
08:36 On l'a souvent commenté sur ces plateaux avec une réforme des retraites,
08:40 avec un passage en force pour laquelle on était contre.
08:43 On a été mis à mal, on a vu des collègues brûlés,
08:45 on a vu des collègues au sol se faire attaquer par des black blocs.
08:49 On a eu les émeutes de l'affaire Nael, on a eu la visite du pape,
08:53 on a eu la visite du roi Charles, on a eu la coupe du monde de rugby,
08:56 on est monté à un taux de présence de 80%.
08:59 Et là, on nous annonce qu'on va être à un taux de présence à 100%
09:02 de fin juillet à mi-août, début août.
09:05 Alors on va voir les promesses, parce qu'il y a une promesse
09:07 qui a été faite aux policiers, on va voir une image.
09:09 Ce sont des congés quand même.
09:10 Mais vous allez me dire, des congés cet été au moins deux semaines
09:13 entre le 15 juin et le 15 septembre, mais effectivement pas pendant
09:16 la période des JO, et puis des primes qui iront de 500 à 1500 euros
09:19 en fonction du degré d'engagement.
09:20 Je ne sais pas bien ce que ça veut dire, ce degré d'engagement,
09:22 peut-être que vous avez des précisions.
09:24 Alors déjà, c'est une promesse, mais je vais vous dire,
09:32 entre le 15 juin et le 15 septembre, vous avez sur la région Lune de France
09:37 plus de 30 000 effectifs.
09:39 Si jamais 2023-2024 se passe comme 2024-2023,
09:46 si on n'a pas des évolutions en termes de justice,
09:49 de réponse pénale, des refus d'obtempérants,
09:52 on va encore en avoir, des accidents, on peut encore en avoir,
09:56 des incidents comme l'affaire Nahel, ou comme on a vu sur le 77 et le 93
10:02 avec ces deux jeunes qui sont décédés, on n'est pas à l'abri
10:04 qu'il y ait une émeute qui se déroule encore.
10:07 Du coup, on va faire comment ? Parce que c'est arrivé dans cette période-là,
10:10 l'accident de Nahel, c'était fin juin et on était en plein mois de juillet.
10:14 Pareil, si jamais on constate, je l'ai dit sur ce plateau,
10:17 qu'on est devenu une police d'actualité,
10:19 dès qu'il va se passer quelque chose, dès qu'il va y avoir des rodeos,
10:21 on va nous solliciter.
10:22 Si jamais il y a encore un acte terroriste,
10:24 parce qu'on est toujours sous menace terroriste, c'est pareil.
10:26 Et là, on nous interdira aussi de poser,
10:28 parce qu'il faudra bien qu'on opère les différentes missions.
10:32 Et puis, il y a les risques d'attentat.
10:34 Oui, il y a les risques d'attentat.
10:35 On va réécouter d'ailleurs ce que disait à votre micro, Yohan,
10:37 il y a quelques jours, l'ancien grand patron de la police, Frédéric Peschnar,
10:39 qui a expliqué pourquoi le risque pendant les JO était maximal.
10:43 Dire qu'il y a un risque, ce n'est pas faire peur inutilement.
10:50 Ce risque, il est augmenté depuis le 7 octobre,
10:53 depuis l'attaque du Hamas contre Israël,
10:56 puisqu'on s'aperçoit, si vous prenez les 40 dernières années,
10:59 le terrorisme djihadiste a frappé la France,
11:02 toujours en miroir avec ce qui se passait à l'international.
11:06 Tensions avec l'Iran, le Hezbollah met des bombes à Paris,
11:10 notamment rue Drenne, vous vous souvenez des affaires en 86.
11:13 Tensions avec l'Algérie, guerre civile en Algérie,
11:15 le GIA algérien frappe la France en 95-96,
11:19 notamment d'ailleurs dans le métro et le RER.
11:21 Tensions dans la zone irakosyrienne avec Daesh,
11:24 Daesh frappe la France avec le Bataclan, Charlie, etc.
11:27 Donc là, on est dans une période de tensions extrêmes.
11:30 On a déjà eu deux attentats depuis, qui a coûté la vie à deux personnes.
11:34 Il est vraisemblable qu'on puisse avoir d'autres attentats.
11:37 Ce n'est pas certain, mais c'est vraisemblable.
11:39 Et évidemment, les services de sécurité en sont parfaitement conscients.
11:42 Donc les Jeux olympiques seront un risque.
11:45 Voilà, donc évidemment, quand on entend ça, on se dit
11:49 qu'il n'y aura pas de vacances si tout le monde est en alerte,
11:52 en alerte maximum. Et on est au courant et on le sait.
11:55 Oui, je pense que, à la fois, on sait bien que les JO,
12:00 ça sera quelque chose d'important. Et quand on est des théoristes,
12:04 on va essayer de frapper le monde entier.
12:06 C'est tellement planétaire que le risque est très, très, très important.
12:09 Et donc, vous avez raison, je pense, d'être vigilant.
12:13 Et finalement, ce que vous avez fait, d'alerter sur ce sujet-là
12:16 pour qu'on puisse avoir des moyens pour ces JO.
12:18 Sinon, ça serait une catastrophe pour le pays.
12:20 Mais est-ce qu'on en aura davantage ?
12:22 Est-ce qu'on n'aura pas de moyens davantage ?
12:24 Il y a différents sujets pour la sécurité des JO.
12:27 Là où auront lieu les épreuves, ce sont des bulles qui seront protégées.
12:31 Là, a priori, aucun terroriste ne pourra œuvrer.
12:34 Ils pourront, en revanche, œuvrer à l'extérieur de ces bulles.
12:37 Ça, c'est complètement possible.
12:39 La seconde chose, c'est la cérémonie d'ouverture sur la Seine.
12:42 Parce qu'il y a des appartements, évidemment, sur les quais de Seine,
12:45 des appartements qui pourraient être loués,
12:47 qui seront loués en partie sur Airbnb.
