Kev Adams : 19 plaintes déposées suite à la promotion d'un film qu'il a soutenu

  • il y a 7 mois
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Un projet de film d'animation ambitieux qui n'a jamais vu le jour

Un projet de film d'animation d'envergure, baptisé Plush, a avorté laissant 19 personnes mécontentes et réclamant le remboursement de leurs investissements. Le comédien Kev Adams devait prêter sa voix à l'un des personnages du film et avait activement fait la promotion de cette œuvre cinématographique. Pour devenir co-producteur du film, il était nécessaire d'acheter un NFT (jeton non fongible) représentant un ours en peluche virtuel, moyennant environ 1250 euros. En échange, les investisseurs devaient percevoir une part des bénéfices réalisés au box-office du film. Le projet comptait également la participation d'autres acteurs et chanteurs renommés tels que Gims, Dadju, Rayane Bensetti, Gérard Darmon, Audrey Lamy, Camille Lellouche et Éric Judor.

Des accusations d'abus de confiance, de pratiques commerciales trompeuses et de recel

En avril dernier, une enquête menée par le journal Mediapart avait révélé une fraude, impliquant notamment l'humoriste Kev Adams. Face à ces accusations, l'humoriste s'était défendu sur Twitter en expliquant qu'il s'agissait simplement de son travail consistant à prêter sa voix à un potentiel film d'animation et à en assurer la promotion. D'après Mediapart, environ 770 personnes ont acheté des NFT pour participer à ce projet d'animation financé par la participation du public. Le montant total de l'arnaque s'élève à près de 1,5 million d'euros, que les investisseurs n'ont jamais pu récupérer. Suite à l'échec du projet, 19 investisseurs ont décidé de porter plainte pour abus de confiance, pratiques commerciales trompeuses et recel auprès du tribunal de Marseille, d'après les informations de RMC.

Des actions en justice contre les porteurs du projet et les influenceurs

Les plaignants ont déposé une plainte à l'encontre des organisateurs du projet ainsi que des influenceurs et personnalités publiques qui ont fait la promotion de celui-ci sur les réseaux sociaux. Leur avocate, Maître Emma Leoty, a déclaré : "Notre objectif est d'obtenir le remboursement des investisseurs, mais aussi de dénoncer la promotion agressive de ce film d'animation, avec des personnalités publiques qui ont promis des rendements mirifiques sans suffisamment évoquer les risques". Elle a également souligné l'importance d'un cadre législatif strict pour réglementer de telles pratiques et protéger les consommateurs, considérés comme la partie la plus vulnérabl

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