• il y a 2 ans
Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
Transcription
00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Comédie dramatique, drame, documentaire, comédie et histoire vraie sont au programme cette semaine.
00:26 Avec tout d'abord "La fille de son père" d'Erwan Le Duc.
00:30 Nous nous rendrons au Chili pour "Les colons" de Philippe Galvez.
00:33 Nous ne manquerons pas de mettre une petite laine pour accompagner Luc Jaquet dans son voyage au pôle sud.
00:38 Nous irons à la campagne pour "Chasse gardée" co-réalisée par Antonin Fourlon et Frédéric Forestier.
00:43 Nous découvrirons Jeff Panacloc à la poursuite de Jean-Marc.
00:47 Fanny Ardant viendra nous parler de "Ma France à moi".
00:50 Et nous irons dans les îles Samoa américaines pour y retrouver Taika Waititi avec une équipe de rêve.
00:56 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:59 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:02 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:06 En troisième position, Wonka obtient 3,7/5.
01:10 Juste au-dessus, avec 3,9/5, on retrouve Winter Break.
01:15 Et cette semaine se place en première position "Past Live - Nos vies d'avant" qui obtient 4,1/5.
01:23 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:26 Pour son deuxième film, "La fille de son père",
01:28 Erwann Leduc nous propose une relation perfide.
01:30 Un jeune homme de 20 ans tombe amoureux et se retrouve père dans la foulée.
01:34 Après le départ de sa compagne, il élève seul sa fille et 16 ans plus tard,
01:38 alors que la jeune femme doit partir étudier, le passé ressurgit.
01:42 - Quel est le résultat ? - Metz.
01:45 - Metz ? - Le beau-zart de Metz.
01:48 - Si vous pouvez garder un oeil sur ma fille,
01:50 elle va se retrouver toute seule ici pour la rentrée.
01:52 - Comme son titre l'indique, c'est l'histoire d'une fille et de son père
01:55 qui ont grandi ensemble, qui se sont nourris l'un l'autre, qui se sont éduqués l'un l'autre
01:59 et ce qu'on raconte, c'est leur séparation.
02:01 - Mais t'es pas prêt, papa. Je peux rester encore dans le lieu avec toi à la maison ?
02:04 - Ce qui m'intéresse, c'est dans le duo que forment Etienne et Rosa,
02:07 ce duo de père et de fils, et aussi tous les 17 ans, 18 ans qu'ils ont passé ensemble
02:11 et qui fait que leur séparation, ce que raconte le film, en devient plus intense.
02:15 - Est-ce que tu sais pourquoi tu l'aimes, mon père ?
02:17 [Cri de bébé]
02:18 - J'ai juste besoin de ça.
02:20 - Pourquoi tu l'aimes, mon père ?
02:21 [Cri de bébé]
02:22 - J'ai juste besoin de savoir que tu vas t'occuper de lui correctement.
02:24 [Cri de bébé]
02:27 - Derrière chaque coup de pied dans ce ballon, il doit y avoir un sentiment !
02:30 - Ah, ça y est, tu me le donnes ?
02:32 [Musique]
02:34 - Je te le prête.
02:35 - C'est tellement violent aussi de quitter son enfance.
02:39 C'est un ébranlement, enfin, énorme, quoi, cette séparation pour les deux.
02:43 - Rosa !
02:45 - Ouais ?
02:46 - Ça fait longtemps que t'es là ?
02:48 - Ça fait 17 ans.
02:49 - C'est un peu comme un film, tu sais,
02:51 les deux, ils veulent pas lâcher la vie.
02:53 Et c'est ça, ce qui est beau du film aussi, c'est...
02:55 Ils font face aux chagrins, aux douleurs,
03:00 en apportant du jeu, de la liberté, de l'amour...
03:05 - La musique.
03:06 - De la musique, de la vivacité.
03:09 - Souvenir de Bess.
03:11 Elle m'a fait penser à toi.
03:15 Froide et implacable.
03:18 Cette joie de vivre qui s'en dégage.
03:20 - Ce que je voulais, c'était l'amour, un amour père-fille, quoi,
03:24 cet amour inconditionnel qu'un parent a envers son enfant et inversement.
03:27 Et cet amour-là est aussi l'emprise que l'a chacun sur l'autre, quoi.
