TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 Déjà, il faut savoir que ça se passe en deux temps.
00:02 Première plainte de Florence Porcel, c'est en février 2021.
00:05 Elle porte plainte contre le journaliste star de TF1,
00:08 présentateur de 20h pendant de très nombreuses années,
00:11 pour un viol supposé, commis en 2004, et une fellation forcée en 2009.
00:17 Alors je vais employer toujours le conditionnel,
00:19 puisqu'évidemment il y a la présomption d'innocence à l'heure à laquelle je vous parle.
00:23 Il faut savoir que cette première plainte débouchera sur un non-lieu.
00:27 Florence Porcel réattaquera une nouvelle fois Patrick Poivre d'Arvore.
00:32 Ça se passe en novembre 2021, elle se constitue donc partie civile.
00:39 Et donc cette plainte débouche aujourd'hui sur une mise en examen de Patrick Poivre d'Arvore
00:45 contre les réquisitions du parquet.
00:47 C'est ça qui est inédit et c'est sur ça qu'il faut aussi insister.
00:50 C'est-à-dire que les juges d'instruction n'ont pas suivi les réquisitions du parquet.
00:56 C'est assez inédit.
00:57 – C'est fou, pourquoi Gilles ?
00:59 – Parce que les deux magistrates ont jugé qu'il y avait assez d'éléments
01:03 pour le mettre en examen.
01:04 C'est vrai que c'est un rebondissement inattendu,
01:05 il est mis en examen pour une affaire et témoin assisté pour un second fait.
01:10 Et ce qui est très intéressant, c'est que pour certains de ces faits,
01:13 il pourrait y avoir prescription.
01:15 Mais les magistrates ont estimé qu'il était possible
01:18 qu'il y ait un caractère sériel dans toute cette affaire.
01:20 C'est-à-dire caractère sériel, ça veut dire même mode opératoire,
01:24 des victimes qui se ressemblent un peu et un seul auteur.
01:27 C'est pour ça qu'elles pourraient aussi décider de réinterroger d'autres plaignantes
01:32 en disant "s'il y a un modus operandi", ça s'appelle comme ça sur le plan judiciaire,
01:37 "peut-être qu'on peut entendre d'autres gens
01:40 et peut-être qu'on pourrait lui reprocher d'autres faits".
01:42 – Oui, Augustin.
01:43 – Et la question qui peut se poser,
01:44 j'ai appelé deux avocats pénalistes pour avoir la réponse,
01:46 même eux ne l'avaient pas,
01:48 c'est que si jamais le caractère sériel, comme vous dites Gilles, est reconnu,
01:53 est-ce que la prescription des faits supposés en 2004, en 1990, etc.,
01:59 cette prescription pourrait-elle être levée ?
02:01 Auquel cas le dossier pourrait s'alourdir contre Patrick Portvaud d'Arvor.
02:05 40 femmes l'accusent, 22 femmes ont été entendues
02:09 et ce matin, chez l'une de nos confrères, Apolline de Malherbe,
02:12 une plaignante a cité d'autres chiffres,
02:15 49 femmes sont allées voir la police, il y aurait eu 24 plaintes,
02:19 12 pour viol, dont un viol de mineur.
02:22 – C'est bien, vous citez même ceux qui sont derrière vous dans l'info maintenant,
02:24 puisque vous êtes numéro 1 maintenant C News, c'est bien, c'est beau, c'est fair play.
02:28 – Et on salue le travail de la rédaction et de la direction qui est fantastique.
02:31 – De C News ? – Bien sûr.
02:32 – Bravo, vous êtes la première chaîne maintenant en info.
02:35 – Oui.
02:35 – C'est bien de citer les deuxièmes, c'est ce que je fais toujours.
02:37 [Rires]
02:39 – Allez Sandra, merci d'être avec nous.
02:40 – Oui, merci.
02:41 – Est-ce que vous pouvez nous raconter votre rencontre avec PPDA ?
02:44 Vous l'aviez déjà fait, mais c'est vrai que vous avez publié un livre "PPDA et moi".
02:47 – Oui, et sur la couverture il y a justement le carton PPDA, le fameux carton.
02:52 – C'est ça qui est fou, parce qu'il y a sa carte de visite sur la couvre.
02:56 "Chère Alessandra, merci beaucoup pour votre envoi.
02:58 Les mots que vous aviez employés me vont droit au cœur.
03:00 Venez me voir un soir pour le JT, nous parlerons ensuite bien fidèlement."
03:04 – Ça faisait partie effectivement de son mode opératoire,
03:07 ces cartons qui étaient connus de tous à l'époque, puisqu'on parlait des cartons PPDA.
03:11 – C'est fou que vous ayez mis ça en couvre.
