Arrivée du nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, à Matignon, pour la passation de pouvoir avec Elisabeth Borne.
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00:00 On aime quand même être un petit peu sur l'instantanéité.
00:03 Gabriel Attal qui vient sur le trottoir là de répondre à deux ou trois questions,
00:06 voilà, il commence à prendre la mesure, à endosser le costume de Premier ministre
00:11 et tout ce qui va avec, et qui là commence à saluer certains des collaborateurs de Matignon.
00:16 C'est un exercice évidemment tout à fait nouveau pour lui.
00:19 Il va falloir aussi qu'il imprime son style,
00:21 qu'il se démarque d'une certaine manière aussi d'un Emmanuel Macron.
00:24 S'il sera un simple exécutant, comme l'opposition semble le signifier pour l'instant,
00:29 ou bien est-ce qu'il s'émancipera quelque peu de la personnalité d'Emmanuel Macron
00:35 qui, c'est vrai, tire les ficelles.
00:37 Élodie Huchard est aux premières loges,
00:38 on va peut-être commenter cette image.
00:40 Gabriel Attal tout sourire, qui est donc arrivé à pied, Élodie.
00:43 Oui exactement Nelly, il faut comprendre pour nos téléspectateurs
00:48 que le ministère de l'Éducation nationale est à 150 mètres à peine de l'hôtel de Matignon.
00:53 Donc effectivement Gabriel Attal qui a choisi de venir à pied,
00:56 il est juste à l'entrée de la cour de Matignon.
00:59 Face à lui, le Perron, la garde républicaine.
01:01 Et je vois à l'instant Elisabeth Borne,
01:03 et c'est pour ça en fait que Gabriel Attal attendait,
01:05 Elisabeth Borne qui vient de s'installer,
01:07 qui l'attend sur le Perron, il y a la garde républicaine autour.
01:11 Et maintenant il va y avoir d'abord une première étape,
01:13 qui est alors des rires qui retentissent.
01:15 Je ne sais pas ce qui a fait rire toute l'Assemblée.
01:19 Et maintenant ils vont évidemment se saluer,
01:20 il y aura un petit entretien entre les deux,
01:23 évidemment d'abord sans doute pour se féliciter,
01:25 se remercier et pour parler des premiers dossiers urgents.
01:28 Et puis ensuite, et vous le suivrez bien évidemment,
01:30 les deux prises de parole de l'ancienne première ministre
01:32 et du nouveau premier ministre Gabriel Attal.
01:34 Merci Élodie, à tout à l'heure.
01:36 Alors la collade évidemment,
01:38 vous voyez on va continuer cette image
01:39 jusqu'à ce qu'il s'engouffre à l'intérieur
01:40 pour aller se dire quelques mots
01:42 avant de prendre la parole devant les collaborateurs
01:44 et les micros de la France entière.
01:47 La collade est chaleureuse, la bise également,
01:49 évidemment on rappelle qu'ils se connaissent bien.
01:52 Ils s'appréciaient, Gabriel Attal et Elisabeth Borne.
01:55 Ça n'a pas été le cas avec tous les ministres,
01:56 on pourra parler peut-être de ceux qui ont pris en brage
01:57 sans doute de cette nomination
01:59 ou qui ne comprennent pas pourquoi lui et pas nous.
02:01 Il y a aussi des égaux à chaque fois aménagés
02:03 même si sans doute les Français s'en fichent.
02:05 Mais voilà, c'est aussi la politique Antoine Armand.
02:08 Oui, c'est un homme et une femme politique
02:10 qui se connaissent depuis longtemps,
02:11 qui s'apprécient, qui travaillent ensemble
02:12 et qui ont, vous parliez des égaux,
02:14 justement, eu le point commun,
02:15 et ont le point commun d'avoir le courage d'agir.
02:19 Quand il a fallu mener la réforme des retraites,
02:21 je crois que ce n'était pas la réforme la plus populaire
02:22 des dernières décennies.
02:23 Quand il a fallu faire aboutir la loi sur l'immigration,
02:26 pareil, ça a provoqué des crispations.
02:28 Quand il s'est agi d'interdire la baïa
02:30 ou de dire le redoublement reviendra in fine
02:32 à la main des professeurs,
02:33 ce sont des mesures difficiles à prendre
02:35 parce que vous avez une partie du corps social,
02:37 de la population qui s'y oppose fortement.
02:39 Et donc les deux ont tenu bon, ont tenu le cap
02:42 et c'est ça qu'on attend aujourd'hui, en fait, de Gabriel Attal.
02:44 Parce que ce qui était dit tout à l'heure sur Matignon
02:46 est très juste, c'est un lieu d'arbitrage.
02:48 Si ça devient un lieu d'arbitrage technocratique et technique,
02:51 les Français ne comprennent plus ce qu'on fait
02:53 et on prend des demi-mesures.
02:54 Or ce qu'attendent les Français, et je crois que c'est le sens aussi
02:57 de la nomination de Gabriel Attal,
02:58 c'est plus de demi-mesures.
03:00 Et la fin de Pâtes Vagues.
03:02 Alors...
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