03:31 Comment ils s'encerclent, comment ils s'entourent,
03:33 comment ils grandissent ensemble et comment ils s'étouffent aussi au fur et à mesure, parfois.
03:36 - Qu'est-ce que tu fous ?
03:38 - Je t'apprends un peu.
03:39 On s'en discute.
03:41 Pourquoi tu cours, t'es pas en sard ?
03:43 - On discutera plus tard.
03:45 - Ça dialogue, ça se répond, les gens se testent, se cherchent,
03:49 se déclarent, se parlent.
03:50 - Je sais pas si tu fais une crise d'adolescence tardive
03:52 ou bien une crise de la quarantaine précoce.
03:54 - Les colons de Philippe Galvez nous emmènent en terre de feu,
04:02 République du Chili, en 1901.
04:04 Trois cavaliers sont engagés par un riche propriétaire terrien
04:07 pour déposséder les populations autochtones
04:10 afin d'ouvrir une route vers l'Atlantique.
04:13 - Regarde cette énorme terre,
04:15 trois hommes,
04:17 ça n'a pas l'air absurde.
04:19 - Oui, je ne connais pas les Chiliens,
04:34 mais je connais les autres.
04:37 C'est précisément pour cette raison
04:39 que j'ai décidé de faire les colons,
04:41 afin de rafraîchir la mémoire collective.
04:45 Mais ce qui me semblait intéressant,
04:47 c'était également d'apporter une réflexion sur ce qui arrive
04:51 lorsqu'un pays décide d'effacer sa propre histoire.
04:55 Pour moi, le but de ce film n'est pas de montrer
05:03 la violence gratuite.
05:05 Je n'ai aucun plaisir à la montrer.
05:07 Pour moi, ce n'est pas un élément moteur
05:09 ou une motivation qui m'a poussé à faire ce film.
05:31 - Cette violence, c'est plutôt une responsabilité liée à ce récit.
05:37 Ne pas la montrer aurait été une erreur.
05:41 Je sentais que j'avais la possibilité
05:43 d'être juste avec l'histoire.
05:45 Et si je l'ai fait,
05:47 c'est uniquement par honnêteté envers ce récit.
05:51 Je veux ouvrir une route vers l'Atlantique pour mes oeufs.
05:55 Pour cela, je vais devoir nettoyer cette île.
05:59 Pour cela, je vais devoir nettoyer cette île.
06:01 - 30 ans après la marche de l'Empereur,
06:03 Luc Jaquet revient en Antarctique
06:05 et nous invite à découvrir un territoire
06:07 où l'infime et l'immense se côtoient.
06:09 Un continent qui n'a jamais cessé de fasciner les hommes.
06:13 La Cordillère des Andes.
06:15 Ces forêts les plus australes du monde.
06:19 C'est à la fois un rôle movie,
06:21 c'est un film de nature,
06:23 c'est aussi un film d'histoire.
06:25 C'est un film d'histoire.
06:27 C'est un film d'histoire.
06:29 C'est un film de nature.
06:31 C'est aussi un film de réflexion.
06:33 C'est surtout un film pour partager cette addiction incroyable
06:35 qu'on a pour les paysages du Pôle Sud, de l'Antarctique,
06:37 qui fait qu'on y revient et qu'on y revient encore.
06:39 Et finalement, avec des mots qui sont partagés
06:41 par tous les explorateurs polaires.
06:43 Je crois qu'on a tous cette attirance particulière
06:45 et presque indéfinissable.
06:47 J'ignorais qu'en posant le pied là,
06:49 je resterais marqué à jamais par la soif de revenir
06:51 et revenir encore, au-delà de toute forme de raison.
06:53 L'idée, c'était d'offrir aux spectateurs
06:55 ce voyage de la patrimonie au plus sud.
06:57 Plus on descend vers le sud,
06:59 plus la neige et la glace prennent le pouvoir.
07:01 C'est vraiment un cheminement vers le blanc,
07:05 un cheminement vers le rien,
07:07 un cheminement aussi vers des éléments de plus en plus déchaînés
07:09 qui nous ramènent, nous, êtres humains,
07:11 devant une nature qui est de plus en plus subjugante,
07:13 de plus en plus énorme.
