[#Journal ] Le 19H30 du 09 janvier 2024

  • il y a 8 mois
[#Journal ] Le 19H30 du 09 janvier 2024

066441717 011775663

̂ :

https://lc.cx/9dgPhl

#GMT
#GMTtv
#Gabon

Category

📺
TV
Transcript
00:00 [Musique]
00:15 Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir.
00:17 Ravie de vous retrouver ce mardi 9 janvier 2024 pour le 19h30 de Gabon Media Time.
00:24 Voici les principaux titres de cette édition d'information.
00:27 À combien s'élève la réduction des émoluments des ministres annoncés par Laurence Ndon ?
00:32 C'est la question qui alimente les conversations depuis la sortie publique du porte-parole du gouvernement.
00:37 Nous le verrons dans ce 19h30.
00:40 "Aide-toi et le c'est" est hérité de racé sous ce slogan que les populations de Moabi ont lancé.
00:46 Les travaux de réhabilitation dépendent de Migamba et de Tsuka à leurs frais.
00:51 Encore une fois de plus, bienvenue en ouverture de ce 19h30.
00:55 Invité sur le plateau de Gabon 1ère au sujet de l'épineuse question des bourses scolaires pour le secondaire,
01:01 Laurence Ndon, porte-parole du gouvernement de transition, a indiqué que les émoluments des membres du gouvernement
01:07 avaient été réduits, chose qui nécessite aux yeux de l'opinion que le gouvernement fasse la lumière sur cette question en regard.
01:13 Selon les autorités de la transition, la transparence dans la gestion de la chose publique
01:18 est un principe cardinal qui distingue ce gouvernement de ceux des sept dernières années.
01:23 Dans cette optique d'asseoir la transparence, le comité pour la transition et la restauration des institutions
01:29 avait communiqué publiquement sur la réduction des émoluments perçus par les députés et sénateurs de la transition.
01:35 Côté gouvernement, c'est motus et bouche cousue.
01:39 L'opinion publique découvre au détour d'une phrase inattendue du porte-parole du gouvernement
01:43 que cette baisse a bien été appliquée aux membres du gouvernement.
01:47 C'était le 18 octobre 2018 que le colonel Ulrich Mofumbi Mofumbi
01:52 annonçait à la faveur d'un communiqué une réduction du traitement dû aux parlementaires de la transition.
01:57 Le porte-parole du CTRI s'était voulu précis puisqu'il avait annoncé pêle-mêle
02:02 la réduction des indemnités des parlementaires, la suppression des fonds politiques,
02:06 la suppression de la prime de transport du 17 août, la réduction de moitié de l'indemnité de cession.
02:12 Si depuis lors aucun communiqué n'a été rendu public en ce qui concerne les membres du gouvernement,
02:17 Laurence Ndon a été claire.
02:19 Dans un contexte de crise et on demande à chacun dans un élan patriotique
02:24 de faire un effort pour que notre pays revienne à l'équilibre budgétaire.
02:27 Le gouvernement a fait cet effort-là.
02:29 On a réduit le gouvernement.
02:31 Les ministres d'aujourd'hui n'ont pas les mêmes émoluments que les ministres d'hier.
02:34 C'est leur participation à l'effort de guerre.
02:36 Si dans l'absolu cet effort peut être salué par tous,
02:39 c'est l'opacité autour de cette question qui interroge.
02:42 Si le membre du gouvernement n'a pas apporté de détails sur le traitement des ministres actuels,
02:47 une étude publiée en 2018 par l'économiste et actuel ministre de l'économie et des participations,
02:52 Miles Macy, révèle que le salaire net annuel d'un ministre est de 34,8 millions de francs CFA.
02:59 À ce traitement, il faut ajouter 24 millions de francs CFA de primes annuelles
03:04 correspondant à des fonds politiques permettant d'alimenter une base politique
03:08 et 500 000 francs CFA de frais d'admission par jour.
03:11 Ainsi, le traitement d'un ministre simple représenterait, selon l'économiste,
03:16 plus de 58 millions de francs CFA par an et par personne.