12:50 Et les autorités ne savent pas qui va louer ces appartements.
12:53 Est-ce que des terroristes ne pourront pas louer des appartements en amont
12:56 pour y planquer des armes, et le jour J, le jour de la cérémonie,
12:59 avec des kalachnikovs, tirer sur les bateaux qui défileront sur la Seine ?
13:03 Et c'est pour cela que d'ores et déjà, on s'interroge pour savoir
13:05 si les athlètes israéliens, même les athlètes américains,
13:09 défileront sur la Seine.
13:11 Parce que les appartements sur les quais de Seine
13:13 qui seront loués via des plateformes comme Airbnb,
13:16 on ne sait pas à qui ils seront loués.
13:18 C'est la principale source d'inquiétude au ministère de l'Intérieur.
13:21 Il y a l'ennemi de l'intérieur et l'ennemi de l'extérieur,
13:23 c'est ce que disait d'ailleurs hier Gérald Darmanin.
13:25 Nous savons qu'il n'y a pas encore aujourd'hui totalement,
13:32 de manière extrêmement professionnelle,
13:34 la possibilité de s'organiser pour mener ce genre de commando
13:38 comme en 2015-2016.
13:40 Il y a l'intention, qui est celle des organisations terroristes,
13:44 pour lesquelles nous avons des renseignements,
13:46 et sur lesquels nous travaillons.
13:48 Il y a à la fois une menace endogène,
13:50 une menace parmi nous, des ennemis de l'intérieur
13:52 que nous combattons, que vous connaissez malheureusement.
13:54 Et puis il y a une menace exogène extérieure,
13:56 de commandos qui veulent se recréer,
13:58 qui veulent frapper la France.
14:00 Voilà, donc c'est du très sérieux.
14:02 Ce qu'a dit Johan est très inquiétant.
14:04 On ne maîtrise absolument pas ceux qui vont louer ces appartements
14:09 qui pourraient être morts en Seine.
14:11 On est dans un état de droit, on l'a déjà dit dans ce plateau.
14:13 Donc vous êtes obligés de vous adapter aux règles et aux lois
14:16 qui existent en France.
14:18 C'est-à-dire que vous ne pouvez pas empêcher les gens
14:20 de louer un Airbnb.
14:22 Nous, on n'a pas vocation à contrôler ça.
14:24 En tout cas, une chose est sûre, c'est que les services
14:26 de renseignement vont être sur le qui-vive.
14:28 Tous les fichiers S, on va essayer de redoubler
14:31 de vigilance et de surveillance sur tous les fichiers S en France
14:36 et leur déplacement, très important.
14:38 Parce que oui, là c'est la vitrine, malheureusement,
14:41 c'est une vitrine pour un acte terroriste plus inimmédiatisé
14:44 et plus il est réussi, malheureusement.
14:48 - Je rappelle les chiffres.
14:50 En 2023, selon les chiffres du ministère de la Justice,
14:52 391 détenus terroristes sont incarcérés dans les prisons françaises.
14:56 Chiffre, il est connu, 391 incarcérés.
14:59 Depuis l'été 2018, 480 détenus condamnés pour des faits
15:02 de terrorisme ont été libérés.
15:04 C'est ce qu'a rappelé le ministère de l'Intérieur.
15:07 C'est très inquiétant aussi, ces chiffres.
15:11 - Oui, mais quelqu'un qui est libéré, c'est que, pardon,
15:14 c'est très inquiétant, mais on ne peut pas le laisser en prison
15:16 si sa peine est terminée.
15:18 On peut mettre des peines plus dures, etc.
15:20 Mais vous ne pouvez pas arbitrairement laisser
15:22 quelqu'un en prison alors qu'une condamnation a eu lieu.
15:25 Je veux dire, on le voit bien.
15:27 Après, le risque zéro, il n'existe pas.
15:30 C'est pour ça qu'on a besoin d'avoir des policiers
15:32 qui soient présents, les renseignements très présents.
15:36 Évidemment, on aurait pu avoir des attentats
15:39 pendant la Coupe du monde de rugby.
15:41 Ça a été très bien géré.
15:43 Il y a eu des tentatives, des choses qui ont été déjouées.
15:46 Et on ne rend pas public, les renseignements ne rendent pas public
15:50 comment ils font.
15:51 Mais avec les JO, c'est multiplié par 10.
15:54 Et ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas faire les JO
15:56 comme une espèce de vitrine française.
15:58 - Vous iriez aux JO ?
15:59 - Non, mais moi je n'irais pas aux JO pour une raison simple.
16:01 C'est que je trouve que les prix sont exorbitants.
16:03 Qu'on se moque des Français.
16:05 Les Parisiens n'auront pas les moyens d'y aller pour certains.
16:07 Et puis nous, moi qui suis un élu rural,
16:10 les gens qui sont avec des petits moyens,
16:12 ils ne pourront pas aller aux JO.
16:13 Je ne trouve pas ça normal.
16:14 - Vous allez vous faire inviter.
16:15 - Comment ? Non, je ne vais pas m'inviter.
16:17 Je resterai dans ma campagne.
16:18 - Le Loiré n'a pas acheté une loge.
16:20 - Je resterai dans ma campagne, je serai bien.
16:22 - Mais on pense tous la même chose en réalité.
16:24 On va tous rester dans nos campagnes.
16:26 - Quand on parle de menaces terroristes aussi élevées qu'en France,
16:28 quand on parle d'insécurité aussi élevée qu'en France,
16:31 il est insupportable, pardonnez-moi monsieur le député,
16:33 d'entendre dire "on ne peut pas".
16:35 On ne peut pas, on n'a pas le droit de,
16:37 on n'y arrivera pas, on ne peut pas.
16:39 Écoutez, l'état de droit, c'est certain,
16:41 c'est quelque chose de fondamental.
16:42 Il faut respecter l'état de droit,
16:44 mais le droit, ça se modifie.
16:45 Vous dites "on ne peut pas garder en prison quelqu'un indéfiniment".
