Frédéric Durand : «Je crois que ces délinquants sont les premiers ennemis des classes populaires»

  • l’année dernière
Le directeur d'Inspiration politique, Frédéric Durand, revient sur les émeutes qui ont touché la France  : «Je crois que ces délinquants sont les premiers ennemis des classes populaires»

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00:00 Alors le procès en laxisme, il y a un moment qu'on le fait et tous les gouvernements y ont eu droit, de droite, de gauche, de gauche.
00:07 Là il semble assez flagrant, on vient d'entendre deux témoignages.
00:10 Non mais très possiblement, moi je crois que, et c'est pour ça que j'essaie de ne pas tout mélanger,
00:16 que ces délinquants sont les ennemis, les premiers ennemis des classes populaires.
00:20 Et notamment des classes populaires dans les banlieues.
00:22 Et ces gens-là, dans les banlieues, c'est pour ça qu'on met tout un peu dans le même sac.
00:26 Parce que vous disiez tout à l'heure, vous parliez de haine, etc. Mais on peut avoir une vision identitaire, qui existe, sur l'identité,
00:32 et une vision économique, qui existe aussi.
00:34 Et là on est arrivé à un point où, en gros, la droite évacue la question économique,
00:38 et la gauche évacue la question identitaire.
00:40 Et comme ça n'est tranquille, on ne trouve aucune solution, alors qu'il y a des deux.
00:43 En tout cas, ces délinquants sont les ennemis des classes populaires, ça j'en suis certain,
00:46 parce que c'est dans ces endroits-là qu'on en souffre le plus.
00:48 Et les plus demandeurs de ce que vous dites, Johan, ceux qui le demandent le plus, avec le plus d'insistance,
00:52 ce ne sont pas les beaux quartiers du 16e arrondissement, ce sont les gens qui habitent dans ces quartiers populaires.
00:58 Parce qu'ils le subissent en premier lieu, évidemment.
01:00 Parce qu'ils le subissent au jour le jour. Et donc la gauche, la gauche, et même tout humaniste,
01:04 toute personne se voulant humaniste, dirait "mais c'est les classes populaires que je défends, et donc il faut que j'empêche ça".
01:10 Et si pour empêcher ça il faut plus d'autorité, alors faisons-le au nom des classes populaires.
01:14 [Musique]
01:18 [SILENCE]

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