03:20 Après cette sortie de Lawrence Ndon, le CTRI est donc désormais attendu
03:24 afin de donner des précisions sur les traitements des membres du gouvernement.
03:28 Après plus de 12 années de dur labeur, le groupe mini-REMINA a enfin obtenu le quitus
03:37 permettant le lancement de ses activités.
03:40 C'est à la faveur d'une rencontre avec le ministre des Mines,
03:43 Hervé Paprikopianga, que l'administrateur-directeur général de REMINAC, Joe Hariti,
03:47 a reçu le décret présidentiel autorisant la société à lancer la phase de production
03:52 du minerai de fer sur le site de Banyaka, à 70 km au sud de Franceville, commentaire Iris Obanga.
03:59 Les opportunités d'investissement au Gabon sont considérables.
04:03 Dans ce long processus de formalisation au vu de l'exploitation du minerai de fer de Banyaka,
04:08 REMINAC, filiale de Giennemines, s'est attelé à mener toutes les études de faisabilité,
04:13 ainsi que l'étude d'impact et environnemental.
04:15 Toutes choses utiles dans la phase opérationnelle que l'entreprise fixe au deuxième trimestre 2025.
04:21 Entre 1 000 et 1 200 emplois en perspective,
04:24 c'est l'engagement pris auprès des autorités gabonaises par l'entreprise minière.
04:27 En effet, selon le groupe, ce sont entre 500 et 700 compatriotes
04:31 qui devraient à terme pouvoir bénéficier de manière directe d'un emploi.
04:35 Et environ 500 emplois générés grâce aux entreprises sous-traitantes.
04:39 Par ailleurs, l'entreprise s'est engagée à construire la route permettant l'acheminement du minerai,
04:44 suivie de la mise en place d'une ligne électrique.
04:46 Se félicitant de la prise en compte des engagements de REMINAC
04:49 en matière de responsabilité sociale des entreprises,
04:51 Hervé-Patrick Obanga a toutefois rappelé à son hôte l'importance du respect des engagements pris,
04:57 lesquels feront l'objet, selon le membre du gouvernement,
04:59 de contrôles scrupuleux de la part de ses services.
05:02 Notons qu'au démarrage de la production prévue en 2025,
05:05 l'entreprise tape dans un premier temps sur une production de 3 millions de tonnes par an.
05:10 Dans la phase de lancement initial, ce sont plus de 125 milliards de francs CFA d'investissement engagés.
05:17 Après l'annonce faite par le CTRI à travers le colonel Ulrich Manfoumbi le 25 octobre dernier,
05:26 indiquant que désormais les marchés publics du secteur des travaux publics inférieurs à 150 millions de francs CFA
05:32 seront réservés aux petites et moyennes entreprises gabonaises,
05:36 le ministre des Travaux publics a lancé une campagne de recensement des PME locales.
05:40 Après examen des dossiers, Flavien Zingin Zundu et ses équipes
05:44 ont recensé pas moins de 982 dossiers, retenant au final 930 PME.
05:49 On écoute.
05:50 C'est en présence des membres de la commission interministérielle
05:53 que le ministre des Travaux publics Flavien Zingin Zundu a procédé ce lundi 8 janvier 2024
05:58 à la conclusion des travaux d'évaluation des différents dossiers des opérateurs exerçants
06:02 dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
06:05 Sur les 982 dossiers réceptionnés à l'issue de la campagne de recensement menée
06:09 et relative à l'accès des PME du secteur des BTP au marché public
06:13 d'un montant inférieur à 150 millions de francs CFA,
06:16 932 petites et moyennes entreprises gabonaises ont été retenues.
06:20 Un chiffre qui aurait pu être plus important puisque 23 dossiers sont incomplets
06:24 et 27 ont été rejetés, n'appartenant pas aux nationaux.
06:28 Si la première phase des travaux s'est bien déroulée,
06:31 Flavien Zingin Zundu a toutefois rappelé
06:33 qu'il revient au ministère du Commerce et des PME de finaliser l'opération.
06:36 Celui-ci devra notamment procéder à la délivrance des agréments
06:40 qui serviront à identifier les PME gabonaises
06:42 éligibles à l'attribution des marchés publics
06:44 d'un montant inférieur à 150 millions de francs CFA.