16:49 Eh bien, pardonnez-moi, mais quelqu'un qui représente une menace terroriste,
16:52 quelqu'un qui a déjà été en lien avec une activité terroriste,
16:56 qui doit sortir de prison,
16:58 qui par exemple n'est pas français,
16:59 mais qu'on ne peut pas expulser
17:00 parce qu'on n'a pas un laissé-passer consulaire.
17:02 Cette personne, on en fait quoi ?
17:04 On le laisse dans la nature, en France,
17:06 alors qu'il n'a rien à y faire ?
17:07 Eh bien, il y a des rétentions, des rétentions de sûreté,
17:09 des rétentions administratives qui doivent être mises en place.
17:13 On doit pouvoir ces gens, les garder en prison
17:17 si on ne peut pas les expulser,
17:18 parce que s'ils représentent une menace pour les Français,
17:21 eh bien, ça n'est pas acceptable, il faut changer le droit.
17:23 On n'a pas le droit de dire "on ne peut pas protéger les Français".
17:27 Quand on est un responsable politique,
17:28 on n'a pas le droit de dire ça.
17:30 Non mais pas dans déjà, ce n'est pas vous qui allez dire
17:32 ce que j'ai le droit de dire et pas dire.
17:33 Vous n'êtes pas élu par le peuple français.
17:35 C'est ce que je pense, je dis ce que je pense.
17:37 Vous allez me laisser parler,
17:38 moi aussi j'ai le droit de dire ce que je pense.
17:39 Ce n'est pas vous qui allez dire
17:40 à un représentant simple du peuple français
17:42 ce qu'il a le droit de dire ou pas.
17:43 Pardon, et je vais finir, monsieur.
17:45 Et vous allez me laisser finir.
17:46 Et je vais vous répondre.
17:47 Et vous aurez le droit de me répondre,
17:48 mais pas de me dire ce que j'ai le droit de dire et pas dire.
17:50 On n'est pas encore dans une dictature journalistique.
17:53 Donc, moi je représente le peuple français,
17:54 j'ai encore le droit de dire ce que j'ai à dire.
17:56 Vous avez raison sur un point,
17:57 quand quelqu'un est un danger pour la République,
17:59 il faut protéger les Français.
18:01 Quand on a quelqu'un qui est un étranger
18:04 et qui a été condamné,
18:05 on doit essayer de faire en sorte que le pays
18:07 dans lequel on doit pouvoir le remettre,
18:10 on doit le faire.
18:11 Je suis 100% d'accord avec vous.
18:12 Mais, je suis 100% d'accord avec vous.
18:14 Mais par contre, quand le droit est passé,
18:16 quand le droit est passé,
18:17 quand quelqu'un a fini sa peine,
18:18 a purgé sa peine, c'est comme ça.
18:20 On est obligé de le laisser partir.
18:22 Donc, je partage avec vous la protection
18:24 qui doit d'abord être,
18:25 notamment avec des terroristes,
18:27 des gens qui sont un danger pour la France,
18:29 de les remettre dans leur pays.
18:30 Je n'ai aucun problème.
18:31 Mais tant que les juges, notamment,
18:33 mettent des peines et ces peines-là sont respectées,
18:35 on doit les respecter.
18:36 C'est encore la République.
18:37 - Yohann, réponds.
18:38 - Je vais répondre.
18:39 D'abord, vous voyez que vous êtes d'accord
18:40 en très grande partie avec ce que je viens de dire.
18:42 Mais concernant le fait qu'on n'ait pas le droit,
18:44 quand on est un responsable politique,
18:45 de mettre les Français en danger,
18:47 je persiste à dire...
18:48 - Il n'y a personne.
18:49 Il n'y a aucun homme politique
18:50 qui a envie de mettre les Français en danger.
18:52 Personne.
18:53 - Quand on libère des personnes en lien avec le terrorisme,
18:55 on met de fait les Français en danger.
18:57 Donc, je dis que l'état de droit,
18:59 évidemment, il faut le respecter,
19:00 mais le droit, ça se modifie.
19:02 - Réda Bélage,
19:03 ces terroristes qui sont sortis de prison depuis 2018,
19:07 est-ce qu'ils représentent aujourd'hui encore,
19:09 après être passés en prison, un danger ?
19:11 - Le risque zéro n'existe pas.
19:15 La solution, mais le problème,
19:16 c'est qu'il est à six mois d'égio
19:18 et c'est un peu ce qu'on redoute.
19:21 C'est que c'est un peu tard.
19:23 Parce qu'aujourd'hui, la solution,
19:25 je ne vais pas dire qu'elle est simple,
19:26 pour aller dans les deux sens,
19:28 ce serait un suivi.
19:30 Un suivi à la sortie de prison.
19:32 Un suivi des services de renseignement.
19:34 - Il n'y a pas de moyen.
19:35 Il y a qui le moyen ?
19:36 - Le problème, c'est qu'on n'a pas assez de moyens,
19:37 en termes d'effectifs,
19:38 que ce soit les renseignements territoriaux ou la DGSI,
19:42 de suivre chaque individu,
19:44 de placer trois fonctionnaires derrière chaque individu,
19:46 dans un soum, pour procéder à des surveillances.
19:48 Et c'est ça, le problème.
19:49 - Parce qu'il y a la délinquance du quotidien.
19:51 Il y a eu les chiffres, hier, qui ont été publiés.
19:54 1000 agressions par jour,
19:56 ce qui montre quand même le degré de violence de la société.
19:59 On va aller voir.
20:00 Coups et bléssures volontaires.
20:01 1000 agressions par jour, en moyenne.
20:04 Violences sexuelles, 240 par jour.
20:06 Ça aussi, c'est un phénomène en très haute augmentation.
20:11 Et puis, les homicides.
20:14 Coups et bléssures volontaires.
20:15 Et puis, les homicides ont tué, en France,
20:18 trois homicides, jour.
20:20 Trois homicides, jour.
