La déléguée générale SOS Éducation, Sophie Audugé, sur Gabriel Attal : «Le problème de Gabriel Attal, c'est qu'il nous montre qu'il est le ministre d'Emmanuel Macron, mais pas le ministre des Français»
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00:00 Disons que le problème de Gabriel Attal, c'est qu'il nous montre qu'il est le ministre d'Emmanuel Macron,
00:07 mais il n'est pas le ministre des Français.
00:08 Voilà, donc c'est un problème.
00:10 C'est-à-dire qu'au lieu d'être le ministre de l'Éducation nationale,
00:14 dont on aurait aimé justement qu'il reste, parce qu'on peut refuser d'être Premier ministre,
00:19 c'est quelque chose qui est du domaine du possible,
00:21 il aurait pu accomplir ce qu'il s'était engagé à faire, ce qu'il n'a pas fait.
00:25 Donc évidemment, là, on reste tous un peu sur notre faim.
00:28 Les premiers effets ont été des effets d'annonce.
00:31 Il a été ministre en 24 mois, puisqu'il a été nommé juste avant les vacances scolaires.
00:34 Donc, on ne peut pas dire non plus que ce soit la période la plus active de la période scolaire.
00:39 Sur la baïa que tout le monde a saluée, évidemment, il a donné la réponse
00:44 que tout le monde a attendue de Papandiaï, mais que Papandiaï n'a jamais donnée.
00:46 Et donc là, c'est pareil, on est quand même dans, on va dire,
00:50 une manière de fonctionner qui est en réponse au sondage.
00:53 Je veux dire, 99% des Français demandaient qu'il y ait une position ferme sur la baïa.
00:57 100% des établissements demandaient.
00:59 Il a juste dit non.
01:00 Voilà, donc il a eu le mérite de dire qu'on pouvait dire un non à l'éducation nationale.
01:05 Ensuite, il a affirmé au moment où on recevait une succession de résultats catastrophiques sur l'école.
01:11 Je le rappelle, les résultats catastrophiques des évaluations de quatrième en maths.
01:15 Ensuite, l'effondrement de Pisa.
01:17 Il a dit attention, on arrête le massacre.
01:19 On va revenir aux enseignements fondamentaux, ce qu'on dit depuis 15 ans, si vous voulez.
01:24 On va revenir à l'instruction.
01:25 On va revenir au redoublement.
01:27 On va revenir à la valeur des notes.
01:29 Mais ça, il n'y a rien de nouveau.
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