06:48 Une plus grande cohésion entre les administrations est donc attendue
06:51 afin de matérialiser cette vision entrepreneuriale
06:54 portée par les autorités de la transition.
06:56 Outil essentiel et obligatoire dans l'attribution des marchés publics,
07:00 l'agrément PME, qui offre plusieurs avantages à son détenteur avec notamment
07:05 l'accès prioritaire à la commande publique,
07:07 l'exonération des impôts pendant une durée bien précise
07:10 et même l'exemption de la garantie de soumission
07:12 qui est souvent demandée lors des appels d'offres.
07:14 Devrait donc être délivré dans les prochains jours à ces PME.
07:18 Vu l'urgence de mettre en oeuvre ces projets d'infrastructure.
07:21 Quelques mois à peine après l'annonce,
07:22 l'heure est donc bel et bien aux actes pour les autorités de la transition
07:26 qui envoient un signal fort en direction des PME locales.
07:30 Adopté par les députés le vendredi 22 décembre dernier,
07:36 le projet de loi de finances 2024 prévoit une chute
07:40 de près de 1,5 milliard de francs CFA de budget dédié
07:43 au soutien des politiques agricoles,
07:45 confirmant l'absence d'ambition agricole du gouvernement de transition et du CTRI.
07:50 Cette ligne budgétaire amenée à 3,2 milliards de francs CFA en 2024
07:55 contre 4,6 milliards de francs CFA en 2023
07:58 interpelle dans un pays qui importe quasiment tout ce qu'il consomme.
08:02 Reportage.
08:03 La loi de finances a fixé le budget 2024 de l'État à 4 162 milliards de francs CFA.
08:09 S'il s'agit du plus gros budget de l'histoire du pays,
08:12 cette augmentation ne s'applique pas à tous les pans de l'État.
08:15 En effet, le ministère de l'Agriculture a perdu près de 30%
08:19 des finances allouées au soutien des politiques agricoles.
08:21 Une décision qui interroge sur la place qu'occupe ce secteur,
08:24 socle de tout développement économique dans les projets structurants
08:27 des autorités de la transition.
08:28 Producteur agricole et candidat à la présidentielle de 2023,
08:32 Raymond Donsima vantait les atouts de l'agriculture
08:35 et projetait d'en faire un des leviers de l'employabilité des jeunes.
08:39 Quelques mois seulement après ses promesses de revaloriser ce secteur,
08:42 c'est pourtant le contraire qui s'exécute.
08:44 Résultat, Jonathan Egnomba, ministre de l'Agriculture,
08:47 ne disposera que de 3,2 milliards de francs CFA
08:50 pour mener à bien sa politique agricole.
08:52 Équivalente aux dépenses qui devraient être engagées
08:55 pour la gratuité des transports,
08:56 ces fonds dédiés au soutien des politiques agricoles
08:58 confirment donc le fait que l'agriculture ne figure pas
09:01 au titre des priorités du gouvernement.
09:03 Toute chose qui expliquerait l'absence de politiques agricoles spécifiques
09:06 dans la feuille de route présentée au Parlement le 7 décembre dernier.
09:10 Avec un budget global d'environ 16 milliards de francs CFA
09:13 en prévision pour 2024,
09:14 l'agriculture omputée d'un peu plus de 9 milliards de francs CFA
09:18 par rapport à l'exercice 2023
09:20 semble bel et bien le parent pauvre de notre économie.
09:22 Une diminution substantielle qu'on a du mal à expliquer
09:25 quand on connaît les ambitions du Gabon
09:27 en matière de sécurité alimentaire et de développement agricole.
09:31 Ramener les Gabonais à la terre,
09:33 lutter contre la dépendance extérieure
09:35 et favoriser l'emploi des jeunes,
09:37 tels étaient les projets de l'ancien régime.
09:38 Des objectifs qui ne semblent pas intéresser
09:41 le gouvernement de la transition.