07:15 Certains ont perdu la vie pour poser le drapeau de leur pays
07:17 sur ce qui n'est finalement qu'un symbole.
07:19 Qu'est-ce qui peut bien nous attirer là-bas ?
07:21 La présence de ce personnage,
07:23 je le regarde dans le film,
07:25 c'est-à-dire que c'est pas une apologie
07:27 de Ludjotien à l'Antarctique, c'est surtout passé à ce sujet.
07:29 C'est plus, ça fait quoi d'être un humain
07:31 dans des paysages aussi libres, aussi vastes ?
07:33 Un film et l'immense se confondent.
07:35 Bienvenue dans le royaume des glaces.
07:39 On a travaillé avec des petites équipes
07:41 puisque c'est vraiment un film qui s'est fait
07:43 avec des équipes de six personnes
07:45 ou plus importantes,
07:47 trois personnes au minimum,
07:49 parce que tout simplement, les conditions logistiques sont compliquées,
07:51 les places sur les bateaux, sur les avions sont restreintes.
07:53 La navigation est très difficile.
07:55 Va-t-on passer ?
07:57 Je crois qu'on avait tous envie d'inventer quelque chose,
07:59 une manière de voir, une manière de raconter cette histoire.
08:01 Un couple de Parisiens délaissent la capitale
08:11 pour s'installer à la campagne avec leurs deux enfants.
08:13 Mais leur rêve se transforme en cauchemar
08:15 quand ils réalisent que leurs voisins
08:17 utilisent leur jardin comme terrain de chasse.
08:19 C'est le point de départ de Chasse Gardée,
08:21 co-réalisée par Antoine Fourlon
08:23 et Frédéric Forestier.
08:25 La servitude, c'est-à-dire que le bois est à vous,
08:27 mais vous ne pouvez pas empêcher les gens
08:29 de se promener dedans et de traverser.
08:31 Deux secondes, s'il te plaît !
08:33 Quelle elle a fait son taf !
08:35 Ils ont visité, il n'y avait pas la chasse,
08:37 c'est tant pis pour eux !
08:39 C'est clair pour vous la servitude ?
08:41 Oui, le bois est à nous,
08:43 ça j'ai compris, et les gens peuvent donc
08:45 le traverser pour...
08:47 Se balader, cuire des champignons...
08:49 Voilà, vous me l'ôtez de la bouche !
08:51 Il n'y avait qu'à demander, visitez-vous !
08:53 A côté de dire le contraire de ce qu'on a fait,
08:55 à moi, ils n'ont pas dû, c'est toujours sympa à jouer.
08:57 Parce qu'on se disait avec Chantal,
08:59 les personnages un peu...
09:01 Pas forcément des salauds entièrement,
09:03 mais c'est toujours sympa à jouer.
09:05 Non !
09:07 Désolé !
09:09 Ne vous inquiétez pas, parce que la chasse,
09:11 c'est mi-septembre, mi-février, donc c'est pas non plus...
09:13 Cinq mois ?
09:15 Mi-février, c'est un petit mois.
09:17 Ça serait horrible.
09:19 Donc c'est juste, acceptons qu'on vit tous différemment,
09:21 et comprenons l'autre,
09:23 et vivons ensemble, c'est juste ça ?
09:25 Moi, c'est là où il fait du bien, ce film.
09:27 J'ai l'impression qu'on résout des problèmes
09:29 qu'on n'arrive pas à résoudre dans la vie.
09:31 Le mot d'ordre, c'est la sécurité.
09:33 Compris ?
09:35 André ! Merde !
09:37 J'appelle mon père, il sort les fusils.
09:39 On sort le bazookar.
09:41 Votre problème, c'est que vous avez quitté
09:43 les fous de Paris pour les tarés de la campagne.
09:45 Cette phrase-là, c'est vrai qu'elle est représentative
09:47 de beaucoup de choses. Pourquoi ?
09:49 Parce qu'en même temps, il fustige
09:51 les gens de la campagne,
09:53 d'un autre, les gens de Paris,
09:55 donc tout le monde en prend pour son grade, comme disait Camus.
09:57 Vous allez vous trouver un terrain d'entente
09:59 entre gens intelligents.
10:01 C'est bien, ma chérie, c'est bien.
10:03 Vive la chasse ! La chasse aux parisiens !