20:22 On est dans des chiffres qui sont en très forte progression.
20:27 1033 en 2023, +6%.
20:30 - Là, vous appuyez sur un point.
20:32 J'en ai parlé pendant l'affaire Thomas.
20:36 Je suis désolé, la réponse pénale, en fait.
20:38 Il y a juste un moment où, quand le degré de violence,
20:41 il s'accroît et il n'arrête pas de s'accroître.
20:43 Ce n'est pas parce que vous mettrez 3, 4 policiers de plus
20:46 qu'il va changer dans une brigade de nuit.
20:48 Ça peut être une solution.
20:49 Mais surtout, c'est la réponse pénale.
20:51 Aujourd'hui, quelqu'un qui est porteur d'un couteau,
20:53 il ne va pas en prison.
20:55 Si un porteur de couteau qui est connu des services de police,
20:57 qui a des antécédents et qui est trouvé porteur d'un couteau,
21:00 il serait envoyé en prison.
21:02 Si on donnait plus de moyens à la justice aussi,
21:04 là, ça se commencerait à être différent.
21:05 Parce que moi, je vous confirme une chose.
21:07 En Ile-de-France, c'est tous les jours,
21:09 sur tous les départements, des agressions au couteau.
21:11 Avant, un simple différent familial, c'était normal.
21:15 Là, maintenant, vous trouvez un individu
21:17 avec une gorge tranchée tous les jours.
21:19 - Et vous vous rendez compte, en plus,
21:23 on règle tous les conflits.
21:25 Alors, couteau, menace de mort, etc.
21:28 Je ne sais pas si vous avez déjà été menacé.
21:30 - Vous savez, on voit la violence, même sur les élus,
21:35 qui est de plus en plus forte.
21:37 On est dans un monde auquel la violence est très, très forte.
21:40 Et je pense qu'on a besoin de retrouver
21:43 un pays avec de l'autorité.
21:45 Et je pense qu'il y a eu un laisser-aller permanent
21:48 et qu'on a besoin d'autorité.
21:49 Après, attention, notamment sur les violences sexuelles,
21:51 qui sont souvent des violences intrafamiliales.
21:54 On a aujourd'hui des plaintes qui sont prises.
21:56 Pardon, nous, je le vois bien,
21:59 là, je parle plutôt de la ruralité,
22:01 alors qu'avant, elles n'étaient jamais prises.
22:03 - Au niveau des violences intrafamiliales,
22:05 il y a un boulot qui a été fait énorme.
22:07 On a renforcé toutes les brigades, les BLPF, pardon,
22:11 et dans toute la France,
22:13 ça a été fait par le ministre de l'Intérieur.
22:15 - BLPF, c'est ?
22:16 - C'est la brigade de protection de la famille,
22:18 au niveau local, voilà.
22:20 - Donc c'est logique qu'on ait plus de plaintes
22:22 parce qu'avant, à peine la main courante
22:24 était prise parfois.
22:25 Moi, j'ai accompagné des femmes qui avaient été battues
22:28 au commissariat parce que la plainte n'était pas prise.
22:30 Et donc là, aujourd'hui, les consignes sont données
22:33 à tout le monde pour qu'évidemment,
22:35 on ait des plaintes qui soient prises.
22:36 Donc ce qui explique aussi une montée, je dirais, des chiffres.
22:39 - J'irais même plus loin, maintenant,
22:40 depuis une dizaine d'années,
22:42 les femmes n'ont même plus besoin de déposer plainte.
22:44 C'est-à-dire que de manière systématique,
22:45 le parquet poursuit l'individu,
22:47 même s'il n'y a pas de dépôt de plaintes
22:48 parce que c'est un problème qu'on avait.
22:49 Les femmes ne voulaient pas déposer plainte.
22:51 - Non, mais je reconnais que Gérald Darmanin
22:54 est un ministre qui fait beaucoup,
22:55 qui s'implique énormément,
22:56 qui a une volonté politique,
22:58 qui veut faire changer les choses.
22:59 Néanmoins, quand on voit ces chiffres, pardon,
23:01 on ne peut pas dire que son bilan est bon.
23:03 Il est comptable de ce bilan,
23:04 comme est comptable de ce bilan le garde des Sceaux,
23:06 Éric Dupond-Moretti,
23:07 parce qu'il y a un vrai problème de justice
23:09 et de laxisme dans ce pays.
23:11 Mais ce bilan, il n'est bon ni pour le ministre de l'Intérieur,
23:14 ni pour Gérald Darmanin,
23:15 ni pour Éric Dupond-Moretti.
23:17 Une dernière chose, quand même, si vous permettez,
23:19 parce que Gabriel Attal, en déplacement cet après-midi,
23:22 dit "Nous allons poursuivre nos efforts
23:24 pour que les Français puissent vivre en sécurité".
23:28 D'accord, mais il ne s'attaque pas
23:29 à l'un des problèmes majeurs, quand même, de l'insécurité,
23:32 qui est l'immigration.
23:33 Et tout le monde le reconnaît.
23:34 Gérald Darmanin lui-même a fait le lien.
23:36 Le président de la République lui-même a fait le lien
23:38 entre l'immigration et l'insécurité.
23:40 Et il n'y a jamais eu autant d'immigration illégale dans ce pays
23:43 que depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron.
23:45 Donc c'est quand même contradictoire.
23:46 Prétendre vouloir lutter contre l'insécurité
23:48 et laisser entrer autant de clandestins dans ce pays,
23:51 alors même qu'on reconnaît que les clandestins
23:54 sont à l'origine d'une partie importante de l'insécurité,
23:57 c'est contradictoire.
23:58 - Vous parliez, il y a un instant, des élus aussi
24:00 qui peuvent être la cible des violences.
24:02 Tout à l'heure sur ce plateau, il y avait Marie-Hélène Torraval,
24:04 maire de Romance-sur-les-Aires,
24:05 qui après le drame de Crépole, la mort du jeune Thomas,
24:08 dans un bal populaire, avait demandé une réponse à la hauteur
24:10 de la délinquance qui menaçait, y compris pour les mineurs.
