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Feu d'artifice, concerts, ola, karaoké... Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, détaille sur France Bleu Paris le programme de la grande soirée du Nouvel An.

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00:00 Et cette question qu'on vous pose ce matin, que faites-vous pour le nouvel an ?
00:03 Grosse fiesta ou rien du tout ? On vous ouvre l'antenne, c'est maintenant, c'est au 01.42.30.
00:08 Et au rayon des sorties, Yoann, on a le grand classique, vous en parliez, les fameux Champs-Elysées.
00:13 Bonjour Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris.
00:16 On va parler ensemble, parce qu'évidemment ça intéresse tous les franciliens qui vont
00:19 vouloir trinquer sur les champs, on va parler ensemble des accès évidemment pour dimanche
00:23 sur Paris.
00:24 Mais d'abord, on me souffle dans l'oreillette et le journaliste Laurent Luyal a évoqué
00:29 il y a quelques minutes sur notre antenne, il y a une grande OLA qui se prépare dimanche
00:34 à Paris, une tentative de record du monde.
00:37 C'est quoi cette histoire, dites-nous tout.
00:38 C'est simplement qu'à année exceptionnelle, événement exceptionnel, la ville de Paris
00:43 organise une soirée beaucoup plus longue que d'habitude qui commencera à partir de
00:48 19h avec des animations musicales et puis évidemment en point d'orgue, le feu d'artifice
00:53 et le spectacle à minuit pile.
00:55 Et donc toute la soirée, il y aura des animations musicales et effectivement, nous avons pour
00:59 objectif d'organiser la plus grande OLA du monde qui rassemblera, nous l'espérons,
01:03 plusieurs centaines de milliers de personnes, probablement de 500 000 à 1 million de personnes.
01:07 Et donc voilà, c'est une façon d'animer la soirée, toujours un peu longue, d'aller
01:11 au champ, il faut se reprendre un petit peu à l'avance et donc cette année, on va
01:14 faire beaucoup d'animations avant pour que les gens puissent patienter de façon agréable.
01:18 Bon, s'il y a des auditeurs qui veulent participer à ce record du monde de la OLA, il faut
01:24 se positionner où ? C'est où ? C'est à quelle heure ?
01:26 Alors c'est sur tous les Champs-Elysées, puisque toute la zone sera accessible et avec
01:30 une visibilité sur le spectacle et sur toutes les animations tout au long de la soirée.
01:34 Il faut essayer d'y aller un peu tôt parce que, évidemment, pour des raisons de sécurité,
01:38 il y aura une jauge et donc en fonction du nombre de personnes, au bout d'un moment,
01:41 on pourra être contraint de fermer l'accès, donc il faut venir plutôt tôt.
01:44 Et puis deuxièmement, ceux qui viennent habituellement le savent, on évite de venir en voiture,
01:49 il faut plutôt privilégier les transports en commun.
01:51 Il y a de nombreux de zines de métro qui vont fonctionner toute la nuit.
01:53 Il y a des restrictions pour des raisons de sécurité là encore et donc on s'y prend
01:57 un peu à l'avance, mais c'est assez facile d'y venir et c'est un très bon moment en
02:00 famille.
02:01 J'ai googleisé la plus grande OLA du monde et je me suis rendu compte, avec surprise,
02:06 que c'est quand même assez technique.
02:07 Il y a la plus grande OLA en termes de nombre de gens, il y a la plus grande OLA en termes
02:11 de longueur, en termes de durée, en termes de mètres.
02:14 Là on est sur un record de quoi ? Chacun sa spécialité, là c'est le nombre
02:17 de participants.
02:18 L'idée c'est de faire une grande vague sur tous les Champs-Elysées, ça peut être
02:21 extrêmement sympa.
02:22 Je rappelle que c'est France Bleu qui avait organisé le record du monde de la plus grande
02:26 chenille.
02:27 4600 participants, c'était à la dernière grande braderie de Lille.
02:31 Emmanuel Grégoire, vous en avez parlé cette soirée du Nouvel An à Paris, à vivre sur
02:35 France 2 et sur France Bleu Paris, elle est diffusée chez nous avec des plateaux à la
02:39 Tour Eiffel, à la Concorde, soirée exceptionnelle.