10:07 Ils ont mis du maïs dans le jardin, les enfoirés, pour les attirer !
10:11 Comment on fait, du coup, pour vivre ensemble ?
10:13 Il faut faire des compromis.
10:15 Je pense qu'il y a un petit risque d'escalade.
10:17 On ne peut pas
10:19 obliger une personne à devenir une autre.
10:21 C'est très clair ou pas ?
10:23 Pour moi, c'est très clair.
10:25 Voilà, c'est ça, l'histoire du film.
10:27 C'est là où c'est beau et que c'est plein d'espoir.
10:29 C'est pas une servitude, ça, c'est un terrain de chasse !
10:31 Si je vous l'avais dit, vous l'auriez acheté ?
10:33 Bah non !
10:35 Et bah voilà !
10:37 Cela faisait huit ans que le projet d'un film
10:41 sur Jeff Panaclocq et Jean-Marc était en gestation.
10:43 Et c'est Pierre-François Martin Laval
10:45 qui signe cette comédie d'aventure
10:47 "Jeff Panaclocq à la poursuite de Jean-Marc".
10:49 Jean-Marc, une peluche vivante,
10:51 s'échappe d'une base militaire
10:53 et embarque Jeff dans une aventure déjantée
10:55 où rien ne va se passer
10:57 comme prévu.
10:59 Trois tentatives d'évasion.
11:03 On ne prend plus aucun risque.
11:05 Ouvrez le caisson.
11:09 L'électronique !
11:11 De commencer le film avec le gimmick de Jean-Marc,
11:13 finalement, c'est sa phrase, c'est son gimmick.
11:15 Je trouvais que c'était et nous respecter
11:17 et respecter notre public aussi
11:19 qui d'un seul coup se dit "ça y est, on est au bon endroit".
11:21 Oui !
11:23 Il s'est échappé !
11:25 Attrapez-le !
11:27 Je veux toute l'armée sur le coup !
11:29 Il n'y a rien, mon lieutenant.
11:31 Allez, on continue !
11:33 Cherchez quoi ?
11:35 Bah moi, du con !
11:37 Dès lors que j'ai un scénario écrit ou pas par moi,
11:39 si c'est une comédie,
11:41 j'ai envie d'aller dans le burlesque
11:43 parce que pour moi,
11:45 le plus fort en comédie, c'est d'abord le visuel.
11:47 Après, un bon dialogue, évidemment.
11:49 Ok, je te la fais courte.
11:51 Alors moi, c'est Jean-Marc,
11:53 on m'a capturé et là, il parle de me disséquer !
11:55 T'inquiète pas, je vais t'aider.
11:59 Allez, viens, je vais te cacher chez ma grand-mère.
12:01 T'es sûr qu'elle va pas nous faire un AVC, la vieille, en me voyant ?
12:03 T'inquiète, elle voit plus très bien.
12:05 Non merci, ça me fait pisser !
12:07 Je voulais une vraie aventure,
12:09 je voulais pas une série de gags de Jean-Marc
12:11 ou de vannes ou de sketchs.
12:13 Et puis ensuite, je ne voulais pas Jean-Marc en image de synthèse.
12:15 Voilà, ça c'était "ready, be tore" pour moi.
12:17 Je voulais que les gens le découvrent
12:19 comme on le voit dans les émissions
12:21 ou sur mes spectacles.
12:23 Il y a des trucs qui se font pas en société,
12:25 il y a des règles, des bonnes manières.
12:27 Non mais c'est quoi ce boule ?
12:29 T'as dit quoi, toi ?
12:31 Moi, rien du tout.
12:33 T'as sûr ? J'arrête les conneries, je vais me calmer.
12:35 C'est pas une grosse blague,
12:37 c'est vraiment un film très premier degré
12:39 mais avec de la comédie et de l'humour
12:41 et une peluche vivante, finalement.
12:43 C'est mon neveu, il est un peu...
12:45 - Maux gosses ? - Malpoli.
12:47 Jean-Marc, c'est un peu le mauvais élève,
12:49 le petit gamin qui peut dire ce qu'il veut,
12:51 qui a pas de filtre.
12:53 On a tous des potes comme ça,
12:55 sauf que quand on se retrouve face à des gendarmes
12:57 ou face à des militaires,
12:59 on peut pas se comporter comme ça.
