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00:00 Jean-Christophe Gagnon est avec nous en plateau. Bonjour.
00:03 Politologue et conseiller en communication, c'est bien un homme de communication qui a été désigné Premier ministre.
00:07 Clairement, on sent bien d'ailleurs que c'est une des principales raisons, sinon la première, pour laquelle Emmanuel Macron l'a choisi.
00:14 Ses performances dans l'espace de la rue médiatique, de la rue politique, aussi de terrain, j'irais, ils croisent les deux.
00:20 C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui est vraiment de son temps et en même temps qui a une capacité d'animal politique encore en formation.
00:28 On sent bien qu'Emmanuel Macron, il fait partie de celles et ceux qui l'a poussé, même le plus poussé peut-être.
00:34 C'est peut-être le fils préféré, on va dire, de quelqu'un qui n'a pas vraiment d'enfant dans la vraie vie.
00:38 Emmanuel Macron, là, c'est vraiment son fils politique préféré. On sent bien que ça a été préparé depuis un long moment.
00:44 On peut même imaginer d'ailleurs que son passage à l'éducation nationale, rapide, décidée très rapidement, rappelons-nous, pendant l'été,
00:52 c'était peut-être la rampe de lancement de cette fusée qui est destinée à affronter finalement un alter ego qui est de l'autre côté,
01:01 qui est plus jeune que lui d'ailleurs, mais qui est aussi un animal particulier, politique particulier, Jordan Bardella.
01:05 On voit bien que c'est là l'enjeu majeur de cette affaire, au-delà du gouvernement.
01:08 Le meilleur de rassemblement national. Jordan Bardella, 28 ans, un choc de génération.
01:13 Exactement.
01:14 Voilà, ça ne nous rajeunit pas. Un homme populaire, Gabriel Attal. Est-ce qu'Emmanuel Macron a suivi l'opinion aussi ?
01:21 Oui, alors c'est à la croisée des chemins. C'est populaire parce qu'il a cette popularité qui en plus propose une extension.
01:27 Et là c'est très politique, une extension vers la droite. C'est-à-dire qu'il est apprécié des électeurs de droite.
01:33 On ne peut pas dire qu'il soit apprécié des élus de droite, ça c'est une autre affaire, on peut en parler après pour le Parlement,
01:37 mais des électeurs de droite, oui. Parce qu'il a cette capacité de saisir les thématiques de l'opinion et de les saisir comme on le ferait dans la conversation normale.
01:46 C'est-à-dire que vous voyez, quand il y a un vrai sujet, il y va. Je ne parle pas de traitement des sujets, mais de prendre en communication finalement les grands sujets de l'opinion.
01:54 On parle de sécurité, d'autorité, tout ça, ça parle à l'école de droite.
01:57 On ne parle pas de la baïa là, par exemple.
01:58 C'est aussi ça, c'est-à-dire évidemment, quand il dit à l'Assemblée "maintenant c'est fini, le laissez aller".
02:03 C'est de la fermeté quoi.
02:04 C'est de la fermeté. Gabriel Attal, c'est un peu les deux. Si on parle de sport, en foot en particulier, c'est un attaquant de pointe.
02:12 C'est le gars qui va, petit gabarit, mais très véloce, très rapide, plutôt technique sur le plan de la communication et de la politique, parce que finalement, formation accélérée, mais quand même assez dense.
02:21 Et de l'autre côté, c'est un petit peu un soliste.
02:23 Et là, ça sera le principal défi pour lui. Dans un orchestre, c'était celui qui était le violon star, si vous voulez.
02:29 Le violoniste star est là pour le coup. On verra comment ça peut se passer, malgré qu'il est chef d'équipe et chef d'orchestre, puisque à Matignon, on est d'abord un chef d'orchestre.

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