09:43 En société d'érection, la province de Lanyanga,
09:48 interpellée sur les coupures intempestives
09:51 qui accablent les populations de Moabi,
09:53 chef-lieu du département de Ndouni,
09:55 la société d'énergie de Dugabon a annoncé le vendredi 6 janvier 2024
09:59 que l'état de dégradation des routes en était la principale cause.
10:03 L'as d'attendre l'intervention des travaux publics,
10:06 ses compatriotes n'ont eu d'autre choix que de se cotiser
10:09 pour la réhabilitation des voies endommagées.
10:11 Reportage.
10:12 Debout pour protester contre les coupures intempestives
10:15 le vendredi 29 décembre dernier,
10:17 les habitants de la Douyni ont interpellé
10:20 les autorités de la transition,
10:21 en l'occurrence le ministre des travaux publics,
10:23 le général Flavien Zengizoudou,
10:25 sur l'impraticabilité des voies de la localité.
10:28 Au regard de l'impact considérable sur le quotidien,
10:32 ils ont décidé de mettre eux-mêmes le pied à l'étrier
10:35 sous les yeux des travaux publics médecins après la mort.
10:38 Nous savons qu'au Gabon, les pouvoirs publics
10:41 ont l'habitude d'intervenir quand il y a mort d'homme.
10:44 Nous osons croire, monsieur le président,
10:46 que vous ne voulez pas que les populations de la Douyni
10:48 souffrent en perdant leur fils à cause de la dégradation des ponts.
10:52 C'est en ces termes que Jules Ibuanga
10:54 porte parole des manifestants à exprimer
10:57 l'urgence d'intervenir le 29 décembre dernier.
11:00 Pourtant, vu l'incidence de cette situation
11:02 sur les activités quotidiennes de ses compatriotes,
11:05 ces derniers se sont cotisés pour financer
11:08 les travaux des axes détériorés.
11:10 D'après une source proche du dossier,
11:12 plus de 700 000 francs CFA auraient été récoltés.
11:15 Alors que les habitants de la Douyni
11:17 et le conseil municipal et départemental
11:19 se sont mobilisés pour démarrer les travaux la semaine dernière
11:23 sous le slogan "Aide-toi et le CTRI t'aidera",
11:26 les engins des travaux publics ont démarré,
11:28 lundi 8 janvier dernier, soit dix jours après la manifestation.
11:32 Un déplacement qui intervient après que les volontaires
11:35 ont effectué les travaux du pont Migamba
11:37 et attaqué ceux de la déviation du pont de Tsouka.
11:41 L'an dernier déjà, ces mêmes populations
11:43 ont tenté elles-mêmes de réhabiliter les routes de Moabie.
11:45 À la faveur de son discours à la Nation
11:51 tenu ce dimanche 31 décembre 2023,
11:53 le président de la transition,
11:55 le général de brigade Brice Clotaire Oligengema,
11:58 a annoncé la libération en 2024 de 1000 prisonniers.
12:01 Une mesure sociale qui pourrait faire l'affaire
12:04 de Théophile Bantem-Ecroué depuis 1988
12:08 pour suspicion de cannibalisme
12:10 et dont la situation judiciaire lui permet de bénéficier
12:13 d'une remise en liberté tant en droit qu'en grâce présidentielle.
12:17 On écoute.
12:17 Si le chef du comité pour la transition
12:19 et la restauration des institutions
12:21 a annoncé une série de mesures devant voir le jour en 2024,
12:25 la plus marquante reste assurément la libération de 1000 détenus.
12:30 Le général de brigade Brice Clotaire Oligengema
12:32 s'est limité à indiquer que cette opération de grâce présidentielle
12:35 se fera sous les conditions prévues par la loi.
12:38 Le numéro 1 des gabonais est resté flou
12:41 sur les profils des futurs bénéficiaires.
12:43 Tout porte à croire que les personnes sans jugement
12:45 et d'autres en situation singulière seront prioritaires.
12:49 En réaction à la sortie du ministre de la Justice
12:51 gardé sot de la transition
12:53 sur la condition carcérale irrégulière de certains détenus,
12:57 le chef du comité pour la transition
12:58 et la restauration des institutions
13:00 a entrepris de remettre en liberté 1000 d'entre eux.
