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DES RECETTES GASTRONOMIQUES ABORDABLES POUR LES FÊTES
Notre partenaire WEO TV proposera pour les retardataires, des recettes abordables pour un repas de fêtes gastronomiques mais au coût maîtrisé.

APRÈS LA COP28, LVMH POURSUIT LA RÉDUCTION DE SON EMPREINTE CARBONE
Nous reviendrons sur les mesures prises par le numéro un mondial du luxe qui souhaite, à l’issue de la COP28, poursuivre ses efforts en matière de réduction de son empreinte carbone.

AU LYCÉE DE MONTPELLIER, LES ÉTUDIANTS DISPUTENT LE BOL D'OR
À Montpellier, viàOccitanie nous fera découvrir une équipe d’enseignants qui pour valoriser l’enseignement professionnel a créé une équipe de moto d’endurance pour disputer le Bol d’Or.

QUAND LE PÈRE NOËL VOYAGE DE GERARDMER À CHENGDU
Enfin avec Vosges TV, nous irons à la rencontre d’un Père Noël pas comme les autres, puisqu’il n’hésite pas à boucler sa valise pour rendre visite aux enfants de Chengdu en Chine où il est accueilli à bras ouvert.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité d'une édition largement consacrée aux fêtes de fin d'année.
00:25 Au sommaire de ce journal, notre partenaire WeoTV, la chaîne de La Voix du Nord,
00:28 proposera pour les retardataires des recettes pour un repas de fête gastronomique au coût maîtrisé.
00:34 Et puis nous reviendrons sur les mesures prises par le numéro 1 mondial du luxe
00:38 qui souhaite à l'issue de la COP 28 poursuivre ses efforts en matière de réduction de son empreinte carbone.
00:45 À Montpellier, via Occitanie, nous fera découvrir une équipe d'enseignants
00:49 qui, pour valoriser l'enseignement professionnel,
00:51 a créé une équipe de motos d'endurance pour disputer le bol d'or.
00:56 Rien que ça.
00:57 Enfin, avec Vosges Télévisions, nous irons à la rencontre d'un père Noël,
01:00 pas comme les autres puisqu'il n'hésite pas à boucler sa valise
01:04 pour rendre visite aux enfants de Chengdu, en Chine, où il est accueilli à bras ouverts.
01:10 Au moment de faire les courses nécessaires au repas de Noël,
01:13 la question du coup se pose pour nombre d'entre nous.
01:17 Je vous propose de découvrir quelques recettes simples et économiques avec Jérôme Houbron
01:22 pour notre partenaire WeoTV, la chaîne de La Voix du Nord.
01:24 Regardez.
01:26 Pour les fêtes, se faire plaisir à table sans se ruiner relève parfois de l'épreuve sportive.
01:31 Ce matin-là, sur le marché d'Amiens,
01:33 les clients n'ont qu'une idée en tête, réduire la note dans l'assiette.
01:36 Je retire un peu trop.
01:39 Pas facile quand la plupart des produits ont vu leur prix exploser,
01:43 alors chacun y va de son astuce.
01:45 Disons qu'on regarde un peu les prix un peu partout, comme tout le monde.
01:49 Nous d'abord, on est invité chez nos enfants,
01:52 mais on donne chacun son plat, on apporte chacun son plat.
01:55 Bien manger sans se ruiner, le chef Jean-Michel Desclouses en est fait une spécialité.
02:00 Dans son atelier, le chef nous propose une entrée alléchante et à moindre coût,
02:04 finger de saumon fumé au poivre de timut.
02:07 La recette commence tout en gourmandise par une balotine au fromage frais.
02:11 Donc là, c'est un fromage frais que l'on peut trouver en grande distribution.
02:17 Alors, il faut prendre un fromage frais de nature et de bonne qualité.
02:22 Quant au saumon, produit coûteux, quelques alternatives existent.
02:27 On peut faire aussi cette recette là avec du flétan fumé.
02:30 Voilà, on peut partir puis fumer son poisson soi-même, si on veut.
02:37 Donc là, la petite technique, c'est de bien rouler le saumon fumé pour faire un joli balotin.
02:42 Une fois le balotin bien serré, ne reste plus qu'à le laisser reposer au froid quelques minutes.
