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TVTranscription
00:00 [Musique]
00:04 Ici, dans cette maison de Dieu, chacun trouvera le pardon, le soulagement.
00:10 Il se passe des choses pas très catholiques dans cette secte religieuse.
00:15 Un de leurs péchés mignons est de faire disparaître certains membres pour toucher leurs primes d'assurance.
00:21 Bud Spencer entre au couvent pour remettre de l'ordre dans les ordres.
00:30 Vous pouvez parler, faire taire.
00:32 Samedi 20h30, le professeur entre au couvent.
00:36 [Musique]
00:58 [Musique]
01:27 [Applaudissements]
01:39 Bonjour, merci.
01:41 Juste avant que vous nous rejoigniez, j'étais en train de penser à une chose importante, c'est qu'au fond, la télévision a une mission.
01:47 Plusieurs missions.
01:48 J'explique. La distraction, nous y arrivons, cette émission, grâce à nos amis humoristes, que voici.
01:53 [Applaudissements]
01:58 La distraction, l'instruction, ceci grâce aux savants qui sont là.
02:01 [Applaudissements]
02:04 Et puis ce terme un peu barbare qu'on appelle maintenant l'interactivité, qui veut dire simplement la communication entre vous, notre côté et nous.
02:10 L'interactivité, grâce à ça, grâce à vos courriers.
02:12 Donc l'émission, messieurs doués, répond à toutes ces missions.
02:14 C'est formidable, je me congratule.
02:16 Merci beaucoup.
02:17 [Applaudissements]
02:21 Je vous vois un peu effondré sous le poids de la révélation.
02:25 Non, non, ce que vous venez de dire est remarquable.
02:27 Oui, j'ai bien compris, mais c'était bien.
02:30 Non, c'était bien. Un langage très direct qui s'adresse à vous.
02:33 C'est vrai que c'était pas vraiment clair dans le fond.
02:35 Si, c'était clair.
02:37 C'est clair, Jean-Marc.
02:38 Relativement.
02:39 Bon, parfait. Alors voilà qui est plus clair maintenant. Les gâteaux qu'on peut gagner...
02:43 Vous n'êtes pas en toit.
02:45 Les gâteaux qu'on peut gagner dans les surdoués sont les suivants.
02:47 Si vous gagnez quelque chose d'une valeur de 1,5, vous aurez le choix entre...
02:51 Des jeux de chèques électroniques, des téléphones cabine anglaise.
02:54 C'est mieux que français, c'est plus joli.
02:56 Des téléphones néon transparents ou encore des montres.
02:58 Si vous gagnez pour une valeur de 2,5, c'est surprenant que ça puisse vous paraître, Jean-Marc,
03:02 il y aura des radio-cassettes en forme de cadiac,
03:04 des auto-radio-cassettes avec enceinte ou encore des radio-double-cassettes laser.
03:08 Enfin, cas de figure qui arrive heureusement souvent, pour 4,5, des magnétoscopes.
03:13 [ Applaudissements ]
03:17 De toutes les façons, on a toujours un petit quelque chose, toujours un petit cadeau pour vous.
03:23 Pas vrai, M. Burgel ?
03:24 C'est adorable.
03:25 Je sais que vous tournez, comme toujours, avec votre spectacle,
03:27 mais j'ai appris avec stupeur que vous étiez également peintre et que vous exposiez vos œuvres.
03:30 Peintre, amateur et débutant, mais je fais ma deuxième exposition du 1er au 15 novembre.
03:35 J'ai été invité par la ville de Montreau à exposer mes élucubrations picturales.
03:41 C'est abstrait, je vous le dis tout de suite.
03:43 Je ne suis pas encore assez doué pour faire du figuratif.
03:45 J'arrive à faire des tâches, maintenant.
03:47 Mais il y a une chose qu'il faut dire, c'est que les cadres sont très beaux.
03:50 Voilà, c'est le 1er au 15 et si vous passez par Montreau, vous êtes tous bienvenus.
03:55 [ Applaudissements ]
04:00 C'est lui qui a fait votre cravate.
04:01 Toutes mes cravates sont faites par Patrick, regarde.
04:03 C'est formidable.
04:04 C'est-à-dire que je bois de la peinture et j'éternue.
04:06 On va maintenant passer aux questions qui sont posées par le public sur le plateau.
04:09 [ Musique ]
04:15 Le 1er candidat vient de Creil, c'est Monsieur Michel Martorell.