24:12 Résultat, deux menaces de mort.
24:14 Elle y est revenue ce soir.
24:17 Elle a été menacée de mort.
24:19 Elle l'a répétée.
24:20 Elle n'a pas de protection policière.
24:22 On ne lui a pas proposé d'ailleurs.
24:24 - La dernière menace, je peux choisir,
24:28 entre la rafale de Kalachnikov ou la décapitation.
24:31 Vous savez, il y a deux attitudes.
24:33 Soit vous prenez peur, et quand vous prenez peur,
24:36 vous devenez faible.
24:37 Moi, je suis forte, donc je n'ai pas peur.
24:39 Notre pays manque d'autorité, d'incarnation déjà,
24:43 de l'autorité et du retour de l'autorité
24:46 à tous les niveaux de l'État et même de nos collectivités.
24:50 - Donc si Gabriel Attal cherche une femme à poigne
24:52 pour le ministère de l'Intérieur,
24:54 il peut vous passer un coup de fil ?
24:56 - Il peut m'appeler.
24:58 - Il peut appeler, mais...
25:00 - La place est prise.
25:01 - Un mot de réaction sur le combat de cette femme ?
25:05 Parce que c'est devenu un combat.
25:06 - Je n'en sais rien, mais normalement,
25:08 dans les préfectures, pour tous les élus,
25:10 il y a une cellule spéciale.
25:11 Dans toutes les préfectures de France.
25:13 Je suis surpris qu'elle n'ait pas eu la possibilité
25:15 d'une protection.
25:16 Je ne remets pas en doute ce qu'elle vient de nous dire.
25:18 Du tout.
25:19 Mais normalement, dans chaque cellule,
25:21 aujourd'hui pour les élus, dans chaque préfecture,
25:24 il y a une cellule spéciale pour les élus.
25:26 - Vous avez confirmé ?
25:27 - Écoutez, moi, je...
25:29 Pour les maires, je sais que j'étais en train...
25:31 Je m'occupais du Val-de-Marne avant,
25:33 en tant que délégué syndical.
25:34 Et c'est vrai qu'on avait des maires
25:36 qui étaient souvent victimes.
25:37 On l'a vu avec le maire de la Hilly-Rose.
25:39 Je ne sais pas s'il a une protection...
25:41 Je sais qu'il y a eu des collègues
25:42 qui se sont mis en statique devant son domicile
25:44 quand il s'est fait attaquer pendant les émeutes.
25:46 Mais...
25:47 - Lui, sa femme, ses enfants...
25:48 - Lui, sa femme, c'était...
25:49 - La mairie qui brûlait, etc.
25:51 C'était une violence...
25:52 - Mais en fait, c'est tout ce qui représente autorité.
25:55 De l'État, autorité, collectivité territoriale ou élu.
25:59 Voilà.
26:00 Moi, après, je suis surpris
26:01 parce que je sais que...
26:03 La LFI, un parti comme la LFI,
26:06 donc M. Boyard,
26:08 lui, il n'arrête pas de dire que la police tue ceci, cela.
26:11 Mais je suis issu des départementales de nuit du Val-de-Marne.
26:14 Nous, on avait pour instruction de surveiller
26:16 son domicile et sa permanence
26:18 quand il est l'objet de menaces.
26:20 - Moi, j'ai été élu.
26:22 - C'est ça que je ne comprends pas.
26:23 - J'ai été sur les ronds-points des Gilets jaunes.
26:25 J'ai été à l'explication face aux gens.
26:27 Moi, je suis un gars de terrain.
26:29 Aujourd'hui, il y a des protections qui sont possibles pour les élus.
26:33 Voilà, on ne peut pas expliquer comment, pourquoi.
26:35 Parce que sinon, ça serait peut-être donné à d'autres
26:37 un certain nombre de pistes, j'ai envie de dire.
26:39 Mais normalement, il y a des outils.
26:40 Ils ne sont pas très vieux.
26:41 C'est des outils supplémentaires
26:43 qui ont été mis il y a à peine quelques mois.
26:45 - 21h31.
26:46 Salut, Simon Guilain.
26:47 Le Rappel des principes au titre, ce soir.
26:48 - Bonsoir, chers Oliviers.
26:50 Et bonsoir à tous.
26:51 Brigitte Macron et Guilier Deschamps
26:52 se sont rendus à Lyon aujourd'hui
26:53 pour le lancement de l'opération Pièces Jaunes.
26:55 Ils parrainent ensemble cette année la campagne caritative
26:58 qui s'étendra sur tout le territoire
27:00 jusqu'au 4 février prochain.
27:01 Comme chaque année depuis 35 ans maintenant,
27:03 l'argent récolté servira à améliorer le quotidien
27:06 des enfants et adolescents hospitalisés.
27:08 La famille Delon continue de se déchirer.
27:11 Le plus jeune fils de l'acteur Alain Fabien
27:13 a déposé plainte contre sa soeur Anouchka
27:15 pour abus de faiblesse.
27:16 L'enquête préliminaire a été confiée
27:18 à la section de recherche d'Orléans.
27:20 Et puis les gendarmes lancent un appel à témoins
27:23 après le braquage qui a fait un mort,
27:25 c'était hier matin, dans une armurie d'Esslet
27:27 au nord de Rouen.
27:28 Les enquêteurs cherchent toujours le 3e braqueur présumé
27:31 qui s'est enfui à pied, selon le début de l'enquête.
27:33 La gendarmerie appelle toute personne
27:35 ayant pu assister ou filmer cette scène
27:37 à se manifester pour tenter de retrouver le fugitif, Olivier.
27:40 - Et d'un bel âge, ça marche, les appels à témoins ?
27:44 Dans le cas de braquage ?