03:12 – Oui, oui, j'ai eu la chance de garder ce carton
03:16 qui est vraiment représentatif un peu de sa façon d'opérer, c'est vrai.
03:19 – Vous racontez votre histoire, vous avez dénoncé avoir été agressé trois fois par le journaliste ?
03:25 – En fait, je l'ai connu en 2005, effectivement, à la tour TF1,
03:28 et là il y a eu pas mal de rebondissements déjà en 2005,
03:31 dans l'escalier de secours de la tour TF1,
03:34 et puis après il y a eu d'autres événements chez lui, à Neuilly,
03:39 que je relate dans ce livre en 2010, en 2017,
03:45 et aussi je parle de tous les événements littéraires où je l'ai croisé au fil des ans,
03:50 puisque ça couvre une période de près de 20 ans,
03:53 où j'ai été témoin de ses agissements, de son mode opératoire,
03:56 témoin de l'époque aussi, qui le soutenait, qui validait ses comportements,
04:01 et en fait je notais tout dans des cahiers, en détail, tous les dialogues,
04:05 donc j'ai tout raconté dans les moindres détails pour vraiment montrer sa psychologie,
04:10 mais pas que la sienne, la psychologie aussi de l'environnement,
04:13 parce qu'il y avait tout un milieu qui finalement considérait
04:18 que ses agissements étaient normaux, légitimes,
04:21 et que c'était normal de faire venir des filles dans les bureaux,
04:24 que c'était normal que les filles jouent le jeu pour la promotion de leurs livres, etc.
04:29 Donc tout ça est retracé dans le détail,
04:32 et ça fait partie d'une époque qui je pense est rejetée en ce moment,
04:36 et lui il fait figure un peu de ce rejet, il incarne ce rejet de toute cette époque.
04:42 – Juste brièvement, est-ce que vous pouvez nous raconter votre première rencontre ?
04:46 – Alors justement, je suis tombée sur son livre, je lui ai écrit,
04:50 et immédiatement j'ai eu à la fois le carton,
04:52 doublé d'un appel de Marie-Hélène, sa secrétaire, pour m'inviter au JT,
04:57 je ne suis pas allée au JT, mais il s'est rendu disponible
05:01 l'après-midi très longuement, et il a écouté, il m'a prêté beaucoup d'attention,
05:05 ça a duré très longtemps, ça fait partie aussi de son mode opératoire.
05:09 Effectivement il y a un certain nombre de choses qui reviennent,
05:12 ce fait d'instaurer une relation de supériorité avec des personnes jeunes en général,
05:18 un peu en quête de reconnaissance, en quête d'identité,
05:22 en quête d'une place et d'éditeur souvent,
05:25 donc ça revient beaucoup dans le livre, et je pense qu'il y a un profil effectivement.
05:29 – Après vous êtes allée chez lui ?
05:31 – Je suis allée chez lui, je l'ai revue à des événements littéraires,
05:35 forcément il est un peu incontournable, il était incontournable,
05:38 en tout cas dans le monde littéraire, c'était un peu un passage obligé.
05:42 – Comme moi.
05:42 – Et donc je l'ai recroisé, effectivement, voilà comme…
05:48 – Moi aussi je suis incontournable dans le monde littéraire.
05:51 – Dans le monde de la télé.
05:53 – Non, le monde littéraire.
05:54 – Dans le monde de la télé.
05:55 – Il n'y a pas un livre qui sort sans que je donne mon aval.
05:57 – Dire c'est refuser de mourir.
05:58 – Exactement, bravo, bravo, franchement ça me fait plaisir,
06:01 mais c'est vrai que c'est…
06:03 Alors, vous savez qui a dit ça en plus ?
06:05 Vous savez que je croyais que c'était moi, ben c'est pas moi.
06:06 – C'est pas vrai.
06:07 – Je vous jure que c'est vrai, j'ai vu ça la dernière fois, en fait c'est pas moi.
06:10 – Et c'est qui ?
06:11 – C'est un vrai gars, je vous jure, je me demande si c'est pas Maupassant,
06:18 qui a dit lire c'est refuser de mourir.
06:19 – C'est un vrai vrai gars.
06:20 – Et en fait moi je croyais que c'était moi, et Maupassant m'a copié,
06:24 Guy II m'a copié, c'est vrai c'est fou, vérifiez,
06:28 vous savez que vous avez rien à faire.
06:29 Non pas vous Augustin, vous travaillez, je parle des autres.
06:32 Allez Sandra, la question que tout le monde se pose,
06:35 pourquoi vous le soutenez aujourd'hui ?