02:42 Et vous en parliez, il y a des gens, des franciliens, quand on discute avec eux, qui
02:46 ne veulent pas y aller, ils ne veulent pas aller à Paris pour le Nouvel An, ils ne veulent
02:49 pas aller sur les Champs parce qu'ils l'ont déjà fait, il y a énormément de monde,
02:52 ils ont beaucoup de mal à y accéder.
02:54 Donnez-nous vraiment des bons conseils très pratiques, on passe par où ?
02:58 Le conseil c'est d'abord de prendre le métro, c'est de prendre les transports en commun
03:02 et de marcher un petit peu, ceux qui ont l'habitude.
03:04 C'est ouvert toute la nuit, on est d'accord.
03:05 Tout n'est pas ouvert, mais il y a plusieurs lignes qui sont ouvertes et toutes les stations
03:09 ne sont pas ouvertes également, mais ça sur le site d'Ile de France Mobilité, vous
03:12 trouvez tous les détails.
03:13 Et donc en prévoyant un peu à l'avance, c'est quand même pas si difficile de venir.
03:18 C'est comme un feu d'artifice du 14 juillet, c'est un moment exceptionnel, donc par définition
03:22 beaucoup de monde veut le vivre et donc il faut un peu de patience.
03:25 Mais quand on est entre amis, etc., qu'on sort, c'est plutôt très agréable de le
03:29 faire et pour repartir, on marche un peu, on prend le métro et après on rentre tranquillement
03:32 chez soi.
03:33 Honnêtement, ce n'est pas très compliqué.
03:35 Mais vous garantissez que ce sera pratiquable ?
03:37 Parce que c'est ça la crainte, c'est qu'on se retrouve complètement coincé.
03:39 D'abord, on a l'habitude de faire, ce n'est pas la première fois qu'il y a des centaines
03:41 de milliers de personnes sur les Champs-Elysées, c'est tous les ans la même chose, c'est
03:44 simplement cette année, parce que, évidemment, les JO arrivent, parce que vous l'avez évoqué,
03:49 France Télévisions organise avec nous cette soirée avec un plateau exceptionnel sur le
03:53 plan musical, des animations, il y aura des prestations artistiques, etc.
03:58 Diffusées aussi sur France Bleu Paris.
04:00 J'allais dire, s'il y a une occasion de venir sur les Champs-Elysées pour voir un
04:04 spectacle extraordinaire, c'est cette année.
04:07 Je comprends que des fois on peut s'être buté par l'accès, mais c'est aussi le
04:11 prix de grands événements populaires dans lesquels il y a beaucoup de monde qui vient
04:15 assister.
04:16 Ce qu'on veut, c'est pouvoir le faire dans des conditions de sécurité exemplaires.
04:20 Il y aura des fouilles ?
04:21 Bien sûr, il y a systématiquement des fouilles et des filtrages aux entrées des zones.
04:25 C'est pour ça aussi qu'il y a des jauges, pour éviter qu'il y ait des risques de
04:28 mouvements de foule, etc.
04:29 C'est une sorte pour nous aussi de répétition des grands événements qui vont nous attendre
04:34 en 2024 et on sait qu'ils seront nombreux.
04:36 Oui, effectivement, on va y revenir.
04:37 D'ailleurs, un million de personnes l'année dernière sur les Champs-Elysées.
04:40 Vous attendez encore plus ?
04:42 On attend à peu près pareil, parce que de toute façon c'est une jauge saturée.
04:46 Ça fait déjà de très nombreuses années que les Champs-Elysées sont un lieu de rencontre
04:50 pour les touristes, pour les franciliens, pour les parisiens.
04:52 Cette année, simplement, le spectacle sera exceptionnel.
04:55 Le spectacle exceptionnel, ça veut dire quoi ? Est-ce que pour marquer ce basculement dans
04:59 l'année olympique, on aura par exemple un feu d'artifice plus long, plus grandiose ?
05:03 C'est un spectacle pyrotechnique et de projection sur l'Arc de Triomphe qui dure 8 minutes
05:07 en tout.
05:08 Plus que d'habitude ?
05:09 Oui, un peu plus que d'habitude, mais surtout qui sera précédé de plusieurs heures d'animation
05:14 festive sur les Champs-Elysées.
05:16 Honnêtement, si la météo est en rendez-vous, ce sera un spectacle grandiose.
05:19 À suivre donc sur les Champs-Elysées à Paris, à suivre sur France Bleu Paris également
05:25 et sur France 2.