02:47 Le temps de réaliser la sauce, un mélange d'ingrédients du quotidien,
02:51 mayonnaise et moutarde aromatisée avec en option la vodka.
02:57 Avec modération, des produits simples et gourmands, voilà la recette d'une assiette à moindre frais.
03:02 Pour ces pickles d'oignons, il ne faudra débourser qu'à peine quelques centimes.
03:06 Ce sont des oignons avec un temps pourtant vinaigre, eau et grenadine,
03:13 une très bonne grenadine bien colorée.
03:16 Ensuite, je verse ce liquide bouillant sur mes oignons avec des épices.
03:21 L'anis étoilé, le clou de girofle, le bâton de cannelle, du thym, du laurier,
03:26 ces épices qui nous rappellent Noël.
03:28 Quelques pétales de mizuna.
03:32 Coût total de cette entrée festive, un peu moins de 5 euros.
03:35 Ne manque plus qu'un peu de moutarde japonaise pour le piquant,
03:38 de pop-corn, de sarrasin pour le croquant et bien sûr, un dressage d'exception,
03:42 mais ça, ça ne coûte rien.
03:46 Au moment des fêtes, le dessert est toujours un moment de débat,
03:49 du plus simple au plus compliqué, du plus abordable au plus cher.
03:53 Le choix est très grand et à Paris, la maison Hugo & Victor a imaginé
03:57 en collaboration avec le jouaillier Lorenz Bomer, une bûche colonne Vendôme
04:02 en hommage au monument parisien.
04:05 Un reportage de Mélanie Fort pour 20 minutes TV.
04:08 Regardez.
04:09 Je vous présente la bûche Hugo & Victor 2023 développée avec mon ami,
04:13 le grand jouaillier Lorenz Bomer.
04:16 Explosion de gourmandise et de fraîcheur.
04:19 Une bûche doit être gourmand et frais à la fois pour la fin du repas.
04:24 Donc, vous avez la mousse au thé eau de grès.
04:26 Vous avez le crémeux au thé eau de grès sur base de chocolat au lait
04:30 qui est très, très présent en thé.
04:32 On sent à peine le chocolat, le jus en gelée à l'orange,
04:36 le crémeux à l'orange et le biscuit avec des éclats d'orange confite.
04:40 Cette bûche s'inspire de la colonne Vendôme.
04:42 C'est un travail assez fin, assez délicat.
04:44 On a créé des moules, on a créé le moule du Napoléon.
04:48 Et c'est vrai qu'il y a eu plusieurs mois de développement de produits.
04:51 Un développement main dans la main avec Lorenz Bomer.
04:54 Installée place Vendôme, cette colonne est la muse du jouaillier indépendant.
04:58 Leur partition à quatre mains, comme ils aiment la surnommer.
05:02 On peut prendre un diamant brut et le retailler.
05:04 Ça devient quelque chose d'extraordinaire.
05:06 Et j'ai retrouvé dans les créations de Hugues que je connais depuis longtemps,
05:11 exactement ce désir.
05:13 Et pour les deux orfèvres de la pâtisserie et de la jouaillerie,
05:16 Noël a une signification singulière.
05:18 Pour moi, Noël, c'est une fête de famille.
05:20 Le couronnement d'un dîner de Noël, c'est évidemment le moment où arrive la bûche.
05:26 Et la source d'inspiration des deux hommes se trouve à quelques mètres de la bijouterie.
05:31 La petite colonne rencontre son aîné.
05:33 On retrouve la colonne, on retrouve Napoléon ici.
05:36 Et là, le déroulé qui raconte la campagne d'Austerlitz.
05:41 C'était malgré tout assez évident.
05:43 Déjà, le symbole de la place Vendôme.
05:45 Ta collection de photos représentant la colonne Vendôme.
05:49 Un clin d'œil à la ville lumière.
05:51 Le symbole de Paris est là.
05:53 Voilà, un peu plus de deux semaines après la COP 28 de Dubaï,
05:56 le groupe LVMH a réuni à Paris les dirigeants de ses 75 maisons
06:02 pour faire le point sur l'avancement de sa politique environnementale.