06:37 – Je soutiens parce que dans mon livre je montre aussi mon ambiguïté,
06:41 parce que je revenais le voir, c'est le cas d'autres femmes aussi,
06:45 je suis même allée chez lui, c'est quand même un peu fort
06:48 de se mettre dans la gueule du loup comme ça,
06:50 et je pense qu'on peut pas nier aussi le rôle que les femmes jouent,
06:54 et que moi j'ai joué en tout cas à partir de mon témoignage,
06:57 et je parle aussi de l'époque qui a joué un rôle,
06:59 qui a soutenu son comportement, enfin qui l'a en tout cas validé.
07:02 – C'est intéressant ce que vous dites, parce qu'il y a plein de gens
07:06 qui vont vous dire "oui mais vous étiez peut-être sous emprise etc."
07:08 donc qu'est-ce que vous répondez à ça ?
07:09 Parce que c'est vrai, les gens vont vous dire "oui vous êtes allé
07:11 une deuxième fois, une troisième fois",
07:13 parce que c'est un peu ce qui s'est passé pour les autres victimes également.
07:17 – Elles reviennent souvent en tout cas.
07:18 – Présumé, exactement, elles reviennent souvent.
07:20 – Pas toutes dans ce temps.
07:22 – Vous aviez quoi ?
07:23 – Il y avait une fascination pour le personnage,
07:26 c'est-à-dire qu'il y avait deux facettes, une facette très sombre
07:28 et une facette derrière des apparences nobles.
07:32 Effectivement quand on est très jeune, on est fasciné par ce double,
07:36 ce côté double, et d'ailleurs c'est pour ça que j'illustre ça un peu
07:39 en exergue par "Jekyll and Hyde", parce que c'est de Stephen Son.
07:44 – Mr Hyde.
07:45 – Mais vous savez, c'est fascinant quand on vous écoute,
07:48 parce que du coup moi j'ai rencontré beaucoup de fois Patrick Pappereau-Darbour
07:51 dans le cadre de mes promos et tout ça,
07:52 il avait d'ailleurs eu une sorte de petit drague insistante à mon encontre.
07:56 Mais quand je vous écoute, en fait, je vois Patrick Pappereau-Darbour.
07:59 Vous avez sa diction, son phrasé, sa gestuelle.
08:03 – C'est un compliment.
08:04 – Je ne sais pas si c'est un compliment, mais je trouve que c'est étrange de vous voir
08:06 parce que j'ai l'impression vraiment…
08:08 – C'est fou ce que vous dites.
08:09 – … que vous avez une telle, peut-être, tendresse, fascination,
08:13 voilà, je ne sais pas, mais je vous assure, je vous regarde depuis tout à l'heure
08:17 et c'est très troublant, votre façon de parler, de regarder,
08:20 il y a même une sorte de mimétisme, je vous assure.
08:22 – Pourtant, je dénonce ses comportements dans mon livre.
08:25 Ce n'est pas du tout une apologie de Poivre-Darbour,
08:29 je raconte tout dans les détails aussi, son mode opératoire
08:32 et la façon dont il cible des jeunes femmes en général en marge, vulnérables,
08:36 qui sont en quête d'identité, qui sont en construction.
08:38 – Beaucoup anorexiques aussi.
08:39 – Et aussi avec un focus sur l'anorexie,
08:41 un focus sur les jeunes femmes en recherche d'éditeurs.
08:44 Et ça, ce n'est pas bien, et je le dis, et je ne suis pas là pour le défendre,
08:48 je suis là pour établir la nuance et l'équilibre aussi,
08:51 parce qu'il y a quand même un juste milieu à trouver
08:53 dans tous ces débats aujourd'hui, relation homme-femme,
08:56 parce qu'on est parti vers des extrêmes.
08:58 – Ce qu'il veut, Raptou.
08:59 – Oui, mais je trouve qu'il y a quelque chose de très paradoxal dans votre témoignage,
09:02 parce que d'un côté, vous reconnaissez qu'il y a eu des agressions,
09:04 des agissements déplacés, et de l'autre, vous lui trouvez
09:06 comme des circonstances atteignantes, en disant "oui, mais l'époque permettait d'eux", etc.
09:10 Et je pense que dans les années 2000, peut-être qu'on pouvait se comporter
09:12 de manière différente, mais un viol reste un viol.
09:14 Je pense qu'un viol, ce n'était pas ok, même dans les années 2000, dans les années 80.
09:17 – Tout ce que je fais, c'est recontextualiser.
09:18 – Mais est-ce que vous n'avez pas peur que votre témoignage décrédibilise
09:20 ceux d'autres femmes qui portent plainte et qui, elles, ont le sentiment réellement
09:24 d'avoir été agressées sexuellement, et vous remettez un espèce de contexte,
09:26 on dit "oui, mais à l'époque, c'était peut-être ok de se faire agresser sexuellement".
