L'ancien chef du Raid, Jean-Michel Fauvergue, a parlé de la sécurité lors du nouvel an dans Soir Info : «Pour avoir de la sécurité dans nos rues, il nous faut de la présence policière et des condamnations de la part de la justice».
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00:00 Oui, alors je ne suis pas fanat de cette expression, on en demande toujours plus aux forces de l'ordre.
00:06 Alors j'ai bien entendu le discours du responsable syndical.
00:10 Eric Henry.
00:11 Et moi, en tant que chef de service, c'est un discours que j'entendais évidemment.
00:16 Il défend ses voix, il est dans son rôle, bien évidemment.
00:19 Mais on demande aux forces de l'ordre de faire leur travail.
00:22 Ce qui nous fait dire qu'on leur demande toujours plus, c'est qu'en fait, ils doivent faire un travail qui est complètement un travail de généraliste sur le maintien de l'ordre,
00:35 sur l'arrestation des délinquants, sur les patrouilles, sur la sécurisation, etc.
00:40 Ça, c'est une première chose.
00:42 Et effectivement, le 31 décembre, ils seront beaucoup plus nombreux que les autres jours.
00:47 Et par conséquent, ils ne seront pas à la fête ou alors dans le mauvais sens du terme.
00:51 Ça, c'est la première chose.
00:52 La deuxième chose, évidemment qu'il y aura encore une compétition de voitures cramées, de choses pillées, de magasins pillés, etc.
01:03 Cependant, ça pourrait s'arrêter si, et là, évidemment, je ne suis pas d'accord avec ce qui a été dit par maître Vincent Morandière.
01:14 Évidemment, ça pourrait s'arrêter si la justice était beaucoup plus ferme.
01:20 En fait, pour avoir de la sécurité dans nos rues, il faut deux choses.
01:23 De la présence policière, enfin, policière, ce qu'avait appelé le président de la République, avait appelé ça du bleu.
01:29 Du bleu dans la rue, oui.
01:30 Oui, police, gendarmes, police municipale, services privés de sécurité dans leur domaine de compétences, etc.
01:36 Et il y a une trajectoire pour qu'il y ait 30 % de plus en présence dans les dix prochaines années.
01:44 Donc, il faut de la présence sur le terrain.
01:45 Mais il faut que cette présence se traduise aussi, parce que c'est toujours désagréable de vider la mer avec une petite cuillère.
01:50 Il faut que cette présence se traduise aussi par des condamnations de la part de la justice.
01:55 Alors, là où je rejoins maître, c'est après les émeutes.
02:01 Les émeutes, oui.
02:02 Les émeutes, ça a frappé fort et c'est une bonne chose.
02:05 Mais assez rapidement, c'est revenu à la normale, à la normale du syndicat de la magistrature.
02:09 Les cons.
02:10 [Musique]
02:13 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]