06:05 Alors si le numéro un mondial du luxe a progressé dans la réduction d'émissions de gaz à effet de serre
06:11 et dans la traçabilité de ses matières premières,
06:14 il souhaite désormais impliquer ses fournisseurs pour réduire son empreinte carbone.
06:19 Les explications de Christophe Rigaud qui était à l'UNESCO.
06:23 C'est dans le grand amphithéâtre de l'UNESCO
06:25 que le groupe LVMH adressait un premier bilan de ses engagements environnementaux pris en 2021.
06:32 Devant plus de 500 de ses dirigeants et partenaires,
06:35 le numéro un du luxe a réaffirmé ses convictions.
06:38 Rien ne serait pire que de réduire l'environnement à une déclaration d'intention
06:44 et à des propos d'estrade.
06:46 Nous préférons les actes aux paroles.
06:49 Nous sommes conscients que ce sujet vital et complexe,
06:52 il bouleverse des équilibres des marchés, voire des vies.
06:58 Aujourd'hui, LVMH a notamment amélioré la traçabilité de ses matières premières
07:03 en connaissant la presque totalité de l'origine des diamants, de la laine ou du cuir de ses produits.
07:09 Le groupe utilise également des matières recyclées dans ses emballages,
07:13 mais aussi pour ses créations.
07:15 L'ensemble des maisons de LVMH sont embarquées vers l'éco-conception,
07:19 vers une démarche de circularité appliquée à nos produits.
07:22 Ça veut dire l'utilisation de matières recyclées de plus en plus, de matières biosourcées.
07:27 Ça veut dire également des services de réparation qui s'installent dans les maisons.
07:32 Une maison comme Louis Vuitton, par exemple, prépare plus de 600 000 pièces par an.
07:37 Sur le climat, le numéro un du luxe annonce avoir baissé de 11%
07:41 ses émissions de gaz à effet de serre.
07:43 Mais pour respecter ses engagements à l'horizon 2030,
07:46 LVMH devra fournir des efforts importants, notamment sur les émissions indirectes du groupe.
07:52 Alors, pour y parvenir, il souhaite davantage impliquer ses fournisseurs et ses partenaires.
07:57 C'est assez facile de mobiliser l'interne et de mobiliser ceux qui travaillent pour nous
08:02 en les formant, en leur prêchant la bonne parole.
08:06 Et puis, cette conscience-là, tout le monde l'a, c'est assez évident.
08:10 Pour les fournisseurs, c'est plus difficile.
08:11 C'est le fameux scope 3 qui est le plus lointain de nos activités
08:17 et en même temps celui qui émet le plus d'émissions et de gaz à effet de serre.
08:22 Donc, il faut être en totale collaboration avec eux.
08:27 Il faut les aider. Il faut les former ou travailler à les former ensemble.
08:33 Il faut les aider financièrement et il faut travailler avec eux le plus possible
08:37 pour faire en sorte que leurs objectifs et les nôtres soient alignés.
08:41 La journée a été clôturée par le ministre de la Transition énergétique, Christophe Béchut,
08:45 et par un défilé de mode unique en son genre,
08:48 avec des vêtements réalisés à 100% à partir de matières recyclées.
08:53 À Limoges, la capitale de la porcelaine s'interroge sur l'impact écologique de son activité.
09:03 Les morceaux défectueux et cassés pourront à l'avenir être recyclés et réemployés
09:08 dans des céramiques techniques pour l'automobile par exemple ou l'aviation,
09:12 grâce aux recherches d'un ingénieur céramiste
09:15 qui a travaillé sur le recyclage des déchets de porcelaine dans les manufactures.
09:19 C'est un reportage de 7 à Limoges sur place.
09:23 Partagé entre la manufacture de porcelaine coquée
09:26 et l'incubateur d'entreprises de l'Université de Limoges,
09:29 Valentin Jaya vient de mettre au point Sarah Shape,
09:32 un procédé pour la réutilisation des déchets porcelainiers.
09:36 Ça ressemble bien à une véritable révolution.
09:39 À la fin d'un projet avec le laboratoire,
09:41 où on n'a pas pu forcément industrialiser ce procédé à l'échelle du laboratoire,
09:45 et donc on souhaitait la création d'une start-up pour converger naturellement
09:49 vers un procédé comme ça qui soit industriel.