05:26 Qu'est-ce qu'on fait le soir du Nouvel An ?
05:28 Est-ce qu'on va sur les Champs ou pas ?
05:29 Les auditeurs ont la parole ?
05:30 Oui, notamment.
05:31 Tiens, un parisien qui est avec nous ce matin, Mathieu dans le 4e arrondissement.
05:35 Bonjour Mathieu.
05:36 Bonjour, vous allez bien ?
05:37 Bienvenue sur France Bleu Paris.
05:38 Très bien, ravi de vous accueillir ce matin.
05:40 Pour vous, le 31, est-ce que ce sera sur les Champs ou vous avez une toute autre idée ?
05:45 Alors en fait, j'ai plusieurs idées.
05:47 Alors oui, je serai effectivement sur les Champs à 23h.
05:50 D'ailleurs, j'encourage tout le monde à venir parce qu'il y aura mon amie d'enfance,
05:54 la grande DJ Barbara Butch qui est vraiment exceptionnelle.
05:59 Il faut vraiment l'écouter, elle fait des mixes géniaux.
06:01 Et ensuite, après, je vais me diriger vers mon temple bouddhiste à minuit pour fêter
06:05 le Nouvel An.
06:06 Et donc voilà, comme tous les ans, un montreuil.
06:09 Et donc ça, c'est vraiment quelque chose que j'aime beaucoup faire.
06:12 On boit le saké avec le moine.
06:14 Et puis voilà, après j'irai boire un verre avec des amis.
06:18 Mathieu, ça ne vous fait pas peur la foule sur les Champs ? On en parlait à l'instant.
06:21 Franchement oui, mais je ne pouvais pas rater ça parce que je vous dis, comme c'est mon
06:26 amie d'enfance qui est DJ ce soir-là, voilà, je voulais vraiment y aller.
06:31 Donc voilà.
06:32 Mais oui, effectivement, j'ai peur de la foule.
06:34 Et puis bon, le contexte aussi, voilà, on ne va pas dire de quoi on a peur tous un peu.
06:39 Mais donc voilà, c'est ça aussi.
06:41 La peur, elle joue.
06:43 Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la maire de Paris.
06:45 Il y a eu cet attentat au pont Birakheim, c'était il y a quelques semaines seulement.
06:48 On l'a quand même toujours en tête.
06:49 Oui, la peur, j'espère que non.
06:51 La prudence, oui.
06:52 D'ailleurs, ça impose des mesures de sécurité assez exceptionnelles.
06:56 Et plus encore cette fois-là ?
06:57 Non, pas plus.
06:58 En fait, ça fait déjà plusieurs années.
07:00 Notre pays est confronté à des attentats depuis très longtemps.
07:03 Et puis deuxième chose, l'expérience de ces dix dernières années, c'est que les attentats,
07:07 il ne fera pas là où on les attend.
07:08 Il fera partout sur le territoire national, dans des petits villages, dans des grandes
07:12 villes, à des moments festifs ou pas.
07:14 Et donc, malheureusement, on est dans une situation internationale et un contexte national
07:20 qui impose des mesures de sécurité qu'on avait perdu l'habitude depuis maintenant
07:24 très longtemps et depuis en particulier 2015 à Paris, qu'on retrouve.
07:28 Ce qu'il faut, c'est une vigilance collective.
07:30 Mais je ne crois pas qu'il faille céder à la peur.
07:32 La peur, c'est exactement ce que veulent insuffler les gens qui nous attaquent.
07:35 Et donc, n'ayons pas peur.
07:38 Soyons vigilants collectivement.
07:40 Je peux vous assurer que les pouvoirs publics mobilisent des moyens exceptionnels, que ce
07:43 soit évidemment la ville, mais en particulier la préfecture de police, la police nationale,
07:48 évidemment les militaires aussi, l'opération Sentinelle.
07:51 Et donc, tout le monde sera sur le pont pour faire en sorte que la fête du 31 décembre,
07:55 elle soit magique pour tout le monde.
07:57 Et la réalité, c'est qu'il y aura peu d'endroits aussi sécurisés que les Champs-Elysées
08:01 le 31 décembre.
08:02 C'est là que sans doute que la menace sera la moins présente.
08:06 En tout cas, il faut être vigilant et ne jamais céder à la peur.