27:47 - Aujourd'hui, on est arrivé, on est dans le thème aussi,
27:50 on est arrivé à un niveau où les forces de l'ordre
27:54 ne peuvent plus parer au degré de violence,
27:56 au vol, au "jacking", au vol de véhicule.
27:59 Et du coup, oui, aujourd'hui, c'est un constat.
28:02 On est obligé de faire preuve,
28:04 de faire appel à la citoyenneté.
28:06 On est obligé de faire appel aux gens,
28:08 c'est-à-dire aux gens, maintenant, oui,
28:10 d'être vigilants, tout simplement,
28:12 de nous donner un coup de main pour retrouver.
28:14 Parce qu'aujourd'hui, on n'a plus que ce soit les gendarmes,
28:17 que ce soit les policiers.
28:18 - Oui, mais il y a des outils, il y a des outils formidables.
28:20 Il y a des vidéos, il y a des caméras partout.
28:22 - Non, justement, il n'y a pas des caméras partout.
28:24 C'est peut-être la solution, mais bon, pareil,
28:26 on est dans un état de droit.
28:27 À un moment, il va falloir évoluer de ce point de vue-là.
28:30 - Laurent Manimont, Gabriel Attal et Emmanuel Macron
28:32 se voient beaucoup, dînent beaucoup.
28:34 Ils ont dîné, ils ont déjeuné, ils ne font pas que manger, j'imagine.
28:37 Ils essayent de faire un gouvernement.
28:40 Gabriel Attal, je crois qu'on a l'image, le style Attal.
28:43 Regardez, hop, il a salué quelques fans après sa visite au président
28:46 et avant de rencontrer les policiers.
28:48 Le voilà, alors il est, hop, ici.
28:50 Alors bon, il y a quelques, je ne sais pas si c'est des fans,
28:53 si c'est des gens qui sont choisis, qui étaient là,
28:55 qui passaient par là.
28:57 Johan, aucune info sur ceux qui sont,
28:59 qu'on a laissés rentrer.
29:01 - Ce sont souvent des personnes qui passent devant le palais de l'Elysée,
29:04 qui voient qu'il y a une agitation,
29:06 qui voient le Premier ministre sortir et qui viennent essayer de le saluer.
29:09 - Je n'ai jamais vu...
29:11 - Des fans qui attendent le Premier ministre à la sortie.
29:13 - Il peut y en a, il peut y en a, mais pardonnez ma naïveté.
29:15 - Même s'il y a en ce moment une ordre d'Attal mania.
29:17 - Pardonnez ma naïveté.
29:19 - Est-ce que vous avez déjà vu Zayn Bethborn faire ça ?
29:21 Jamais ?
29:22 - Non, c'est vrai, mais ce n'est pas le même style, attendez.
29:24 C'est deux styles complètement différents, il faut le dire.
29:26 - Non mais, il y avait, il y a quelques semaines, il est venu à Orléans.
29:29 On était dans la halle commerçante.
29:31 Il y avait un phénomène déjà Attal, avant qu'il soit Premier ministre.
29:34 - C'est le ministre le plus populaire.
29:36 - Voilà, et donc il y a quelque chose, un peu un aimant,
29:39 avec des gens qui veulent faire des selfies avec lui.
29:42 - Ah oui, bon, c'est un truc de génération quand même.
29:44 - Vous, quand on est Premier ministre, commencez par avoir une bonne code d'émotivalité.
29:48 - Est-ce que vous, vous avez fait votre selfie avec Gabriel Attal ?
29:50 Est-ce que vous avez fait votre selfie avec Gabriel Attal ?
29:52 - Non, je n'ai pas fait mon selfie.
29:53 - Vous pouvez me le dire, je ne dirais rien.
29:54 Bruno Le Maire, lui, il l'a fait, il l'a posté.
29:56 Il y a ceux qui ont posté la photo, il y a ceux qui n'ont rien dit.
29:59 Le Président et lui veulent un gouvernement resserré.
30:02 - Tous les Présidents veulent un gouvernement resserré,
30:04 ils finissent toujours à 40.
30:05 Écoutez, attendons de voir comment ça va se passer.
30:07 - Vous y croyez, un gouvernement resserré ?
30:09 - Non, vous savez, comme vous le savez, je suis au Modem,
30:12 donc il y a trois piliers dans cette majorité présidentielle.
30:15 Horizon, le Modem, Renaissance.
30:18 Il faut respecter les équilibres.
30:20 - Vous y serez ou pas, dans ce gouvernement ?
30:23 - Non, non, non.
30:24 - Si on vous propose, vous prenez quoi ?
30:25 - Non mais d'abord, on ne me le proposera pas.
30:27 Vous savez que j'ai été l'un des derniers députés
30:29 à être contre la réforme des retraites de la majorité présidentielle.
30:31 - Ça ne va pas vous aider avant un Marocain, ça ?
30:33 - Non, ça ne va pas m'aider.
30:36 Mais ce que je suis certain, c'est que, notamment,
30:39 François Bayrou pèsera de son poids pour faire en sorte
30:42 qu'il y ait un équilibre et qu'il y ait...
30:44 - Parait-il qu'il a déjà pesé ?
30:46 - On démarre avec peu, et puis à la fin, le Modem,
30:49 qui est un peu le pilier humaniste de cette majorité...
30:53 - Mais attendez, vous dites le pilier humaniste.
30:55 On dit même que François Bayrou, c'est le grand gourou.
30:59 Il tire certaines ficelles, c'est vrai ou pas ?
31:02 - Je ne sais pas si c'est un grand gourou...
31:04 - Il met des veto.
31:06 - Il pèse de son poids politique.
31:08 Quelqu'un qui a été, comme lui, à la présidentielle,
31:10 qui a une parole écoutée des Français,
31:12 il est normal qu'il pèse.
31:14 Et à la fin, vous avez raison, on démarre toujours
31:16 avec un gouvernement serré.
31:18 Et puis à la fin, il y a les équilibres, hommes-femmes.