04:19 [ Applaudissements ]
04:25 Dis-toi, prenez le micro, voilà, comme ça.
04:28 Vous me semblez avoir un avenir tout trouvé dans la politique.
04:30 Vous avez l'air de saluer la foule avec une aisance.
04:32 Ah, ben oui, c'était toute ma carrière avant.
04:34 Vous étiez...
04:35 Non, pensez-vous.
04:36 Je suis un humble retraité.
04:38 Quel est votre nom, Monsieur ? J'ai bien compris.
04:39 Martorell.
04:40 Ah, j'ai compris, Marcorell.
04:41 Marcorell, empereur romain.
04:43 Voilà, c'est déjà un nom d'empereur.
04:44 Votre question, je vous prie.
04:45 Des dentelles, des bijoux, des bibelots.
04:48 Ah oui, je sais.
04:49 [ Rires ]
04:50 Ah bon, alors j'arrête.
04:51 Non, non, continuez, continuez.
04:52 Des tissus et parfois des fourrures, un micel et une bourse pleines de pièces d'or neuves.
04:58 À quelle occasion ferait-on tous ces cadeaux à la fin du siècle dernier ?
05:03 Vous êtes pas chrono.
05:05 Vous voulez que je vous répète ?
05:06 Ça a une connotation religieuse, je présume.
05:08 Vous pouvez répéter le début, là, tout ce que vous...
05:10 Des dentelles, des bijoux, des bibelots, des tissus et parfois des fourrures, un micel et une bourse pleines de pièces d'or neuves.
05:15 À quelle occasion offrait-on tous ces cadeaux à la fin du siècle dernier ?
05:18 Euh...
05:19 Je cache pas que ça me semble pas très difficile.
05:21 C'est quand on venait de République centrafricaine.
05:23 Non.
05:24 [ Rires ]
05:26 Il y avait des diamants ? Il a pas dit des diamants ?
05:28 Non, non.
05:29 On joue pour un sain.
05:30 Un baptême, une communion solennelle ou quelque chose comme ça ?
05:33 Quelque chose qui correspond à une grande étape du rite catholique, non ?
05:36 Quand Michel...
05:38 Un trousseau ?
05:39 Non.
05:40 C'est pas forcément trousseau.
05:41 Pas exactement ça.
05:42 Non.
05:43 C'est ce qu'on fera à Michel qui se marie très bientôt.
05:45 Oui, mais il me manque un mot précis.
05:47 Lors d'une bénédiction nuptiale.
05:50 [ Rires ]
05:51 Non.
05:52 Non, c'est pas ça.
05:53 On va être un petit peu sévère en ne vous accordant pas la réponse parce que je voudrais un mot précis.
05:56 Vous avez trouvé l'événement, mais il y a un mot précis qui...
05:58 Non, vous n'avez pas l'idée ?
05:59 Euh...
06:00 Alors tant pis, je me tourne vers eux.
06:02 C'est pas le trousseau, c'est autre chose que j'attends.
06:04 Si c'est le mariage, je pense que ça doit être la corbeille que le jeune homme remettait au moment de la signature du contrat.
06:10 Voilà, j'ai vu.
06:11 Inflexible.
06:12 Très bien.
06:13 [ Applaudissements ]
06:16 Le français est une langue riche, chaque mot a une signification précise.
06:20 Parfois c'était une corbeille en vannerie doublée de satin et puis ensuite on a pris...
06:25 Je crois qu'à une époque on offrait même un petit meuble et puis ensuite on l'a porté carrément dans les paquets des fournisseurs.
06:31 Mais dans toute la bonne bourgeoisie, le jour du contrat, le jeune homme devait offrir la corbeille.
06:35 Je me souviens plus, mais je crois que ça devait avoir une valeur précise par rapport à la dot, au revenu du jeune homme.
06:41 Elle n'était pas laissée au hasard.
06:43 Gloria Lasso a un magasin de corbeilles.
06:45 [ Rires ]
06:47 Est-ce qu'un petit défi vous ferait plaisir ou pas pour gagner à la Manitoscope ?
06:50 Vous voulez pas essayer ?
06:51 Non.
06:52 Vous êtes sûr ?
06:53 J'en suis entièrement.
06:54 Vous avez tiré sur votre chance déjà pas mal, là.
06:55 Ah bon ?
06:56 Vraiment sûr ?
06:57 Oui.
06:58 Bon, alors pas de Manitoscope pour vous, un cadeau de 5.