09:53 Du coup, avec l'écosystème autour de l'Irster, etc.
09:57 on a convergé naturellement vers l'incubateur.
10:01 Ce qui est produit lors de différentes étapes de production
10:04 au sein de la manufacture.
10:07 Donc c'est des défauts, des choses comme ça.
10:08 Et donc ça c'est traité comme des déchets ultimes.
10:11 Donc c'est des déchets qui sont enfouis la plupart du temps.
10:15 Et donc nous ce qu'on propose avec ce projet-là,
10:17 c'est d'utiliser comme une nouvelle source de matières premières.
10:20 Moi je n'avais pas du tout l'intention de me lancer dans la création d'une start-up.
10:24 C'est l'opportunité qui s'est montrée à moi
10:27 et j'ai eu la chance de pouvoir travailler là-dessus.
10:31 À Vaudreuil dans l'heure, la journée commence par un peu d'exercice pour les écoliers.
10:36 Chaque matin, le Schoolbus, un vélobus entièrement fabriqué en France,
10:40 récupère les enfants de la commune pour les amener à l'école
10:43 puis les ramener chez eux le soir.
10:45 Un ramassage scolaire ludique, pratique et écologique
10:49 qui a su séduire les écoliers et les parents.
10:52 Et comme Nicolas Denau et elle l'a constaté pour Ouest-France,
10:55 c'est un effort collectif pour les enfants.
10:59 Au moins maman peut arrêter d'utiliser de l'essence
11:03 et comme ça au moins on en a encore pour aller en Bretagne.
11:07 Super idée, c'est génial.
11:09 Ça permet de faire des copains en plus.
11:12 Ah bah oui, justement.
11:13 C'est très bien accompagné par le monsieur qui est très gentil.
11:15 En tout cas il est très sympa.
11:17 Le vœu est renouvelé régulièrement, il faut valoriser l'enseignement professionnel.
11:22 Je vous propose avec Loïc Tournier pour Via Occitanie
11:24 de découvrir ce projet pédagogique unique en France.
11:28 Depuis près de 10 ans, grâce à une équipe d'enseignants très investie,
11:32 des lycéens en section mécanique au lycée Pierre-Mendès-France de Montpellier
11:36 préparent tous les ans une moto
11:39 pour participer aux célèbres courses d'endurance du bol d'or ou d'argent.
11:44 Vous le serrez à la main comme ça, mais après on le fera avec une clé dynamométrique
11:48 parce que c'est quand même important de ne pas tout abîmer.
11:51 Nous ne sommes pas dans un atelier d'une concession moto, mais bien dans un lycée.
11:55 Sous les yeux de la ministre déléguée chargée de l'enseignement et la formation professionnelle,
11:59 les élèves du lycée Pierre-Mendès-France à Montpellier présentent le projet Bol d'or,
12:03 la célèbre course auxquelles ils ont participé avec une moto préparée par leur soin.
12:07 C'est exceptionnel, c'est des sensations qu'on ne vit qu'une fois dans une vie.
12:11 Il y a des gens qui n'y vont jamais, qui ne savent pas ce que c'est,
12:14 mais franchement y participer c'est vraiment quelque chose qu'on se souvient toute sa vie.
12:18 C'est exceptionnel, c'est une cohésion de groupe formidable et ça nous apprend la vie.
12:24 Depuis le mois d'octobre, en plus des CAP, BTS et Bac Pro,
12:27 la section a ouvert un nouveau cursus, une formation complémentaire d'initiative locale.
12:32 Le projet Bol d'or se faisait qu'avec des élèves,
12:34 et donc on avait expliqué à notre rectrice que ça devenait compliqué
12:38 et qu'il fallait une formation à part entière pour gérer ça.
12:40 Ce sont les jeunes de la FCIL qui travaillent sur l'expertise du monteur Yamaha
12:44 et qui travaillent maintenant sur le montage de la nouvelle moto.
12:46 Cette formation dure un an et s'adresse à des personnes déjà diplômées
12:50 pour acquérir une qualification spécifique à un domaine professionnel.
