• il y a 11 mois
Au début de chaque saison, les clubs reçoivent un calendrier du championnat qu'il doit suivre et respecter tout au long de la saison. Ceci peut être fatigant pour certains clubs.

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00:00 [Musique]
00:15 7 semaines après son coup d'envoi, nous sommes déjà à la 14e journée de la saison.
00:20 Un calendrier intensif qui met à rude épreuve les organismes des athlètes
00:24 et challenge le management de l'entraîneur.
00:26 C'est vrai, quand on a un match chaque 8 jours, tu peux faire intervenir 14 joueurs, ça peut aller.
00:32 Mais quand on a un match chaque 3 jours, c'est plus que ça.
00:36 Donc on a l'opportunité de pouvoir vraiment doubler les postes et faire jouer tout le monde.
00:42 Ça fait que tout le monde est beaucoup plus concentré et concerné par ce qui se passe.
00:48 Bon, pour une première fois, on s'adapte à ça parce qu'on a appelé à aide dans ce genre de compétition.
00:55 Donc du coup, mentalement, il faut être prêt pour ça.
00:59 Forcément, il faut se mettre au-dessus de tout ça.
01:04 Ça fait partie de notre quotidien. Un footballeur, c'est d'abord le mental.
01:09 Et déjà, vu que depuis le début de la saison, on était déjà avêtis.
01:14 Donc on savait que les matchs allaient être comme ça.
01:16 On savait que ça allait être difficile, il allait y avoir la fatigue, tout, tout, tout.
01:19 Donc on s'est préparé en conséquence.
01:21 À des matchs, on a dû recourir à des U20 pour pouvoir renforcer l'effectif.
01:26 Et sur un match avec des U20, on a même fait une victoire contre un.
01:31 Voilà, parce que ce sans-frais, ce sans-frais nous a vraiment aidés, beaucoup aidés même si je vous le dis.
01:37 Donc avoir un effectif limité et puis avoir une compétition chaque trois jours, c'est vraiment, vraiment difficile.
01:43 Face à la réalité, entre sciences d'entraînement et la recherche de la fraîcheur physique des athlètes,
01:48 le staff technique du Stéla-Club d'Aidjamé a sa stratégie pour conserver un effectif au top.
01:53 On est plus, beaucoup plus dans la compétition que dans les entraînements.
01:57 Des fois, tu es un jour, deux jours, quand même tu vas à l'essentiel.
02:00 C'est plus technico-tactique. Le reste, ça rentre dans l'assurance mentale.
02:04 On a fait une petite science avant le lundi.
02:07 On a donné le repos, demain encore, on va donner le temps de récupérer,
02:11 le temps de repos, puis se reposer, puis on va reprendre, puis après se reposer, c'est le repos.
02:16 Déjà, de nature, je suis casanier. Je préfère rester à la maison.
02:23 Après le match, on me donne de l'acide, puis bon, beaucoup de repos avec assez d'eau.
02:29 Moi, personnellement, ça me fait énormément récupérer.
02:32 Le plus souvent, on fait beaucoup intervenir la communication avec le médecin,
02:37 parce qu'il y a des joueurs qui sont semi-indisponibles.
02:41 Donc, au moment où il a été touché, peut-être un jour du match, on le récupère.
02:47 Il y a toutes ces communications qu'il faut avoir avec le médecin aussi pour pouvoir faire.
02:53 Ça veut dire qu'il y a l'entraînement, puis il y a la communication avec les autres collaborateurs.
02:58 Comme toute situation, ce planning présente des avantages.
03:02 Au niveau des joueurs, c'est que les joueurs sont déjà dans le rythme.
03:05 Ils sont très compétitifs. Vous voyez, ça va beaucoup aider une équipe comme l'ASSEC,
03:11 qui est en compétition africaine et qui se lève vraiment dans le rythme.
03:14 Qui se lève physiquement au point, capable de résoudre tous les problèmes.
03:18 Je pense que c'est un championnat qui commence à moi, me plaire personnellement,
03:22 parce que les équipes ne sont pas assez constantes. Il y a l'inconstance.
03:28 Par exemple, l'ASSEC, qui est le champion en titre, est déjà à trois défaites.
03:33 Quand tu regardes Boakye, qui était à zéro victoire, qui vient de battre le RCA,
03:38 qui était à zéro défaite aussi, ça veut dire aussi que personne n'est à l'abri.
03:42 Une accumulation des efforts qui entraîne forcément des risques.
03:46 C'est le blessure, parce que le recharge, pas le temps de récupération.
03:52 On joue chaque trois jours. Donc si vraiment on n'a pas pu récupérer un joueur,
03:58 un joueur n'a pas pu récupérer, à la surcharge, c'est vraiment le blessure, c'est vraiment son inconvénient.
04:04 On joue sur un cytétique, quelque chose qui fatigue le plus.
04:09 C'est quelque chose qui est vraiment délicat pour un sportif.
04:14 Le rythme des matchs fait que les joueurs sont saturés ou ils sont blessés, ou ils sont indisponibles.
04:19 Et là, si tu n'as pas de réserve de joueurs additionnels, tu ne peux pas être vraiment compétitif.
04:26 Depuis le début de la saison, le Stélaclub, on n'a enregistré aucun cas de blessure.
04:32 Je dirais physique, pas de douleurs musculaires. Donc je dirais bon, non.
04:40 Joueur très expérimenté, Traoré Issouf, qui a déjà connu cela, est un atout pour certains membres du groupe.
04:48 Oui, bien sûr, je l'ai connu avec pratiquement plusieurs clubs.
04:52 J'ai joué dans plusieurs clubs où on était africain.
04:56 Donc on enchaînait les matchs, les déplacements, on revenait au championnat, tout ça.
05:01 Donc je l'ai déjà vu.
05:03 Oui, quelques-uns viennent, mais pas beaucoup.
05:07 Vu que je suis quelqu'un de beaucoup réservé, donc quelques-uns quand même m'approchent.
05:13 Je leur apporte ce que je peux.
05:15 Les Magnans, qui viennent d'achever deux victoires consécutives, ont vécu difficilement cette situation nouvelle.
05:21 Pour la Ligue des Merveilles.
05:23 C'est nouveau pour nous. C'est nouveau. Ça, c'est pas le match. C'est nouveau pour nous.
05:27 Une grande première dans le championnat. De voir les matchs accélérer de cette façon.
05:32 Mais bon, on tient. On a un préparateur qui essaie d'alléger un peu les entraînements.
05:39 Je pense que pour l'instant, ça va.
05:42 Dieu merci, son entraînement est fini. Parce que ça a été vraiment épouvant.
05:46 Donc vraiment, vraiment, pour que la prochaine fois, il doit nous informer plus tôt.
05:53 Parce qu'on n'a pas été informé plus tôt, avant la préparation, avant la saison.
05:57 Donc prochainement, si on nous informe, au moins avant la préparation, on pourrait quand même s'adapter.
06:03 Préparer ça.
06:06 Et Aoua, Aoua Jean, Aoua Jean. Allez, un bon ballon.
06:10 Bonsoir Capitaine Adam Arsene Benbe. Adam Arsene, Arsene Adam. Adam !
06:17 [Musique]

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