06:59 [ Applaudissements ]
07:04 Vous voyez, il fait plaisir en trouvant, Michel.
07:06 Mais j'ai presque trouvé.
07:07 Oui, presque.
07:08 Toute la différence est là.
07:09 Mais oui, mais je préfère...
07:11 Comme ça, c'est équitable.
07:12 Elle pense à son trousseau qu'elle a reçu.
07:14 Vous le constituez en ce moment même ?
07:16 Oui, tout à fait.
07:17 Qui allez-vous épouser ?
07:19 Il y en a plusieurs qui le sont.
07:20 Je sais pas encore, là.
07:21 On n'a pas encore fait votre choix.
07:22 Vous avez bien raison.
07:23 Bien, on n'étale pas sa vie privée avec on et on reçoit Luc Kugelman de 5,5 sur rien, le château en Neu-Ré-Loire.
07:28 [ Applaudissements ]
07:31 Bonjour.
07:32 Vous prenez le micro ?
07:33 Je vous en prie.
07:34 [ Applaudissements ]
07:35 Joli petit micro et une question.
07:37 Je vous en prie.
07:38 Quelle est la particularité du tableau "La tiare de Saïta Farnes" fait en 1903 qui attira 30 000 curieux ?
07:45 Quelle est la particularité du tableau "La tiare de Saïta Farnes" fait en 1903 30 000 curieux ?
07:52 Mais 30 000 curieux, c'est normal.
07:54 C'était vous, Monsieur ?
07:55 On vous le dit pas.
07:56 Ah, oui.
07:57 Dans vos expositions, il y a au moins ça ?
07:59 Non, tranquille.
08:00 C'est vrai que ça n'en est pas très connu, donc pourquoi autant de gens ? C'est ça la question.
08:03 Parce que c'était une tiare, une tiare genre pas pâle ?
08:07 Une tiare.
08:08 Une tiare quoi, c'était un machin.
08:10 Une tiare banale comme il y en a partout.
08:11 Une tiare.
08:12 Est-ce que c'était pas...
08:13 Une tiare de mélange quoi.
08:14 C'était en quelle année ? On ne sait pas non plus.
08:16 En 1903.
08:18 Est-ce que c'était pour une exposition universelle ou un truc comme ça ?
08:21 Non, pas spécialement.
08:23 La tiare, enfin, c'était pas de la peinture mais avec de l'or et des pierreries vraiment incrustées dans la peinture.
08:27 Non, non, c'était un tableau.
08:28 C'est un tableau.
08:29 Arrêtez avec les pierres.
08:30 Peu de choses.
08:31 Bon, alors, écoute...
08:33 Eh bien, je ne sais pas, là ! Enfin !
08:36 Mais quelle idée de poser une question comme ça ?
08:38 Qu'est-ce qui vous a plu de poser une question comme ça ?
08:41 Mettons nos amis les savants en valeur, le savent-ils ?
08:43 Ah, j'ai pas l'imitatif.
08:45 Moi, j'ai un petit doute quand même sur la notion de tableau parce que j'ai bien entendu parler de la tiare de Saïta Farnès,
08:51 mais non pas en tant que tableau mais en tant qu'objet d'art.
08:54 Car, à ma connaissance, ce fut une tiare, c'est-à-dire une coiffure,
08:58 qui a été vendue au Louvre comme étant un objet antique et qui, en fait, avait été fabriquée par un bulgare, je crois,
09:05 dans les années où il a été vendu.
09:07 Ce serait un faux, donc.
09:08 C'était une escroquerie, en définitive.
09:10 Alors, il y a peut-être eu un tableau qui le représentait ou des illustrations, mais en fait, la tiare...
09:13 Non, mais c'est ce qu'on voulait entendre de vous. Il s'agit bien d'un faux, réellement.
09:16 Ouf !
09:17 On a vendu ça en 1903. C'est l'un des rares faux qui a attiré autant de spectateurs dans l'histoire.
09:21 Restez avec nous.
09:24 Un peu d'effet ?
09:30 Non.
09:31 Ne fouillez pas. Restez là.
09:33 Non. L'infini, sa capacité de jambes arquées et puis nous, vous permettez de tenter votre chance.
09:36 Non, non, c'est bon.
09:37 Moi, je vais essayer de voir.
09:39 Franchement, c'est faisable.
09:41 Peut-être, mais c'est bon.
09:43 C'est une fausse question.