12:53 On va renforcer professionnellement les élèves
12:56 et on va leur apprendre à préparer des motos, à monter des motos de course,
13:00 à les préparer et encadrer une moto sur un circuit.
13:02 Ça répond à des exigences formulées par les professionnels
13:06 et en même temps que par les instances fédérales comme la Fédération française de moto
13:10 qui sont à la recherche de techniciens qui puissent encadrer les écoles de pilotage
13:13 puisqu'il y a une explosion totale des roulages et des écoles de pilotage en France.
13:18 La section mécanique repartira en 2024 pour un nouveau Bol d'or,
13:21 avec une moto pensée pour être écologique.
13:23 Là on travaille avec Total Energy sur un nouveau carburant
13:26 qui ne contient ni pétrole ni éthanol
13:28 et qui sera appelé à remplacer les carburants de compétition dans un avenir très proche.
13:32 En plus du projet Bol d'or au sein du lycée,
13:34 les élèves sont en alternance ou en stage dans des entreprises.
13:37 Les tâches principales ça peut aller du simple entretien sur les véhicules,
13:42 des motos, des scooters,
13:44 mais ça peut aussi aller jusqu'à des opérations plus techniques,
13:47 du remontage de véhicules après-sinistre.
13:49 En 2023, 15 lycéens, dont 6 BTS et 9 Bac Pro, ont pris part au Bol d'or 2023.
13:55 Sans transition, partons maintenant découvrir Bertrand Loïc,
13:59 avec Canal 32, un photographe installé dans l'aube.
14:03 Sa particularité, être non-voyant,
14:06 un handicap qui ne l'empêche pas de vivre pleinement sa passion pour la photographie.
14:10 En 2018, il ose montrer ses photos à son entourage.
14:14 Surpris par la qualité de ses clichés, ses proches l'incitent à continuer.
14:19 Aujourd'hui, Bertrand Loïc sillonne les chemins de randonnée,
14:22 il compose et écrit des textes pour accompagner ses photos et ses expositions.
14:26 Regardez.
14:27 - Quand le chemin est dégagé, relativement large et que c'est calme,
14:33 je peux tout lâcher et je le suis au bruit de ses pas.
14:36 Bertrand Loïc a progressivement perdu la vue depuis l'enfance jusqu'à ses 20 ans.
14:41 Son compagnon de route est un photographe.
14:43 Il a osé faire comme lui grâce à un smartphone.
14:47 - Inclinez vers la droite.
14:48 - Oui, voilà.
14:49 - Voilà, là, il dit niveau, là.
14:51 Là, je ne bouge plus et j'appuie deux fois n'importe où sur l'écran.
14:54 - Je ne vois que d'un seul oeil.
14:56 Quand on se balade ensemble autour du Mont-Blanc, par exemple,
14:59 on imagine un oeil pour quatre, en fait.
15:03 Si ses yeux dysfonctionnent, en 2018, Bertrand Loïc se décide à oser montrer
15:08 ses photos dissimulées dans son smartphone à une collègue de confiance.
15:12 - Et elle m'a dit, Bertrand, il ne faut pas que tu fasses des photos.
15:18 - Depuis, il expose ses tirages et il a pu nouer une nouvelle complicité
15:22 avec son père qui photographiait jusqu'à ce qu'il perde la vue.
15:26 Son objectif désormais consiste à partager son regard, son regard d'aveugle.
15:31 - C'est marrant, je bouge un peu, je sens comme une lumière qui change un peu.
15:35 Il doit y avoir soit une branche, soit un nuage.
15:37 Et donc, ça peut me donner envie, ça.
15:39 - Toujours attiré par l'art, Bertrand Loïc s'exprime désormais
15:42 par le biais de compositions musicales, de prises de sons ou de l'écriture.
15:46 - Quand l'acte fait sens, spontané et adéquat, une joie reparaît,
15:52 qui remplit, sans pourquoi.
15:55 Célébrant le retour d'un incertain inscrit, elle impose le jour, en défi à l'ennui.
16:02 - Je veux peut-être montrer en premier lieu que le regard d'une personne non-voyante,
16:08 il est vivant.
16:10 Ce n'est pas le noir, le black-out et rien du tout.
16:14 - Son regard de photographe est désormais mis en lumière.