09:29 – Non, parce que je suis pour la libération de la parole,
09:32 je trouve que mon témoignage contribue justement à dénoncer l'époque
09:36 et aussi l'environnement qui permettait ces agissements,
09:38 parce qu'il n'y a pas que lui, c'est facile de le désigner lui en tant que monstre,
09:42 en tant que personne qui supporte toute la responsabilité,
09:45 mais il y avait aussi l'environnement.
09:47 – Excusez-moi Alessandra, est-ce que vous pouvez nous raconter,
09:51 parce qu'il y a un moment très fort dans le livre,
09:53 vous racontez dans l'escalier de service de TF1, qu'est-ce qui s'est passé ?
09:58 – En fait, il s'est jeté sur moi…
10:00 – Pourquoi vous avez pris l'escalier de service ?
10:02 – En fait, il m'a dit de le suivre, et moi, je l'ai suivi,
10:04 il avait quand même une certaine autorité, voilà, on était un peu intimidés,
10:09 donc je l'ai suivi, il m'a dit "suivez-moi", et donc je l'ai suivi,
10:12 je pensais qu'on allait dîner.
10:14 – Ah oui ?
10:15 – Oui, et puis après je me suis retrouvée dans l'escalier de secours,
10:18 et là il s'est arrêté, il m'a embrassée, il s'est jeté sur moi,
10:22 il s'est allé plus loin, et puis je lui ai dit non,
10:24 ça c'est aussi une des raisons pour lesquelles je le défends,
10:26 c'est que je lui ai dit non.
10:27 – Quand vous dites "s'est allé plus loin", il ne s'est pas dit non ?
10:28 – Il a mis la main dans mon jeans, voilà, et la raison aussi pour la…
10:32 je lui ai dit non explicitement, effectivement, il s'est arrêté.
10:37 Il y a toute cette question aujourd'hui de l'assidération,
10:39 effectivement, qui n'était pas présente à l'époque,
10:41 on ne parlait pas du tout de ça, mais je pense que c'est important aujourd'hui,
10:44 mais ça ne l'était pas à l'époque, et c'était pas quelque chose dont la loi…
10:48 c'est quelque chose qui n'a pas intégré la loi encore.
10:50 – Alors, est-ce que si on vous demande…
10:52 vous seriez prête à témoigner si on vous le demandait ou pas du tout ?
10:55 – Oui, je serais prête à témoigner, oui, dans une quête de vérité,
10:58 je pense que c'est important, c'est aussi le but de mon livre,
11:01 c'est dresser un portrait de l'époque à partir de mon témoignage,
11:04 bien sûr, je ne suis pas en train de dire que mon témoignage…
11:07 mais je l'ai quand même connu sur de nombreuses années,
11:09 j'ai fréquenté les événements littéraires,
11:11 j'ai vu à quel point il était adulé,
11:13 et comment se comportaient les personnes autour de lui,
11:16 les éditeurs, les auteurs, les romancières, toutes ces jeunes femmes aussi.
11:22 – Augustin, il risque quoi, Patrick, pour Vendravant ?
11:25 – Alors, il peut y avoir un non-lieu, là aussi,
11:28 il peut être déféré devant un tribunal pour être jugé,
11:32 mais évidemment, cela c'est, on va dire à long terme,
11:34 c'est dans un an et demi, deux ans, ou même plus,
11:37 si le juge en décide autrement,
11:39 et ce qu'il risque, c'est 15 ans de réclusion,
11:42 puisque là, on parle d'un crime, un viol, c'est un crime,
11:45 donc 15 ans de réclusion criminelle,
11:47 20 ans s'il y a des circonstances aggravantes,
11:50 et là, il y a tout un détail,
11:52 si la personne est sous emprise de stupéfiants, etc.,
11:56 même sous emprise psychologique aussi,
11:58 c'est une circonstance aggravante,
11:59 alors on n'en est pas là pour le moment,
12:01 puisque l'enquête suit son cours,
12:02 des auditions vont avoir lieu,
12:04 mais voilà ce qu'il risque, Patrick Poire, Vendravant.
12:07 – Merci Alessandra Fra, PPDR.
12:09 – Oui, dans mon livre, d'ailleurs, il y a un chapitre sur Florence Porcel,
12:13 parce que j'ai rencontré longuement sa meilleure amie de l'époque, Martine,
12:17 avec qui elle a échangé de nombreux messages en 2009 aussi,
12:21 la période du viol supposé.
12:26 – Merci en tout cas, merci d'avoir été avec nous Alessandra Fra.
12:28 [Musique]