31:20 - Et à la fin, il y a toujours François Bayrou dans le gouvernement.
31:22 - Et à la fin, c'est comme avec l'Allemagne à l'époque au foot,
31:24 il y a toujours François Bayrou.
31:26 - Je suis d'accord.
31:28 Conseil du ministre vendredi, confirmé, pas confirmé ?
31:30 - Pas du tout confirmé.
31:32 Ça peut être vendredi, ça peut être lundi.
31:34 - Bon, écoutez, on va marquer une pause.
31:36 Et puis on se retrouve tout de suite.
31:38 Allez, la pub.
31:40 Le meilleur de l'info, 21h40,
31:44 toujours pas de gouvernement.
31:46 On parle de Claire Chazal à la culture.
31:48 Ça avait l'air de vous passionner.
31:50 On parle toujours de Claire Chazal à la culture
31:52 lorsqu'il y a un remaniement.
31:54 - Depuis qu'elle a quitté le JT de TF1,
31:56 on parle de Claire Chazal à la culture.
31:58 - C'est vrai que ça a changé.
32:00 - Mais à chaque remaniement, il y a la rumeur
32:02 Claire Chazal à la culture.
32:04 - Je pense que le président met toujours un people.
32:06 Ça occupe les journalistes.
32:08 Ça fait des belles photos dans Gala,
32:10 dans Paris Match, tout ça.
32:12 Tout va bien.
32:14 - Je crois qu'ils sont proches et qu'elle est compétente.
32:16 - Oui, tout va bien.
32:18 - Vous avez vu les images de cette prise d'otage
32:20 en Équateur.
32:22 Présentateur à qui on met un bâton dynamite
32:24 dans la poche en direct, hier soir
32:26 l'état d'urgence a été décrété pour 60 jours.
32:28 Ce qui se passe en Équateur est absolument affolant.
32:30 Le jeune président qui a 34 ans
32:32 est élu récemment, essaye d'empêcher son pays
32:34 de devenir totalement tenu par les narcos.
32:36 C'est important l'Équateur parce que la drogue
32:38 arrive dans les ports européens, puis dans les points de deal.
32:40 En France, elle vient d'Équateur.
32:42 On regarde la séquence de la prise d'otage.
32:44 C'est fou.
32:46 - C'est fou.
32:48 - Que la police s'en aille.
32:50 Que la police s'en aille.
32:52 Que la police s'en aille.
32:54 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
32:56 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
32:58 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:00 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:02 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:04 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:06 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:08 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
33:10 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
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34:10 - Dites-leur qu'on a des explosifs.
34:12 - C'est l'équateur qui est en bas de l'Amérique du Sud, vous avez la Colombie, le Pérou, derrière les Pérouviens, ils ont mis de l'armée, ils avaient la trouille, ils ont déployé leur armée à la frontière.
34:25 Donc l'équateur, moi je pense qu'il faut les aider ces gens-là.
34:28 - Je peux aller que dans votre sens parce qu'on sait que si on veut arriver à lutter contre le trafic de stupéfiants à l'intérieur, il faut aussi lutter contre le trafic de stupéfiants à l'extérieur.
34:40 C'est-à-dire empêcher que ces cargaisons de cocaïne, notamment, arrivent dans notre continent.
34:48 - Fito il s'est échappé, il devait être en prison aux Etats-Unis, mais c'est là-bas que ça vous passionne cette histoire ?
34:56 - Ah mais ça me terrorise.
34:58 - Mais c'est un régime de terreur, les narco-États c'est de la terreur.
35:02 - C'est incroyable. Donc oui, il faut l'aider, il faut que les forces internationales puissent aider ce président.
35:08 Puis comme vous l'avez dit, c'est très loin mais c'est très près. Parce que c'est très loin mais les produits nous arrivent.
35:14 - Non mais surtout, on se dit souvent, on s'américanise dans les cités, dans les quartiers, avec les gangs, avec la violence, etc.
35:22 On est encore très loin de ça, mais ça représente tellement d'argent.
35:28 - C'est ça le problème, c'est les drogues dures. Les drogues dures c'est le fléau, parce qu'il y a tellement d'argent en jeu,
35:34 que justement, on le voit malheureusement à Marseille, on le voit aussi en région parisienne beaucoup, sur certains départements.
35:42 Ils sont de plus en plus équipés, on n'hésite pas à lancer des homicides pour des guerres de territoire.
35:48 Dès que nous, policiers, on arrive à démanteler, des fois on démantèle des points stups,
35:53 et bien là il y a une guerre qui s'ouvre pour aller récupérer ce point stup.
35:57 On l'a vu d'ailleurs à Pissoire.
35:59 - Gabriel Attal disait que plus on démantèle des points stups, c'est pas Gabriel Attal, pardon, Gérald Darmanin,
36:04 lorsqu'il est allé à Marseille, il a dit "plus on démantèle des points stups, plus ils sont rares, donc plus on se fait la guerre,
36:09 et plus les règlements de comptes sont violents". Donc 49 morts à Marseille.
36:13 - C'est exactement ça, et c'est la problématique à laquelle on est confronté.
36:18 Et justement, il faut qu'on arrive à lutter contre le blanchiment d'argent,
36:22 et il faut lutter aussi contre l'import-export des drogues dures,
36:26 puisque c'est le fléau et c'est la problématique.
36:28 - Une affaire de police sur laquelle je voulais vous entendre, il nous reste 5 minutes,
36:32 c'est intéressant, sur le rapport police-justice, je ne sais pas si on va garder le même ministre de la justice,
36:37 mais le 27 décembre dernier, ça se passe à Paris, Place de l'Étoile.
36:41 Deux jours après Noël, une patrouille de police interpelle un automobiliste,
36:44 conduite sans permis, état d'ivresse, détention de stup, connu des services de police.
36:49 Il s'agit de Sylvain F, 29 ans, il est placé en garde à vue.
36:52 Pendant cette garde à vue, il insulte, il menace, il frappe.