16:17 Un groupe a sélectionné l'une de ses photos comme pochette d'album
16:20 et il prépare de nouvelles expositions.
16:24 - Ouvrons maintenant une large page consacrée aux fêtes de fin d'année.
16:28 Des fêtes, vous allez le voir, qui permettent de travailler sur l'insertion,
16:32 comme dans cette recyclerie visitée par Clémence Deguy et Clément Dupuis
16:37 pour la dépêche du midi, ici près de Toulouse,
16:41 pour le plus grand bonheur des familles qui achètent à moindre coût ces joujoux remis à neuf.
16:46 Des milliers de jouets d'occasion retrouvent une seconde vie
16:50 entre les mains de salariés en parcours d'insertion professionnelle.
16:54 - Le but, c'est de rénover des jouets, de les recycler et de les revendre à des prix solidaires.
16:59 On emploie des personnes en insertion, donc c'est des personnes qui sont éloignées de l'emploi
17:03 et qui sont ici pour un retour à l'emploi.
17:06 Alors, on a huit salariés en insertion actuellement
17:09 et du coup, on a à peu près 3000 jeux à vendre en stock actuellement aussi,
17:14 mais ça va vraiment dégrossir d'ici deux semaines.
17:18 Et donc, on a récolté huit tonnes depuis le début du projet de jeux
17:22 et on a revendu à peu près 6000 jeux depuis le début.
17:26 - Voilà, et en Ile-et-Vilaine, c'est un chantier d'insertion professionnelle
17:30 qui prépare de nombreuses animations et aussi des décorations pour la ville de Redon.
17:34 Depuis une vingtaine d'années, ces chantiers événementiels
17:37 permettent à des salariés de courte durée de se lancer dans l'artisanat.
17:41 Pour TVR, Natacha Astor s'est rendue ce matin dans leurs ateliers. Regardez.
17:46 On entre un peu dans les coulisses des lutins de Noël, mais version redonaise.
17:55 Ici, on s'occupe des vareuses que porteront les animateurs d'activité.
17:59 Lou vient d'entamer il y a deux jours son contrat de 26 heures par semaine.
18:02 - J'ai d'autres projets à côté et l'avantage d'être ici,
18:06 c'est d'apprendre à faire des choses sympas,
18:09 parce qu'il y a plein d'ateliers différents ici.
18:11 D'avoir une situation stable pour au moins six mois,
18:14 pour avoir le temps de passer mon permis.
18:17 Menuiserie, sérigraphie, mais aussi décoration, tout est fait main,
18:20 dans la bonne humeur et avec des objets de récup,
18:23 comme ces panneaux de signalétique, photomathons et jeux en bois.
18:26 Cette année, les décos sont sur le thème de l'eau,
18:28 pour célébrer Redon, ville entre fleuves et canaux.
18:31 - Ça, c'est chouette, parce que ça pèse d'un atelier à un autre.
18:34 Ici, des fois, on dit "ah stop, on n'a plus de place".
18:37 Mais en effet, ça passe de la structure pour aller en déco,
18:41 ou en sérigraphie, après ça revient à la déco.
18:44 Ça peut repartir en couture, parce qu'il y a des accessoires de tissus à mettre.
18:50 Ce chantier d'insertion, appelé "Levé le rideau",
18:53 est un tremplin pour l'insertion ou la reconversion professionnelle.
18:56 Il permet aussi aux 22 salariés de faire des stages ou des formations,
18:59 à côté de leur contrat, allant de quatre mois à deux ans.
19:02 - Tout le monde a parfois des coups un peu durs dans la vie.
19:05 Donc c'est l'occasion de reprendre confiance en soi,
19:09 redresser la tête et avancer.
19:12 Et après, c'est aussi le plaisir d'être avec les autres,
19:16 de rencontrer de nouvelles personnes, de faire des nouvelles amitiés.
19:20 Les animations de l'association La Fédé seront à voir
19:23 sur les places de Bretagne et de la République,
19:25 à Redon, les trois week-ends avant Noël.
19:28 - Entre novembre et décembre, c'est plus de 2 millions de colis
19:31 qui seront livrés quotidiennement à travers l'une des 19 plateformes
19:34 du groupe La Poste.
