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Transcription
00:00 La condamnation de l'Aude Saône par son arrêt aujourd'hui a totalement validé la thèse que j'ai soutenue en première instance et en appel.
00:12 Ce n'est pas d'autre commentaire à faire aujourd'hui.
00:16 J'ai pris connaissance du fait que la famille avait déjà pris la décision de former un pourvoi en cassation.
00:25 C'est son droit le plus strict.
00:27 La rapidité avec laquelle cette annonce intervient signifie malgré tout l'impossibilité manifeste pour cette famille d'accepter le délibéré de la première instance,
00:39 puis se délibérer de la cour d'assises d'appel.
00:43 J'espère simplement aujourd'hui que cette famille de la victime, cette famille Kurosaki, pourra retrouver un tant soit peu de sérénité au travers de cette décision solennelle qui vient d'être rendue aujourd'hui.
01:00 Je crois que la justice française peut être particulièrement fière des conditions dans lesquelles pendant trois longues semaines, nous avons examiné,
01:09 et cette cour a examiné, tous les éléments à charge ainsi que tous les éléments à décharge pour aboutir à ce délibéré.
01:16 Je n'ai pas d'autre commentaire, aucune polémique à nourrir, mais je crois qu'on peut être vraiment fier de cette décision intervenue aujourd'hui.
01:25 Cette enquête, on n'a pas eu le corps d'un remis, c'est un échec pour l'enquête et après cette enquête, n'avoir pas eu le corps, ne savoir pas ce qu'il a fait Nicolas Zepeda.
01:34 Ce n'est pas un échec, c'est un regret, c'est que les méthodes utilisées par Nicolas Zepeda manifestement ont été suffisamment élaborées pour ne pas nous permettre de découvrir le corps.
01:45 C'est le seul constat que je puisse faire aujourd'hui.
01:49 [SILENCE]

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