Le film des frères Bougheraba, sorti en salles le 27 décembre, provoque de nombreuses scènes de désordre partout en France. Popularité du film, influence des réseaux sociaux… pourquoi ces séances sont-elles le théâtre de tels excès ?
Files d'attente ingérables, jets de projectiles, bagarres... ces scènes sont tirées des salles de cinéma, un peu partout en France. L’élément déclencheur ? Le film "Les Segpa au ski", d’Ali, Ichem et Hakim Bougheraba et coproduit par Cyril Hanouna. Sorti dans les salles obscures le 27 décembre dernier, il provoque de fortes réactions chez les spectateurs.
À Bollène notamment, dans la salle Le Clap, des incidents ont eu lieu en pleine séance ce jeudi 28 décembre. Elle a été interrompue et les 90 personnes présentes ont été invitées à sortir. Et le Vaucluse ne fait pas exception : ces mêmes scènes se reproduisent depuis quelques jours dans de nombreux cinémas comme à Montpellier, Auxerre, Dole, Mont-de-Marsan...Le Clap confiait à La Provence son désarroi : "Une salle de cinéma est un lieu agréable et convivial, pas un défouloir".
Ce n'est pas la première fois que des séances de cinéma se passent ainsi, on avait pu voir de mêmes scènes lors de la sortie du film One Piece ou Creed 3.
Effet de groupe, Tiktok...
Mais pourquoi ce film, qui suit des lycéens devant réussir leur bac et les jeux d’hiver inter-lycées, catalyse-t-il les débordements en salle ? Le journaliste cinéma Nicolas Colle, interrogé par BFMTV, évoque "un public qui n’a pas l’habitude d’aller au cinéma et de fait n’a pas connaissance des us et coutumes, des usages des salles de cinéma. Ils se comportent comme s’ils étaient dans leur salon."
Files d'attente ingérables, jets de projectiles, bagarres... ces scènes sont tirées des salles de cinéma, un peu partout en France. L’élément déclencheur ? Le film "Les Segpa au ski", d’Ali, Ichem et Hakim Bougheraba et coproduit par Cyril Hanouna. Sorti dans les salles obscures le 27 décembre dernier, il provoque de fortes réactions chez les spectateurs.
À Bollène notamment, dans la salle Le Clap, des incidents ont eu lieu en pleine séance ce jeudi 28 décembre. Elle a été interrompue et les 90 personnes présentes ont été invitées à sortir. Et le Vaucluse ne fait pas exception : ces mêmes scènes se reproduisent depuis quelques jours dans de nombreux cinémas comme à Montpellier, Auxerre, Dole, Mont-de-Marsan...Le Clap confiait à La Provence son désarroi : "Une salle de cinéma est un lieu agréable et convivial, pas un défouloir".
Ce n'est pas la première fois que des séances de cinéma se passent ainsi, on avait pu voir de mêmes scènes lors de la sortie du film One Piece ou Creed 3.
Effet de groupe, Tiktok...
Mais pourquoi ce film, qui suit des lycéens devant réussir leur bac et les jeux d’hiver inter-lycées, catalyse-t-il les débordements en salle ? Le journaliste cinéma Nicolas Colle, interrogé par BFMTV, évoque "un public qui n’a pas l’habitude d’aller au cinéma et de fait n’a pas connaissance des us et coutumes, des usages des salles de cinéma. Ils se comportent comme s’ils étaient dans leur salon."
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00:00 Fermez là un peu, c'est juste un problème d'éducation, les parents éduquez vos enfants.
00:04 Si je faisais ça au cinéma, je rentrais à la maison, ma mère me met une série de 124 claques.
00:08 Hicham Bouguéraba, l'un des réalisateurs du film "Les secpas",
00:14 au ski a réagi suite au débordement constaté dans certaines salles.
00:18 Depuis sa sortie sur grand écran, des cinémas ont été victimes de débordements suite à la projection du film,
00:24 obligeant même parfois la police à intervenir.
00:27 Si l'acteur et réalisateur du film a donc déploré le comportement de certains,
00:31 c'est aussi son traitement médiatique qui l'a pointé du doigt.
00:34 Il y a un intervenant qui dit "le public des secpas, c'est un public qui n'a pas l'habitude d'aller au cinéma
00:39 et qui ne connaît pas les us et coutumes".
00:41 Mais frère, tu crois que c'est des chiens ou quoi ?
00:42 Même les villages les plus reculés du monde, ils sont au courant qu'au cinéma,
00:45 tu manges ton pop-corn et tu te la fermes.
00:47 Après, il y a ceux du cinéma d'auteur qui critiquent le film.
00:51 Déjà vous, il n'y a pas de bagarre dans vos salles parce que pour faire une bagarre,
00:53 il faut être au moins deux.
00:54 Et ce n'est pas le cas avec vos films éclatés où Stéphane, un lama, tombe amoureux de Rachid
00:59 qui est devenu fraîchement homosexuel.
01:01 Une colère reprise par l'un des acteurs du film qui dénonce ce comportement
01:04 qui selon lui stigmatise une population souvent issue des quartiers.
01:08 Ça se passe tellement bien qu'ils ont déprogrammé Aquaman, qui est un film d'Hollywood,
01:13 pour mettre les secpas à Roski.
01:14 Ça se passait super bien.
01:16 Dans certaines salles, ils l'ont levé parce qu'il y a certains jeunes qui se sont mal comportés dedans.
01:20 Mais vous voulez quoi ?
01:22 Qu'est-ce que vous voulez en fait ?
01:23 Qu'est-ce que vous voulez ?
01:24 Les gens, ils payent 15 euros la place du cinéma, vous allez faire carnage dans la salle
01:28 et après, effet boule de neige, ils enlèvent le film.
01:31 Vous faites quoi ?
01:32 Vous faites quoi ?
01:33 Mais qu'est-ce que vous avez dans la tête ?
01:35 Qu'est-ce que vous avez dans la tête ?
01:37 Vous savez les grandes baffes que vous méritez.
01:39 Depuis sa sortie et ses débordements, plusieurs cinémas en dehors
01:43 ont déjà pris la décision de déprogrammer le film.
01:45 (cris de joie)