08:09 N'ayons pas peur et faisons la fête à notre auditeur qui est en ligne avec nous et qui
08:12 lui aussi veut faire la fête.
08:13 Exactement, qui est en Essonne, à Ville-Moisson-sur-Orge.
08:16 Bonjour Denis.
08:17 Bonjour.
08:18 Racontez-nous justement ce programme qui s'annonce pour vous.
08:21 Eh bien, nous allons, ma femme et moi, dans notre maison près des Champs-d'Olonne.
08:29 L'idée, c'est d'y aller avec des amis et de se confectionner un plateau de fruits
08:35 de mer local, bien sûr, puis de faire la fête à la maison.
08:40 Et pourquoi pas d'aller faire un petit tour au casino ensuite pour continuer.
08:45 Vous éviterez les huîtres du bassin d'Arcachon, ce n'est pas trop recommandé.
08:49 Oui, on évitera.
08:50 Peut-être que d'ici là, elles seront réautorisées.
08:52 Je pense qu'il y a d'autres produits.
08:54 On est en Vendée, il y a des bons produits aussi.
08:58 On vous souhaite un très joli nouvel an, Denis, avec des fruits de mer.
09:05 Visiblement.
09:06 Emmanuel Grégoire est en studio avec nous, au premier adjoint à la maire de Paris.
09:10 Vous en avez parlé.
09:11 En 2024, il y a un petit événement qui se profile qui s'appelle les Jeux Olympiques.
09:14 Il y a quand même eu énormément de négatifs ces derniers mois.
09:19 Vous-même, à la mairie, vous êtes critique sur les transports notamment, savoir s'ils
09:22 seront prêts ou pas.
09:23 Est-ce qu'on n'est pas en train de dégoûter les franciliens avant même que ça commence ?
09:27 Écoutez, j'espère que non.
09:28 D'abord, il y a beaucoup de franciliens qui ont la chance de pouvoir partir en vacances
09:32 ces autres années.
09:33 S'ils n'ont pas d'attachement particulier à vivre les JO dans leur ville, dans leur
09:36 région, ils peuvent partir en vacances.
09:38 Vous leur dites "Allez-y, partez, fuyez".
09:39 Ils ne me demandent pas mon avis.
09:42 Et c'est très bien ainsi.
09:43 Ce que nous, on souhaite avec Anne Hidalgo, avec Tony Estanguet, avec Paris 2024, c'est
09:49 que ceux qui ne peuvent pas partir en vacances ou ceux qui veulent vivre la magie des Jeux
09:53 puissent le faire.
09:54 Ceux à la fois qui ont des billets, qui vont pouvoir accéder aux épreuves, mais aussi
09:57 tous ceux qui n'auront pas de billet.
09:59 Il y en a beaucoup qui n'auront pas de billet.
10:00 Et donc, il y a des dispositifs pour vivre les Jeux qui vont être exceptionnels.
10:05 Dans chaque arrondissement, il y aura des sites pour célébrer les JO avec des retransmissions,
10:10 avec des animations sportives, des animations culturelles.
10:11 Il y aura de très nombreux spots dans Paris pour vivre ces Jeux.
10:15 Ceux qui ont eu la chance ou qui se rappellent la Coupe du Monde 98, quand on accueille un
10:20 événement sportif dans une ville, c'est une alchimie très particulière.
10:25 On le vit plus intensément, on est rythmé entre eux, évidemment, l'exposition médiatique,
10:30 mais aussi on le ressent dans l'atmosphère, dans la ville.
10:32 Alors oui, il y a des contraintes.
10:33 On peut vous faire croire qu'il n'y a pas de contraintes, mais comme un 14 juillet,
10:36 quand on fait un feu d'artifice à la Tour Eiffel, ça a des contraintes.
10:39 14 juillet, c'est une journée.
10:40 Là, on va vivre quand même pendant des semaines.
10:42 Mais c'est tous les ans.
10:43 C'est tous les ans.
10:44 Et si vous voulez, tous les ans, on a plein d'événements qui viennent rythmer la vie
10:47 de la ville.
10:48 C'est un bien plus gros événement.
10:49 Oui, mais c'est ça qui est particulier avec les JO.
10:52 C'est l'équivalent d'une cinquantaine de championnats du monde en même temps, dans
10:56 une même ville ou en l'occurrence dans une même région, puisque ce n'est pas qu'à
10:59 Paris.