36:55 Que fait la police ? Le policier qui a été frappé, tout à l'heure vous verrez de quelle manière il a été frappé,
36:59 il a porté plainte. Que fait le parquet ? Il décide de débouter le policier dans un premier temps.
37:03 Curieux, quand même.
37:05 Il a fallu l'intervention d'un avocat très déterminé pour que la plainte soit prise en compte,
37:08 mais à mon avis, ça dit quand même dans quel état d'esprit on est vis-à-vis de la police,
37:12 et ça explique aussi, peut-être, une partie du malaise. On écoute.
37:17 Il se montre extrêmement virulent, turbulent, lors de sa garde à vue.
37:23 Il n'attend pas, par exemple, que les policiers l'amènent aux toilettes pour exhiber son sexe,
37:27 et surtout, il insulte à plusieurs reprises et menace un policier présent cette nuit-là.
37:34 Ces menaces, il les met à exécution quelques heures plus tard,
37:37 puisqu'il roue de coups ce policier, il lui porte plusieurs coups au visage.
37:40 La parole des policiers est de plus en plus remise en doute, y compris par le parquet lui-même,
37:47 et c'est un petit peu parole contre parole.
37:51 Parole contre parole, l'agresseur risque au plus un an de prison, 15 000 euros.
37:55 Ça vous est déjà arrivé qu'on refuse ?
37:58 Oui, malheureusement, ça m'est déjà arrivé.
38:00 Pour le coup, je suis tombé sur un docteur en droit d'une marque de véhicules
38:04 qui gérait un directeur d'un service contentieux d'une marque de véhicules que je ne citerai pas,
38:08 une marque française.
38:10 C'était des propos racistes et rébellions.
38:12 Il avait tabassé sa femme, sa femme refusait de déposer plainte, mais on a fait notre boulot.
38:16 On l'a embarqué.
38:18 Là, il a des bosses.
38:19 Votre collègue, il a des bosses.
38:21 Oui, et le lendemain, le parquet a dit "je ne le poursuis pas parce que c'est un collègue".
38:27 Donc, voilà, ça peut arriver à n'importe qui.
38:31 C'est souvent la revendication première des collègues de terrain.
38:35 C'est très souvent la revendication des collègues de terrain.
38:38 C'est justement la réponse pénale.
38:40 Et là, ce n'est pas normal que normalement le parquet, l'action publique,
38:44 c'est-à-dire l'action publique, ça doit être la première entité à protéger les policiers et les forces de l'ordre.
38:49 Orléans, on a vraiment une entente entre le parquet et les forces de l'ordre.
38:53 Donc, je pense qu'on a peut-être un peu moins ça.
38:56 Mais évidemment, quand on voit ça, on se dit qu'il faut protéger nos policiers.
39:00 Je veux dire, et donc, qu'il faut être sévère, sévère, sévère.
39:03 - Quand vous dites sévère, sévère, sévère, ça veut dire des peines minimales ?
39:07 - On peut mettre sur certains... - Peines planchées, retour des peines planchées.
39:11 - On pourrait avoir des peines planchées pour des actes comme...
39:15 - Là, il risque, je répète, un an de prison, maximal, et 15 000 euros d'amende.
39:19 Donc, en fait, il ne faut pas de prison, l'auteur.
39:22 - Donc, il faut regarder. Mais je pense que si on ne protège pas nos forces de l'ordre
39:26 face à ce genre de choses, alors on ne peut pas demander l'autorité.
39:30 - Et il y a un policier en face. Imaginez-vous, il se trouve, ce qu'on disait,
39:34 l'accroissement de la violence, s'il avait une femme ou un homme lambda
39:38 qui n'est pas armé, qui ne peut pas se défendre, qui n'a pas de collègues autour,
39:40 vous imaginez ce qu'il lui ferait ?
39:42 - Oui, mais c'est effectivement dramatique.
39:45 Et en plus, là, ce qui est étonnant dans ce cas-là, c'est quand même qu'un policier est assermenté.
39:50 Donc, normalement, la parole d'un policier vaut davantage que la parole d'une personne incriminée.
39:56 Parce qu'un policier est assermenté de par la loi.
39:58 Donc, c'est quand même étrange que le parquet prenne...
40:00 - Mais vous savez dans quel sens va la présomption d'innocence, en réalité ?
40:03 - Oui, vous savez, moi, j'ai déjà fait...
40:06 Quand vous vivez dedans, en fait, quand vous le vivez en direct, en réel,
40:11 des fois, vous arrivez au tribunal, à un moment, moi, à un moment, j'y allais plus, en fait.
40:14 Je disais à mon avocat, je n'y irai pas, je ne serai pas présent.
40:17 Alors, on sait que l'individu va prendre moins parce qu'on n'est pas présent.
40:19 Mais si c'est pour entendre, ça m'est arrivé une fois, sale connard de flic,
40:23 un juge dire, ce n'est pas une insulte, vous exagérez, vous déposez plainte pour ça.
40:26 Déjà, c'était déjà fini.
40:28 - Plus des insultes racistes.
40:29 - Oui, alors là, je ne vous dis pas.
40:31 - Bon, on va s'arrêter là. Merci beaucoup, Réda Bélage.
40:33 Merci, Richard Rameau, d'être venu. C'était bif, c'était bien.
40:36 Avec Yoann, en particulier.
40:38 - C'est bien.
40:40 - Mais c'est bien.
40:41 - Ça reste toujours un débat...
40:43 - Pour toi.
40:44 - ...intéressant et pour toi, n'est-ce pas ?
40:46 - Exactement.
40:47 - Merci, en tout cas, à tous les trois.
40:48 Dans un instant, vous allez retrouver Soir Info, évidemment, avec Julien Pasquet.
40:53 Je remercie ce soir Jade Rogé, qui m'a aidé à préparer cette émission.
40:57 Yael Benhamou, Anne Gael, Maggie. Bye bye, à demain.
41:00 *Bruit de clavier*
41:02 [SILENCE]