13:01 C'est impossible.
13:03 T'as un plan ?
13:05 Ton plan, c'est de faire une tête de con ?
13:07 Je me sers de Jean-Marc pour dire des vérités.
13:09 Après, je ne pense pas tout ce que dit Jean-Marc
13:11 parce que sinon je finirais en prison.
13:13 Mais en tout cas,
13:15 il y a quelques vérités que j'essaye de glisser
13:17 dans sa bouche.
13:19 Moi, c'est Samantha, et je vais bien m'occuper de votre engin.
13:21 - Et du mien aussi ! - Quoi ?
13:23 Hé !
13:25 La France à moi de Benoît Cohen
13:27 met en scène une sexagénaire
13:29 qui vit seule dans un grand appartement parisien.
13:31 Quand elle entend à la radio
13:33 qu'une association met en contact
13:35 des personnes réfugiées sans logement
13:37 et celles ayant la possibilité de les accueillir,
13:39 elle se porte tout de suite volontaire.
13:41 Il est devant vous.
13:43 Il était interprète en Afghanistan.
13:45 Il parle bien le français.
13:47 J'ai un peu le trac.
13:49 Ça peut vous rassurer lui aussi.
13:51 Accueillir quelqu'un chez soi,
13:53 c'est pas facile.
13:55 Ah, voilà.
13:57 Je m'attendais à avoir débarqué le commandant Massoud
13:59 avec une brosse de barbe.
14:01 Il a fallu du temps, surtout, pour arriver
14:03 à cette idée que j'aime énormément dans le film,
14:05 à passer d'une relation verticale à une relation horizontale.
14:07 C'est à la relation verticale qu'est la charité.
14:09 On va aider.
14:11 Et la relation horizontale, c'est qu'on partage,
14:13 on échange, et on s'apporte mutuellement
14:15 quasiment autant l'un que l'autre.
14:17 Je te présente mon fils,
14:19 Joseph Reza.
14:21 Bonjour.
14:23 C'est les fringues de papa, ça ?
14:27 Ah, tu es magnifique.
14:29 Mon personnage, il y a quelque chose
14:31 de...
14:33 de passionné, de directif,
14:35 et puis, un côté, allez,
14:37 de contrôlé, tout.
14:39 Allez, donne-lui sa chance, qu'est-ce que ça te coûte ?
14:41 Tout le monde meurt. Je crois que ça veut dire oui.
14:43 Tu vois, quand on veut, on peut.
14:45 L'important, c'est d'avoir un objectif.
14:47 On a l'impression qu'elle peut presque le modeler
14:49 face à ce qu'elle voudrait vraiment,
14:51 ce qu'elle n'a pas pu faire avec son fils.
14:53 Et ce que je trouve beau, c'est que lui aussi,
14:55 il résiste. Il résiste comme son fils
14:57 a dû résister, parce qu'en fait, les êtres humains
14:59 résistent.
15:01 Assume ce côté.
15:03 Assume la galère.
15:05 Sois fier d'où tu viens.
15:07 Moi aussi, je suis un migrant
15:09 qui vient d'Afghanistan.
15:11 On me tue, se retue, en fait,
15:13 tous les migrants à peu près, il a la même chose, en fait.
15:15 Cet personnage, il a vécu des choses horribles.
15:17 Je vais m'occuper de toi.
15:19 Il est accueilli, mais en même temps,
15:21 il a sa propre personnalité.
15:23 Et au milieu du débordement de cette femme,
15:25 il garde ce qu'il veut faire.
15:27 Je me suis engagée pour toi
15:29 auprès d'Evelyne. Qu'est-ce que c'est que ce comportement
15:31 d'enfant gâté ?
15:33 Science pauvre. N'importe quoi.
15:35 Au bout du compte, c'est gagnant-gagnant.
15:37 Mais pour en arriver là,
15:39 c'est un effort.
15:41 C'est une histoire romanesque dans laquelle on raconte
15:43 quelque chose qui pourrait vous rendre meilleur.
15:45 [Musique]
15:47 [Musique]
15:49 [Musique]
15:51 [Musique]
15:53 Une équipe de rêve
15:55 de Taika Waititi s'inspire d'un
15:57 documentaire qui retrace l'histoire vraie
15:59 d'une équipe de football des Samoas américaines
16:01 qui a été battue 31-0
16:03 par l'Australie en 2001.
