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Comme chaque jour dans le Live, notre journaliste Roselyne Dubois et ses invités répondent à vos questions sur l'actualité.

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Transcription
00:00 Donc cette fameuse cérémonie d'ouverture sur la Seine le 26 juillet, ça n'a jamais été fait, c'est toujours à l'intérieur d'un stade d'habitude.
00:06 Il y a évidemment des plans B, des plans C en cas de menaces potentielles, a dit hier le chef de l'État interrogé sur le risque,
00:12 effectivement notamment terroriste, et ça fait beaucoup réagir. Morgane Maury, bonjour, RMC Sport.
00:17 Alors, on sait bien que cette cérémonie depuis le début, elle pose des questions de sécurité inédites, incroyables.
00:23 C'est juste que jusqu'à présent, personne n'avait été aussi cash que le président.
00:26 Non, pourtant le terme de plan B existait dans les discussions en privé, mais jamais publiquement on osait employer ce terme.
00:32 Pourquoi ? Parce qu'on avait peut-être peur de se dédire, on avait prévu un spectacle monumental sur la Seine et peur d'un grand retour en arrière.
00:39 Tony Astanguay, hier matin lors d'une réunion où il expliquait les perspectives de Paris 2024, a été interrogé sur cette question.
00:46 Il disait non, il n'y a qu'un seul plan, c'est travailler sur cette cérémonie sur la Seine.
00:50 Le soir, Emmanuel Macron a parlé de plan B et de plan C, voire de plan C, ce sont les mots du président de la République.
00:58 Il y aura des adaptations peut-être en fonction du contexte au moment de la cérémonie d'ouverture des Jeux.
01:03 C'est un événement incroyable, vous l'avez rappelé, Roselyne, c'est la première fois qu'elle aura lieu en extérieur.
01:08 D'habitude, c'est 80 000 spectateurs, là ce sera peut-être 400 000 avec 10 000 sportifs en plein air et 10 000 sportifs qui vont défiler sur des bateaux sur la Seine.
01:16 Mais plan B, plan C, nous on comprend annulation, on a une idée de ce que ça pourrait être l'alternative ? On oublierait la Seine ?
01:22 Le président de la République n'a laissé filtrer aucun indice, il n'est pas allé plus loin que c'est plan B ou le plan C.
01:29 Ce qui pourrait se passer, ce qui a déjà eu lieu ces derniers mois, c'est que la jauge de spectateurs soit réduite.
01:35 Elle est passée à 400 000 spectateurs récemment, est-ce qu'on peut encore la descendre ? C'est certainement possible.
01:41 Est-ce qu'on ira à un huis clos ? Je mets des gros guillemets et j'emploie le conditionnel.
01:46 S'il y avait des attentats quelques jours avant la cérémonie d'ouverture, pour l'instant, on ne le sait pas.
01:52 Le président a laissé la porte ouverte à beaucoup de possibilités. Est-ce qu'on pourrait quitter la Seine pour aller dans un stade ? On ne sait pas.
01:58 400 000 spectateurs, peut-être moins. Est-ce qu'il y aurait jusqu'à un huis clos ? On ne sait pas.
02:03 Est-ce qu'on limiterait l'accès à certains sportifs et pas les entraîneurs ont le droit de défiler, les accompagnants des sportifs ont le droit de défiler ?
02:10 Peut-être qu'on aurait une cérémonie plus à minima, mais on ne sait pas pour l'instant.
02:14 On a six mois pour définir un plan W.
02:16 Vous recruez le mystère.

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