• il y a 2 ans
La directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel, était l’invitée de Midi News, ce jeudi 21 décembre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les propos d’Emmanuel Macron qui défend Gérard Depardieu : «Emmanuel Macron a donné un signal à son électorat de l’époque post soixante-huitarde, une gauche assez libertaire qui est assez médusée par les attaques dont fait l’objet Gérard Depardieu». 

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Transcription
00:00 Ce qui est certain, c'est qu'il a rassuré une certaine gauche.
00:02 Parce que je ne sais pas si on en parle peu,
00:03 mais il y a un combat sur ces sujets-là
00:05 entre une ancienne gauche et une nouvelle gauche.
00:08 Il y a la gauche libertaire,
00:10 la génération de Gérard Depardieu,
00:12 et qu'on avait vu apparaître,
00:14 je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:15 dans cette tribune qui était avec des femmes,
00:17 signées par des femmes plutôt sexagénaires,
00:19 voire septuagénaires, sur la liberté d'importuner.
00:22 Donc ça, c'est la génération 68.
00:24 Donc c'était interdit d'interdire, c'était open bar.
00:26 Et finalement, les femmes étaient des hommes comme les autres.
00:29 Et si vous me direz que je caricature un peu,
00:31 mais pour certains, celles qui se refusaient à eux
00:34 étaient ou des allumeuses ou des frigides.
00:36 Voilà, fin de la parenthèse.
00:38 Et puis, il y a l'autre gauche,
00:40 qu'on appelle woke aujourd'hui,
00:42 mais du mouvement #MeToo,
00:44 qui est quand même un retour de balancier.
00:46 Il ne faut pas tout jeter.
00:48 Bon, maintenant, on peut s'étonner
00:50 que aujourd'hui, on accuse Gérard Depardieu
00:54 de ne pas être un parent contre-vertu.
00:55 Il suffit de regarder une fois les valseuses dans sa vie
00:56 pour se rendre compte que ce n'était pas un enfant de mari.
00:58 C'était un rôle, les valseuses-là.
01:00 C'était un rôle, mais c'était aussi une philosophie
01:03 quand même générale de vie,
01:04 assez représentative dans l'époque.
01:07 Donc, d'une certaine façon, Emmanuel Macron a donné un signal
01:10 à son électorat, finalement,
01:12 de l'époque post-68 art,
01:16 d'une gauche plus universaliste,
01:18 d'une gauche libertaire,
01:19 qui est quand même assez médusée de voir les attaques
01:22 dont fait l'objet Gérard Depardieu.
01:25 Mais vous savez, il n'y a pas que Gérard Depardieu.
01:28 Moi, quand je vois toutes ces féministes qui montent au créneau,
01:31 elles n'ont pas eu un mot, par exemple,
01:35 pour le témoignage de la jeune Claire,
01:39 qui est passée dans plusieurs médias, et notamment CNews,
01:41 qui a été violée par un homme frappé d'OQTF.
01:45 Donc, vous voyez, le problème, c'est que ces féministes-là,
01:49 on peut les comprendre, on peut comprendre leurs paroles,
01:51 mais il faudrait que leurs intinuations
01:54 ne soient pas géométries variées.
01:56 Et Emmanuel Macron, non plus,
01:57 n'a pas évoqué ces sujets-là, vous le noterez également.
02:00 Bon.
02:01 ♪ ♪ ♪
02:04 [SILENCE]

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