EXCLUSIF - Marseille: Le député Rassemblement national Franck Allisio qui était dans le restaurant attaqué par des membres de l’extrême gauche masqués raconte sa soirée dans "Morandini Live" - Regardez
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 – Il est avec nous. Franck Elisiot, bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:03 La question que je vais vous poser c'est, est-ce que vous pouvez nous raconter
00:05 avec vos mots ce qui s'est passé ?
00:07 – Oui, bonjour Jean-Marc.
00:10 Oui, donc j'étais l'invité de ce dîner de Noël en tant que député,
00:15 en tant que patron du RN dans les Boucheronnes,
00:18 et nous faisons ça dans toutes les circonscriptions,
00:22 enfin vraiment c'est bon enfant, c'est un dîner de Noël,
00:24 alors peut-être que l'idée même de la tradition de Noël ça heurte les gauchistes,
00:28 mais en tout cas c'était un dîner assez peu politique,
00:31 il n'y avait pas d'affiches, c'était pas un dîner des bases,
00:33 c'était quelque chose entre nous, c'était quasiment familial,
00:36 certes on était une centaine, le restaurant était privatisé,
00:39 et en parallèle de ça il y avait une manifestation,
00:42 honnêtement je ne sais même pas si elle avait été déclarée à la préfecture,
00:45 qui avait été occultée d'organisations d'extrême gauche contre la loi immigration,
00:50 relayée d'ailleurs par Marseille Insoumise, il faut le dire,
00:54 et quand ils sont passés devant nous alors que rien ne nous distinguait,
00:58 donc je veux dire, ça peut arriver à n'importe quel Marseillais,
01:01 ça peut arriver à n'importe quel commerçant,
01:02 et bien ils se sont mis, quelqu'un a dû dire qui nous étions,
01:05 et ils se sont mis à gueuler comme vous les avez entendus dans le petit reportage,
01:10 et à caillasser, et la vitre du restaurateur a été complètement explosée,
01:14 et honnêtement les gens qui étaient à l'intérieur ont eu peur,
01:18 ils se sont dit quand ils font péter les vitres, d'abord il faut avoir des blessés,
01:22 et puis après qu'est-ce qu'ils font ?
01:23 Donc c'est vraiment pas une manière de s'exprimer,
01:27 c'est vraiment une tentative d'intimidation,
01:31 c'est faire entrer la violence dans le champ politique,
01:35 voilà, et puis c'est des comportements de racailles et de voyous.
01:38 – Il n'y a pas de blessés de votre côté, et la police a dû venir vous protéger ?
01:44 – Oui, tout à fait, la police est intervenue pour nous protéger,
01:48 ils ont mis un petit moment, ce qui me fait dire
01:50 que peut-être la manifestation n'était pas véritablement autorisée,
01:55 Dieu merci il n'y a pas eu de blessés, tout le monde est sain et sauf,
01:59 mais il en reste, voilà, on était en plein sur le vieux port,
02:04 Jean-Marc vous connaissez Marseille, c'était l'entrecôte,
02:07 c'était sur le vieux port, et ces gens-là viennent attaquer des hommes,
02:12 des femmes, des jeunes, des personnes âgées qui viennent à un repas de Noël,
02:17 voilà, si on se fait impressionner comme ça, ça ne va pas marcher,
02:21 nous on ne reculera pas, on continuera à défendre Marseille,
02:24 on continuera à défendre les Marseillais,
02:26 et il n'est pas question de reculer devant ces gens-là.
02:30 – On entendait le slogan qui était scandé par les manifestants,
02:33 qui disait "Marseille n'est pas à vous", quelque chose comme ça,
02:36 je crois, en s'adressant au RN, qu'est-ce que vous avez envie de leur répondre ?
02:40 – Que Marseille n'est peut-être pas à nous, mais Marseille est aux Marseillais,
02:44 que la France est quelque part aux Français, c'est-à-dire à ceux qui l'aiment,
02:48 à ceux qui veulent la défendre, et s'ils pensent qu'en faisant le coup de force,
02:53 ils vont nous intimider, c'est parfaitement ridicule.
02:57 Cette loi contre laquelle ils manifestent,
02:59 elle est plus démocratique que les autres lois,
03:01 nous on considère qu'elle ne va pas assez loin,
03:03 nous on aurait préféré un référendum, mais la loi sur l'immigration,
03:07 c'est une loi qui est à la fois négociée par tous les partis politiques,
03:10 qui a été négociée en commission mixte paritaire,
03:12 c'est-à-dire par des députés et des sénateurs,
03:14 donc la dernière étape chez eux, dans leur tête, c'est de foutre le bordel,
03:20 de mettre le chaos, de remettre en cause la démocratie,
03:23 notre République et notre pays et nos valeurs,
03:26 eh bien nous, nous serons là pour défendre tout ça.
03:28 – Merci beaucoup Franck Elisiot.