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La directrice de la rédaction Causeur Élisabeth Lévy : «Pour les familles, ce qui est terrible, c'est l'oubli».

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Transcription
00:00 sur cette place déjà où se retrouve Régine,
00:02 qui doit y aller, je pense, surtout le samedi soir,
00:05 j'imagine que ça continue de grandes manifestations.
00:09 Alors il est sûr qu'en plus, la guerre s'installe dans la durée,
00:13 donc évidemment, justement, j'ai un ami israélien
00:15 qui était de passage aujourd'hui,
00:17 la vie a malgré tout repris, les gens sont retournés au travail,
00:19 donc les familles d'otages doivent se sentir moins soutenues.
00:23 Maintenant, je pense que dans ce genre de matière,
00:26 s'il y a des négociations, nous n'en savons rien,
00:28 et tant mieux, parce que moins nous en saurons,
00:31 mieux, plus elles ont de chances d'aboutir.
00:34 Et vous savez, c'est pour ça que j'ai remis cette plaque,
00:36 en fait, qui parle d'eux, parce que, effectivement,
00:38 je pense que pour les familles, ce qui est terrible,
00:40 c'est l'oubli. Et je vous remercie,
00:42 et je pense que tous vous sont reconnaissants,
00:44 d'abord, sont très reconnaissants à CNews en général,
00:47 tous les gens que je peux parler là-bas,
00:48 mais je pense que c'est bien simplement d'en parler,
00:52 de le dire maintenant.
00:53 Effectivement, quand vous avez dit cette chose que dit l'armée,
00:57 sur 26, je crois, vivants ou morts,
00:59 vous imaginez pour les familles ?
01:01 (Générique)

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