13:04 Si d'aucuns font un focus sur le lieutenant Kelly Obian,
13:07 Patricie Tanassa ou encore Tony Ondomba,
13:11 personne n'évoque le cas Mbantem,
13:13 le fameux théophile Mbantem,
13:16 incarcéré depuis 35 ans pour acte de cannibalisme,
13:20 lequel a sollicité depuis le 1er octobre 2020
13:23 sa mise en liberté.
13:25 Dans sa missive réceptionnée par l'inspecteur des affaires judiciaires
13:28 près du tribunal de première instance de Libreville,
13:31 le prisonnier le plus célèbre du Gabon
13:33 justifie d'une bonne conduite en foi de quoi
13:35 il serait d'emblée éligible à bénéficier de la clémence
13:38 de la justice gabounaise conformément à la loi en vigueur.
13:41 Un contexte favorable dans le Mianko serait enfin enclin
13:45 à accepter de regagner la vie normale
13:47 après avoir refusé à maintes reprises les mains tendues
13:50 de feu Omar Bongo.
13:51 Autant dire que l'eau a coulé sous les ponts.
13:54 Le général Oliguine Gema va-t-il redonner sa chance
13:56 à cet homme né de nouveau ?
13:58 La question vaut son pesant d'or.
14:00 Cité d'une génération à une autre,
14:02 Mbantem de son prénom théophile
14:04 révèle l'image du mangeur de chair humaine.
14:06 Placé en détention préventive le 27 avril 1987,
14:11 il serait finalement condamné à la peine capitale
14:13 à l'issue de l'audience criminelle du 2 novembre 1988,
14:17 au terme d'une procédure biaisée sur la forme
14:19 avec effet néfaste sur le fond.
14:21 Dans un entretien accordé à une de nos sources,
14:24 l'intéressé a purement refuté
14:26 les accusations portées à son nom contre par la cour
14:29 depuis trois décennies.
14:31 "Je suis innocent", a réaffirmé Théophile Mbantem.
14:35 Poursuivant son propos,
14:36 ce dernier a levé le voile sur les circonstances
14:38 ayant entraîné son interpellation et sa condamnation.
14:42 "Je suis mécanicien de ligne,
14:44 conducteur de tout engin sur rail en 1987.
14:48 Mon temple, cise à Akournamb,
14:50 commençait déjà à refuser du monde
14:52 dû aux nombreuses guérisons des patients.
14:54 C'est ce succès qui m'a attiré des ennemis",
14:57 aurait-il confié à notre source.
14:59 Aussi, aurait-il ajouté,
15:01 avoir eu des ennuis avec un certain Abbé,
15:05 une autorité du pays
15:06 sur qui il ne donnerait pas d'ample information.
15:10 À l'affût de toute erreur de la part de Mbantem,
15:12 Abbé aurait attendu
15:14 qu'un patient venu en mauvais état
15:16 perde la vie dans son temple
15:18 pour régler ses comptes en montant de toutes pièces
15:20 une histoire de cannibalisme,
15:22 laquelle permettra à la justice de l'interpeller
15:24 puis de le mettre sous mandat de dépôt
15:26 le 27 avril 1987.
15:29 Il sera présenté à la barre
15:31 durant l'audience criminelle du 2 novembre 1988,
15:34 dont il sera jugé coupable de meurtre assorti
15:37 de la peine capitale.
15:39 Exemplaire dans son mode de vie au sein de la prison,
15:41 il a ouvert la première cellule de prière en 1993.
15:46 Mbantem aura traîné son spleen pendant 35 ans.
15:50 Pour information, la loi n°3/2010 du 15 février 2010
15:56 portant "abolition de la peine de mort en République gabonaise"
15:59 dispose dans son article 5, aligné à 2,
16:02 que le condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
16:05 ne peut bénéficier d'une mesure de grâce ou d'amnistie,
16:09 de libération conditionnelle ou de réhabilitation
16:12 avant d'avoir accompli 30 ans d'emprisonnement au moins.
16:16 Est-il clairement énoncé ?