19:36 Un volume vertigineux qui nécessite de nouveaux matériels.
19:40 Pour répondre à la demande, la plateforme historique de Bègle,
19:43 en Gironde, est progressivement remplacée
19:46 par une structure ultra-moderne à Cadaujac.
19:49 Notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest,
19:52 l'a visitée pour nous. Regardez.
19:55 - Des colis, des centaines de milliers de colis.
19:58 Les colliers de Bègle vont donner presque le tournis.
20:01 - On décharge les colis sur l'encamionneur.
20:04 Ils vont suivre le tapis pour monter jusqu'à l'injection du trieur.
20:08 - Le trieur, c'est la grande nouveauté au coeur de cette immense fourmilière.
20:12 Un tapis roulant nouvelle génération de plus d'un kilomètre,
20:16 capable de trier deux fois plus de colis que sur la plateforme historique de Bègle.
20:20 - Ça, ça n'existait pas. On est de l'ordre de 9 à 10 000 colis par heure.
20:24 Ici, on trie en moyenne 19 000 colis par heure.
20:27 On peut faire des pointes supérieures à 20 000,
20:29 comme on a pu faire pas plus tard que cet après-midi.
20:31 - Le site de Bègle, installé depuis une trentaine d'années,
20:34 est donc aujourd'hui trop petit et obsolète pour suivre la cadence.
20:37 Il sera définitivement fermé en mars 2024.
20:40 Et ses 130 salariés seront rapatriés ici,
20:43 sur cette plateforme de 22 000 m2, à la pointe de la technologie.
20:48 - Dans le tunnel de lecture, on va récupérer l'ensemble des faces du colis.
20:52 On va les prendre en photo.
20:54 On va prendre des mesures du colis, le poids du colis
20:57 et enfin les informations sur l'étiquette.
20:59 Nous avions, en fait, sur Bègle, des personnes, en fait,
21:02 qui devaient encoder les informations sur le colis,
21:06 alors qu'ici, c'est fait de façon automatique avec ce tunnel.
21:10 - Cette nouvelle plateforme de trier de livraison couvre ainsi l'intégralité du Sud-Ouest.
21:15 Coût de l'investissement ? 40 millions d'euros.
21:18 - Elle est destinée à trier près de 50 millions de colis par an,
21:21 40 millions de colis dès l'année prochaine.
21:23 Elle va trier environ 120 000 colis par jour.
21:27 - Et durant les fêtes de fin d'année, tout s'accélère,
21:30 avec plus de 300 000 colis triés chaque jour.
21:33 - Pour livrer les cadeaux de Noël, il y a la Poste,
21:37 mais le Père Noël reste encore le moyen le plus sûr.
21:40 Alain Simonin, ce bûcheron vaugien en retraite,
21:43 endosse depuis plusieurs années le costume du Père Noël.
21:46 Destination Chengdu, 16 millions d'habitants dans la province de Sichuan,
21:52 où il n'était pas retourné depuis 2019 en raison de la crise sanitaire.
21:57 Là-bas, on l'accueille à chaque fois les bras ouverts.
22:00 C'est à Gérard Mey chez lui, et peu de temps avant son départ,
22:03 que nous l'avons rencontré.
22:05 - La dernière fois, c'était en 2019.
22:08 Il n'y était pas retourné depuis en raison de la crise sanitaire.
22:11 Mais ce jeudi, à Gérard Mey, c'était enfin l'heure pour le Père Noël jéroumois
22:15 de préparer sa valise en vue de son prochain départ,
22:18 non comme on aurait pu le penser pour la Laponie, mais pour la Chine.
22:22 Destination Chengdu, 16 millions d'habitants dans la province du Sichuan et la Hâte.
22:28 - J'ai toujours, dans la première année, je pleurais de joie
22:31 parce que je suis reparti de Pékin où j'avais eu un choc culturel énorme.
22:34 Je n'avais rien compris à ce que ma présence représentait là-bas.
22:37 J'ai compris bien après.
22:38 Donc maintenant, je pleure de tristesse.
22:40 Quand je m'en vais, j'ai une haie d'honneur pour sortir de l'hôtel.
22:44 L'employé de l'hôtel me donne une rose, le bouquet de roses que je peux avoir.
