Au début de chaque saison, les clubs reçoivent un calendrier du championnat qu'il doit suivre et respecter tout au long de la saison. Ceci peut être fatigant pour certains clubs.
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00:15 7 semaines après son coup d'envoi, nous sommes déjà à la 14e journée de la saison.
00:20 Un calendrier intensif qui met à rude épreuve les organismes des athlètes
00:24 et challenge le management de l'entraîneur.
00:26 C'est vrai, quand on a un match chaque 8 jours, tu peux faire intervenir 14 joueurs, ça peut aller.
00:32 Mais quand on a un match chaque 3 jours, c'est plus que ça.
00:36 Donc on a l'opportunité de pouvoir vraiment doubler les postes et faire jouer tout le monde.
00:42 Ça fait que tout le monde est beaucoup plus concentré et concerné par ce qui se passe.
00:48 Bon, pour une première fois, on s'adapte à ça parce qu'on a appelé à aide dans ce genre de compétition.
00:55 Donc du coup, mentalement, il faut être prêt pour ça.
00:59 Forcément, il faut se mettre au-dessus de tout ça.
01:04 Ça fait partie de notre quotidien. Un footballeur, c'est d'abord le mental.
01:09 Et déjà, vu que depuis le début de la saison, on était déjà avêtis.
01:14 Donc on savait que les matchs allaient être comme ça.
01:16 On savait que ça allait être difficile, il allait y avoir la fatigue, tout, tout, tout.
01:19 Donc on s'est préparé en conséquence.
01:21 À des matchs, on a dû recourir à des U20 pour pouvoir renforcer l'effectif.
01:26 Et sur un match avec des U20, on a même fait une victoire contre un.
01:31 Voilà, parce que ce sans-frais, ce sans-frais nous a vraiment aidés, beaucoup aidés même si je vous le dis.
01:37 Donc avoir un effectif limité et puis avoir une compétition chaque trois jours, c'est vraiment, vraiment difficile.
01:43 Face à la réalité, entre sciences d'entraînement et la recherche de la fraîcheur physique des athlètes,
01:48 le staff technique du Stéla-Club d'Aidjamé a sa stratégie pour conserver un effectif au top.
01:53 On est plus, beaucoup plus dans la compétition que dans les entraînements.
01:57 Des fois, tu es un jour, deux jours, quand même tu vas à l'essentiel.
02:00 C'est plus technico-tactique. Le reste, ça rentre dans l'assurance mentale.
02:04 On a fait une petite science avant le lundi.
02:07 On a donné le repos, demain encore, on va donner le temps de récupérer,
02:11 le temps de repos, puis se reposer, puis on va reprendre, puis après se reposer, c'est le repos.
02:16 Déjà, de nature, je suis casanier. Je préfère rester à la maison.
02:23 Après le match, on me donne de l'acide, puis bon, beaucoup de repos avec assez d'eau.
02:29 Moi, personnellement, ça me fait énormément récupérer.
02:32 Le plus souvent, on fait beaucoup intervenir la communication avec le médecin,
02:37 parce qu'il y a des joueurs qui sont semi-indisponibles.
02:41 Donc, au moment où il a été touché, peut-être un jour du match, on le récupère.
02:47 Il y a toutes ces communications qu'il faut avoir avec le médecin aussi pour pouvoir faire.
02:53 Ça veut dire qu'il y a l'entraînement, puis il y a la communication avec les autres collaborateurs.
02:58 Comme toute situation, ce planning présente des avantages.
03:02 Au niveau des joueurs, c'est que les joueurs sont déjà dans le rythme.
03:05 Ils sont très compétitifs. Vous voyez, ça va beaucoup aider une équipe comme l'ASSEC,
03:11 qui est en compétition africaine et qui se lève vraiment dans le rythme.
03:14 Qui se lève physiquement au point, capable de résoudre tous les problèmes.
03:18 Je pense que c'est un championnat qui commence à moi, me plaire personnellement,
03:22 parce que les équipes ne sont pas assez constantes. Il y a l'inconstance.
03:28 Par exemple, l'ASSEC, qui est le champion en titre, est déjà à trois défaites.
03:33 Quand tu regardes Boakye, qui était à zéro victoire, qui vient de battre le RCA,
03:38 qui était à zéro défaite aussi, ça veut dire aussi que personne n'est à l'abri.
03:42 Une accumulation des efforts qui entraîne forcément des risques.
03:46 C'est le blessure, parce que le recharge, pas le temps de récupération.
03:52 On joue chaque trois jours. Donc si vraiment on n'a pas pu récupérer un joueur,
03:58 un joueur n'a pas pu récupérer, à la surcharge, c'est vraiment le blessure, c'est vraiment son inconvénient.
04:04 On joue sur un cytétique, quelque chose qui fatigue le plus.
04:09 C'est quelque chose qui est vraiment délicat pour un sportif.
04:14 Le rythme des matchs fait que les joueurs sont saturés ou ils sont blessés, ou ils sont indisponibles.
04:19 Et là, si tu n'as pas de réserve de joueurs additionnels, tu ne peux pas être vraiment compétitif.
04:26 Depuis le début de la saison, le Stélaclub, on n'a enregistré aucun cas de blessure.
04:32 Je dirais physique, pas de douleurs musculaires. Donc je dirais bon, non.
04:40 Joueur très expérimenté, Traoré Issouf, qui a déjà connu cela, est un atout pour certains membres du groupe.
04:48 Oui, bien sûr, je l'ai connu avec pratiquement plusieurs clubs.
04:52 J'ai joué dans plusieurs clubs où on était africain.
04:56 Donc on enchaînait les matchs, les déplacements, on revenait au championnat, tout ça.
05:01 Donc je l'ai déjà vu.
05:03 Oui, quelques-uns viennent, mais pas beaucoup.
05:07 Vu que je suis quelqu'un de beaucoup réservé, donc quelques-uns quand même m'approchent.
05:13 Je leur apporte ce que je peux.
05:15 Les Magnans, qui viennent d'achever deux victoires consécutives, ont vécu difficilement cette situation nouvelle.
05:21 Pour la Ligue des Merveilles.
05:23 C'est nouveau pour nous. C'est nouveau. Ça, c'est pas le match. C'est nouveau pour nous.
05:27 Une grande première dans le championnat. De voir les matchs accélérer de cette façon.
05:32 Mais bon, on tient. On a un préparateur qui essaie d'alléger un peu les entraînements.
05:39 Je pense que pour l'instant, ça va.
05:42 Dieu merci, son entraînement est fini. Parce que ça a été vraiment épouvant.
05:46 Donc vraiment, vraiment, pour que la prochaine fois, il doit nous informer plus tôt.
05:53 Parce qu'on n'a pas été informé plus tôt, avant la préparation, avant la saison.
05:57 Donc prochainement, si on nous informe, au moins avant la préparation, on pourrait quand même s'adapter.
06:03 Préparer ça.
06:06 Et Aoua, Aoua Jean, Aoua Jean. Allez, un bon ballon.
06:10 Bonsoir Capitaine Adam Arsene Benbe. Adam Arsene, Arsene Adam. Adam !
06:17 [Musique]