16:05 À l'approche des matchs de qualification
16:07 de la Coupe du Monde en 2014,
16:09 l'équipe recrute un entraîneur
16:11 tombé en disgrâce pour les aider à changer leur destin.
16:13 [Musique]
16:15 [Musique]
16:17 [Musique]
16:19 [Musique]
16:21 [Musique]
16:23 [Musique]
16:25 [Musique]
16:27 [Musique]
16:29 Un de mes amis producteurs m'a donné à voir
16:31 le documentaire qui porte le même titre que le film.
16:33 [Musique]
16:35 [Musique]
16:37 [Musique]
16:39 J'ai regardé le documentaire que j'ai trouvé édifiant
16:41 et ça m'a rendu heureux.
16:43 Je ne m'attendais pas à ça et j'ai dit oui alors que le sujet
16:45 est le sport.
16:47 [Musique]
16:49 [Musique]
16:51 [Musique]
16:53 [Musique]
16:55 J'admire Michael Fassbender depuis ses débuts au cinéma.
16:57 Nous avons parlé
16:59 du sujet
17:01 et il connaissait le documentaire.
17:03 [Musique]
17:05 [Musique]
17:07 [Musique]
17:09 [Musique]
17:11 [Musique]
17:13 Il a lu le scénario et ça l'a incité
17:15 à prendre l'avion pour passer quelques mois
17:17 en notre compagnie.
17:19 [Musique]
17:21 [Musique]
17:23 [Musique]
17:25 En Polynésie, la culture se transmet
17:27 oralement.
17:29 Toute notre histoire est transmise par des histoires
17:31 que l'on se raconte.
17:33 Rien n'est écrit et on ne s'encombre pas
17:35 de livres imposants et ennuyeux.
17:37 Il ne s'agit que d'histoires
17:39 agrémentées de danse,
17:41 de musique et de chansons.
17:43 De ce fait, notre mythologie
17:45 vient de ces réinterprétations constantes
17:47 des histoires qui les font évoluer
17:49 à mesure qu'on les raconte.
17:51 [Musique]
17:53 "Dear Lord, thank you for
17:55 sending us Mr. Ongan.
17:57 We've become quite attached to him.
17:59 It's like finding a little lost white kid
18:01 at the mall and telling him which way to go."
18:03 [Musique]
18:05 Et tout de suite, le reste de l'actualité
18:07 en bref et en images.
18:09 [Musique]
18:11 [Musique]
18:13 "Doctor, I'm a little more than
18:15 sensic."
18:17 [Musique]
18:19 [Musique]
18:21 [Musique]
18:23 [Musique]
18:25 "Alors j'ai deux fils.
18:27 César, qui est chef de cuisine
18:29 dans cette maison.
18:31 Léo, qui est chef de cuisine à la Colline du Colombier."
18:33 "Je ressemble à mon père."
18:35 "Et puis après on a notre fille Marion,
18:37 qui elle travaille plutôt dans l'hôtellerie.
18:39 Et Marie-Pierre, bien entendu mon épouse,
18:41 qui chapeaute tout ça, voilà."
18:43 [Musique]
18:45 "Sur la tombe de mon psy,
18:47 je tente une sorte d'inventaire
18:49 que nous ont légué nos pères et nos mères
18:51 et moi, que vais-je laisser à mes enfants."
18:53 [Musique]
18:55 [Musique]
18:57 [Vrombissement du moteur]
18:59 [Vrombissement du moteur]
19:01 *musique épique*
19:04 "Escuiter"
19:05 *musique épique*
19:07 "Fuego"
19:08 *musique épique*
19:11 *musique de tension*
19:15 "N'est qu'un de tout ce que je vois"
19:17 *musique épique*
19:18 "Tu as entendu, n'est-ce pas ?"
19:19 *musique épique*
19:23 "Moi, je veux"
19:24 *musique épique*
19:32 "Il n'y aurait donc pas qu'un tueur, mais deux, voire trois, qui dit quatre ?"
19:36 "Quatre ?"
19:36 "Ouais, je reprends du service"
19:38 *musique épique*
19:42 *musique épique*
19:52 Voilà par ici les sorties, c'est fini. Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.