09:44 Eh ben, je suis confus. Félicitations, merci.
09:46 Au revoir.
09:47 Bravo, Jean-Marc.
09:48 Marc, on a déjà du mal à répondre aux vraies questions.
09:56 Alors, s'il faut qu'on réponde aux fausses questions, on n'y arrivera pas à nous...
09:59 Voici le vrai candidat, Madame Agnès Ziegler de Montmagny.
10:01 Ah !
10:02 Agnès.
10:03 Bonjour.
10:09 Bonjour, bonjour.
10:10 Toutes deux rouges vêtues. Merci de vous être mis en accord avec le décor. C'est tout à fait bien joué.
10:14 Allons-y.
10:15 Alors, pourquoi la rencontre entre Nasser, Nehru et Tito à Brioni en 1956 a-t-elle encore des répercussions aujourd'hui ?
10:23 Nasser, Nehru, Tito se sont rencontrés en 1956. Quel rôle se la joue-t-il encore maintenant, top chrono ?
10:28 Eh bien...
10:29 Nasser, Nehru et Tito...
10:31 Michel est bien partie, je pense.
10:32 Oui, là, je suis bien partie parce que j'avais eu un gâteau qui avait été inventé pour l'occasion et... Non ?
10:39 Un gâteau ? Non, c'est pas ça.
10:41 Un gâteau, non.
10:42 Nasser, Nehru et Tito.
10:43 Alors, c'est...
10:44 La bourrade, c'est pas ça.
10:46 La quoi ?
10:47 La bourrade. Non ?
10:48 La bourrade, c'est...
10:49 A Brioni, vous dites, où c'est ça ?
10:51 A Brioni.
10:52 Non mais attendez, c'est nous qui posons la question.
10:54 Oui.
10:55 Merci, commissaire.
10:56 Est-ce qu'il s'était passé en direct dans le journal de Guillaume Durand ou pas ?
11:00 Non, donc c'est comme si ça n'avait pas existé, non ?
11:02 Bon, alors effectivement, c'est déjà...
11:04 Est-ce qu'à l'occasion de ça, on a créé quelque chose ? Ou on a innové quelque chose ?
11:09 Oui, on a créé quelque chose.
11:10 Genre la traduction simultanée ou un machin comme ça ?
11:13 Non, c'est pas ça.
11:14 C'est un plus d'importance.
11:15 L'événement est de plus d'importance que la traduction.
11:17 Les savants.
11:18 Oui, en 56, donc Nehru, Nasser et Tito se rencontrent à Brioni, c'est en Yougoslavie.
11:26 C'était...
11:27 Je crois qu'il faut quand même restituer un petit peu, ça se passait après que la Yougoslavie se soit réconciliée avec l'URSS,
11:34 mais Tito souhaitait garder quand même ses distances
11:38 et Nasser et Nehru étaient les chefs de deux États qui souhaitaient aussi ne pas s'aligner sur la politique des blocs.
11:43 Et ces trois hommes ont jeté les bases du mouvement qu'on appelle le mouvement non-aligné,
11:48 qui réunit encore la plupart des États du tiers monde.
11:51 Ceux qui n'appartenaient à aucun des blocs, dits occidentaux ou comécones.
11:55 Ils s'alignaient ni derrière l'URSS ni derrière les États-Unis.
11:58 Je voulais ajouter que Brioni était la résidence, cette unie, la résidence personnelle de Tito
12:03 et que depuis sa disparition, on peut y faire des séjours de grand luxe qui sont très agréables.
12:07 Eh bien !
12:09 Oui, je vous en prie, Patrick.
12:15 Il paraît que dans la résidence de Tito, on peut même pêcher à l'aligné.
12:25 Oui, c'est vrai. Il y en a de moins en moins des pays non-alignés, ça veut plus dire grand chose maintenant.
12:29 Mais enfin, un petit défi pour un magnétoscope.
12:31 Sûrement pas.
12:32 Incroyable !
12:33 Oh !
12:34 Non, non, non, non, non, non.
12:36 Moi, je les ai tous trouvés.
12:38 Si je les vois avant, oui.
12:40 Non, non, plaisantez. Non, vraiment pas.
12:42 Un magnétoscope, c'est bien. Vous en avez déjà un peut-être ?
12:44 Non.
12:45 Eh bien alors, l'occasion est bonne. J'ai tout essayé.
12:47 Bon, eh bien tant pis, bravo. Merci, vous faites comme vous voulez.
