L'Equateur est plongé, selon les mots de son président Daniel Noboa, dans un « conflit armé interne » avec les gangs de narcotrafiquants qui a fait déjà fait au moins dix morts. Dernier et spectaculaire épisode d’une crise sécuritaire sans précédent, des hommes armés ont fait irruption mardi après-midi sur le plateau d’une télévision publique à Guayaquil (sud-ouest), prenant brièvement en otage journalistes et autres employés de la chaîne. Ces faits se sont déroulés trois jours après l'évasion de « Fito », le chef de l'un des principaux gangs criminels du pays.
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00:00 [Bruits de la foule]
00:08 Que la police s'en va !
00:10 Que la police s'en va !
00:12 Que la police s'en va !
00:14 [Bruits de la foule]
00:22 Nous étions dans la rédaction des nouvelles.
00:26 J'ai vu une copine avec son visage de terror
00:31 qui m'a dit "ils nous viennent tuer"
00:33 Ils sont entrés dans le canal.
00:35 Parallèlement à ça, j'ai entendu des tirs.
00:37 Beaucoup de bruit.
00:39 Et ensuite, ce que je fais, c'est sortir du endroit où était la rédaction.
00:44 J'ai pris mon téléphone et je commence à courir comme fou vers un endroit sûr.
00:50 [Bruits de la foule]
01:04 [Musique]
01:33 À partir de ce moment, tout groupe terroriste identifié dans le décret mentionné
01:39 a été transformé en objectif militaire.
01:42 Le présent et le futur de notre patrie sont en jeu.
01:46 Ils ont déclenché une houle de violence pour attirer la population.
01:50 Pour cela, ils ont commis des actes sanglants et sans précédent dans l'histoire de la nation.
01:55 Mais malgré leur brutale maladie, cet effort ne va pas réussir.
02:00 [Bruits de la foule]