22:49 La dernière fois, en 2019, ils avaient bloqué la porte.
22:55 C'est-à-dire que personne ne pouvait sortir ni rentrer tant que je n'étais pas sorti, moi.
22:58 Et il y avait le président de la Zarbis, Jean,
23:01 j'ai toujours eu mal à le dire, qui voulait sortir.
23:03 Ils m'ont dit d'attendre que le Père Noël soit sorti.
23:06 - Normal, aucun homme fustile d'État n'est au-dessus du Père Noël.
23:09 Dans les affaires de cet ancien bûcheron jéroumois,
23:12 il a toujours pris les indispensables photos de ses proches
23:15 et bien sûr, son fameux costume.
23:17 Et à ce propos...
23:19 - Mon costume de Père Noël ne convient pas au niveau de la couleur.
23:21 Il n'est pas assez roux.
23:23 J'ai dit oui, mais il faudrait en prévoir des bretelles.
23:25 Ils m'ont acheté des bretelles Louis Vuitton.
23:27 Ça ne sert pas mieux que les miennes que j'ai achetées dans une grande surface.
23:31 - Même si ses hôtes sont aux petits soins pour lui,
23:34 les journées d'Alain Simonin sont là-bas plutôt chargées,
23:37 entre visites de consulat, d'entreprise ou d'école.
23:41 Il se souvient d'une fois où 3000 enfants lui ont souhaité un joyeux Noël.
23:45 - Les gamins se sont levés et...
23:47 J'ai cru que les vitres du bâtiment à côté allaient exploser.
23:52 Tellement ça fait un bruit énorme.
23:55 - Retour de Chine le 29 décembre prochain avec d'autres souvenirs inoubliables.
24:00 - Vous avez peut-être décoré votre maison de guirlande lumineuse
24:04 et de Père Noël malicieux ce week-end.
24:07 Dites-vous que certains poussent la démarche à son paroxysme
24:10 c'est le cas d'Eric Boyer et de sa famille
24:13 qui préparent les décorations depuis août dernier.
24:16 Et le résultat en vaut la peine,
24:18 découvrir une maison entièrement illuminée avec près de 3 km de guirlande.
24:22 Visite guidée avec Marie-Lise Parillo pour TL7 dans la Loire.
24:26 - Dans la nuit, on ne voit qu'elle.
24:30 La maison d'Eric Boyer est rayonnante pour les fêtes de fin d'année.
24:39 Au total, 40 000 lumières forment ce spectacle.
24:43 - Contrairement à ce qu'on peut penser, il y a beaucoup de lumières.
24:46 Mais moi, ça me coûte, sur l'ensemble du mois que j'éclaire,
24:51 ça me revient à 50 euros de plus.
24:54 Tout simplement. C'est tout des lumières LED.
24:57 Pendant la moitié de l'année, avec sa famille, il prépare les scènes.
25:05 Pour le nouveau croquis, il faut bien tout ce temps, car beaucoup de décors sont faits main.
25:09 - Toutes les années, on a toujours peur d'être à la traîne.
25:14 Mais bon, ça le fait.
25:17 Le moulin fait maison aussi.
25:23 Moulin, bonhomme de neige, tout est fait pour émerveiller.
25:27 - Ils ont le sourire. Parfois, il y en a qui veulent faire plusieurs tours.
25:31 Mais bon, même les grands aussi. Ils adorent.
25:35 - Chaque année, il y a des nouveautés.
25:38 C'est un petit peu amélioré à chaque fois. C'est incroyable.
25:43 - Toujours plus. Déjà que c'est magnifique.
25:46 Il en rajoute une petite couche. On ne sait pas comment il fait, mais c'est splendide.
25:49 Eric Boyer ouvre sa maison jusqu'au 7 janvier aux visiteurs
25:54 et leur offre même quelques friandises et collations.
25:57 En repartant, ils sont invités à laisser un mot dans le livre d'or.
26:01 Toujours, le promet Eric, rempli de beaux compliments.
26:04 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:10 Il me reste à vous souhaiter de très belles fêtes de Noël.
26:12 Merci à vous de nous avoir suivis.
26:14 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:17 Au revoir à tous et bon Noël.
26:19 (Générique)
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