12:51 Quand je vois ces défis, ça me fait de la peine, oui.
12:59 C'est que Michel a un salon de coiffure à Brioni.
13:01 Oui, parce qu'on a fait des petits quand même.
13:04 C'est normal.
13:05 Vous avez une chaîne en quelque sorte.
13:06 Elle prend la coiffure Tito avec...
13:08 Ça va être terrible, ça.
13:09 Elle est pas encore arrivée en France.
13:11 Merci, chers amis. On va se consacrer dans un instant à ceux qui nous ont écrit par courrier.
13:14 Maître Saint !
13:17 C'est le facteur !
13:19 Louis Burgel, mort de rire quand il voit pour la vingtième fois que tu es né.
13:24 J'adore ce petit gag de "C'est le facteur", c'est le public, ça fait beaucoup rire.
13:26 Oui, puis c'est nouveau, on le voit pas souvent.
13:27 On va donc voir une photo de Catherine Sénéchal, de carrière sous poisse.
13:32 Je suis né !
13:34 Alors, carrière sous poisse, j'ai enseigné le grec ancien.
13:41 Je vous demande s'il vous plaît, quelle est l'origine du Jardin des plantes de Paris ?
13:46 Quelle est l'origine du Jardin des plantes de Paris ?
13:48 C'est-à-dire l'époque et le pourquoi de la chose. Stop, chrono.
13:51 Je crois que c'est début de siècle.
13:53 De quel siècle ?
13:54 De début de... Non, non, c'est ce siècle.
13:56 Avant, le XVIe siècle.
13:57 C'était avant, je crois que ça servait.
13:58 C'est beaucoup plus vieux.
13:59 Oui, ça doit être autant de Louis XIV, ça doit servir de pépinière pour alimenter Versailles ou un truc comme ça.
14:06 C'est presque ça. L'époque n'est pas tout à fait bonne et on n'est pas loin.
14:10 C'est là qu'on faisait les recherches sur les plantes, qu'on inclimatait les plantes aquatiques et tout.
14:14 Et puis qu'on fournissait l'orangerie de Versailles.
14:16 Qu'est-ce que vous en pensez, Jacques-David ?
14:17 Les massifs, les parterres, les châteaux, les biens nationaux.
14:21 Oui, Jacques-David, notre juge d'arbitre ?
14:22 Je crois qu'on est assez loin quand même de la réponse.
14:24 On est assez loin de la réponse.
14:26 Oui, bon, d'accord.
14:27 Parce que Patrick a été ami de la duchesse de Villemorin et c'est là qu'il tient ses sources.
14:33 Après, il a tourné avec Truffaut, donc il a évolué.
14:36 Prenez-en de la graine.
14:38 Je vais essayer.
14:39 Non, moi, je trouve qu'il n'était pas si loin que ça.
14:40 Il suffit de changer un peu d'époque et s'adapter.
14:42 Non, ce sont effectivement des plantes, mais ce ne sont pas n'importe quelles plantes.
14:45 Ce sont des plantes médicinales.
14:47 Ce sont les médecins de Louis XIII, Erroir, très, très connu depuis qu'on a publié son journal.
14:53 Et puis, Debrosse.
14:54 Oui, Guy Delabrosse.
14:55 Delabrosse.
14:56 Qui, excusez-moi, j'ai confus.
14:58 Qui, à leur instigation, Louis XIII crée le Jardin des plantes médicinales.
15:03 Formidable.
15:04 Qui était donc au départ un jardin uniquement pharmaceutique en quelque sorte.
15:07 C'est parfait.
15:08 Une sorte de mességuer, à voir la lettre.
15:09 Oui, Jean-Marc.
15:10 J'oserais dire qu'en ce moment, jusqu'à la fin de l'année, il y a au Jardin des plantes une exposition des cristaux géants,
15:20 qui est complètement superbe.
15:21 Il y a des cristaux qui font 1,20 m de haut, qui deviennent du bois.
15:24 Il y a des cristaux qui deviennent du Brésil.
15:26 Et au sous-sol, vous avez une exposition de toutes les pierres qui existent, présentées comme des bijoux de joyeux.
15:31 C'est magnifique.
15:32 C'est bon à savoir.
15:33 Oui.
15:34 Il y a aussi la tombe de Ricasaraille qui est là-bas.
15:36 - Je vous en prie. - Je vous en prie.
15:37 Merci.