11:00 Mais ce qu'on veut dire, c'est qu'évidemment, il y a des contraintes.
11:02 Et en ce moment, on ne parle que des contraintes par définition, puisqu'on est tous en tension,
11:05 en préparation, pour faire en sorte que cet événement soit réussi pour notre pays,
11:11 pour notre ville.
11:12 Et donc, bien évidemment, dans les semaines qui viennent, dans les mois qui viennent,
11:16 il y aura les bonnes nouvelles.
11:18 Et je suis sûr que ceux qui choisiront de rester à Paris, par choix ou par contrainte,
11:22 parce qu'ils ne peuvent pas partir en vacances, parce qu'il y en a beaucoup aussi qui travailleront
11:24 pendant les JO, eh bien, ils pourront aussi vivre cette très belle fête.
11:28 Anne Hidalgo disait, c'était il y a un mois, les transports ne seront pas prêts.
11:32 Elle s'est pris une volée de bois vert de la part de la région, de la part du gouvernement.
11:36 Vous maintenez, vous, à la mairie de Paris ? On ne sera pas prêts ?
11:38 Écoutez, la maire, elle a souhaité tirer la sonnette d'alarme.
11:42 Et en l'occurrence, sa préoccupation, ce n'est pas seulement les transports pendant
11:45 les JO, c'est les transports tous les jours.
11:47 Tous les jours.
11:48 Et qui prend le métro tous les matins, c'est que ce n'est pas totalement à un niveau
11:52 optimal de service.
11:54 Donc on peut bien mettre la tête dans le sable et faire croire qu'il n'y a pas de
11:56 problème ou au contraire, envoyer des messages d'alerte pour faire en sorte collectivement
12:01 d'être prêts.
12:02 C'était le sens de l'interpellation de la maire.
12:05 Mais elle a accusé de ne pas jouer collectif, justement.
12:07 Enfin, excusez-moi, venant de la part de certains ministres du gouvernement, quand ils adressent
12:12 des critiques à la ville, on ne leur renvoie pas la figure en leur disant qu'ils ne jouent
12:14 pas collectif.
12:15 C'est le rôle d'interpellation entre pouvoirs publics.
12:18 Chacun fait son travail.
12:20 Et en l'occurrence, ils nous arrivent même de nous faire engueuler, nous, par les Parisiens,
12:24 quand le métro ne fonctionne pas, alors qu'on n'a pas franchement la charge du sujet.
12:26 Île-de-France-Province-Régionale.
12:27 Et donc, l'objectif, c'est d'être prêts.
12:31 L'objectif, c'est de faire en sorte que tout puisse fonctionner.
12:34 Les mobilités, que ce soit d'ailleurs pour les JO, mais aussi pour la vie parisienne
12:37 qui va continuer à côté.
12:39 Parce que Paris ne va pas s'arrêter.
12:41 - Et là, à l'instant T, ce jour-là, 29 décembre, vous vous dites là, on sera prêt,
12:45 vous changez de discours ou pas ?
12:46 - Ce n'est pas encore le cas.
12:47 Enfin, je veux dire, on voit bien que le niveau de service, mais d'ailleurs, 15 jours après
12:51 que la maire l'ait dit, la présidente de région elle-même a dit « la qualité de
12:54 service n'est pas au rendez-vous ». Donc, comme quoi, la maire n'avait pas tort.
12:57 Donc, arrêtons de créer des fausses polémiques.
12:59 Le service n'est pas encore à un niveau optimal.
13:02 Et on doit vraiment se mobiliser pour que ce soit le cas.
13:06 Et donc, espérons que tous les moyens seront mis pour que ce soit au rendez-vous.
13:09 Et puis, la fête sera magnifique.
13:11 - Il y avait cette inquiétude notamment sur la future station du RER E, Porte-Maillot.
13:16 Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, je change complètement de
13:19 sujet pour terminer.
13:20 Il y a le dernier baromètre de l'INSEE qui est tombé.
13:22 Et encore une fois, Paris, la ville, votre ville, perd des habitants au profit de la
13:27 banlieue.
13:28 C'est inquiétant quand même.
13:29 Beaucoup de gens ne veulent plus ou ne peuvent plus habiter à Paris.
13:32 - Oui, ce que vous dites est exact.
13:34 Ce n'est pas qu'ils ne veulent plus.