16:18 Une disposition légale qui rend recevable la requête de Théophile Mbantem
16:22 qui, après 35 ans de prison,
16:25 mûlé à un comportement jugé irréprochable par les agents pénitentiaires,
16:29 pourrait prétendre à cette grâce.
16:31 La Confédération syndicale des travailleurs du Gabon
16:37 a par la voix de son conseiller technique Camille Mbombo Mwele
16:41 sollicité la réforme du code agricole.
16:43 La centrale syndicale a par la même occasion
16:46 interpellé le ministre du Tourisme Jonathan Inoumba
16:49 sur l'inadéquation entre la législation en vigueur dans le secteur agricole
16:54 et les réalités que vivent les employés.
16:56 Le point avec Rissobanga.
16:58 Bible du secteur agricole,
17:00 on se sent ce qu'il fixe l'ensemble des règles et principes qui l'origissent.
17:03 Le code agricole en vigueur au Gabon semble dépassé.
17:06 D'ailleurs, Camille Mbombo Mwele déplore le fait que le DITEX
17:10 fasse la part belle aux employeurs,
17:12 tout en réduisant les droits des employés.
17:14 Pour rééquilibrer ces rapports, une réforme serait nécessaire.
17:17 Le conseiller technique de la Confédération syndicale des travailleurs du Gabon
17:22 dénonce l'absence d'une dimension humaine dans le code agricole.
17:25 En effet, selon ce dernier, l'employé n'est presque pas pris en compte dans ce texte.
17:30 Il manque tellement de choses.
17:32 Il n'est donc pas étonnant que les entreprises refusent à leurs agents de se syndiquer,
17:36 a-t-il indiqué.
17:37 Une sortie qui rejoint celle du président de la dite plateforme de la société civile.
17:41 Et Marquis Senghori a maintes fois appelé à un développement égalitaire
17:46 entre employés et employeurs.
17:48 A ce propos, la CSTG appelle à une réforme de la législation en vigueur dans le secteur agricole.
17:54 Daté de 2008, le dit code semble inadapté aux enjeux de l'heure,
17:58 en l'occurrence, la volonté du Gabon de redynamiser ce secteur.
18:01 Le pays n'aurait pas ratifié des conventions internationales
18:04 qui offrent de meilleures conditions aux employés agricoles,
18:07 semble-t-il, pour maintenir ses Gabonais et Gabonaises
18:10 qui y travaillent dans la précarité.
18:12 Au nombre des conventions toujours en instance de ratification,
18:15 celle n°184 sur la sécurité et la santé dans l'agriculture,
18:20 la convention n°131 sur les salaires minimums,
18:23 ou encore celle n°171 sur le travail de nuit.
18:27 Des changements qui pourraient contribuer à rendre le secteur plus attractif
18:31 et encourager celles et ceux qui n'y voient pas de perspective d'emploi à s'y intéresser.
18:36 Le secteur de l'agriculture est en vie d'une législation dans la pratique qui devrait se faire.
18:44 L'administration est chargée de la recherche de l'agriculture,
18:50 de ratifier un certain nombre de conventions qui,
18:55 ma foi, sont restées en instance jusqu'à aujourd'hui.
18:58 Les autorités de la transition et particulièrement le ministre de l'agriculture,
19:02 Jonathan Inoumba, sont donc appelés à se pencher sur cette question.
19:06 Rappelons que dans la présentation de sa feuille de route,
19:09 le Premier ministre de la transition, Raymond Ndon Sima,
19:11 n'a pas énoncé de politique agricole spécifique.
19:14 Pourtant ce dernier, alors candidat à la présidentielle de 2023,
19:18 promettait d'en faire un des leviers de l'employabilité, notamment chez les jeunes.
19:23 La révision du Code agricole pourrait donc donner du grain à moudre au ministre de l'agriculture.
19:28 Nous sommes arrivés au terme de notre édition d'information.
19:31 Merci pour votre fidélité.
19:33 Soyez à l'heure de l'info sur Gabon Media Time
19:36 en restant connectés sur nos différentes plateformes numériques.
19:39 Bon début de semaine à tous.
19:41 Excellente soirée.
19:43 Générique.