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Le maire des Républicains, Geoffroy Boulard, était l’invité de La Matinale, ce jeudi 21 décembre, sur CNEWS. Il a critiqué la volonté d’Anne Hidalgo de ne pas vouloir appliquer la loi immigration si elle est promulguée : «Il y a un refus politique, cynique, qui force ces personnes à rester sur place. On entretient la misère au lieu de sortir ces personnes de la rue».

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Transcription
00:00 En attendant, voilà concrètement les conséquences de l'immigration non maîtrisée.
00:06 Il y a des bidonvilles dans la capitale.
00:08 Alors, je ne pensais pas en trouver dans votre arrondissement.
00:11 Vous nous avez dit en parlant comme ça qu'il y en avait.
00:13 Et là, on est allé dans le 14e arrondissement.
00:16 Il y a des baraquements, on le voit derrière moi,
00:18 il y a des baraquements qui s'installent, qui n'existaient pas avant
00:22 et qui commencent à grignoter sur l'espace public.
00:27 Ils étaient cantonnés au nord de Paris.
00:30 Et je peux vous dire que dans le 17e arrondissement,
00:32 ça fait un an que je suis mobilisé avec le maire de Saint-Ouen.
00:36 On est dans le nord de Paris, Porte de Saint-Ouen.
00:39 Et on a un campement.
00:41 La maire de Paris refuse, refuse que l'État mette à l'abri ses familles.
00:46 Il y a des femmes enceintes, il y a des enfants, il y a une soixantaine de personnes.
00:50 C'est inacceptable.
00:51 Alors voilà, entrer en résistance pour dire on ne va pas appliquer la loi.
00:56 On va mettre de l'argent pour l'hébergement d'urgence.
00:59 Aujourd'hui, la réalité, c'est qu'il n'y a pas de place d'hébergement d'urgence pour ces personnes.
01:03 Et il y a un refus politique, cynique, finalement, qui force ces personnes à rester sur place.
01:11 On entretient la misère au lieu de sortir ces personnes de la rue.
01:16 C'est un vrai sujet.
01:17 Et j'ai demandé à ce qu'on change au Conseil de Paris.
01:21 J'ai demandé au Sénat aussi d'intervenir pour que les procédures permettent
01:24 aux maires d'arrondissement de mettre en place des dispositifs pour mettre à l'abri ces personnes.
01:29 C'est un sujet de santé publique, c'est un sujet d'humanité.
01:32 Et la maire de Paris, elle ferait bien, au lieu de faire des appels d'air qu'elle ne s'est pas gérée,
01:36 parce que tout ce qu'on vit là maintenant, c'est l'appel d'air qu'elle avait fait,
01:39 c'est ces grands appels, vous vous souvenez, après la crise syrienne.
01:42 Eh bien, aujourd'hui, il faut qu'on le gère dans les arrondissements périphériques.
01:45 Et ce sont les maires d'arrondissement qui gèrent tout ça.
01:49 En termes de délinquance, je voulais vous entendre également.
01:51 La moitié des mises en cause dans les affaires de délinquance sont étrangers.
01:54 Ce n'est pas de moi, le chiffre est connu, c'est le ministre de l'Intérieur qui l'a dit à Paris.
01:58 C'est à Paris, à Marseille et dans une mesure à peu près équivalente à Lyon.
02:05 Qu'est-ce que vous constatez, vous, dans le 17e ?
02:07 Les MNA, les mineurs de l'accompagné ?
02:09 Nous, on est moins concernés que d'autres arrondissements du nord et du nord-est de Paris.
02:14 Mais c'est une réalité.
02:16 Il suffit d'aller dans un commissariat, quel qu'il soit d'ailleurs,
02:19 et vous verrez les profils des mineurs qui sont interpellés par les forces de l'ordre et qui sont...
02:25 Et les majeurs ?
02:26 Et les majeurs, on a aussi, oui, une proportion peut-être plus forte.
02:30 Il suffit d'aller aussi dans les centres de rétention.
02:32 Moi, je suis allé visiter un certain nombre d'unités pénitentiaires.
02:37 Et effectivement, on a une proportion plus forte.
02:39 Après, il ne s'agit pas de devenir anti-accueil parce qu'on a une tradition,
02:46 mais il faut remettre de l'ordre et cette loi, elle avait pour objectif de remettre des principes.
02:50 C'est qu'on doit maîtriser, on doit réguler l'immigration et surtout lutter contre l'immigration clandestine.
02:55 Et Madame Hidalgo participe en faisant des appels,
02:59 comme elle a fait, je vous le rappelle, lors de la crise syrienne.
03:02 Elle participe finalement à ces appels d'air et elle est ensuite incapable de gérer la situation.
03:07 C'est le cas aujourd'hui.
03:09 Et moi, je dénonce ce cynisme de la gauche.
03:12 L'humanité, être humaniste aujourd'hui, c'est d'être réaliste.
03:17 Voilà, c'est pas de faire des grandes déclarations incantatoires,
03:22 surtout quand on n'a pas les moyens de sa politique.
03:24 Elle n'a pas les moyens de sa politique.
03:25 10 milliards de dettes à la fin de son mandat.
03:29 Elle a déjà augmenté la taxe foncière.
03:31 Les rues ne sont pas propres.
03:32 Une sécurité qui laisse à désirer, c'est le moins qu'on puisse dire,
03:36 qu'elle se concentre sur ses missions de maire plutôt que d'aller donner des leçons à toute la France et au gouvernement.
03:42 [Musique]
03:45 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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