13:35 Il y a beaucoup de gens qui veulent habiter à Paris, mais ils ne peuvent plus, notamment
13:39 pour une raison simple qui a été très bien expliquée par l'Atelier parisien d'urbanisme
13:42 dans une étude qui est parue il y a un mois, qui est un problème de disponibilité de
13:46 logements.
13:47 Le stock de logements, il a fondu.
13:50 On a, à Paris, depuis 2000, créé 110 000 logements sociaux.
13:54 C'est comme si on faisait émerger en 20 ans la ville de Bordeaux à l'intérieur de Paris.
13:59 Donc, la ville, elle a pris sa part de façon extraordinairement puissante.
14:02 Mais on a des phénomènes qui viennent réduire le stock de logements disponibles.
14:07 Ce sont évidemment les meubles touristiques.
14:09 Il nous a fallu des années après un combat archa, je ne cible pas de marques en particulier,
14:15 il nous a fallu un combat acharné pour empêcher que des logements soient transformés en meubles
14:19 touristiques.
14:20 Désormais, nous avons les outils, mais nous avons perdu de nombreuses années parce que
14:23 nous n'avions pas les armes juridiques pour le faire.
14:24 Et deuxièmement, il y a un développement préoccupant des résidences secondaires.
14:28 Ce sont donc des logements sans résident permanent.
14:31 - Il n'y a personne dedans, quasiment.
14:32 - Quasiment, quasiment.
14:33 Et avec une incongruité que présente bien la PUR, c'est que près de la moitié de
14:36 ces logements résidences secondaires appartiennent à des franciliens.
14:39 Donc ce sont des gens qui ont fait des petits investissements, pas forcément comme résidences
14:43 secondaires, mais comme placements, peut-être leurs enfants n'y ont habité, n'y habitent
14:47 plus, etc.
14:48 Nous avons besoin, c'est valable pas qu'à Paris, c'est valable dans tous les centres
14:51 urbains, d'armer les communes pour qu'elles puissent réorienter les locaux disponibles
14:57 vers une vocation de logement principal.
14:59 - Et vous vous attaquez à ça Emmanuel Grégoire, vous dites que les gens ne peuvent plus parfois
15:03 habiter à Paris.
15:04 Il y en a quand même qui ne veulent plus.
15:06 On a beaucoup entendu ce discours, notamment depuis le Covid, de "Paris c'est insupportable,
15:10 les transports c'est insupportable, il y a trop de monde".
15:12 - Je ne tombe pas dans ça.
15:13 Il y a des gens qui font du Paris-Bashing, très bien.
15:16 Le monde entier nous en vit, le monde entier achète à Paris.
15:18 C'est bien aussi l'un des problèmes qu'on a en matière de développement de résidences
15:22 secondaires.
15:23 On bat année après année record de tourisme sur record de tourisme, y compris après
15:26 le Covid, là où on a franchi à nouveau des records de tourisme.
15:28 Donc moi je ne cède pas évidemment au Paris-Bashing.
15:31 Et je n'aime pas trop ce mood qui consiste à vraiment mettre en accusation la qualité
15:37 de vie à Paris.
15:38 Paris c'est une grande ville, donc évidemment ça a les avantages et les inconvénients
15:41 d'une grande ville.
15:42 Et donc évidemment qu'avec la crise Covid, peut-être certains ont redécouvert, et ça
15:46 peut parfois me traverser l'esprit, du charme de la campagne.
15:50 Mais tout le monde ne peut pas habiter à la campagne si on ne s'adresse pas à la ville,
15:52 comme on dit.
15:53 Et donc à Paris, il y a une qualité de ville.
15:55 Nous y veillons à faire en sorte de rendre la ville plus douce, plus agréable au quotidien.
16:01 C'est aussi tout le sens de la politique de mobilité qui est menée par Anne Hidalgo.
16:04 On a encore des progrès à faire dans les conflits d'usage, etc.
16:09 Mais la ville, ça doit rester la ville, ça doit vivre.
16:11 Merci Emmanuel Grégoire, ce sera le mot de la fin.
16:14 Et donc le prochain rendez-vous, déjà pré-Olympique, c'est donc ce grand feu d'artifice sur les
16:21 Champs-Élysées dimanche soir.
16:23 Émission spéciale sur France 2 et sur France Bleu Paris.

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